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La banque de l’amour

8 novembre 2024

« Mes pensées ne sont pas vos pensées », dit le Seigneur (Is 55,8). Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. Il est dit que c’est bien plus doux de donner que de recevoir (Ac 20,35), et c’est vrai, mais alors, quand Jésus veut prendre pour lui la douceur de donner, ce ne serait pas gracieux de refuser. Laissons-le prendre et donner tout ce qu’il voudra. La perfection consiste à faire sa volonté, et l’âme qui se livre entièrement à lui est appelée par Jésus lui-même « sa mère, sa sœur » et toute sa famille (Mt 12,50). Et ailleurs : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, c’est-à-dire il fera ma volonté et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23). Oh, comme c’est facile de plaire à Jésus, de ravir son cœur, il n’y a qu’à l’aimer sans se regarder soi-même, sans trop examiner ses défauts.

Ta Thérèse ne se trouve pas dans les hauteurs en ce moment, mais Jésus lui apprend à tirer profit de tout, du bien et du mal qu’elle trouve en soi. Il lui apprend à jouer à la banque de l’amour, ou plutôt non, il joue pour elle sans lui dire comment il s’y prend car cela est son affaire et non pas celle de Thérèse ; ce qui la regarde c’est de s’abandonner, de se livrer sans rien réserver, pas même la jouissance de savoir combien la banque lui rapporte…

En effet les directeurs [spirituels] font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d’actes de vertus et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m’apprend pas à compter mes actes ; il m’enseigne à faire tout par amour, à ne lui rien refuser, à être contente quand il me donne une occasion de lui prouver que je l’aime, mais cela se fait dans la paix, dans l’abandon, c’est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897)

 

 

 

Courons, par nos prières, à la recherche de la brebis perdue

7 novembre 2024

Notre-Seigneur est venu pour chercher ce qui est perdu… Il laisse quelques brebis qui sont au bercail pour courir après celle qui s’est égarée… Faisons comme Lui, et puisque nos prières sont une force, qu’elles sont certaines d’obtenir ce qu’elles demandent, courons, par nos prières, à la recherche des pécheurs, faisons, par elles, l’œuvre pour laquelle notre Divin Époux est venu sur la terre…

Si nous ne sommes pas voués à la vie apostolique, combien nous devons prier pour la conversion des pécheurs, puisque la prière est presque le seul moyen puissant, étendu, que nous ayons de leur faire du bien, d’aider notre Époux dans son travail, de sauver ses Enfants, de tirer d’un péril mortel ceux qu’Il aime passionnément, et qu’Il nous a, par son Testament, ordonné d’aimer comme Lui-même les aime !… Et si nous sommes voués à l’apostolat, notre apostolat ne sera fructueux que si nous prions pour ceux que nous voulons convertir, car Notre-Seigneur ne donne qu’à celui qui demande, n’ouvre qu’à celui qui frappe… Pour que Dieu mette de bonnes paroles sur nos lèvres, de bonnes inspirations dans nos cœurs, la bonne volonté dans les âmes de ceux à qui nous nous adressons, il faut la grâce de Dieu, et, pour la recevoir, il faut la demander… Ainsi, quel que soit notre genre de vie, prions beaucoup, beaucoup pour la conversion des pécheurs puisque c’est pour eux surtout que Notre-Seigneur travaille, souffre et prie…

Prions chaque jour de toute notre âme pour le salut et la sanctification de ces enfants égarés mais bien-aimés de Notre-Seigneur, afin qu’ils ne périssent pas, mais soient heureux ; prions chaque jour pour eux, longuement et de toute notre âme, pour que le Cœur de Notre-Seigneur soit consolé par leur conversion et réjoui par leur salut…

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

 

Sois le compagnon d’armes de mon âme, ô mon Roi !

6 novembre 2024

Mon âme, princesse royale,
Lorsque je suis entré dans le monde par elle,
Contre les conquérants des ténèbres
Entra en une guerre farouche.

Au prime abord, elle ne pensa pas en son esprit
qu’avec dix mille,
− Elle-même et les sens de son corps, −
Elle ne pourrait pas mener le combat. (…)

Et les témoins me louaient
Comme une personne qui connaîtrait sa capacité
Pour entrer en lutte contre un faible adversaire
Et non point contre un Antagoniste qui me surpassait.

Mais lorsque mon Ange a envoyé,
Avant que d’entrer en guerre,
La volonté de mon libre arbitre
Pour qu’elle fasse la paix selon la loi,

Je n’ai point cependant prêté l’oreille au conseil
De ton commandement donné sous forme de parabole ;
C’est pourquoi, je suis tombé dans le combat,
Percé de mille traits inguérissables.

J’ai vu les autres ayant un corps pareil au mien
Remporter la victoire dans l’arène ;
Et j’ai cru que moi aussi comme eux
Je vaincrais dans le combat singulier.

Mais lorsque les tentations sont survenues,
Elles ont révélé mes relâchements ;
Elles m’ont séparé du groupe des vertueux
Et m’ont laissé dans celui ces scélérats.

Mais Toi, ô mon Roi céleste,
Fils unique du Père tout-puissant,
Sois le compagnon d’armes de mon âme faible
Dans le combat spirituel.

Frappe les mille qui sont à ma gauche,
Eux qui manifestement luttent avec méchanceté,
Et les dix mille qui sont à ma droite,
Eux qui prennent aussi les apparences du bien.

Fortifie-moi contre leur épée
Avec l’arme de ta vérité ;
Et garde ma tête, membre sublime,
Grâce au casque de ton Signe.

Saint Nersès Snorhali (1102-1173)

 

 

 

Rassemblés des quatre vents au banquet de Dieu

5 novembre 2024

Au sujet de l’eucharistie, rendez grâce ainsi :

D’abord pour le calice :

Nous te rendons grâce, notre Père,
pour la sainte vigne de David ton serviteur
que tu nous as révélée par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles !

Puis pour le pain rompu :

Nous te rendons grâce, notre Père,
pour la vie et la connaissance
que tu nous as révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles !
De même que ce pain que nous rompons,
autrefois disséminé sur les collines,
a été recueilli pour n’en faire plus qu’un,
que ton Église soit rassemblée ainsi
des extrémités de la terre dans ton Royaume.
Car à toi sont la gloire et la puissance dans les siècles !

Après vous être rassasiés, rendez grâce ainsi :

Nous te rendons grâce, Père saint,
pour ton saint nom
que tu as fait habiter en nos cœurs,
pour la connaissance, la foi et l’immortalité
que tu nous a révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles !

C’est toi, Maître tout-puissant, qui as créé l’univers,
à la louange de ton nom ;
tu as donné en jouissance
nourriture et breuvage à tous les hommes.
Mais à nous, tu as fait la grâce
d’une nourriture spirituelle
et d’un breuvage pour la vie éternelle,
par Jésus, ton Enfant.

Par-dessus tout, nous te rendons grâce
de ce que tu es puissant.
Gloire à toi dans les siècles !
Souviens-toi, Seigneur, de ton Église,
pour la délivrer du mal,
pour la rendre parfaite dans ton amour.
Rassemble-la des quatre vents, cette Église sanctifiée,
dans ton Royaume que tu lui as préparé.
Car à toi sont la puissance et la gloire dans les siècles !

« Que le Seigneur vienne » (Ap 22,20) et que ce monde passe.
Hosanna à la maison de David !
Celui qui est saint, qu’il s’approche ;
celui qui ne l’est pas, qu’il fasse pénitence.
« Marana tha ! » (1Co 16,22). Amen.

La Didachè (entre 60-120)

 

 

 

« En agissant ainsi, tu as appris à ton peuple que le juste doit être ami des hommes. » (Sg 12,19)

4 novembre 2024

Le premier des commandements et le plus grand, le fondement de la Loi et des prophètes (Mt 22,40) c’est l’amour qui, il me semble, donne sa plus grande preuve dans l’amour des pauvres, dans la tendresse et la compassion pour le prochain. Rien ne fait honneur à Dieu comme la miséricorde, car rien ne lui ressemble plus. « La miséricorde et la vérité marchent devant sa face » (Ps 88,15), et il préfère la miséricorde au jugement (Os 6,6). Rien autant que la bienveillance envers les hommes n’attire la bienveillance de l’Ami des hommes (Sg 1,6) ; sa récompense est juste, il pèse et mesure la miséricorde.

Il faut ouvrir notre cœur à tous les pauvres, et à tous les malheureux, quelles que soient leurs souffrances. C’est le sens du commandement qui nous demande de « nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie et de pleurer avec ceux qui pleurent » (Rm 12,15). Étant, nous aussi, des hommes, ne convient-il pas d’être bienveillants à l’égard de nos semblables ?

Saint Grégoire de Nazianze (330-390)

 

 

 

Développer en nous le germe de l’amour

3 novembre 2024

L’amour de Dieu ne s’enseigne pas. Personne ne nous a appris à jouir de la lumière ni à tenir à la vie par-dessus tout ; personne non plus ne nous a enseigné à aimer ceux qui nous ont mis au monde ou nous ont élevés. De la même façon, ou plutôt à plus forte raison, ce n’est pas un enseignement extérieur qui nous apprend à aimer Dieu. Dans la nature même de l’être vivant – je veux dire de l’homme – se trouve inséré comme un germe qui contient en lui le principe de cette aptitude à aimer.

C’est à l’école des commandements de Dieu qu’il appartient de recueillir ce germe, de le cultiver diligemment, de le nourrir avec soin, et de le porter à son épanouissement moyennant la grâce divine. Autant que le Saint-Esprit nous en donnera le pouvoir, nous nous efforcerons, avec l’aide de Dieu et de vos prières, d’exciter l’étincelle de l’amour divin caché en vous. (…)

C’est en usant loyalement et convenablement de ces forces que nous vivons saintement dans la vertu ; en les détournant de leur fin, que nous sommes au contraire emportés vers le mal. Telle est, en effet, la définition du vice : l’usage abusif, et contraire aux commandements du Seigneur, des facultés que Dieu nous a données pour le bien, et telle, par conséquent, la définition de la vertu que Dieu exige de nous : l’usage consciencieux de ces facultés selon l’ordre du Seigneur.

Cela étant, nous dirons la même chose de la charité. En recevant de Dieu le commandement de l’amour, nous avons aussitôt, dès notre origine, possédé la faculté naturelle d’aimer.

Saint Basile (v. 330-379)

 

 

 

Commémoration de tous les fidèles défunts

2 novembre 2024

Pour quelle raison le Christ serait-il mort, sinon parce qu’il devait ressusciter ? En effet, puisque Dieu ne pouvait mourir, la Sagesse ne pouvait mourir, et ce qui ne peut mourir ne peut ressusciter. Il a donc assumé une chair capable de mourir pour que cette mort, qui est propre à la chair, lui donne l’occasion de ressusciter. Ainsi, la résurrection ne pouvait avoir lieu que par un homme, « car la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts » (1 Co 15, 21).

L’homme est ressuscité parce que c’est l’homme qui est mort. L’homme est ressuscité, mais c’est Dieu qui le ressuscite. Il était homme selon la chair, il est maintenant Dieu en tout ; car maintenant « nous ne connaissons plus le Christ selon la chair » (2 Co 5,16), mais nous tenons la grâce de sa chair et nous le reconnaissons comme « prémices de ceux qui se sont endormis » (1 Co 15,20) et « le premier-né d’entre les morts » (Col 1,18).

Les prémices sont exactement de la même espèce et de la même nature que les fruits qui viennent dans la suite. Les premiers fruits sont offerts à Dieu en vue d’une récolte plus abondante, comme offrande sacrée pour tous les autres fruits et comme oblation de la nature renouvelée. Le Christ est donc « les prémices de ceux qui se sont endormis ».

Mais est-ce uniquement des siens, qui se sont doucement endormis comme s’ils étaient exempts de la mort ; ou bien est-ce de tous les morts ? L’Écriture nous répond : « De même que tous meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ » (1 Co 15,22). Ainsi, les prémices de la mort sont en Adam et les prémices de la résurrection, dans le Christ.

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

Solennité de la Toussaint

1 novembre 2024

« Soyez saints, parce que je suis saint » (Lv 19, 2), nous dit le Seigneur. Pourquoi Dieu nous fait-il un commandement semblable ? C’est que nous sommes ses enfants, et, si le Père est saint, les enfants le doivent être aussi. Il n’y a que les saints qui peuvent espérer le bonheur d’aller jouir de la présence de Dieu qui est la sainteté même. En effet, être chrétien, et vivre dans le péché, c’est une contradiction monstrueuse. Un chrétien doit être un saint.

Oui, voilà la vérité que l’Église ne cesse de nous répéter, et afin de la graver dans nos cœurs, elle nous représente un Dieu infiniment saint, sanctifiant une multitude infinie de saints qui semblent nous dire : « Souvenez-vous, chrétiens, que vous êtes destinés à voir Dieu et à le posséder ; mais vous n’aurez ce bonheur qu’autant que vous aurez retracé en vous, pendant votre vie mortelle, son image, ses perfections, et particulièrement sa sainteté, sans laquelle nul ne le verra. » Mais, si la sainteté de Dieu paraît au-dessus de nos forces, considérons ces âmes bienheureuses, cette multitude de créatures de tout âge, de tout sexe et de toute condition, qui ont été assujetties aux mêmes misères que nous, exposées aux mêmes dangers, sujettes aux mêmes péchés, attaquées par les mêmes ennemis, environnées des mêmes obstacles. Ce qu’elles ont pu faire, nous le pouvons aussi, nous n’avons aucune excuse pour nous dispenser de travailler à notre salut, c’est-à-dire à devenir saint. (…)

Concluons, en disant que si nous le voulons, nous pouvons être saints, car jamais le bon Dieu ne nous refusera sa grâce pour nous aider à le devenir. Il est notre père, notre Sauveur et notre ami. Il soupire avec ardeur de nous voir délivrés des maux de la vie. Il veut nous combler de toutes sortes de biens, après nous avoir donné, déjà dans ce monde, d’immenses consolations, avant-goût de celles du ciel, que je vous souhaite.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

 

 

 

 

« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. » (1 Tim 2,4)

31 octobre 2024

Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il se perde, mais pour qu’il vive éternellement : ce dessein demeure immuable. Dès qu’il voit éclater en nous la plus petite étincelle de bonne volonté, ou qu’il la fait jaillir lui-même de la dure pierre de notre cœur, sa bonté en prend un soin attentif. Il l’excite, il la fortifie par son inspiration. Car « il veut que tous les hommes soient sauvés et qu’ils viennent à la connaissance de la vérité. » (1 Tim 2,4)

« C’est la volonté de votre Père qui est dans les cieux, dit le Seigneur, qu’il ne se perde pas un seul de ces petits. » (Mt 18,14) (…) Dieu est véridique ; et il ne ment pas, lorsqu’il assure avec serment : « Je suis vivant, dit le Seigneur Dieu : je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse de sa voie mauvaise et qu’il vive. » (Ez 33,11) C’est sa volonté qu’il ne se perde pas un seul de ces petits : peut-on bien penser dès lors, sans un sacrilège énorme, qu’il ne veuille pas le salut de tous généralement, mais seulement de quelques-uns ? Quiconque se perd, se perd contre sa volonté. Chaque jour, il lui crie : « Convertissez-vous de vos voies mauvaises ! Et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » (Ez 33,11) Et de nouveau : « Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et tu ne l’as pas voulu ! » (Mt 23,37) Ou bien : « Pourquoi ce peuple Jérusalem s’est-il détourné de moi avec tant d’opiniâtreté Ils ont endurci leurs fronts ; ils n’ont pas voulu revenir. » (Jr 8,5 ; 5,3 Vg)

La grâce du Christ est donc toujours à notre disposition. Comme « il veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim 2,4), il les appelle aussi tous, sans exception : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. » (Mt 11,28)

Saint Jean Cassien (v. 360-435)

 

 

 

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. » (Lc 13,24)

30 octobre 2024

En traversant jour après jour le temps de la vie présente, sauvez vos vies (cf. Lc 21,19) par les vertus, prenez des gages sur le royaume des cieux et amassez les biens inconcevables que nous réservent les promesses.

Étroite et resserrée est la voie de Dieu (cf. Mt 7,14) mais large et spacieux (cf. Mt 7,13) le lieux du repos qui est sur le point de s’offrir à vous : les tentations du démon se succèdent et enflamment en quelque sorte votre demeure spirituelle, mais la rosée de l’Esprit éteint ces incendies et tient toute prête pour vous l’eau jaillissant en vie éternelle (cf. Jn 4,14). (…) Allons, mes enfants, désormais supportons vaillamment ce très petit nombre de jours, ou, pour mieux dire, ces jours qui nous sont donnés pour lutter, et ceignons-nous de la couronne de justice (cf. 2 Tm 4,8). (…)

Je vous en conjure, aux afflictions présentes, opposons un cœur léger (cf. 2 Co 4,17) : elles ne sont rien, et à l’instar, d’un songe ou d’une ombre, elles sont bien vite passées ! Que rien ne vous fasse trembler, ni fléchir, mais avec une ardeur renouvelée, mettons en œuvre les commandements du Seigneur. Ne vous laisser pas attrister par un outrage, détourner par une injure, égarer par un reproche, abattre par une irritation, torturer par une attitude dédaigneuse ! Baissons les yeux, élevons notre âme, soyons bons les uns envers les autres, indulgents, persévérants, patients. (…)

Or, vous avez appris tout cela vous qui êtes enseignés par Dieu. Faites ce qui lui plaît (cf. Jn 8,29) ; et enfin supportez courageusement les jours présents, mes enfants !

Saint Théodore le Studite (759-826)