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Archive pour la catégorie ‘Non classé’

Bulletin n°146

jeudi 4 septembre 2025
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Dieu fait appel à notre liberté

lundi 25 août 2025

Dieu incite l’homme à se lever du péché (…). Plus promptement l’homme reconnaît sa misère, plus vite aussi il s’humilie et s’abandonne à Dieu, connaissant que c’est à Dieu qu’il appartient de faire cette œuvre de conversion en lui. Il en prend conscience peu à peu par les inspirations continuelles que Dieu lui envoie, et voyant l’œuvre et l’avantage qu’il en retire il dit en lui-même : « Il me semble vraiment que Dieu n’ait pas autre choses à faire que de s’occuper de moi. Oh ! Qu’elles sont douces et pleines d’amour les œuvres de Dieu sur nous ! » (…)

Dès cette vie, servir Dieu est en vérité régner. Quand Dieu délivre l’homme du péché qui le rend esclave, il le dégage de toute servitude et il l’établit dans une vraie liberté. Autrement l’homme va toujours de désir en désir sans jamais s’apaiser ; plus il a plus il voudrait avoir ; cherchant à se satisfaire, jamais il n’est content. En effet, quiconque a un désir en est possédé ; à cette chose qu’il aime, il s’est vendu ; cherchant sa liberté, suivant ses appétits avec offense de Dieu, il s’en rend esclave sans fin.

Considère donc la force et la puissance de notre libre arbitre qui renferme en soi deux choses si opposées et si contraires l’une à l’autre : la vie ou la mort éternelles. Il ne peut être violenté par aucune créature s’il ne le veut pas ; c’est pourquoi, tant que ce sera en ton pouvoir, réfléchis bien et prends garde à ce que tu fais.

Sainte Catherine de Gênes (1447-1510)

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« Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » (Lc 12, 49)

dimanche 17 août 2025

Notre Seigneur Jésus Christ vit sur la terre dans les âmes et prend accroissement en elles selon les opérations de sa grâce, comme il faisait autrefois conversant en son enfance avec sa Mère, et il continue en nous sa vie intérieure quand nous sommes à lui uniquement. Ce qu’il a commencé en soi, il le continue dans son Église, en sorte que la vie divine qu’il lui communique et qui est si glorieuse à Dieu son Père, n’aura jamais de fin dans l’éternité. Il désire que toute la terre soit pleine de feu, et il ne l’a envoyé ici-bas qu’afin qu’il dévore le monde (cf. Lc 12,49). (…)

Il n’y a rien de plus doux, ni qui donne plus de repos et de consolations à l’âme, que d’être ravi hors de soi-même par Jésus Christ et par son divin Esprit, qui n’a pas besoin pour cela du char ardent d’Élie (cf. 2 R 2,11) ; mais qui, par sa seule puissance, nous élève de la terre dans le ciel, et du fond de nous-mêmes nous transporte dans le sein de Dieu. Je serai infidèle à Jésus si je ne pressais incessamment votre âme pour l’empêcher de se reposer un seul moment sur elle-même.

Jean-Jacques Olier (1608-1657)

Appelés à choisir d’aimer et à être aimé

mardi 15 juillet 2025

Nous sommes tous capables de faire le bien comme de faire le mal. Nous ne sommes pas nés mauvais : tout le monde a quelque chose de bon en soi ; les uns le cachent, les autres le négligent, mais la bonté est là. Dieu nous a créés pour aimer et être aimé ; ainsi choisir un chemin ou l’autre c’est une sorte de test envoyé par Dieu. La négligence à aimer peut nous amener à dire « oui » au mal et alors nous ne nous rendons pas compte jusqu’où cela peut nous conduire…

Heureusement, nous avons le pouvoir de tout surmonter par la prière. Si nous nous tournons vers Dieu, nous répandons la joie et l’amour sur tous ceux qui nous entourent. En revanche, si le mal s’empare de quelqu’un, cette personne peut répandre le mal autour d’elle. Si nous sommes en contact avec une telle personne, faisons tout pour l’aider et lui montrer que Dieu se soucie toujours d’elle. Prions fort afin qu’elle redécouvre la prière, qu’elle revoie Dieu en elle-même et le retrouve dans les autres… Tous nous avons été créés par la même main aimante. L’amour du Christ est toujours plus fort que le mal dans le monde. Il nous faut donc aimer et être aimé. C’est aussi simple que cela, et ce ne devrait pas être un tel combat pour y parvenir.

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

« Demeurez dans mon amour » (Jn 15,9)

jeudi 22 mai 2025

Du début de sa conversion jusqu’au jour de sa mort, le bienheureux François a toujours été très rude pour son corps. Mais son principal et suprême souci a été de posséder et de conserver toujours au-dedans et au-dehors la joie spirituelle. Il affirmait que si le serviteur de Dieu s’efforçait de posséder et de conserver la joie spirituelle intérieure et extérieure qui procède de la pureté du cœur, les démons ne pourraient lui faire aucun mal, contraints de reconnaître : « Puisque ce serviteur de Dieu conserve sa joie dans la tribulation comme dans la prospérité, nous ne pouvons trouver aucun accès pour nuire à son âme. »

Un jour, il a repris un de ses compagnons qui avait l’air triste et le visage chagrin : « Pourquoi manifester ainsi la tristesse et la douleur que tu ressens de tes péchés ? C’est affaire entre Dieu et toi. Prie-le de te rendre, par sa bonté, la joie du salut (Ps 50,14). Devant moi et devant les autres, tâche de te montrer toujours joyeux, car il ne convient pas qu’un serviteur de Dieu paraisse devant les frères ou les autres hommes avec un visage triste et renfrogné ».

Vie de saint François d’Assise dite « Anonyme de Pérouse » (13e s.)

 

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole. »

lundi 19 mai 2025

Le Verbe dit : « Viens ici de toi-même, ma colombe, dans le creux du rocher qui est près de la muraille » (Ct 2,13-14). Qu’est-ce donc que cette montée vers la perfection dont parle notre texte ? C’est de ne plus viser à l’effort comme ces gens que l’on tire, mais de prendre pour nous guider vers la perfection notre propre attrait. « Viens ici de toi-même », dit le Verbe ; non à regret ou par nécessité, mais « de toi-même », avec un désir du bien affermi par des intentions qui te soient propres, et non sous la contrainte de la nécessité. Car la vertu n’admet pas de tyran, mais elle agit volontairement et elle est libre de toute nécessité. C’est ainsi qu’était David qui priait Dieu d’agréer seulement les offrandes qu’il avait faites de plein gré et promettait d’offrir des sacrifices volontaires (cf. Ps 53,8). C’est aussi l’attitude de tous les saints que de s’offrir à Dieu, sans y être conduits par la nécessité. Montre donc toi aussi ta perfection, en assumant toi-même le désir de monter plus haut.

Une fois là, dit le Verbe, tu viendras « dans le creux du rocher qui est près de la muraille ». Voici le sens de ces paroles, car il faut traduire les énigmes en paroles plus claires. L’unique creux du rocher pour l’âme de l’homme est l’altitude de l’évangile ; si l’on y parvient, on n’a désormais plus besoin de l’enseignement obscur des figures cachées dans les préceptes. Que la grâce de l’Évangile soit appelée rocher, aucun de ceux qui partagent quelque peu notre foi ne le contredirait. On peut voir à bien des reprises, en effet, dans l’Écriture, que l’Évangile est un rocher (cf. Mt 7,24). (…) Puisque le creux du rocher est près de la muraille, ce n’est pas loin pour toi de passer du mur au rocher. (…) Celui qui rejette ainsi la loi vient au creux du rocher évangélique qui fait suite au mur charnel.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

Lundi Saint

lundi 31 mars 2025

Depuis mon enfance, je n’ai pas arrêté de pécher, et toi tu n’as pas cessé de me faire du bien. (…) Cependant, Seigneur, que ton jugement se mue en miséricorde. Prends occasion du péché pour condamner le péché. (…) Veuille trouver mon cœur digne du feu de ton parfait amour, que sa chaleur intense fasse sortir de moi et consume tout le venin du péché ! Qu’il mette à nu et noie dans les larmes de mes yeux toute l’infection de ma conscience. Que ta croix crucifie tout ce que la concupiscence de la chair, celle des yeux et l’orgueil de la vie ont gâté par l’effet de ma longue négligence.

Seigneur, celui qui le voudra peut bien m’entendre et se moquer de ma confession : qu’il me regarde gisant avec la pécheresse aux pieds de ta miséricorde, les arrosant des larmes de mon cœur, versant sur eux le parfum d’une tendre dévotion (Lc 7,38). Que toutes mes ressources, si pauvres soient-elles, corps ou âme, soient versées pour acheter ce parfum qui te plaît. Je le répandrai sur ta tête, toi dont la tête est Dieu ; et sur tes pieds, toi dont la frange est notre nature infirme. Si le pharisien murmure, toi, mon Dieu, aie pitié de moi ! Si le voleur qui tient les cordons de la bourse en grince des dents, pourvu que je te fasse plaisir, je ne compte pas pour grand-chose de déplaire à qui que ce soit.

Ô amour de mon cœur, que chaque jour, et même sans arrêt, je te verse ce parfum, car en le répandant sur toi, je le répands aussi sur moi. (…) Donne-moi de te faire loyalement le don de tout ce que j’ai, de tout ce que je sais, de tout ce que je suis, de tout ce que je peux ! Que je ne me réserve rien ! Je suis là, aux pieds de ta miséricorde ; c’est là que je me tiendrai, que je pleurerai, jusqu’à ce que tu me fasses entendre ta douce voix, le jugement de ta bouche, la sentence de ta justice et de la mienne : « Ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, parce qu’il a beaucoup aimé » (Lc 7,47).

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148)

 

 

 

« A quoi pouvons-nous comparer le Règne de Dieu ? »

vendredi 31 janvier 2025

N’ayez point la passion de paraître supérieur, ni le maître. Je ne suis pas de l’avis d’une personne qui me disait, ces jours passés, que, pour bien conduire et maintenir son autorité, il fallait faire voir que l’on était le supérieur. Ô mon Dieu ! Notre Seigneur Jésus Christ n’a point parlé ainsi ; il nous a enseigné tout le contraire de parole et d’exemple, nous disant que lui-même était venu, non pour être servi, mais pour servir les autres, et que celui qui veut être le maître doit être le serviteur de tous (Mc 10,44-45)…

Pour cela, donnez-vous à Dieu, afin de parler dans l’esprit humble de Jésus Christ, avouant que votre doctrine n’est pas vôtre, ni de vous, mais de l’Évangile. Imitez surtout la simplicité des paroles et des comparaisons que Notre Seigneur fait dans l’Écriture Sainte, parlant au peuple. Hélas, quelles merveilles ne pouvait-il pas enseigner au peuple ! Que de secrets n’eût-il pas pu découvrir de la Divinité et de ses admirables perfections, lui qui était la Sagesse éternelle de son Père ! Cependant, vous voyez comme il parle intelligiblement, et comment il se sert de comparaisons familières, d’un laboureur, d’un vigneron, d’un champ, d’une vigne, d’un grain de moutarde. Voilà comme il faut que vous parliez, si vous voulez vous faire entendre au peuple, à qui vous annoncerez la parole de Dieu.

Une autre chose à laquelle vous devez faire une attention toute particulière, c’est d’avoir une grande dépendance de la conduite du Fils de Dieu ; je veux dire que, quand il vous faudra agir, vous fassiez cette réflexion : « Cela est-il conforme aux maximes du Fils de Dieu ? » Si vous trouvez que cela soit, dites : « À la bonne heure, faisons » ; si au contraire, dites : « Je n’en ferai rien. » De plus, quand il sera question de faire quelque bonne œuvre, dites au Fils de Dieu : « Seigneur, si vous étiez à ma place, comment feriez-vous en cette occasion ? comment instruiriez-vous ce peuple ? comment consoleriez-vous ce malade d’esprit ou de corps ? »… Cherchons à faire que Jésus Christ règne en nous.

Saint Vincent de Paul (1581-1660)

 

 

 

Bulletin n°144

vendredi 13 décembre 2024

bulletin 144

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Bulletin n°141

jeudi 11 avril 2024

bulletin 141

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