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Archive pour le mot-clef ‘Seigneur’

Fête du Baptême de Notre Seigneur

lundi 8 janvier 2024

L’Esprit Saint est descendu au cours du baptême du Christ pour que ne passât point inaperçue la dignité du baptisé, selon l’affirmation de Jean : « Mais celui qui m’a envoyé baptisé dans l’eau, celui-là m’a dit : “ Celui sur qui tu verras descendre et demeurer l’Esprit, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint ” » (Jn 1,33). Attention : que dit l’Évangile ? « Les cieux s’ouvrirent » ; mais il s’ouvrirent à cause de la dignité de celui qui descendait. « Voici en effet, dit-il, que les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui » (Mt 3,16) et il descendait, de toute évidence, de son propre mouvement. Il fallait en effet, (…) que l’étrenne et les prémices du Saint-Esprit des baptisés, fussent accordées à l’humanité du Sauveur qui donne cette si grande grâce.

Peut-être aussi est-il descendu sous une forme de colombe pour montrer, comme certains le disent, un modèle de la pure, innocente et simple colombe qui par ses prières travaille pour ses petits et pour le pardon des péchés. (…) Pour une part, la colombe de Noé préfigurait celle-ci. En effet, de même que du temps de Noé, par le bois et par l’eau, les hommes reçurent le salut et commencèrent une nouvelle génération, et de même que la colombe revint vers lui, sur le soir, avec un rameau d’olivier, ainsi, l’Esprit Saint lui aussi descendit vers le véritable Noé, auteur de la seconde génération, qui amenait avec lui dans la même arche des échantillons de toutes les diverses espèces (…) Donc, comme certains l’expliquent, la colombe spirituelle est descendue au temps du baptême afin de montrer que c’est lui-même qui sauve les croyants par le bois de la croix et qui, vers le soir, doit par sa mort apporter le bienfait du salut.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

Aie confiance aux jours du Fils de l’homme, car rien de toi ne périra

vendredi 17 novembre 2023

Il ne dédaignera pas ses propres serviteurs, ce glorieux roi qu’entoure la garde des anges et qui siège sur le même trône que le Père. Car pour que les élus ne soient pas confondus avec les ennemis : « Il enverra ses anges avec la grande trompette, et des quatre vents ils rassembleront les élus » (Mt 24,31). Il n’a pas dédaigné Lot et son isolement : comment donc dédaignerait-il la foule des justes ? « Venez les bénis de mon Père » (Mt 25,34), dira-t-il à ceux qui seront transportés sur les chars des nuées et que les anges auront rassemblés.

Mais, dira un assistant : « Je suis pauvre ; au surplus peut-être alors serai-je surpris sans force sur mon lit (Lc 17,34) ; ou « je suis une pauvre femme et je serai prise à la meule. Ne serons-nous donc pas dédaignés ? » Aie confiance, homme, le juge ne fait pas acception de personnes. « Il ne jugera pas selon la gloire ni ne condamnera sur une simple parole » (Is 11,3). Il ne met pas les gens instruits avant les simples, ni les riches avant les pauvres. Même si tu es aux champs, les anges te prendront. Ne crois pas qu’il prend ceux qui possèdent la terre et laisse ceux qui travaillent. Même si tu es esclave, même si tu es pauvre, ne t’inquiète nullement. Celui qui a pris la forme de l’esclave ne méprise pas les esclaves. Même si tu gis malade sur un lit, il est écrit : « Alors, de deux personnes qui se trouveront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée » (Lc 17,34). (…)

Aie seulement confiance, œuvre seulement, combats seulement avec courage ; car rien de toi ne périra.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

Jésus lui dit : Toi, suis-moi.

samedi 27 mai 2023

[« Lève-toi, viens, ma bien-aimée, ma belle, ma colombe » (Ct 2, 10 ».] La nature divine entraîne l’âme humaine à participer à elle, elle transcende toujours celle-ci d’une façon égale par son éminence dans le bien. L’âme grandit toujours dans sa participation au transcendant et ne cesse jamais de croître ; mais le bien auquel elle participe demeure le même, se manifestant toujours aussi transcendant à l’âme qui y participe toujours davantage.

Nous voyons ainsi le Verbe guider l’Épouse vers les sommets, par les ascensions de la vertu, comme dans la montée d’une échelle. Il lui envoie d’abord un rayon de lumière par les fenêtres des prophètes et les treillis des commandements de la Loi et lui ordonne de s’approcher de la lumière et de devenir belle en prenant dans la lumière la forme de la colombe. Ensuite, quand elle a eu part à ces biens dans toute la mesure où elle peut les contenir, il l’attire à nouveau, comme si elle n’avait encore aucune part aux biens, à la participation de la beauté transcendante. Ainsi au fur et à mesure qu’elle progresse vers ce qui surgit toujours en avant d’elle, son désir augmente, lui aussi, et l’excès des biens qui se manifestent toujours dans leur transcendance lui fait croire qu’elle en est toujours au début de son ascension.

C’est pourquoi le Verbe dit à nouveau : « Lève-toi » (Ct 2, 13) à celle qui est déjà levée, et : « Viens » à celle qui est déjà venue. Celui qui se lève ainsi en effet ne finira jamais de se lever, et celui qui court vers le Seigneur n’épuisera jamais le large espace pour la course divine. Il faut donc toujours se lever et ne jamais cesser de s’approcher dans sa course ; car chaque fois que le Verbe dit : « Lève-toi » et : « Viens », il nous donne la force de monter plus haut.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

 

 

Consolation et joie dans le Seigneur

mardi 11 avril 2023

Comme on lisait dans l’évangile à propos de la bienheureuse Marie-Madeleine : « Elle se pencha, regarda dans le tombeau et vit deux anges », etc., Gertrude dit au Seigneur : « Où est, Seigneur, ce tombeau où il me faut regarder afin de trouver la consolation et la joie ? » Alors le Seigneur lui montra la plaie de son côté. Et comme elle se penchait à l’intérieur, en place des deux anges, elle perçut deux paroles dont la première était : « Tu ne pourras jamais être séparée de ma communion. » Et l’autre : « Toute tes œuvres me plaisent de manière absolument parfaite. »

De cela elle fut stupéfaite et, pleine de doutes, se demandait comment cela pourrait bien se faire : elle était en effet en tous points si imparfaite que l’ensemble de ses œuvres n’eussent pu plaire à aucun homme au monde, à cause des défauts cachés qu’elle y découvrait quelquefois. Dès lors, comment eussent-elles pu plaire à cette connaissance infiniment lumineuse qui trouve, pour ainsi dire, mille défauts là où, pour l’homme aveuglé c’est à peine s’il en est un seul.

Le Seigneur lui répondit : « Supposons que tu tiennes en main un objet. Tu peux facilement l’améliorer pour peu que tu veuilles bien, et tu as ainsi la faculté de le rendre agréable à tous. Comment négligerais-tu de le faire ? Il en va de même pour moi : du fait que tu as l’habitude de me confier très souvent tes œuvres, je les tiens, peut-on dire, en ma main, et, comme ma toute-puissance m’en donne le pouvoir, et mon inscrutable sagesse, la capacité, je prends plaisir dans ma bonté à améliorer toutes tes œuvres, de telle sorte que je peux à juste titre, m’y complaire, moi et tous les habitants du ciel. »

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301)

 

 

 

Donner du fruit en Celui qui en a donné à la plénitude du temps

vendredi 18 mars 2022

« Mon bien-aimé est une grappe de raisin de Chypre, dans la vigne d’En-Gaddi » (Ct 1,14). (…) Cette grappe divine se couvre de fleurs avant la Passion et verse son vin dans la Passion. (…) Sur la vigne, la grappe ne montre pas toujours la même forme, elle change avec le temps : elle fleurit, elle gonfle, elle est achevée, puis, parfaitement mûre, elle va se transformer en vin. La vigne promet donc par son fruit : il n’est pas encore mûr et à point pour donner du vin, mais il attend la plénitude des temps. Toutefois, il n’est pas absolument incapable de nous réjouir. En effet, avant le goût, il charme l’odorat, dans l’attente des biens futurs, et il séduit les sens de l’âme par les parfums de l’espérance. Car l’assurance ferme de la grâce espérée devient jouissance déjà pour ceux qui attendent avec constance. Il en est ainsi du raisin de Chypre qui promet du vin avant de le devenir : par sa fleur — sa fleur c’est l’espérance — il nous donne l’assurance de la grâce future. (…)

Celui dont la volonté est en harmonie avec celle du Seigneur, parce qu’ « il la médite jour et nuit », devient « un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt » (Ps 1,1-3). C’est pourquoi la vigne de l’Époux, qui a pris racine dans la terre fertile de Gaddi, c’est-à-dire dans le fond de l’âme, qui est arrosée et enrichie par les enseignements divins, produit cette grappe fleurissante et épanouie dans laquelle elle peut contempler son propre jardinier et son vigneron. Bienheureuse cette terre cultivée dont la fleur reproduit la beauté de l’Époux ! Puisque celui-ci est la lumière véritable, la vraie vie et la vraie justice (…) et bien d’autres vertus encore, si quelqu’un, par ses œuvres, devient pareil à l’Époux, lorsqu’il regarde la grappe de sa propre conscience, il y voit l’Époux lui-même, car il reflète la lumière de la vérité dans une vie lumineuse et sans tache. C’est pourquoi cette vigne féconde dit : « Ma grappe fleurit et bourgeonne » (cf Ct 7,13). L’Époux est en personne cette vraie grappe qui se montre attachée au bois, dont le sang devient une boisson de salut pour ceux qui exultent dans leur salut.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

« Ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient. »

vendredi 16 avril 2021

En un clin d’œil, le Seigneur a multiplié un peu de pain. Ce que les hommes font en dix mois de travail, ses dix doigts l’ont fait en un instant. (…) Pourtant, ce n’est pas à sa puissance qu’il a mesuré ce miracle, mais à la faim de ceux qui étaient là. Si le miracle avait été mesuré à sa puissance, il serait impossible de l’évaluer ; mesuré à la faim de ces milliers de gens, le miracle a dépassé les douze corbeilles. Chez les artisans, la puissance est inférieure au désir des clients, ils ne peuvent pas faire tout ce qu’on leur demande ; les réalisations de Dieu, au contraire, dépassent tout désir. (…)

Rassasiés au désert comme jadis les Israélites à la prière de Moïse, ils se sont écriés : « Celui-ci est le prophète dont il est dit qu’il viendra dans le monde. » Ils faisaient allusion aux paroles de Moïse : « Le Seigneur vous suscitera un prophète », non pas n’importe lequel, mais « un prophète comme moi » (Dt 18,15), qui vous rassasiera de pain dans le désert. Comme moi il a marché sur la mer, il est apparu dans la nuée lumineuse (Mt 17,5), il a libéré son peuple. (…) Il a remis Marie à Jean, comme Moïse a remis son troupeau à Josué. (…) Mais le pain de Moïse n’était pas parfait ; il a été donné seulement aux Israélites. Voulant signifier que son don est supérieur à celui de Moïse et l’appel des nations encore plus parfait, notre Seigneur a dit : « Quiconque mangera de mon pain vivra éternellement », car « le pain de Dieu est descendu des cieux » et il est donné au monde entier (Jn 6,51).

Saint Éphrem (v. 306-373)

 

 

 

« David lui-même le nomme Seigneur. »

vendredi 5 juin 2020

Sois attentif au mystère du Christ ! Du sein de la Vierge il est né, à la fois Serviteur et Seigneur ; Serviteur pour œuvrer, Seigneur pour commander, afin d’enraciner dans le cœur des hommes un Royaume pour Dieu. Il a une double origine mais il est un seul être. Il n’est pas autre quand il vient du Père et autre quand il vient de la Vierge. C’est lui, le même, né du Père avant les siècles, qui a pris chair de la Vierge dans le cours du temps. Voilà pourquoi il est appelé et Serviteur et Seigneur : à cause de nous, Serviteur ; mais en raison de l’unité de la substance divine, Dieu de Dieu, Principe du Principe, Fils égal en tout au Père, son égal. Le Père, en effet, n’a pas engendré un Fils étranger à lui-même, ce Fils dont il a déclaré : « En lui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3,17). (…)

Le Serviteur conserve partout les titres de sa dignité. Dieu est grand, et grand est le Serviteur : en venant dans la chair, il ne perd pas cette « grandeur qui n’a pas de limite » (Ps 144,3). (…) « Lui qui était dans la condition de Dieu n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais au contraire il s’est dépouillé lui-même en prenant la condition de Serviteur » (Ph 2,6-7). (…) Il est donc égal à Dieu, comme Fils de Dieu ; il a pris la condition de Serviteur en s’incarnant ; « il a goûté la mort » (He 2,9), lui dont « la grandeur n’a pas de limites ». (…)

Elle est bonne, cette condition de Serviteur, qui nous a fait tous libres ! Oui, elle est bonne ! Elle lui a valu « le nom qui est au-dessus de tout nom » ! Elle est bonne, cette humilité ! Elle a obtenu qu’ « au nom de Jésus, tout être vivant tombe à genoux aux cieux, sur terre et dans l’abîme et que toute langue confesse : Jésus est le Seigneur dans la gloire de Dieu le Père » (Ph 2,10-11).

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

« Frappez, la porte vous sera ouverte. »

mercredi 30 octobre 2019

porte-ouverte-maison-ancienne-lumiere

Notre Seigneur m’a fait une révélation sur la prière. J’ai vu qu’elle repose sur deux conditions : la rectitude et une confiance ferme. Très souvent, notre confiance n’est pas totale. Nous ne sommes pas sûrs que Dieu nous écoute, car nous pensons que nous en sommes indignes et d’ailleurs nous ne ressentons rien. Nous sommes souvent aussi secs et stériles après notre prière qu’avant. Notre faiblesse vient de ce sentiment de notre sottise, comme je l’ai moi-même éprouvé. Tout cela, notre Seigneur me l’a présenté soudain à l’esprit et m’a dit : « Je suis l’origine de ta supplication. D’abord, c’est moi qui veux te faire ce don, puis je fais en sorte que toi tu le veuilles aussi. Je t’incite à implorer, et tu implores : comment alors serait-il possible que tu n’obtiennes pas ce que tu demandes ? »

Notre bon Seigneur m’a donné ainsi un grand réconfort… Lorsqu’il a dit : « Et tu implores », il m’a montré le grand plaisir que lui cause notre supplication et la récompense infinie qu’il nous accordera en réponse à notre prière. Quand il a déclaré : « Comment serait-il possible que tu n’obtiennes pas ? », il en parle comme d’une impossibilité, car il est complètement impossible que nous ne recevions pas la grâce et la miséricorde lorsque nous les demandons. En effet, tout ce que notre Seigneur nous fait implorer, il l’a ordonné pour nous de toute éternité. Par là, nous pouvons voir que ce n’est pas notre supplication qui est la cause de la bonté qu’il nous témoigne… : « J’en suis l’origine »…

La prière est un acte délibéré, vrai et persévérant de notre âme, qui s’unit et s’attache à la volonté de notre Seigneur, par l’opération douce et secrète du Saint Esprit. Notre Seigneur lui-même reçoit d’abord notre prière, me semble-t-il ; il la prend avec une grande reconnaissance et une grande joie, et il l’emporte en plein ciel et la dépose dans un trésor où elle ne périra jamais. Elle est là devant Dieu et tous ses saints, continuellement reçue, continuellement nous aidant dans nos besoins. Et quand nous entrerons dans la béatitude, elle nous sera rendue, contribuant à notre joie, avec des remerciements infinis et glorieux de la part de Dieu.

Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise
Révélations de l’amour divin, ch. 41

 

 

 

 

Le Jour du Seigneur

lundi 6 mai 2019

Il se trompe dans ses calculs celui qui se démène le dimanche, avec la pensée qu’il va gagner plus d’argent ou faire plus d’ouvrage ! Est-ce que deux ou trois francs pourront jamais compenser le tort qu’il se fait à lui-même en violant la loi du Bon Dieu ? Vous vous imaginez que tout dépend de votre travail ; mais voilà une maladie, un accident. Il faut si peu de choses : un orage, une grêle, une gelée…

Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure dans la vie éternelle. Que vous revient-il d’avoir travaillé le dimanche ? Vous laissez bien la terre telle qu’elle est quand vous vous en allez ; vous n’emportez rien. Notre premier but est d’aller à Dieu ; nous ne sommes sur la terre que pour cela.

Mes frères, il faudrait mourir le dimanche et ressusciter le lundi. Le dimanche, c’est le bien du Bon Dieu : c’est son jour à Lui, le Jour du Seigneur. Il a fait tous les jours de la semaine ; Il pouvait les garder tous. Il vous en a donné six, Il ne s’est réservé que le septième !

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

prêtre, curé d’Ars

 

 

« Tu as les paroles de la vie éternelle. »

dimanche 26 août 2018

Sois patient et persévère dans la pratique de la méditation. Au début, contente-toi de n’avancer qu’à tout petits pas. Plus tard, tu auras des jambes qui ne demanderont qu’à courir, ou mieux, des ailes pour voler. Contente-toi d’obéir. Ce n’est jamais facile, mais c’est Dieu que nous avons choisi comme notre part. Accepte de n’être encore qu’une petite abeille dans le nid ; bien vite elle deviendra une de ces grandes ouvrières habiles à la fabrication du miel. Reste toujours humble devant Dieu et devant les hommes, dans l’amour. Alors le Seigneur te parlera en vérité et t’enrichira de ses dons. Il arrive que les abeilles traversent de grandes distances dans les prés avant de parvenir aux fleurs qu’elles ont choisies ; ensuite, fatiguées mais satisfaites et chargées de pollen, elles rentrent à la ruche pour y accomplir la transformation silencieuse, mais féconde, du nectar des fleurs en nectar de vie. Fais de même : après avoir écouté la Parole, médite-la attentivement, examine ses divers éléments, cherche sa signification profonde. Alors elle te deviendra claire et lumineuse ; elle aura le pouvoir de transformer tes inclinations naturelles en une pure élévation de l’esprit ; et ton cœur sera toujours plus étroitement uni au cœur du Christ.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin