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Archive pour le mot-clef ‘St Ambroise’

« Insiste pour faire entrer les gens afin que ma maison soit remplie. »

mardi 4 novembre 2025

Les invités s’excusent, alors que le Royaume n’est fermé à personne qui ne s’exclue lui-même par sa propre parole. Dans sa bonté, le Seigneur invite tout le monde, mais c’est notre lâcheté ou notre égarement qui nous écarte. Celui qui préfère acheter une ferme n’a pas sa place au Royaume : au temps de Noé, acheteurs et vendeurs ont été engloutis par le déluge (Lc 17,26-28)… De même celui qui s’excuse parce qu’il vient de se marier, car il est écrit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, à sa mère et à sa femme, il ne peut pas être mon disciple » (Lc 14,26)…

Ainsi, après le dédain orgueilleux des riches, le Christ s’est tourné vers les païens ; il fait entrer bons et méchants, pour faire grandir les bons, pour améliorer les dispositions des méchants… Il invite les pauvres, les infirmes, les aveugles, ce qui nous montre que l’infirmité physique n’écarte personne du Royaume…, ou bien que l’infirmité des péchés est guérie par la miséricorde du Seigneur…

Il envoie donc chercher aux croisées des chemins, car « la Sagesse crie aux carrefours » (Pr 1,20). Il envoie sur les places, car il a fait dire aux pécheurs de quitter les voies larges pour rejoindre le chemin étroit qui conduit à la vie (Mt 7,13). Il envoie sur les routes et le long des haies, car ceux qui se hâtent vers les biens à venir, sans être retenus par les biens présents, engagés sur la voie de la bonne volonté, sont capables d’atteindre le Royaume des cieux, ainsi que ceux qui savent distinguer le mal du bien, comme les champs sont délimités par une haie, c’est-à dire ceux qui opposent le rempart de la foi aux tentations du péché.

Saint Ambroise (v. 340-397)

« Pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. »

mardi 21 octobre 2025

Le Dieu Verbe secoue le paresseux et réveille le dormeur. En effet, celui qui vient frapper à la porte veut toujours entrer. Mais cela dépend de nous s’il n’entre pas toujours ou s’il ne demeure pas toujours. Que ta porte soit ouverte à celui qui vient ; ouvre ton âme, élargis les capacités de ton esprit, afin de découvrir les richesses de la simplicité, les trésors de la paix, la douceur de la grâce. Dilate ton cœur ; cours à la rencontre du soleil de la lumière éternelle qui « illumine tout homme » (Jn 1,9). Il est certain que cette lumière véritable brille pour tous ; mais si quelqu’un ferme ses fenêtres, il se privera lui-même de la lumière éternelle.

Donc même le Christ reste dehors, si tu fermes la porte de ton âme. Certes, il pourrait entrer, mais il ne veut pas s’introduire de force, il ne veut pas contraindre ceux qui le refusent. Issu de la Vierge, sorti de son sein, il irradie tout l’univers, afin de resplendir pour tous. Ceux qui désirent recevoir la lumière qui brille d’un éclat perpétuel lui ouvrent ; aucune nuit ne viendra l’interrompre. En effet, le soleil que nous voyons chaque jour cède la place aux ténèbres de la nuit ; mais le Soleil de justice (Ml 3,20) ne connaît pas de couchant, car la Sagesse n’est pas vaincue par le mal.

Saint Ambroise (v. 340-397)

« Les fils sont libres… »

lundi 11 août 2025

L’apôtre Paul dit que la création elle-même attend la révélation des enfants de Dieu (Rm 8,19). Cette création est maintenant livrée malgré elle au pouvoir du néant ; mais elle est dans l’espérance. Car elle espère que le Christ l’aidera par sa grâce à se libérer de l’esclavage de la dégradation inévitable, et à recevoir la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Ainsi il y aura une seule liberté, pour la création et pour les enfants de Dieu, lorsque la gloire de ceux-ci se révélera. Mais maintenant, tant que cette révélation se fait désirer, toute la création gémit en attendant de partager la gloire de notre adoption et de notre rédemption (v. 22)…

Il est clair que les créatures qui gémissent en attendant l’adoption des fils ont en elles les premiers dons de l’Esprit (v. 9s). Cette adoption des fils, c’est la rédemption du corps tout entier, lorsque celui-ci, en qualité de fils adoptif de Dieu, verra face à face ce bien éternel et divin. Il y a déjà adoption filiale dans l’Église du Seigneur lorsque l’Esprit en nous s’écrie : « Abba, Père » (v. 15). Mais cette adoption sera parfaite lorsque ceux qui seront admis à voir la face de Dieu ressusciteront tous dans l’immortalité, l’honneur et la gloire. Alors la condition humaine s’estimera vraiment rachetée. C’est pourquoi l’apôtre Paul ose dire : « Nous avons été sauvés en espérance » (v. 24). En effet, l’espérance sauve, comme la foi, dont il est dit : « Ta foi t’a sauvé » (Mc 5,34).

Saint Ambroise (v. 340-397)

Le soleil de justice : la nouvelle Loi dans le Temple

dimanche 6 avril 2025

Une femme coupable d’adultère a été amenée par les scribes et les pharisiens devant le Seigneur Jésus. Et ils ont formulé leur accusation comme des traîtres, de telle sorte que si Jésus l’absolvait, il semblerait enfreindre la Loi, mais que s’il la condamnait, il semblerait avoir changé le motif de sa venue, car il était venu afin de pardonner le péché de tous…

Pendant qu’ils parlaient, Jésus, la tête baissée, écrivait avec son doigt sur le sol. Comme ils attendaient, il a levé la tête et a dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. » Y a-t-il rien de plus divin que ce verdict : que celui qui est sans péché punisse le péché ? Comment, en effet, pourrait-on tolérer qu’un homme condamne le péché d’un autre quand il excuse son propre péché ? Celui-là ne se condamne-t-il pas davantage en condamnant chez autrui ce qu’il commet lui-même ?

Jésus a parlé ainsi et il écrivait sur le sol. Pourquoi ? C’est comme s’il disait : « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? » (Lc 6,41) Il écrivait sur le sol du doigt dont il avait écrit la Loi (Ex 31,18). Les pécheurs seront inscrits sur la terre et les justes dans le ciel, comme Jésus dit aux disciples : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (Lc 10,20).

En entendant Jésus, les pharisiens « sortaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés »… L’évangéliste a raison de dire qu’ils sont sortis, ceux qui ne voulaient pas être avec le Christ. Ce qui est à l’extérieur du Temple, c’est la lettre ; ce qui est au-dedans, ce sont les mystères. Car ce qu’ils recherchaient dans les enseignements divins, c’étaient les feuilles et non les fruits des arbres ; ils vivaient dans l’ombre de la Loi et ne pouvaient pas voir le soleil de justice (Ml 3,20).

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

Le Carême conduit à la résurrection du baptême

lundi 24 mars 2025

Naaman était Syrien, il avait la lèpre et ne pouvait être purifié par personne. Alors une jeune captive dit qu’il y avait un prophète en Israël qui pourrait le purifier du fléau de la lèpre… Apprends maintenant qui est cette jeune fille d’entre les captifs : la jeune assemblée d’entre les nations, c’est-à-dire l’Église du Seigneur, humiliée auparavant par la captivité du péché, alors qu’elle ne possédait pas encore la liberté de la grâce. C’est à son conseil que ce vain peuple des nations a écouté la parole des prophètes dont il avait douté longtemps. Ensuite, dès qu’il a cru qu’il fallait obéir, il a été lavé de toute l’infection de ses méfaits. Naaman avait douté avant d’être guéri ; toi, tu es déjà guéri, c’est pourquoi tu ne dois pas douter.

C’est pour cela qu’on t’a déjà dit de ne pas croire seulement ce que tu voyais en t’approchant du baptistère, de peur que tu ne dises : « C’est là ‘le grand mystère que l’œil n’a pas vu ni l’oreille entendu et qui n’est pas monté au cœur de l’homme’ ? (1Co 2,9) Je vois de l’eau, que je voyais tous les jours ; peuvent-elles me purifier, ces eaux dans lesquelles je suis souvent descendu sans être jamais purifié ? » Apprends par là que l’eau ne purifie pas sans l’Esprit. C’est pour cela que tu as lu que « trois témoins au baptême ne font qu’un : l’eau, le sang et l’Esprit » (1Jn 5,7-8). Car si tu en retires un, il n’y a plus de sacrement du baptême. En effet, qu’est-ce que l’eau sans la croix du Christ ? Un élément ordinaire sans aucun effet sacramentel. Et de même, sans eau il n’y a pas de mystère de la régénération. « À moins d’être né de nouveau de l’eau et de l’Esprit, on ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3,5). Le catéchumène croit en la croix du Seigneur Jésus dont il est marqué ; mais s’il n’a pas été baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, il ne peut pas recevoir la rémission de ses péchés ni puiser le don de la grâce spirituelle.

Donc ce Syrien s’est plongé sept fois dans la Loi ; toi, tu as été baptisé au nom de la Trinité. Tu as confessé le Père…, tu as confessé le Fils, tu as confessé l’Esprit Saint… Tu es mort au monde et ressuscité pour Dieu et, en quelque sorte, enseveli en même temps dans cet élément du monde ; mort au péché, tu es ressuscité pour la vie éternelle (Rm 6,4).

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

Chaire de saint Pierre, apôtre, fête

samedi 22 février 2025

Tu as reçu la charge du sacerdoce. Assis à la poupe de l’Église, tu pilotes le navire au milieu des flots. Tiens le gouvernail de la foi afin de ne point chavirer parmi les graves tempêtes de ce siècle. La mer est grande et vaste, mais ne crains pas ; car c’est le Seigneur qui a établi la terre sur les mers et l’a fondée sur les fleuves (cf. Ps 23,2). Il est donc normal qu’au milieu d’un monde si agité, l’Église du Seigneur, bâtie sur la pierre des apôtres, demeure stable et tienne bon sur sa base inébranlable contre les assauts furieux de la mer (cf. Mt 16,18). Elle est entourée par les flots mais n’en est pas ébranlée ; et, bien que les éléments de ce monde retentissent d’une immense clameur, elle offre cependant à ceux qui peinent la grande sécurité d’un havre de salut.

Même lorsqu’elle est un esquif balloté sur la mer, elle demeure l’Église dont les eaux courent dans les fleuves, ces grands fleuves dont il est dit : « Les fleuves ont élevé leurs voix » (Ps 92,3). Des fleuves, en effet, jaillissent du sein de l’Église abreuvée par le Christ et réceptacle de l’Esprit de Dieu (cf. Jn 7,38). Ces fleuves, lorsqu’ils demeurent de grâce spirituelle, élèvent leur voix. Il y a un fleuve qui s’écoule dans les hommes de Dieu comme un torrent (cf. Is 66,12), fleuve dont l’impétuosité réjouit l’âme pacifique et tranquille. Celui qui reçoit de l’abondance de ce fleuve, comme Jean l’évangéliste, ou come Pierre et Paul, celui-là élève sa voix ; et de même que les apôtres ont répandu, par leur prédication, la parole évangélique jusqu’au bout du monde, celui-là aussi se met à prêcher l’évangile du Seigneur Jésus.

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

« Je te le dis, lève-toi. »

mardi 4 février 2025

Avant de ressusciter une jeune fille morte, c’est pour amener à la foi que Jésus commence par guérir la femme atteinte de pertes de sang. C’est pour t’instruire qu’il a fait arrêter ce saignement et a guéri cette femme alors qu’il se rendait auprès de la fille.

De la même façon, c’est pour croire en notre résurrection éternelle que nous célébrons la résurrection historique du Seigneur qui a suivi sa Passion. (…) « Les serviteurs du chef arrivent et disent : ‘Ne dérange plus le maître’ » : ils ne croient pas encore en la résurrection de Jésus prédite dans la Loi et accomplie dans l’Évangile. C’est pourquoi, en arrivant à la maison, Jésus ne prend avec lui que peu de témoins de la résurrection qui va se produire : ce n’est pas le grand nombre qui a cru tout de suite à la résurrection. Quand Jésus déclare : « L’enfant n’est pas morte, elle dort », la foule « se moque de lui », car ceux qui ne croient pas se moquent. Qu’ils pleurent donc leurs morts, ceux qui les croient morts : quand on a la foi en la résurrection, ce n’est pas une fin que l’on voit dans la mort mais un repos. (…)

Prenant donc la main de l’enfant, Jésus la guérit et il lui fait donner à manger. C’est là une attestation de la vie, afin qu’on ne puisse pas croire à une illusion mais à la réalité. Heureuse celle dont la Sagesse tient ainsi la main ! Plaise à Dieu qu’elle tienne aussi mes actions, que la justice tienne ma main, que le Verbe, la Parole de Dieu, tienne ma main, et qu’il me conduise dans le lieu caché où il demeure. Qu’il détourne mon esprit de l’erreur, qu’il ramène celui qu’il sauve, et qu’il ordonne de me donner à manger, car le Verbe de Dieu c’est le pain du ciel (Jn 6,32). C’est pourquoi cette Sagesse, qui a déposé sur l’autel saint les aliments divins de son Corps et de son Sang, déclare : « Venez manger mon pain, venez boire le vin que je vous ai préparé » (Pr 9,5).

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

Il vient chez toi

lundi 2 décembre 2024

Tu as entendu la voix du Verbe, la Parole de Dieu. (…) Lève-toi, et par la prière prépare le fond de ton âme. D’en bas tends vers les hauteurs, efforce-toi à ouvrir la porte de ton cœur. Quand tu étends les mains vers le Christ, tes actions exhaleront le parfum de la foi. (…)

Voilà comme le Christ t’a désirée, voilà comme le Christ t’a choisie. Si tu lui ouvres, il entrera ; il ne peut pas y manquer, lui qui l’a promis. Embrasse donc celui que tu as cherché (Ct 3,4) ; approche-toi de lui et tu recevras sa lumière (Ps 33,6) ; retiens-le, demande-lui de ne pas s’en aller si vite, supplie-le de ne pas s’éloigner. En effet, la parole de Dieu court rapidement (Si 43,5) ; elle ne se laisse pas saisir par la mollesse ; la paresse ne la retient pas. Que ton âme, à son appel, aille à sa rencontre, et qu’elle persévère sur le chemin tracé par sa parole céleste, car il passe vite. (…)

Ne pense pas, s’il est parti si vite, que tu lui as déplu en l’appelant, en l’implorant, en lui ouvrant : il permet souvent que nous soyons éprouvés. Lorsque les foules le priaient de ne pas s’en aller, que dit-il dans l’Évangile ? « Il faut que j’annonce la parole de Dieu dans les autres villes, car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Lc 4,43). Alors, même s’il semble être parti, cherche encore (cf. Ct 5,6). (…) Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui l’implore ainsi, n’est pas délaissée par lui ; bien plus, il vient souvent la visiter, car il est avec nous jusqu’à la fin du monde (Mt 28,20).

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

« Nous sommes des serviteurs quelconques. »

mardi 12 novembre 2024

Que personne ne se glorifie de ce qu’il fait, puisque c’est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur. (…) Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services. Ne te rengorge pas d’être appelé « enfant de Dieu » (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n’oublions pas notre nature. Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire. Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les anges font leur service. Saint Paul, « l’instrument choisi par le Seigneur pour les païens » (Ac 9,15), écrit : « Je ne mérite pas le nom d’apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1Co 15,9). Et si ailleurs il montre qu’il n’a conscience d’aucune faute, il ajoute ensuite : « Mais je n’en suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4). Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le jugement de Dieu.

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

Commémoration de tous les fidèles défunts

samedi 2 novembre 2024

Pour quelle raison le Christ serait-il mort, sinon parce qu’il devait ressusciter ? En effet, puisque Dieu ne pouvait mourir, la Sagesse ne pouvait mourir, et ce qui ne peut mourir ne peut ressusciter. Il a donc assumé une chair capable de mourir pour que cette mort, qui est propre à la chair, lui donne l’occasion de ressusciter. Ainsi, la résurrection ne pouvait avoir lieu que par un homme, « car la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts » (1 Co 15, 21).

L’homme est ressuscité parce que c’est l’homme qui est mort. L’homme est ressuscité, mais c’est Dieu qui le ressuscite. Il était homme selon la chair, il est maintenant Dieu en tout ; car maintenant « nous ne connaissons plus le Christ selon la chair » (2 Co 5,16), mais nous tenons la grâce de sa chair et nous le reconnaissons comme « prémices de ceux qui se sont endormis » (1 Co 15,20) et « le premier-né d’entre les morts » (Col 1,18).

Les prémices sont exactement de la même espèce et de la même nature que les fruits qui viennent dans la suite. Les premiers fruits sont offerts à Dieu en vue d’une récolte plus abondante, comme offrande sacrée pour tous les autres fruits et comme oblation de la nature renouvelée. Le Christ est donc « les prémices de ceux qui se sont endormis ».

Mais est-ce uniquement des siens, qui se sont doucement endormis comme s’ils étaient exempts de la mort ; ou bien est-ce de tous les morts ? L’Écriture nous répond : « De même que tous meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ » (1 Co 15,22). Ainsi, les prémices de la mort sont en Adam et les prémices de la résurrection, dans le Christ.

Saint Ambroise (v. 340-397)