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Archive pour le mot-clef ‘Ecritures’

Une vie

lundi 14 mars 2011

Premier dimanche de Carême

dimanche 13 mars 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,1-11.
Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon.
Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»
Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple
et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire.
Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. »
Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. »
Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

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Cliquez sur l'image pour accéder à la correspondance avec l'Evangile de Maria Valtorta.

Conversion

mardi 8 mars 2011

Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la Résurrection du Christ.

Le Carême commence le Mercredi des cendres – mercredi 9 mars 2011 – et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques – samedi 23 avril 2011.

La Semaine sainte – dernière semaine de Carême – qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ.

Un temps de conversion

La durée du Carême – quarante jours sans compter les dimanches – fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.

Le Carême, temps de conversion, repose sur la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n’est pas une fin en soi, mais la recherche d’une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.

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Dans l’Evangile de Maria Valtorta

vendredi 4 mars 2011

Marchands du Temple

Accéder directement à la page correspondante.

Manuscrit de la British Library , Jésus chasse les marchands du temple, 1200/1210

Dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé »

Jésus chasse les marchands du Temple – Pâque de la 1ère année de vie publique – 2.16

Jésus chasse de nouveau les marchands du Temple au dimanche des rameaux 9.9


Texte du jour

vendredi 4 mars 2011

Giotto - Padoue (Italie)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,11-26.
Après son arrivée au milieu des acclamations, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il inspecta du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit avec les Douze pour aller à Béthanie.
Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim.
Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples écoutaient.
Ils arrivent à Jérusalem. Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes,
et il ne laissait personne traverser le Temple en portant quoi que ce soit.
Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison s’appellera maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Les chefs des prêtres et les scribes apprirent la chose, et ils cherchaient comment le faire mourir. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tombait, Jésus et ses disciples s’en allaient hors de la ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines.
Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. »
Alors Jésus leur déclare : « Ayez foi en Dieu.
Amen, je vous le dis : tout homme qui dira à cette montagne : ‘Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer’, s’il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela lui sera accordé !
C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé.
Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »

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« Aimez vos ennemis. »

dimanche 20 février 2011

Rien ne nous encourage tant à l’amour des ennemis, en lequel consiste la perfection de l’amour fraternel, que de considérer avec gratitude la patience admirable du « plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3). Il a tendu son beau visage aux impies pour qu’ils le couvrent de crachats. Il les a laissés mettre un bandeau sur ces yeux qui d’un signe gouvernent l’univers. Il a exposé son dos au fouet… Il a soumis aux pointes des épines sa tête, devant laquelle doivent trembler princes et puissants. Il s’est livré lui-même aux affronts et aux injures. Et enfin il a supporté patiemment la croix, les clous, la lance, le fiel, le vinaigre, demeurant au milieu de tout cela plein de douceur et de sérénité. « Il a été mené comme une brebis à l’abattoir, il s’est tu comme un agneau devant celui qui le tond, et il n’ouvrait pas la bouche » (Is 53,7).

En entendant cette parole admirable, pleine de douceur, d’amour et de sérénité imperturbable : « Père, pardonne-leur » (Lc 23,34), que pourrait-on ajouter à la douceur et à la charité de cette prière ?

Et pourtant le Seigneur a ajouté quelque chose. Il ne s’est pas contenté de prier ; il a voulu aussi excuser : « Père, dit-il, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Ils sont sans doute de grands pécheurs, mais ils en ont à peine conscience ; c’est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils crucifient, mais ils ne savent pas qui ils crucifient… Ils pensent qu’il s’agit d’un transgresseur de la Loi, d’un usurpateur de la divinité, d’un séducteur du peuple. Je leur ai dissimulé mon visage. Ils n’ont pas reconnu ma majesté. C’est pourquoi « Père, pardonne leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Pour apprendre à aimer, que l’homme ne se laisse donc pas entraîner par les impulsions de la chair… Qu’il porte toute son affection à la douce patience de la chair du Seigneur. Pour trouver un repos plus parfait et plus heureux dans les délices de la charité fraternelle, qu’il étreigne aussi ses ennemis dans les bras du véritable amour. Mais afin que ce feu divin ne diminue pas à cause des injures, qu’il fixe toujours les yeux de l’esprit sur la patience sereine de son Seigneur et Sauveur bien-aimé.

Saint Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité III, 5 (trad. Orval/bréviaire)

Ami, ennemi

samedi 19 février 2011

Mes enfants,

Il est dit « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Aime ton ennemi comme toi-même ; sait-il qui tu es ? Et qui est-il ? Regarde-le et aime-le !

Mon enfant, il faut que tu te laisses embraser de l’Esprit Divin et que tu génères en toi l’amour d’autrui. Avoir la connaissance, c’est être innocent en ce monde et reconnaître en tous l’image de Dieu : un jour, l’être humain sera pour toi « ton frère et ton ami en la Chair Divine » Aime-toi, car tu aimes.

Il n’est ici qu’une parenthèse en la compréhension d’une épine ; celle-ci est la charnière de l’avenir.

Resplendir de « Connaissances » n’existe pas sur cette terre. Le matériel « Tangible » s’effrite, il reste « l’Amour ».

Vous ne devez pas considérer l’être humain comme une ébauche Divine, mais au contraire, comme la perfection de la sensibilité et de la compréhension universelle.

Le discours est intime et personnel.

« Livre Prophétique Isaïe C.30 Versets 18 à 27 et Psaume 105 (104). »

Bénissez la demeure d’Autrui et sachez reconnaître la demeure Divine.

Ouvrez votre cœur à la compréhension et à l’acceptation de l’Amour ; n’hésitez pas, car Dieu est là et là où il se trouve, les barrières disparaissent.

Prenez le temps d’accorder votre confiance en l’homme, donc en Dieu le Père.

Je reviens par amour pour vous.

Marie Mère des hommes – février 1995

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Hysope

mercredi 16 février 2011

L’hysope est typique des régions méditerranéennes. Par sa petite taille, ses faibles besoins en eau et ses multiples usages, dans les textes bibliques, l’hysope symbolise l’humilité.
Ses fleurs peuvent être violettes, bleues, blanches ou rouges. Son nom en hébreu ezob signifie « herbe sainte ». C’était l’herbe sacrée des hébreux, souvent citée dans la Bible, utilisée pour les rites de purification. Elle fait partie des herbes amères de la fête de Pessah.
Une espèce d’hysope, la marjolaine, était utilisée pour purifier les lépreux à qui on disait : « c’est parce que tu as été orgueilleux comme le cèdre, que le Seigneur, béni soit-il, t’a abaissé comme l’hysope que le monde piétine » (Midrash Hagadol Metzora 14.4).

Exode 12,22
« Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin. »
Lévitique 14,4
« le sacrificateur ordonnera que l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. »
Lévitique 14,49
« Il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. »
Nombres 19,6
« Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui consumeront la vache. »
Nombres 19,18
« Un homme pur prendra de l’hysope, et la trempera dans l’eau; puis il en fera l’aspersion sur la tente, sur tous les ustensiles, sur les personnes qui sont là, sur celui qui a touché des ossements, ou un homme tué, ou un mort, ou un sépulcre. »
Psaumes 51,7
« Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. »

L’hysope dans le récit de la crucifixion
Jésus et l’agneau pascal.
L’agneau pascal…une branche d’hysope était utilisé pour répandre son sang
Une éponge imbibé de vinaigre fut tendu à Jésus au bout d’une branche d’hysope
« Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. » (Jn 19,29)

« Le sang de Jésus nous purifie de tout de péché »

Neuvaine à St Paul

mercredi 9 février 2011

Aujourd’hui démarre, pour Ardouane, la neuvaine à St Paul, afin qu’il nous donne l’humilité dans cette mission et dans notre vie.

Paul sera institué apôtre par le Christ lui-même et, de ce fait, devient le 13eme apôtre. Marie Mère des hommes, dans son enseignement, nous donne à relire les paroles du Converti.

1ère Epître aux Thessaloniciens 5

[1] Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. [2] Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. [3] Quand les hommes diront: Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. [4] Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur; [5] vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. [6] Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. [7] Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent s’enivrent la nuit. [8] Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. [9] Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ, [10] qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. [11] C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites. [12] Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. [13] Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur oeuvre. Soyez en paix entre vous. [14] Nous vous prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. [15] Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. [16] Soyez toujours joyeux. [17] Priez sans cesse. [18] Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. [19] N’éteignez pas l’Esprit. [20] Ne méprisez pas les messages inspirés. [21] Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; [22] abstenez-vous de toute espèce de mal. [23] Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ! [24] Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera. [25] Frères, priez pour nous. [26] Saluez tous les frères par un saint baiser. [27] Je vous en conjure par le Seigneur, que cette lettre soit lue à tous les frères. [28] Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous !

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Lumière du monde

lundi 7 février 2011

Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n’a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d’orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n’est qu’un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n’est bon qu’à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement: des déchets.
Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier à perdre le soleil et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car l’œil, même le plus distrait, se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l’œil matériel, dont on dit qu’il est le miroir de l’âme, reflète le désir de l’âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l’homme n’est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les Cieux il lève, au moins quelquefois dans le courant de la vie, l’œil vers les hauteurs.

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L’Evangile selon Maria Valtorta