ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Marie’

Marie, femme de foi, d’espérance et d’amour

dimanche 24 décembre 2023

Les saints sont les vrais porteurs de lumière dans l’histoire, parce qu’ils sont des hommes et des femmes de foi, d’espérance et d’amour. Parmi les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté. Dans l’évangile de Luc, nous la trouvons engagée dans un service de charité envers sa cousine Élisabeth, auprès de laquelle elle demeure « environ trois mois » (1,56), pour l’assister dans la phase finale de sa grossesse. « Magnificat anima mea Dominum », dit-elle à l’occasion de cette visite : « Mon âme exalte le Seigneur » (1,46).

Elle exprime ainsi tout le programme de sa vie : ne pas se mettre elle-même au centre, mais faire place à Dieu, rencontré tant dans la prière que dans le service du prochain –- alors seulement le monde devient bon. Marie est grande précisément parce qu’elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle veut rendre Dieu grand. Elle est humble : elle ne veut être rien d’autre que la servante du Seigneur (Lc 1,38.48). Elle sait qu’elle contribue au salut du monde, non pas en accomplissant son œuvre, mais seulement en se mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu. Elle est une femme d’espérance : uniquement parce qu’elle croit aux promesses de Dieu et qu’elle attend le salut d’Israël ; l’ange peut venir chez elle et l’appeler au service décisif de ces promesses. C’est une femme de foi : « Heureuse celle qui a cru », lui dit Élisabeth.

Benoît XVI

 

 

 

Nativité

dimanche 25 décembre 2022

marie-gif« Mes enfants, je vous chéris et vous appelle à la prière et à la conversion. Que de temps s’écoule à votre réaction ; apprenez à accepter l’amour de mon Fils et vous pourrez aimer vos frères comme Lui-même vous aime. Mes enfants, par vos prières, sauvegardez et soulagez tous vos frères qui souffrent et luttent pour survivre. Priez, priez, priez, soyez attentifs à ma parole car je vous aime tous comme j’ai aimé mon propre Fils sur la terre. A toutes les mères, que vos enfants s’enrichissent de l’Amour et de la Parole de Paix de mon Fils. Je suis à vos côtés, appelez-moi et je vous soulagerai sur le chemin de votre évolution.

Je suis Marie Mère des hommes pour le salut du monde, au travers de la venue de mon Fils. Que cet Amour vous fasse accéder à la connaissance divine de l’Amour et de la Paix. »

Décembre 1998

Noël

samedi 24 décembre 2022

nativite« Mon enfant, écris ce que je te dicte pour tous mes fils au travers de ce monde. Le Pardon est arrivé à la naissance de mon Fils et Fils de Dieu. Mon fils, à Sa naissance, a offert à ce monde ce qu’il avait de plus cher, Sa Vie. Aujourd’hui vous allez réitérer Sa venue par une fête qui n’a plus le sens de son origine. Vous devez dans l’accueil de l’arrivée de mon Fils exhorter le monde à la conversion et à la prière. Une mère ne peut que protéger son fils de tous les dangers. Mon Fils est né pour vous préserver du danger de l’ignorance et de l’insouciance. »

Marie Mère des hommes – déc. 1998

« Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue. »

samedi 19 décembre 2020

C’est la prière et non le désir sexuel qui a fait concevoir Jean Baptiste. Le sein d’Élisabeth avait passé l’âge de donner la vie, son corps avait perdu l’espoir de concevoir ; malgré ces conditions de désespérance, la prière de Zacharie a permis à ce corps vieilli de germer encore : la grâce et non la nature a conçu Jean. Il ne pouvait être que saint, ce fils dont la naissance provient moins de l’étreinte que de la prière.

Cependant nous ne devons pas nous étonner que Jean ait mérité une naissance si glorieuse. La naissance du précurseur du Christ, de celui qui lui ouvre la voie, devait présenter une ressemblance avec celle du Seigneur notre Sauveur. Si donc le Seigneur est né d’une vierge, Jean a été conçu par une femme âgée et stérile. (…) Nous n’en admirons pas moins Élisabeth qui a conçu dans sa vieillesse, tout comme Marie a enfanté dans la virginité.

Il y a là, je pense, un symbole : Jean représentait l’Ancien Testament, il est né du sang déjà refroidi d’une vieille femme, tandis que le Seigneur, qui annonce la Bonne Nouvelle du Royaume des cieux, est le fruit d’une jeunesse pleine de sève. Marie, consciente de sa virginité, admire l’enfant lové dans ses entrailles. Élisabeth, consciente de sa vieillesse, rougit de son ventre alourdi par sa grossesse ; l’évangéliste dit, en effet : « Elle se tenait cachée cinq mois durant ». Il nous faut admirer aussi que le même archange Gabriel annonce les deux naissances : il apporte une consolation à Zacharie, qui reste incrédule ; il vient encourager Marie, qu’il trouve confiante (Lc 1,26s). Le premier, pour avoir douté, a perdu sa voix ; la deuxième, pour avoir cru aussitôt, a conçu le Verbe Sauveur.

Saint Maxime de Turin (?-v. 420)

 

 

Jésus né de Marie

lundi 24 décembre 2018

Sous le règne de César Auguste, tandis que le silencieux repos d’une paix universelle rassérénait les temps jusqu’alors troublés, et permettait à ce prince d’édicter le dénombrement de l’univers entier, il arriva par les soins de la divine Providence que Joseph, l’époux de la Vierge, conduisit la jeune femme de race royale, qui allait devenir mère, en la ville de Bethléem. Et voici que neuf mois après sa conception, le « roi pacifique » (cf 1 Ch 22,9), mis au jour sans aucune altération de sa mère comme il avait été conçu sans qu’aucune part fût laissée à la volupté, s’avança hors du sein virginal, comme « l’époux sortant de la chambre nuptiale » (Ps 18,6). Bien que puissant et riche, il choisit par amour pour nous de devenir petit et pauvre (cf 2 Co 8,9), de naître hors de sa maison dans une hôtellerie, d’être enveloppé de pauvres langes, nourri de lait virginal et couché dans une crèche entre un bœuf et un âne. C’est alors que se leva pour nous le jour de la rédemption nouvelle, de la réparation des anciens jours et de la félicité éternelle : c’est alors que par le monde entier les cieux devinrent doux comme le miel.

Aussi, embrasse maintenant, ô mon âme, cette divine crèche, afin d’appliquer tes lèvres sur les pieds de l’Enfant et de redoubler tes baisers. Puis repasse en ton esprit la veille des bergers, admire l’armée des Anges qui accourt, prends part aux mélodies célestes et chante de bouche et de cœur : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre, paix, bienveillance aux hommes ».

Saint Bonaventure (1221-1274)

 

 

 

Solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l’Eglise universelle

lundi 19 mars 2018

Nous ne savons que fort peu de choses de la vie de saint Joseph. L’Évangile ne rapporte que trois ou quatre de ses actions ; et un ancien auteur a remarqué qu’on n’y trouve pas une de ses paroles. C’est peut-être que…le Saint Esprit a voulu par là nous marquer le silence et l’humilité de saint Joseph, son amour pour la solitude et la vie cachée. Quoi qu’il en soit, nous avons fait en cela une grande perte. Si le Seigneur eût permis qu’on eût su le détail de la vie de ce grand saint, on y aurait trouvé sans doute de beaux exemples, de belles règles, surtout pour ceux qui vivent dans l’état du mariage…

Toute la vie de saint Joseph peut se diviser en deux parties : la première est celle qui a précédé son mariage ; la seconde est celle qui l’a suivi. Nous ne savons rien du tout de la première et nous ne savons que très peu de choses de la seconde. Je prétends néanmoins que l’une et l’autre ont été très saintes : la première puisqu’elle a été couronnée d’un mariage si avantageux ; la seconde a été encore plus sainte puisqu’elle s’est toute passée dans ce mariage…

Quel profit doit avoir tiré saint Joseph de tant d’années de conversation qu’il a eue presque continuellement avec la Sainte Vierge !… Je ne doute nullement que le silence même de Marie ne fût extrêmement édifiant et que ce ne fût assez de la regarder pour se sentir porté à aimer Dieu et à mépriser tout le reste. Mais quels devaient être les discours d’une âme où le Saint Esprit habitait, où Dieu avait versé la plénitude des grâces, qui avait plus d’amour que tous les séraphins ensemble ! Quel feu ne sortait point de cette bouche, lorsqu’elle s’ouvrait pour exprimer les sentiments de son cœur ! Quelles froideurs, quelles glaces ce feu n’aurait-il point dissipées ! Mais quel effet ne produisait-il point sur Joseph qui avait déjà tant de disposition à être enflammé !… Ce grand feu, capable d’embraser toute la terre, n’a eu que le cœur de Joseph à échauffer et à consumer durant un si grand nombre d’années… Si elle a cru que le cœur de saint Joseph était une partie du sien, quel soin ne doit-elle pas avoir pris de l’enflammer de l’amour de Dieu !

Saint Claude la Colombière (1641-1682), jésuite
1ère Panégyrique de saint Joseph

.

 

 

 

 

.

Merci

mardi 15 novembre 2016

cid_48c880a9-bd2e-4597-9038-b1d36c9fcf47

« Sommes-nous capables de dire merci ? (…) Combien de fois disons-nous merci à celui qui nous aide et qui nous est proche ? ». Ces questions reviennent souvent dans la bouche du Pape. Car, n’hésite-t-il pas à marteler à chaque fois, un chrétien qui ne sait pas remercier est un chrétien qui a oublié la langue Dieu .
Le Saint-Père a profité de la présence des représentants de sanctuaires mariaux du monde entier pour revenir sur l’importance du remerciement, de la gratitude, que « Marie, notre Mère » avait si fort en elle qu’après avoir reçu l’annonce de l’Ange, jaillit de son coeur ce « chant de louange et de gratitude à Dieu », le Magnificat, qui deviendra le cantique de l’espérance par excellence. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur », aujourd’hui aussi « l’Église chante cela et elle le chante partout dans le monde », avait souligné le Pape le jour de l’Assomption.
Et Marie était humble. Car « pour savoir remercier il faut être humble », a insisté le Saint-Père pendant la messe à l’occasion du jubilé marial, il faut avoir « un cœur humble » capable « d’accueillir les dons de Dieu », en « vrais » et « fidèles » disciples du Christ et de son annonce.
Il a alors invité les fidèles à se tourner vers Marie pour lui demander de les aider à « comprendre que tout est don de Dieu », et les aider à « savoir dire merci », mais à se tourner également vers eux-mêmes pour se demander s’ils sont vraiment « disposés à recevoir ces dons de Dieu », ou s’ils préfèrent « rester enfermés « dans leur « petit confort matériel », leur « petit confort intellectuel », dans leurs « petits projets ». Car, a-t-il reconnu, « il est facile d’aller vers le Seigneur pour lui demander quelque chose, mais revenir pour remercier … », c’est autre chose.

Exhortation du Pape François
à la messe de clôture du jubilé marial le 09/10/2016
aleteia.org

Neuvaine des 9 étoiles de Marie à l’Esprit Saint – 4ème jour

lundi 9 mai 2016

Télécharger la présentation Powerpoint "Quand je ne sais plus"

Car la grâce (Charis) de Dieu source de salut pour tous les hommes nous a été manifestée. Le salut nous est donné par Jésus, donc la grâce de Dieu nous a été manifestée par Jésus.

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi la Grâce, afin qu’elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon et que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde, qui s’opposent au salut de mon âme. Que ceux qui viennent à Ardouane trouvent repos et réconfort.

 

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, un Veni Crestor et trois Gloria Patri.

 

 

 

 

 

« L’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. »

dimanche 20 décembre 2015

visitation_arcabas

Quel mystère nouveau et admirable ! Jean ne naît pas encore et déjà il parle par ses tressaillements ; il ne paraît pas encore et déjà il profère des avertissements ; il ne peut pas encore crier et déjà il se fait entendre par des actes ; il n’a pas encore commencé sa vie et déjà il prêche Dieu ; il ne voit pas encore la lumière et déjà il montre le soleil ; il n’est pas encore mis au monde et déjà il se hâte d’agir en précurseur. Le Seigneur est là : il ne peut pas se retenir, il ne supporte pas d’attendre les limites fixées par la nature, mais il s’efforce de rompre la prison du sein maternel et il cherche à faire connaître d’avance la venue du Sauveur. « Il est arrivé, dit-il, celui qui brise les liens. Et moi je reste enchaîné, je suis encore tenu à demeurer ici ? Le Verbe vient pour tout rétablir et moi, je reste encore captif ? Je sortirai, je courrai devant lui et je proclamerai à tous : Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » (Jn 1,29)

Mais dis-nous, Jean, retenu encore dans l’obscurité du sein de ta mère, comment vois-tu et entends-tu ? Comment contemples-tu les choses divines ? Comment peux-tu tressaillir et exulter ? « Grand, dit-il, est le mystère qui s’accomplit, c’est un acte qui échappe à la compréhension de l’homme. A bon droit j’innove dans l’ordre naturel à cause de celui qui doit innover dans l’ordre surnaturel. Je vois, avant même de naître, car je vois en gestation le Soleil de justice (Ml 3,20). Je perçois par l’ouïe, car en venant au monde je suis la voix qui précède le grand Verbe. Je crie, car je contemple, revêtu de sa chair, le Fils unique du Père. J’exulte, car je vois le Créateur de l’univers recevoir la forme humaine. Je bondis, car je pense que le Rédempteur du monde a pris corps. Je suis le précurseur de son avènement et je devance votre témoignage par le mien. »

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie attribuée (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 3, p. 1039 rev.)

 

 

 

Commémoration de tous les fidèles défunts

lundi 2 novembre 2015

Commemorazione_di_tutti_i_fedeli_defunti_M

 

Très chers frères et sœurs !

1. Après avoir célébré hier la solennité de la Toussaint, aujourd’hui, 2 novembre, notre regard orant se tourne vers ceux qui ont quitté ce monde et attendent d’arriver à la Cité céleste. Depuis toujours, l’Église a exhorté à prier pour les défunts. Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle. « Tandis qu’est détruite la demeure de cet exil terrestre – lisons-nous dans la préface d’aujourd’hui – une demeure éternelle est préparée au Ciel ».

2. Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s’ils sont morts dans la grâce et dans l’amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d’une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1030). Notre prière d’intention pour eux s’exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S’arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l’éternité bienheureuse du Paradis.

Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre.

Saint JEAN-PAUL II

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm»).