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Archive pour le mot-clef ‘pénitence’

Ferme ta porte et prie pour que tes fautes te soient remises

mercredi 22 février 2023

Évite soigneusement une vaine méfiance à l’égard de la conversion. Tu peux savoir ce que peut la conversion ? Tu peux savoir la puissance de l’arme de salut et apprendre ce que peut la confession ? (…)

Ezéchias, par sa conversion, fit rapporter une décision divine déjà prise. Il était malade. Isaïe lui dit : « Mets ordre à tes affaires, car tu vas mourir et non pas vivre » (« 2R 20,1 ; Is 38,1). (…) Ézéchias ne se déroba point à la pénitence. La parole de l’Écriture lui revint à la mémoire : « Quand tu te détourneras du mal pour pleurer, alors tu seras sauvé » (Is 30,15), il se détourna vers la muraille et, de son lit, tendit sa pensée vers le ciel (l’épaisseur des murs, en effet, ne retarde pas les prières qui montent d’un cœur pieux) : « Seigneur », dit-il, « souviens-toi de moi » (Is 38,3). Il suffit en effet, pour que je guérisse, que tu te souviennes de moi. (…) Et l’homme à qui la sentence du prophète avait ôté tout espoir de survivre, se vit attribuer un supplément de quinze années, tandis que le soleil, en témoignage, marchait à reculons. Ainsi donc, le soleil recula en faveur d’Ézéchias, et, en faveur du Christ, le soleil s’éclipsa : il ne recula pas, il s’éclipsa, montrant ainsi la différence entre les deux, Ézéchias et Jésus. Le premier eut le pouvoir d’annuler une sentence de Dieu, et Jésus n’accorderait pas le pardon des fautes ?

Détourne-toi et pleure sur toi-même, ferme ta porte et prie pour que tes fautes te soient remises, afin que Dieu détourne de toi les flammes brûlantes : car la confession a la force d’éteindre le feu même, comme elle peut apprivoiser les lions. (…) Vous aussi donc, de grand cœur confessez vos fautes au Seigneur, pour obtenir d’une part le pardon de vos péchés passés, recevoir par ailleurs le don céleste, et finalement hériter, avec tous les saints, du royaume des cieux, dans le Christ Jésus à qui appartient la gloire dans les siècles des siècles. Amen.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

« Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. »

mercredi 11 août 2021

En donnant part aux apôtres de son propre pouvoir de pardonner les péchés, le Seigneur leur donne aussi l’autorité de réconcilier les pécheurs avec l’Église. Cette dimension ecclésiale de leur tâche s’exprime notamment dans la parole solennelle du Christ à Simon Pierre : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aux cieux » (Mt 16,19). « Cette même charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée au collège des apôtres unis à leur chef (Mt 18,18; 28,16-20) » (Vatican II LG 22).

La formule d’absolution en usage dans l’Église latine exprime les éléments essentiels de ce sacrement : le Père des miséricordes est la source de tout pardon. Il réalise la réconciliation des pécheurs par la Pâque de son Fils et le don de son Esprit, à travers la prière et le ministère de l’Église : « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés ». (…)

Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s’adresse personnellement à chacun des pécheurs : « Mon enfant, tes péchés sont remis » (Mc 2,5). Il est le médecin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui pour les guérir (cf Mc 2,17). Il les relève et les réintègre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.

Catéchisme de l’Église catholique

Souhait de Marie Mère des hommes

vendredi 4 avril 2014

« Je vais vous demander une contribution à vous, à tous.

Chaque vendredi de chaque semaine, à 9h30 précises et jusqu’à 10H00, pardon, 21h30 et 22h00, je vous demande tous ensemble de me consacrer une demi-heure de prière, une demi-heure pour tous ceux qui souffrent sur cette terre, pour tous ceux qui n’ont pas le loisir de connaître ce que vous connaissez aujourd’hui, pour tous ceux qui vont subir tant de chose.

Je veux que cette demi-heure, vous l’apportiez à tous sans distinction ni de couleur, ni de race, car tout être humain est identique.

A chacun d’entre vous je vais demander aussi, je sais que certains ne le feront pas, mais je vous le demande. Je vais vous demander le Vendredi de faire pénitence, je vous demanderai de prendre le pain et l’eau lors du Vendredi. Mais vous ne le ferez pas pour Jésus, vous le ferez, pour tous vos frères qui ont faim. Je ne vous demande pas de faire les deux repas, simplement un. Pour ceux qui n’auront pas la force de le faire, parce que je sais que beaucoup ne le feront pas, alors je leur demande seulement d’avoir une pensée et peut-être d’éviter une friandise, d’éviter quelque chose de particulier qu’ils aimeraient prendre ce jour-là. »

Marie Mère des hommes – septembre 1994

 

 

 

 

Dans l’Église, le Christ nous appelle à la conversion.

mercredi 18 septembre 2013

JP II

L’Église vit d’une vie authentique lorsqu’elle professe et proclame la miséricorde, attribut le plus admirable du Créateur et du Rédempteur, et lorsqu’elle conduit les hommes aux sources de la miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice. Dans ce cadre, la méditation constante de la parole de Dieu, et surtout la participation consciente et réfléchie à l’eucharistie et au sacrement de pénitence ou de réconciliation ont une grande signification.

L’eucharistie nous rapproche toujours de cet « amour plus fort que la mort » (Ct 8,6) : en effet « chaque fois que nous mangeons ce pain et que nous buvons cette coupe », non seulement « nous annonçons la mort » du Rédempteur, mais aussi « nous proclamons sa résurrection, dans l’attente de sa venue dans la gloire » (Missel romain; cf 1Co 11,26). La liturgie eucharistique, célébrée en mémoire de celui qui, dans sa mission messianique, nous a révélé le Père par sa parole et par sa croix atteste l’amour inépuisable en vertu duquel il désire toujours s’unir à nous et ne faire qu’un avec nous, allant à la rencontre de tous les cœurs humains.

C’est le sacrement de la pénitence ou de la réconciliation qui « aplanit la route » (Lc 3,3; Is 40,3) de chacun, même quand il est accablé par de lourdes fautes. Dans ce sacrement, tout homme peut expérimenter de manière unique la miséricorde, c’est-à-dire l’amour qui est plus fort que le péché.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in Misericordia » § 13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Nourriture spirituelle

vendredi 1 mars 2013

« Mes enfants, qu’en ces temps de carême vous sachiez en chaque jour Lui offrir une parcelle de vous-mêmes, une parcelle de votre nature profonde et aimante et non pas un semblant de vous-mêmes par une privation que vous donnez par rituel. Non, car en mon Fils ce n’est pas un rite qu’il faut Lui accorder, mais seulement le naturel de chaque chose, de chaque sentiment, de chaque volonté d’agir pour que l’union soit, et qu’elle soit innée pour tous.

Mes enfants, je vous demande à tous de faire pénitence en ces temps afin de suivre la retraite de mon Fils avant sa crucifixion ; je vous demande de faire œuvre d’abstinence et de recueillement. Venez prier et faire don de votre table pour ce monde, apportez tout ceci à mon Fils afin qu’Il en fasse don à tous ceux qui sont dans la faim et dans l’attente de la bonne parole. Laissez-vous nourrir de l’enseignement Divin et ne détournez pas le regard de votre frère qui souffre ; offrez-lui le don de vous pour que règne ce monde en unité avec le Père Eternel. »

Marie Mère des hommes – février 1997

 

 

Pénitence

vendredi 16 mars 2012

« Je vais vous demander une contribution à vous, à tous.

Chaque vendredi de chaque semaine, à 9h30 précises et jusqu’à 10H00, pardon, 21h30 et 22h00, je vous demande tous ensemble de me consacrer une demi-heure de prière, une demi-heure pour tous ceux qui souffrent sur cette terre, pour tous ceux qui n’ont pas le loisir de connaître ce que vous connaissez aujourd’hui, pour tous ceux qui vont subir tant de chose.

Je veux que cette demi-heure, vous l’apportiez à tous sans distinction ni de couleur, ni de race, car tout être humain est identique.

A chacun d’entre vous je vais demander aussi, je sais que certains ne le feront pas, mais je vous le demande. Je vais vous demander le Vendredi de faire pénitence, je vous demanderai de prendre le pain et l’eau lors du Vendredi. Mais vous ne le ferez pas pour Jésus, vous le ferez, pour tous vos frères qui ont faim. Je ne vous demande pas de faire les deux repas, simplement un. Pour ceux qui n’auront pas la force de le faire, parce que je sais que beaucoup ne le feront pas, alors je leur demande seulement d’avoir une pensée et peut-être d’éviter une friandise, d’éviter quelque chose de particulier qu’ils aimeraient prendre ce jour-là. »

Marie Mère des hommes – septembre 1994

 

Pénitence

vendredi 9 mars 2012

« Mes enfants, qu’en ces temps de carême vous sachiez en chaque jour Lui offrir une parcelle de vous-mêmes, une parcelle de votre nature profonde et aimante et non pas un semblant de vous-mêmes par une privation que vous donnez par rituel. Non, car en mon Fils ce n’est pas un rite qu’il faut Lui accorder, mais seulement le naturel de chaque chose, de chaque sentiment, de chaque volonté d’agir pour que l’union soit, et qu’elle soit innée pour tous.

Mes enfants, je vous demande à tous de faire pénitence en ces temps afin de suivre la retraite de mon Fils avant sa crucifixion ; je vous demande de faire œuvre d’abstinence et de recueillement. Venez prier et faire don de votre table pour ce monde, apportez tout ceci à mon Fils afin qu’Il en fasse don à tous ceux qui sont dans la faim et dans l’attente de la bonne parole. Laissez-vous nourrir de l’enseignement Divin et ne détournez pas le regard de votre frère qui souffre ; offrez-lui le don de vous pour que règne ce monde en unité avec le Père Eternel. »

Marie Mère des hommes – février 1997

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Souhait de Marie Mère des hommes

mercredi 13 avril 2011

« Je vais vous demander une contribution à vous, à tous.

Chaque vendredi de chaque semaine, à 9h30 précises et jusqu’à 10H00, pardon, 21h30 et 22h00, je vous demande tous ensemble de me consacrer une demi-heure de prière, une demi-heure pour tous ceux qui souffrent sur cette terre, pour tous ceux qui n’ont pas le loisir de connaître ce que vous connaissez aujourd’hui, pour tous ceux qui vont subir tant de chose.

Je veux que cette demi-heure, vous l’apportiez à tous sans distinction ni de couleur, ni de race, car tout être humain est identique.

A chacun d’entre vous je vais demander aussi, je sais que certains ne le feront pas, mais je vous le demande. Je vais vous demander le Vendredi de faire pénitence, je vous demanderai de prendre le pain et l’eau lors du Vendredi. Mais vous ne le ferez pas pour Jésus, vous le ferez, pour tous vos frères qui ont faim. Je ne vous demande pas de faire les deux repas, simplement un. Pour ceux qui n’auront pas la force de le faire, parce que je sais que beaucoup ne le feront pas, alors je leur demande seulement d’avoir une pensée et peut-être d’éviter une friandise, d’éviter quelque chose de particulier qu’ils aimeraient prendre ce jour-là. »

Marie Mère des hommes – septembre 1994

 

Mercredi des cendres

mercredi 9 mars 2011

Le Mercredi des cendres, premier jour du Carême, est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu.

Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :

« Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret (…)

Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret (…) Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret ».

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Conversion

mardi 8 mars 2011

Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la Résurrection du Christ.

Le Carême commence le Mercredi des cendres – mercredi 9 mars 2011 – et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques – samedi 23 avril 2011.

La Semaine sainte – dernière semaine de Carême – qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ.

Un temps de conversion

La durée du Carême – quarante jours sans compter les dimanches – fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.

Le Carême, temps de conversion, repose sur la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n’est pas une fin en soi, mais la recherche d’une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.

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