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Archive pour le mot-clef ‘Jésus’

Garde les âmes du naufrage, ô Jésus !

mardi 4 juillet 2023

Dans le terrible désert de la vie
Ô mon doux Jésus,
Garde les âmes du naufrage,
Car Tu es source de miséricorde.

Que la clarté de Tes rayons,
Ô doux Chef de nos âmes,
Que Ta miséricorde change le monde,
Et qu’ayant connu Ta grâce, il serve Jésus.

Je dois traverser une longue route rocailleuse,
Mais je n’ai peur de rien,
Car pour moi jaillit la source pure de la miséricorde,
Et avec elle coule la force pour l’humble.

Je suis tourmentée et fatiguée,
Mais ma conscience me rend témoignage,
Que je fais tout pour la plus grande gloire du Seigneur,
Le Seigneur est mon repos et mon héritage.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

 

 

 

Avec Jésus, vers le Père

dimanche 21 mai 2023

De la recherche de Dieu, principe de notre sainteté, nous ne pouvons trouver de meilleur modèle que le Christ Jésus lui-même. Mais, direz-vous aussitôt, comment, en ceci, le Christ peut-il être notre modèle ? Comment a-t-il pu « chercher Dieu », puisqu’il était Dieu lui-même ? Il est vrai que Jésus est Dieu, « vrai Dieu sorti de Dieu, lumière jaillissant de la lumière incréée » (Credo de la messe), le Fils du Dieu vivant, égal au Père. Mais il est aussi homme ; il est authentiquement l’un des nôtres par sa nature humaine. (…) Et nous voyons le Christ Jésus, tel un géant, s’élancer dans sa carrière, à la poursuite de la gloire de son Père. C’est là sa disposition primordiale.

Écoutons comment, dans l’Évangile, il nous le dit lui-même en propres termes : « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn 5,30). Aux juifs, il prouve qu’il vient de Dieu, que sa doctrine est divine, parce qu’ « il ne recherche pas sa propre gloire, mais celle de celui qui l’a envoyé » (cf. Jn 7,18). Il la recherche tellement qu’ « il n’a pas souci de la sienne propre » (cf. Jn 8,50). Toujours il a sur les lèvres ces mots : « mon Père » ; toute sa vie n’est que le magnifique écho de ce cri : Abba, Père. Pour lui, tout se ramène à rechercher la volonté et la gloire de son Père. Et quelle constance dans cette recherche ! Il nous déclare lui-même qu’il n’en dévie jamais : « J’accomplis toujours ce qui est agréable à mon Père » (cf. Jn 8,29) ; à l’heure suprême des derniers adieux, au moment où il va se livrer à la mort, il nous dit qu’ « il a réalisé toute la mission qu’il a reçue de son Père » (cf. Jn 17,4). (…)

Si, comme Dieu, Jésus est le terme de notre recherche, comme un homme il en est l’inexprimable modèle, l’exemple unique dont nous ne devons jamais détacher le regard.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

À la recherche de Jésus

lundi 24 avril 2023

Au sujet de la question : « Qu’est-ce que Dieu ? », tous les maîtres qui ont jamais existé n’ont pas pu l’expliquer, car il est au-dessus de toute pensée et de tout intellect. Et cependant, un homme zélé qui cherche avec application quelque connaissance de Dieu y parvient, quoique de façon très éloignée. (…) C’est ainsi que quelques maîtres païens vertueux l’ont cherché autrefois, en particulier le sage Aristote. Il a scruté le cours de la nature (…) ; il a cherché avec ardeur et il a trouvé. Il a déduit de la nature qu’il devait nécessairement y avoir un unique souverain, seigneur de toutes les créatures, et c’est ce que nous nommons Dieu. (…)

L’être de Dieu est une substance tellement spirituelle que l’œil mortel ne peut pas la contempler en elle-même, mais on peut la voir dans ses œuvres ; comme le dit saint Paul, les créatures sont un miroir qui reflète Dieu (Rm 1,20). Demeurons là un instant (…) ; regarde au-dessus de toi et autour de toi, comme le ciel est vaste et haut dans sa course rapide, avec quelle noblesse son Maître l’a paré de sept planètes, et comme il est orné par la foule innombrable des étoiles. Quand le soleil brille joyeusement et sans nuage l’été, que de fruits, que de bienfaits il apporte à la terre ! Comme les prés sont d’un beau vert, comme les fleurs sont riantes, comme le doux chant des petits oiseaux retentit dans la forêt et les campagnes, et tous les animaux qui s’étaient cachés pendant le dur hiver se pressent au dehors et se réjouissent ; comme, parmi les hommes, jeunes et vieux se montrent joyeux de cette joie qui leur apporte tant de bonheur. Ô Dieu tendre, si tu es tellement digne d’être aimé dans tes créatures, comme tu dois être beau et digne d’être aimé en toi-même !

Bienheureux Henri Suso (v. 1295-1366)

 

 

 

« Au lever du jour, Jésus était là debout sur le rivage. »

vendredi 14 avril 2023

Invités aux noces de l’Agneau (Ap 19,9)

Et revêtus d’une robe de lumière,

Nous venons de traverser l’eau de la Mer Rouge (Ex 14)

Chantons le Christ, il nous ouvre le chemin.

Lui, dont le Corps vêtu de gloire

S’est immolé sur l’autel de la croix,

Il a répandu son sang pour la vie du monde

En le buvant, nous vivons en son amour.

Protégés au soir de cette Pâque

Contre les coups de l’ange exterminateur (Ex 12,13)

Il nous a tous arrachés à la servitude

Les eaux s’ouvrirent alors sous nos pas.

Aujourd’hui, notre Pâque c’est le Christ (1Co 5,7)

Il est l’agneau immolé pour nos péchés

Il nous a donné sa chair comme nourriture

Le pain très pur, l’azyme sincère.

Il est la victime vraiment digne

Par qui l’enfer a été anéanti,

Il délie la terre entière tenue captive,

Il lui redonne les biens de la vie.

Jésus Christ se lève du tombeau

Et il retourne vainqueur des enfers,

Il enchaîne les tyrans, chasse les ténèbres

Et il nous ouvre les portes du ciel.

Gloire à toi, ô Christ, notre Sauveur,

Toi qui triomphe aujourd’hui d’entre les morts

Gloire au Père et à l’Esprit qui nous illumine

Vous qui régnez pour les siècles éternels. Amen, Alléluia !

Liturgie latine

 

 

 

« Personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. »

vendredi 24 mars 2023

Chercher Jésus est souvent un bien, car c’est la même chose que de chercher le Verbe, la vérité et la sagesse. Mais vous allez dire que les mots « chercher Jésus » sont parfois prononcés à propos de ceux qui lui veulent du mal. Par exemple : « Ils cherchaient à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue » (…) Il sait de qui il s’éloigne et auprès de qui il reste sans être encore trouvé, afin que si on le cherche on le trouve au temps favorable. L’apôtre Paul dit à ceux qui ne possèdent pas encore ainsi Jésus et ne l’ont pas contemplé : « Ne dis pas en ton cœur : ‘Qui montera au ciel ?’ Entends : pour en faire descendre le Christ. ‘Qui descendra dans l’abîme ?’ Entends : pour faire monter le Christ d’entre les morts. Que dit l’Écriture ? ‘La parole est tout près de toi dans ta bouche et dans ton cœur’ » (Rm 10,6-8).

Dans son amour pour les hommes, quand le Sauveur dit : « Vous me chercherez » (Jn 8,21), il fait entrevoir les choses du Royaume de Dieu, pour que ceux qui le cherchent ne le cherchent pas en dehors d’eux-mêmes en disant : « ‘Voici, il est ici’, ou bien ‘il est là’ ». L’Évangile leur dit : « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21). Aussi longtemps que nous gardons la semence de la vérité déposée en notre âme et ses commandements, le Verbe ne s’éloigne pas de nous. Mais si le mal se répand en nous pour nous corrompre, Jésus nous dira : « Je m’en vais et vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché ».

Origène (v. 185-253)

 

 

Le signe du prophète Jonas

mercredi 1 mars 2023

Montrez-nous que la résurrection d’un homme mort depuis trois jours est possible et qu’un homme mis au tombeau peut ressusciter au bout de trois jours, dit quelqu’un. Or si nous cherchons sur ces circonstances précises un témoignages probant, le Seigneur Jésus lui-même le donne dans les Évangiles lorsqu’il dit : « Car ainsi que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le sein du monstre marin, de même le fils de l’homme sera au cœur de la terre trois jours et trois nuits » (Mt 12,40 ; Jon 2,1). Or, lorsque nous scrutons l’histoire de Jonas, la ressemblance nous semble très fortement significative.

Jésus fut envoyé proclamer la pénitence : ainsi fut également envoyé Jonas. Mais celui-ci s’enfuit, insouciant de ce qui en résulterait, tandis que celui-là se présente de bon cœur pour prêcher la pénitence salutaire. Jonas dormait sur le bateau et il ronflait tandis que la tempête agitait la mer. C’est aussi pendant le sommeil de Jésus que la mer, providentiellement, se réveilla afin de révéler par la suite le pouvoir de celui qui dormait. (…) Jonas fut jeté dans le ventre du monstre ; Jésus au contraire descendit spontanément là où se trouvait le monstre mystique de la mort ; et il descendit spontanément pour que la mort rejetât –vomît– ceux qu’elle avait avalés, selon ce passage de l’Écriture : « De la main enfers je les arracherai, et de la main de la mort je les rachèterai » (Os 13,14 LXX) (…)

Je crois que Jonas fut préservé « car tout est possible à Dieu » (Mt 19,26). Je crois aussi que le Christ a été ressuscité d’entre les morts : nombreux sont en effet les témoignages que je possède à ce sujet, tirés tant des Saintes Écritures que de l’action manifestée jusqu’à nos jours, de celui qui est ressuscité, qui seul est descendu aux enfers pour en remonter bientôt. Car il descendit dans la mort et beaucoup de corps saints qui étaient morts furent par lui ressuscités. (…) Puis donc que nous avons les prophéties, la foi nous habite.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? »

mardi 30 août 2022

Ce n’est pas un tissu d’étrangetés inouïes que je vous présente, mais cela même qui a été écrit d’avance dans l’Ancien Testament par les prophètes. N’avez-vous pas entendu le cri de Moïse : « Le Seigneur vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi » ? (Dt 18,18) N’avez-vous pas entendu Isaïe proclamer : « Voici que la vierge concevra et enfantera un fils » ? (7,14)… N’avez-vous pas entendu David clamer : « Il descendra comme la pluie sur la toison » ? (Ps 71,6)… Croyez donc les prophètes, comprenez la réalité qu’ils annoncent, et vous trouverez Jésus le Nazaréen (Mt 2,23). Regardez, je vous ai montré le chemin ; que celui qui le veut le suive. Voilà, j’ai allumé le flambeau ; sortez des ténèbres.

Jésus le Nazaréen : je dis son nom et sa patrie… Je ne dis pas : Jésus qui a déployé la voûte du ciel, qui a allumé les rayons du soleil, qui a dessiné les constellations dans le ciel, qui allume la lampe de la lune, qui a fixé son temps au jour, qui a attribué son cours à la nuit, qui a établi la terre ferme sur les eaux, qui a mis un frein à la mer par sa parole… Jésus le Nazaréen : celui de qui Nathanaël s’est écrié dans son doute : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » (Jn 1,46) Celui devant qui la troupe des démons a tremblé en disant : « Que veux-tu, Jésus de Nazareth ? » « Jésus le Nazaréen, dit l’apôtre Pierre, cet homme dont Dieu avait fait connaître la mission en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes »… Oui, « Jésus le Nazaréen, cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous » (Ac 2,22).

Une homélie grecque du 4e siècle

 

 

 

 

Ma mère et mes frères

mardi 19 juillet 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,19-21.
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule,
On le fit savoir à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

.Ave Maria

 Malgré l’unité organique réelle de la tête et du corps, l’Église se tient à côté du Christ comme une personne indépendante. En tant que Fils du Père éternel, le Christ vivait avant le commencement des temps et avant toute existence humaine. Ensuite, par l’acte de la création, l’humanité vivait avant que le Christ n’ait pris sa nature et ne se soit intégré à elle. Mais par son Incarnation, il lui a apporté sa vie divine ; par son œuvre de rédemption, il l’a rendu capable de recevoir la grâce si bien qu’il l’a recréé une deuxième fois… L’Église est l’humanité rachetée, nouvellement créée de la substance même du Christ.

La cellule primitive de cette humanité rachetée, c’est Marie ; c’est en elle que s’est accomplie pour la première fois la purification et la sanctification par le Christ, c’est elle la première qui a été remplie de l’Esprit Saint. Avant que le Fils de Dieu soit né de la Sainte Vierge, il a créé cette Vierge pleine de grâce et, en elle et avec elle, l’Église…

Toute âme purifiée par le baptême et élevée à l’état de grâce est, par là même, créée par le Christ et née pour le Christ. Mais elle est créée dans l’Église et elle naît par l’Église… Ainsi l’Église est la mère de tous ceux à qui s’adresse la rédemption. Elle l’est par son union intime avec le Christ, et parce qu’elle se tient à ses côtés en qualité d’Épouse du Christ pour collaborer à son œuvre de rédemption.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l’Europe
La Femme et sa destinée (trad. Amiot-Dumont, 1956, p. 126 ; cf  Orval)

 

 

« M’aimes-tu ? »

vendredi 3 juin 2022

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« Aimes-tu ? … M’aimes-tu ? … » Pour toujours, jusqu’à la fin de sa vie, Pierre devait avancer sur le chemin accompagné de cette triple question : « M’aimes-tu ? » Et il mesurait toutes ses activités à la réponse qu’il avait alors donnée. Quand il a été convoqué devant le Sanhédrin. Quand il a été mis en prison à Jérusalem, prison dont il ne devait pas sortir, et dont pourtant il est sorti. Et…à Antioche, puis plus loin encore, d’Antioche à Rome. Et lorsqu’à Rome il avait persévéré jusqu’à la fin de ses jours, il a connu la force des paroles selon lesquelles un Autre le conduisait là où il ne voulait pas. Et il savait aussi que, grâce à la force de ces paroles, l’Eglise « était assidue à l’enseignement des apôtres et à l’union fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » et que « le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté ceux qui seraient sauvés » (Ac 2,42.48)…

Pierre ne peut jamais se détacher de cette question : « M’aimes-tu ? » Il la porte avec lui où qu’il aille. Il la porte à travers les siècles, à travers les générations. Au milieu de nouveaux peuples et de nouvelles nations. Au milieu de langues et de races toujours nouvelles. Il la porte lui seul, et pourtant il n’est plus seul. D’autres la portent avec lui… Il y a eu et il y a bien des hommes et des femmes qui ont su et qui savent encore aujourd’hui que toute leur vie a valeur et sens seulement et exclusivement dans la mesure où elle est une réponse à cette même question : « Aimes-tu ? M’aimes-tu ? » Ils ont donné et ils donnent leur réponse de manière totale et parfaite — une réponse héroïque — ou alors de manière commune, ordinaire. Mais en tout cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ? » C’est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d’être vécue.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie à Paris 30/05/80 (trad. DC 1788, p. 556 copyright © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

« Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » (Mc 2,7)

jeudi 1 juillet 2021

« Et voilà qu’on lui apportait un paralysé. » Saint Matthieu dit simplement que ce paralytique a été apporté à Jésus. D’autres évangélistes racontent qu’il a été descendu par une ouverture dans le toit, et présenté au Sauveur sans formuler aucune demande, le laissant juger lui-même de la guérison…

L’Évangile dit « voyant la foi de ceux qui portaient le paralytique », c’est-à-dire de ceux qui l’avaient amené à Jésus. Considérez comment parfois le Christ ne fait aucun cas de la foi du malade : peut-être qu’il n’en est pas capable, étant inconscient ou possédé par un esprit mauvais. Ici cependant ce paralytique avait une grande confiance en Jésus ; autrement est-ce qu’il aurait permis qu’on le descende devant lui ? Le Christ répond à cette confiance par un prodige extraordinaire. Avec le pouvoir de Dieu lui-même, il pardonne les péchés de cet homme. Il montre ainsi qu’il est l’égal du Père, vérité qu’il avait déjà montré quand il a dit au lépreux : « Je le veux, sois guéri » (Mt 8,3)…et quand, par un seul mot, il avait calmé la mer déchaînée (Mt 8,26), ou quand, en tant que Dieu, il avait chassé les démons, qui reconnaissent en lui leur souverain et leur juge (Mt 8,32). Or ici, il montre à ses adversaires, à leur grand étonnement, qu’il est l’égal du Père.

Et le Sauveur montre ici, encore une fois, combien il repousse tout ce qui est spectaculaire ou source de vaine gloire. La foule le presse de tous côtés, mais il ne s’empresse pas d’opérer un miracle visible en guérissant la paralysie extérieure de cet homme… Il commence par un miracle invisible, guérissant l’âme de cet homme. Cette guérison-là est infiniment plus avantageuse pour lui –- et, en apparence, moins glorieuse pour le Christ.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)