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Archive pour le mot-clef ‘ami’

L’amitié, un si grand trésor

lundi 10 novembre 2014
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« Un ami fidèle n’a pas de prix, sa valeur est inestimable. » Livre du Siracide 6,5-17
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[L’amitié], nous dit la Bible, c’est un trésor. Un trésor si grand qu’il faut le chercher, faire le tri entre les centaines d’ « amis Facebook » et de connaissances plus ou moins vagues pour trouver la perle rare. Un trésor si grand qu’il est au cœur de l’enseignement de Jésus.
Après son dernier repas, quelques heures avant son arrestation, Jésus laisse à ses disciples leo plus grand commandement : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » (*) «  Comme je vous ai aimés » : faut-il aimer autant que lui, aussi parfaitement que lui, sans réserve, en mourant sur une croix ? Vous parlez d’une perspective simple… Fort heureusement, Jésus nous donne lui-même la clef aussitôt après, quand il ajoute : « Je vous appelle mes amis » (**).
Comment Jésus nous aime-t-il ? Comme des amis. C’est-à-dire individuellement, personnellement. Jésus n’aime pas toute l’humanité, il aime chacun, différemment, parce que chacun est différent. Il n’aime pas vu de haut, de loin, comme on peut dire qu’on aime les pauvres ou les petits Chinois : aimer ne se conjugue qu’au singulier. Il aime Lazare, il aime saint Jean, il aime chacun d’entre nous personnellement, comme des amis. Aimer à notre tour « comme il nous a aimés », c’est accepter de construire avec ceux qui nous entourent de véritables amitiés, c’est-à-dire des affections qui nous engagent, des affections concrètes pour des personnes concrètes, qui connaissent les défauts de l’autre, qui empruntent parfois le chemin du pardon, qui prennent le risque de la trahison. En tout cela, le Christ nous a précédés ; n’ayons pas peur de le suivre, jusqu’à la source de tout amour.
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*  Évangile selon saint Jean 13, 34
**  Évangile selon saint Jean 15, 15
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Fr. Adrien Candiard, dominicain
Couvent du Caire
Signe dans la Bible, en ligne
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Ami, ennemi

samedi 19 février 2011

Mes enfants,

Il est dit « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Aime ton ennemi comme toi-même ; sait-il qui tu es ? Et qui est-il ? Regarde-le et aime-le !

Mon enfant, il faut que tu te laisses embraser de l’Esprit Divin et que tu génères en toi l’amour d’autrui. Avoir la connaissance, c’est être innocent en ce monde et reconnaître en tous l’image de Dieu : un jour, l’être humain sera pour toi « ton frère et ton ami en la Chair Divine » Aime-toi, car tu aimes.

Il n’est ici qu’une parenthèse en la compréhension d’une épine ; celle-ci est la charnière de l’avenir.

Resplendir de « Connaissances » n’existe pas sur cette terre. Le matériel « Tangible » s’effrite, il reste « l’Amour ».

Vous ne devez pas considérer l’être humain comme une ébauche Divine, mais au contraire, comme la perfection de la sensibilité et de la compréhension universelle.

Le discours est intime et personnel.

« Livre Prophétique Isaïe C.30 Versets 18 à 27 et Psaume 105 (104). »

Bénissez la demeure d’Autrui et sachez reconnaître la demeure Divine.

Ouvrez votre cœur à la compréhension et à l’acceptation de l’Amour ; n’hésitez pas, car Dieu est là et là où il se trouve, les barrières disparaissent.

Prenez le temps d’accorder votre confiance en l’homme, donc en Dieu le Père.

Je reviens par amour pour vous.

Marie Mère des hommes – février 1995

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