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Archive pour le mot-clef ‘St curé d’Ars’

Pourquoi prier sans cesse ?

samedi 29 novembre 2025

Quels sont donc les avantages que nous recevons par la prière, que nous devons si souvent prier ? Mes frères, les voici. La prière fait que nos croix sont moins pesantes, elle adoucit nos peines et nous sommes moins attachés à la vie, elle attire sur nous le regard de la miséricorde de Dieu, elle fortifie notre âme contre le péché, elle nous fait désirer la pénitence et nous la fait pratiquer avec plaisir, elle nous fait sentir et comprendre combien le péché outrage le bon Dieu. Disons mieux, mes frères, par la prière nous plaisons à Dieu, nous enrichissons nos âmes, et nous nous assurons la vie éternelle. Dites-moi, mes frères, en faut-il davantage pour nous porter à faire que notre vie ne soit qu’une prière continuelle par notre union avec Dieu ?

Quand on aime quelqu’un, a-t-on besoin de le voir pour penser à lui ? Non, sans doute. De même, mes frères, si nous aimons le bon Dieu, la prière nous sera aussi familière que la respiration. Cependant, mes frères, je vous dirai que pour prier de manière qu’elle puisse nous attirer tous ces biens, il ne suffit pas d’y employer un instant à la hâte , c’est-à-dire, avec la précipitation. Le bon Dieu veut que nous y passions un temps convenable, que nous ayons au moins le temps de lui demander les grâces qui nous sont nécessaires, de le remercier de ses bienfaits, et de gémir sur nos fautes passées en lui en demandant pardon.

Mais, me direz-vous, comment pouvons-nous donc prier sans cesse ? Mes frères, rien de plus facile : c’est de nous occuper du bon Dieu, de temps en temps, pendant notre travail ; tantôt faisant un acte d’amour, pour lui témoigner que nous l’aimons, parce qu’il est bon et digne d’être aimé ; tantôt, un acte d’humilité, nous reconnaissant indignes des grâces dont il ne cesse de nous combler ; tantôt un acte de confiance, de ce que, quoique bien misérables, nous savons qu’il nous aime et qu’il veut nous rendre heureux. Voyez, mes frères, combien il est facile de prier sans cesse en faisant cela.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

Cessez d’être un mauvais arbre, portez du fruit pour la vie éternelle !

samedi 25 octobre 2025

Nous voyons que notre divin Sauveur nous compare (…) à un figuier que le père de famille a planté dans sa vigne ; il le taille, il le cultive avec soi dans l’espérance qu’il rapportera du fruit ; mais, voyant qu’il n’en porte point, quoiqu’il n’en porte pas de mauvais, il l’arrache et le jette au feu (…). Dites-moi, n’est-ce pas bien nous montrer que Jésus-Christ ne donnera son paradis qu’à ceux qui l’ont mérité par leurs bonnes œuvres ? Voyez Jésus-Christ, qui est notre modèle : a-t-il été un instant de sa vie sans travailler à faire de bonnes œuvres, à convertir les âmes à son Père, et à souffrir ? Et nous, tout misérables que nous sommes, nous voudrions qu’il ne nous en coûtât rien ? (…)

Si vous n’avez rien fait, ou si ce que vous avez fait est perdu pour quelque vue humaine, commencez de suite, afin qu’à la mort, vous puissiez vous trouver encore quelque chose à présenter à Jésus-Christ pour qu’il vous donne la vie éternelle. – Mais, me direz-vous, peut-être, je n’ai fait que du mal pendant toute ma vie ; je ne suis qu’un mauvais arbre qui ne peut plus porter de bon fruit. – Mes frères, cela se peut encore, et je vais vous l’apprendre.

Changez cet arbre de terre, arrosez-le avec d’autre eau, fumez-le avec d’autres engrais, et vous verrez que vous porterez du bon fruit, quoique vous en ayez porté de bien mauvais jusqu’à présent. (…) Faites de vous-mêmes comme la terre, qui, avant le déluge, tirait de son sein l’eau pour s’arroser elle-même (Gn 2,6), sans avoir recours aux nuées du ciel, pour lui donner la fécondité. De même, mes frères, tirez de votre propre cœur cette eau salutaire qui en changera les dispositions. Vous l’aviez arrosé avec l’eau bourbeuse de vos passions ; eh bien ! à présent, arrosez-le avec les larmes du repentir, de la douleur et de l’amour, et vous verrez que vous cesserez d’être un mauvais arbre, pour en devenir un qui portera du fruit pour la vie éternelle.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

Le don de la persévérance dans la prière

dimanche 19 octobre 2025

La prière est absolument nécessaire pour avoir le bonheur de persévérer dans la grâce de Dieu après l’avoir reçue dans le sacrement de Pénitence. Avec la prière vous pouvez tout, vous êtes, pour ainsi dire, maîtres des volontés de Dieu, si j’ose parler ainsi ; et, sans la prière, vous n’êtes capables de rien, et cela seul suffit pour vous montrer la nécessité de la prière. Tous les saints ont commencé leur conversion par la prière et ont persévéré par la prière ; et tous les damnés se sont perdus par leur négligence de la prière. Je dis donc que la prière nous est absolument nécessaire pour persévérer. (…)

Mais la prière dont je vous parle, qui est si puissante auprès de Dieu, qui nous attire tant de grâces, qui semble même lier la volonté de Dieu, qui semble, pour ainsi dire, le forcer à nous accorder ce que nous lui demandons, c’est une prière faite dans un espèce de désespoir et d’espérance. Je dis désespoir, considérant notre indignité et le mépris que nous avons fait de Dieu et de ses grâces, nous reconnaissant indignes de paraître devant lui et d’oser lui demander notre grâce, nous qui l’avons tant de fois déjà reçue, et l’avons toujours payé d’ingratitude, ce qui doit nous porter, à chaque instant de notre vie, à croire que la terre va s’ouvrir sous nos pieds. (…) Je dis l’espérance, en représentant la grandeur de la miséricorde de Dieu, le désir qu’il a de nous rendre heureux, ce qu’il a fait pour nous mériter le ciel. Animés par une pensée si consolante, nous nous adresserons à lui avec une grande confiance. (…)

Voilà, mes frères, la prière dont je veux parler, qui nous est absolument nécessaire pour avoir notre pardon et le don précieux de la persévérance.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

Dieu a voulu confier notre âme à un prince de sa cour céleste

jeudi 2 octobre 2025

Notre âme est si noble, ornée de tant de belles qualités, que le bon Dieu n’a voulu la confier qu’à un prince de sa cour céleste.

Notre âme est si précieuse aux yeux de Dieu même, que, dans toute sa sagesse, il n’a point trouvé de nourriture qui fût digne d’elle que son Corps adorable, dont il veut qu’elle fasse son pain de chaque jour ; et pour sa boisson, il n’y avait que son Sang précieux qui fût digne de lui en servir.

Oui, mes frères, si nous avons une âme que Dieu estime tant, que quand elle aurait été seule dans le monde, il n’aurait pas cru en trop faire que de mourir pour elle ; et que, quand le bon Dieu, en la créant, n’aurait point créé de ciel, quoique seule dans le monde, le bon Dieu en aurait créé un pour elle seule.

Ô mon corps, que vous êtes heureux de loger une âme ornée de tant de belles qualités ! Un Dieu, tout infini qu’il est, en fait l’objet de ses complaisances ! Oui, mes frères, notre âme est destinée à aller passer son éternité dans le sein de Dieu même.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

Obtenir le pardon par la prière

jeudi 18 septembre 2025

Mes frères, d’où pourrait venir notre défiance ? Serait-ce de notre indignité ? Mais, le bon Dieu sait bien que nous sommes pécheurs et coupables, et que nous comptons en tout sur sa bonté qui est infinie, et que c’est en son nom que nous prions. Et notre indignité n’est-elle pas couverte, et comme cachée par ses mérites ? Est-ce parce que nos péchés sont trop affreux ou trop nombreux ? Mais, ne lui est-il pas aussi facile de nous pardonner mille péchés qu’un seul ? N’est-ce pas principalement pour les pécheurs qu’il a donné sa vie ? Écoutez ce que nous dit le saint Roi-Prophète : « A-t-on jamais vu quelqu’un qui ait prié le Seigneur, et dont la prière n’ait pas été exaucée ? » (Eccli. 2, 12 Vg) « Oui, nous dit-il, tous ceux qui invoquent le Seigneur, et qui ont recours à lui, ont éprouvé les effets de sa miséricorde. » (…)

Voyez le publicain qui, se reconnaissant coupable, va dans le temple prier le Seigneur de le pardonner. Jésus-Christ nous dit lui-même que ses péchés lui sont pardonnés. Voyez la pécheresse qui, prosternée aux pieds de Jésus-Christ, le prie avec larmes. Jésus-Christ ne lui dit-il pas : « Vos péchés vous sont pardonnés ? » (Lc 7, 48) Le bon larron prie sur la croix, quoique tout couvert des crimes les plus énormes : non seulement Jésus-Christ le pardonne ; mais, bien plus, lui promet qu’au même jour, il sera dans le ciel avec lui. Oui, mes frères, s’il vous fallait citer tous ceux qui ont obtenu leur pardon par la prière, il faudrait vous citer tous les saints qui ont été pécheurs ; puisque ce n’est que par la prière qu’ils ont eu le bonheur de se réconcilier avec le bon Dieu, qui se laissa toucher par leurs prières.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

Si nous avions le bonheur de connaître la valeur de notre âme !

vendredi 8 août 2025

Mes frères, si nous avions le bonheur de connaître la valeur de notre âme, avec quel soin ne la conserverions-nous pas ? Hélas ! nous ne le comprendrons jamais assez ! Vouloir, mes frères, vous montrer la grandeur de la valeur d’une âme : ceci est impossible à un mortel ; il n’y a que Dieu seul qui connaisse toutes les beautés, les perfections dont il orne une âme.

Je vous dirai seulement que tout ce que Dieu a créé : le ciel, la terre et tout ce qu’ils renferment, toutes ces merveilles sont créées en sa faveur. (…) Cette âme a, comme Dieu, le pouvoir de connaître, d’aimer et de se déterminer librement dans toutes ses actions. Voilà, mes frères, le plus bel éloge que nous puissions faire des qualités dont Dieu a embellit notre âme, créée par les trois personnes de la Sainte Trinité et à leur ressemblance. Un esprit, comme Dieu, éternel pour l’avenir, capable de connaître les beautés et toutes les perfections de Dieu autant qu’il est possible à une créature ; une âme, qui est l’objet des complaisances des trois Personnes divines ; une âme, qui peut glorifier Dieu dans toute ses actions ; une âme, dont toute l’occupation sera de chanter les louanges de Dieu pendant des jours sans fin ; une âme, qui sera lumineuse du bonheur de Dieu même ; une âme qui a une telle liberté dans toutes ses actions, qu’elle peut donner son amitié, son amour à qui bon lui semble. (…)

Disons tout en un mot, mes frères : notre âme est quelque chose de si grand, de si précieux, qu’il n’y a que Dieu seul qui la surpasse.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

« Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, comme un mauvais arbre n’en peut porter de bons. » (Mt 7,18)

mercredi 25 juin 2025

Jésus-Christ pouvait-il, mes frères, nous donner des preuves plus claires et plus certaines pour nous faire connaître et distinguer les bons chrétiens d’avec les mauvais, qu’en nous disant que nous les connaîtrons, non à leurs paroles, mais à leurs œuvres. « Un bon arbre, nous dit-il, ne peut porter de mauvais fruits, comme un mauvais arbre n’en peut porter de bons. » (Mt 7,18) Oui, mes frères, un chrétien qui n’a qu’une fausse dévotion, une vertu affectée et qui n’est qu’extérieure, malgré toutes les précautions qu’il prendra pour se contrefaire, ne tardera pas de laisser paraître de temps en temps les dérèglements de son cœur, soit dans ses paroles, soit dans ses actions. Non, mes frères, rien de si commun que ces vertus ‟en apparence”, c’est-à-dire cette hypocrisie. (…) Nous verrons au jugement que la plus grande partie des chrétiens n’ont eu qu’une religion de caprice ou d’humeur, c’est-à-dire, de penchants, et que très peu n’ont cherché que Dieu seul dans ce qu’ils ont fait.

Nous disons d’abord qu’un chrétien qui veut travailler sincèrement à son salut, ne doit pas se contenter de faire de bonnes œuvres ; mais il lui faut encore savoir pour qui il les fait et comment il doit les faire. En second lieux, nous disons qu’il n’est pas assez de paraître vertueux aux yeux du monde, mais qu’il faut encore l’être dans le cœur. Si, maintenant, mes frères, vous me demandez comment nous pourrons connaître qu’une vertu est véritable et qu’elle nous conduira au ciel, mes frères, le voici : écoutez-le bien, gravez-le bien dans votre cœur ; afin que chaque action que vous ferez, vous puissiez connaître si elle sera récompensée pour le ciel. Je dis que pour qu’une action plaise à Dieu, il faut qu’elle ait trois conditions : la première, qu’elle soit intérieure et parfaite ; la deuxième, qu’elle soit humble et sans retour sur soi-même ; la troisième, qu’elle soit constante et persévérante : si dans tout ce que vous faites, vous trouverez ces conditions, vous êtes sûrs de travailler pour le ciel.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

D’abord s’instruire

samedi 8 février 2025

Mes enfants, ce n’est pas peu de chose que la Parole de Dieu ! Les premiers mots de notre Seigneur à ses Apôtres furent ceux-ci : « Allez et instruisez » pour nous faire voir que l’instruction passe avant tout. Qu’est-ce qui nous a fait connaître notre religion ? Ce sont les instructions que nous avons entendues. Qu’est-ce qui nous donne l’horreur du péché, nous fait percevoir la beauté de la vertu, nous inspire le désir du ciel ? Les instructions.

Mes enfants pourquoi est-on si aveugle et si ignorant ? Parce qu’on ne fait point cas de la Parole de Dieu. Avec une personne instruite, il y a toujours de la ressource. Elle a beau s’égarer dans toutes sortes de mauvaises voies, on peut toujours espérer qu’elle reviendra au Bon Dieu tôt ou tard, quand ce ne serait qu’à l’heure de la mort. Au lieu qu’une personne qui n’est pas instruite de sa religion est comme un malade à l’agonie ; elle ne connaît ni la grandeur du péché, ni la beauté de son âme, ni le prix de la vertu ; elle se traîne de péché en péché. Une personne instruite a toujours deux guides qui marchent devant elle : le conseil et l’obéissance.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

 

 

Solennité de la Toussaint

vendredi 1 novembre 2024

« Soyez saints, parce que je suis saint » (Lv 19, 2), nous dit le Seigneur. Pourquoi Dieu nous fait-il un commandement semblable ? C’est que nous sommes ses enfants, et, si le Père est saint, les enfants le doivent être aussi. Il n’y a que les saints qui peuvent espérer le bonheur d’aller jouir de la présence de Dieu qui est la sainteté même. En effet, être chrétien, et vivre dans le péché, c’est une contradiction monstrueuse. Un chrétien doit être un saint.

Oui, voilà la vérité que l’Église ne cesse de nous répéter, et afin de la graver dans nos cœurs, elle nous représente un Dieu infiniment saint, sanctifiant une multitude infinie de saints qui semblent nous dire : « Souvenez-vous, chrétiens, que vous êtes destinés à voir Dieu et à le posséder ; mais vous n’aurez ce bonheur qu’autant que vous aurez retracé en vous, pendant votre vie mortelle, son image, ses perfections, et particulièrement sa sainteté, sans laquelle nul ne le verra. » Mais, si la sainteté de Dieu paraît au-dessus de nos forces, considérons ces âmes bienheureuses, cette multitude de créatures de tout âge, de tout sexe et de toute condition, qui ont été assujetties aux mêmes misères que nous, exposées aux mêmes dangers, sujettes aux mêmes péchés, attaquées par les mêmes ennemis, environnées des mêmes obstacles. Ce qu’elles ont pu faire, nous le pouvons aussi, nous n’avons aucune excuse pour nous dispenser de travailler à notre salut, c’est-à-dire à devenir saint. (…)

Concluons, en disant que si nous le voulons, nous pouvons être saints, car jamais le bon Dieu ne nous refusera sa grâce pour nous aider à le devenir. Il est notre père, notre Sauveur et notre ami. Il soupire avec ardeur de nous voir délivrés des maux de la vie. Il veut nous combler de toutes sortes de biens, après nous avoir donné, déjà dans ce monde, d’immenses consolations, avant-goût de celles du ciel, que je vous souhaite.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)

 

 

 

 

Fête de saint Matthieu, apôtre et évangéliste

samedi 21 septembre 2024

Le premier moyen de persévérer dans le chemin qui conduit au ciel, c’est d’être fidèle à suivre et à profiter des mouvements de la grâce que Dieu veut bien nous accorder. Tous les saints ne sont redevables de leur bonheur qu’à leur fidélité à suivre les mouvements que l’Esprit Saint leur a donnés, et les damnés ne peuvent attribuer leur malheur qu’au mépris qu’ils en ont fait. Cela seul peut suffire pour vous en faire sentir tout le prix et la nécessité d’y être fidèles.

Mais me direz-vous, comment, par quel moyen pouvons-nous connaître que nous correspondons à ce que la grâce veut de nous, ou bien que nous y résistons ? Si vous ne savez pas, écoutez-moi un instant, et vous en connaitrez le plus essentiel. Je dis d’abord que la grâce, c’est une pensée qui nous fait sentir la nécessité d’éviter le mal et de faire le bien. (…) Les saints ne se sont sanctifiés que par leur grande attention à suivre toutes les bonnes inspirations que le bon Dieu leur envoyait, et les damnés ne sont tombés en enfer que parce qu’ils les ont méprisés. (…)

Nous voyons dans l’Évangile que toutes les conversions que Jésus-Christ a opérées pendant sa vie ont été appuyées sur la persévérance. Comment est-ce que saint Matthieu a été converti ? Nous savons bien que Jésus-Christ, l’ayant vu dans son bureau, lui dit de le suivre, et qu’il le suivit, mais ce qui nous assure que sa conversion a été véritable, c’est qu’il ne rentra plus dans ce bureau, qu’il ne commit plus d’injustice ; c’est qu’après avoir commencé à suivre Jésus-Christ, il ne le quitta plus. La persévérance dans la grâce, le renoncement pour toujours au péché, furent les marques très certaines de sa conversion.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)