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Archive pour le mot-clef ‘St Marc’

Bonne Nouvelle

mercredi 15 février 2012

Le terme « évangile » est une traduction de l’expression grecque qui veut dire « annoncer » une bonne nouvelle.

Les récits de la vie de Jésus sont devenus, tout naturellement, annonces de la Bonne Nouvelle, et leurs auteurs ont été appelés évangélistes.

Dans le Nouveau Testament, les Evangiles ne sont pas classés dans l’ordre chronologique probable de rédaction. Il semble assuré que Marc soit le premier à avoir rédigé la biographie de Jésus. Jean est certainement le dernier à avoir écrit la sienne.

Les Evangiles de Matthieu, de Marc et de Luc sont parfois appelés Evangiles synoptiques parce qu’ils peuvent être étudiés ensemble, ayant des parties communes (synopse vient du grec synopsis).

QUATRE REGARDS SUR JESUS

Chaque évangéliste a rédigé son texte en ayant au moins une intention précise et spécifique. C’est ce qui explique l’angle d’attaque pris par chacun en voulant présenter le même personnage. Ces quatre biographes ont entendu, mais aussi perçu et interprété l’histoire de Jésus à leur manière. La personnalité de chacun transpire autant que le but recherché, même s’il tente de relater, aussi précisément que possible, le fruit de ses souvenirs ou de son travail. C’est donc quatre regards, quatre lumières, quatre facettes du Christ que proposent les Evangiles.

Deux des quatre évangélistes sont des disciples de Jésus : Matthieu, et Jean sont en effet de la « bande des Douze ». Marc était sans doute un des proches du groupe sans être désigné comme disciple pour autant.

Le lion, une des quatre créatures ailées apparues au prophète Ézéchiel, était tenu pour le signe de l’évangéliste saint Marc.

Dans le livre des Révélations, le visionnaire voit, autour du trône de Dieu, 4 créatures ailées : un lion, un taureau, un homme et un aigle. Il est communément admis qu’ils représentent les 4 Evangiles, ou les 4 Evangélistes. L’homme représente Matthieu, dont la narration commence avec la généalogie humaine de Jésus ; le lion représente Marc, dont la narration commence par Jean-Baptiste criant dans le désert (le Précurseur vit « à côté » des lions et un lion rugit dans le désert) ; le taureau, animal de sacrifice, représente Luc, dont la narration commence dans le Temple ; et l’aigle représente Jean, dont la narration commence au Ciel, avec le Verbe éternel.

“…Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant, et il y avait autour de la nuée une splendeur… Et au milieu paraissait une ressemblance de quatre animaux ; et c’était ici leur forme : ils avaient la ressemblance d’un homme… Et chacun d’eux avait quatre faces, et chacun quatre ailes… Et la ressemblance de leurs faces était la face d’un homme, et la face d’un lion, et la face d’un bœuf, et la face d’un aigle… Et leur regard était comme des charbons de feu ardent, et comme qui verrait des lampes… …Et la parole de l’Eternel me fut adressée…” (Ancien Testament).

Pour prier avec l’évangile de saint Marc 1, 21-28

dimanche 29 janvier 2012

Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. » L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


1. Jésus enseignait en homme qui a autorité. Je regarde. J’imagine ce qui se passe : la communauté s’est réunie tout entière dans la synagogue, le jour du Sabbat, au terme de la semaine. Elle se rend disponible pour écouter la Parole de Dieu. Jésus lit un extrait de la Torah et parle. Ce n’est pas comme d’habitude ! Cet homme vit et fait ce qu’il proclame. Je me mets à la place de ces gens et j’écoute Jésus me parler.


2. Es-tu venu pour nous perdre ? J’écoute. D’abord ce que dit l’esprit mauvais qui habite l’homme de la synagogue et qui craint pour lui et pour tous ceux qui lui ressemblent. Ce Jésus est une menace pour lui ! Et puis Jésus parle et sa parole comme un glaive tranche et agit. J’écoute le cri de l’esprit qui sort de l’homme. Celui-ci est sauvé ! Jésus est venu pour me sauver. Je rends grâce à Dieu.


3. Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient. Je m’interroge. Est-ce que j’ai peur en entendant la Parole de Jésus ? Est-ce que j’ai peur devant son autorité, devant ce qu’il réalise ? Finalement qui est ce Jésus pour moi ? Est-il vraiment  » le Saint de Dieu « , comme dit l’esprit mauvais ? Est-ce que je suis prêt à écouter sa Parole et à la mettre en pratique ? Je laisse Jésus me parler. Et je Lui parle.

Eglise Saint-Ignace

église des jésuites à Paris

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Pêcheurs d’hommes

dimanche 22 janvier 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,14-20.

Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.

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Premier dimanche de l’Avent B

dimanche 27 novembre 2011

L’avenir transforme le présent

La «déchirure des cieux» que nous célébrerons à Noël avec la naissance de Jésus, c’est dans nos vies aussi qu’elle se manifeste. Notre façon de vivre peut faire signe aux autres, nos actions peuvent engendrer un monde nouveau.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment.
Il en est comme d’un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs , fixé chacun à son travail, et recommandé au portier de veiller. Veillez donc car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin.
Il peut arriver à l’improviste et vous trouver endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous : VEILLEZ ! »


Avent 2011

vendredi 25 novembre 2011

Les dimanches de l’avent 2011 (année B)

Ce dimanche 27 novembre débute le temps de l’Avent et une nouvelle année pour les chrétiens.

Pour présenter les lectures liturgiques des dimanches de l’avent, il est bon de se référer aux indications données dans l’introduction au lectionnaire (Lectionnaire des dimanches, p. XII : Le temps de l’avent). On y apprend que les évangiles des dimanches de l’avent ont été choisis en sorte de suivre, chaque année, un même schéma :

Le premier dimanche évoque la venue du Seigneur à la fin des temps.

Les deuxième et troisième dimanches : Jean-Baptiste, le précurseur, annonce et prépare la venue de Jésus.

Le quatrième dimanche raconte les événements importants qui précèdent la venue du Sauveur (annonces à Joseph, à Marie, et Visitation).

Ce choix est censé honorer le double aspect de l’avent comme :

– temps de préparation à Noël, célébration de la première venue du Fils de Dieu ;

– temps où, à travers le souvenir de la venue de Jésus-Christ, « les esprits s’ouvrent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps ».

Tout au long de l’année B, c’est la lecture de l’Évangile selon saint Marc qui est privilégiée. Mais, en raison de la brièveté de cette œuvre, la liturgie fera appel, bien plus que les autres années, à l’Évangile selon saint Jean, habituellement réservé au carême et au temps pascal. C’est ainsi que, cette année, l’évangile du troisième dimanche sera tiré de saint Jean, tandis que, en l’absence, chez Marc, de tout récit concernant la naissance de Jésus, c’est saint Luc qui fournira l’évangile du quatrième dimanche.

 

Le témoignage de saint Luc : « J’ai décidé, après m’être informé soigneusement de tout…, d’en écrire un exposé suivi » (Lc 1,3)

mardi 18 octobre 2011

Les quatre évangélistes ; JORDAENS, Jacob ; 1620, huile sur toile ; Musée du Louvre, Paris

Parmi toutes les Écritures, même le Nouveau Testament, les évangiles l’emportent à juste titre, du fait qu’ils sont le témoignage principal sur la vie et l’enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur. Que les quatre évangiles aient une origine apostolique, l’Église partout et toujours l’a affirmé et l’affirme. Ce que les apôtres ont prêché sur l’ordre du Christ, plus tard, eux-mêmes et des hommes apostoliques nous l’ont transmis, sous l’inspiration de l’Esprit divin, dans des écrits qui sont le fondement de notre foi, c’est-à-dire l’Évangile à quatre formes, selon Matthieu, Marc, Luc et Jean.

De façon ferme et absolument constante, la sainte Mère Église a affirmé et affirme, que les quatre évangiles énumérés, dont elle atteste sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, pendant qu’il vivait parmi les hommes, a réellement fait et enseigné en vue de leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel (Ac 1,1-2). Après l’Ascension du Seigneur, les apôtres ont transmis à leurs auditeurs ce que Jésus avait dit et fait, avec cette intelligence plus profonde dont ils jouissaient eux-mêmes, instruits qu’ils étaient par les événements glorieux du Christ et enseignés par la lumière de l’Esprit de vérité (Jn 14,26).

Les auteurs sacrés ont composé les quatre évangiles, en triant certains détails entre beaucoup de ceux que la parole ou déjà l’écriture avait transmis, en en faisant entrer quelques-uns en une synthèse, ou en les exposant en tenant compte de l’état des églises, en gardant enfin la forme d’une proclamation, afin de pouvoir ainsi toujours nous communiquer des choses vraies et authentiques sur Jésus. Ils les ont écrits dans cette intention, soit d’après leur propre mémoire, leurs propres souvenirs, soit d’après le témoignage de ceux « qui furent dès le début témoins oculaires et serviteurs de la Parole », afin que nous « connaissions la vérité des enseignements que nous avons reçus » (Lc 1,1-2).

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la révélation « Dei Verbum », § 18-19

Prochain

vendredi 1 avril 2011

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28-34.

Un scribe, s’avança vers Jésus et lui demanda :  » Quel est le premier de tous les commandements? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

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« Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jn 2,16)

samedi 5 mars 2011

« Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient. » Certains s’étonnent de la résurrection de Lazare (Jn 11,44), ils sont stupéfaits que le fils d’une veuve soit ressuscité (Lc 7,15), d’autres sont frappés par d’autres miracles. Sans aucun doute, il est admirable de rendre la vie à un corps mort. Pour ma part, je suis davantage frappé par l’évènement présent. Cet homme, fils de charpentier, un pauvre sans demeure, sans gîte où se reposer, sans armée, qui n’était ni chef ni juge — quel pouvoir l’a autorisé à…chasser une foule si nombreuse alors qu’il était seul ? Personne n’a protesté, personne n’a osé opposer de résistance, car personne n’a osé s’opposer au Fils qui réparait l’injure faite à son Père…

« Il se mit à chasser ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple. » Si cela a été possible chez les juifs, pourquoi cela ne l’est-il pas à plus forte raison chez nous ? Si cela arrive dans le cadre de la Loi, pourquoi n’en est-il pas de même à plus forte raison dans l’Évangile ?… Le Christ, un pauvre, chasse les acheteurs et les vendeurs, qui sont riches. Celui qui vend est jeté au même titre que celui qui achète. Que personne ne dise : « Moi, j’offre tout ce que je possède, je fais des offrandes aux prêtres, comme Dieu l’a ordonné ». Dans un passage de Matthieu, nous lisons ceci : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,8). La grâce de Dieu ne se vend pas, elle se donne.

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Marc, n°9 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 87s)

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Texte du jour

vendredi 4 mars 2011

Giotto - Padoue (Italie)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,11-26.
Après son arrivée au milieu des acclamations, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il inspecta du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit avec les Douze pour aller à Béthanie.
Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim.
Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples écoutaient.
Ils arrivent à Jérusalem. Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes,
et il ne laissait personne traverser le Temple en portant quoi que ce soit.
Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison s’appellera maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Les chefs des prêtres et les scribes apprirent la chose, et ils cherchaient comment le faire mourir. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tombait, Jésus et ses disciples s’en allaient hors de la ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines.
Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. »
Alors Jésus leur déclare : « Ayez foi en Dieu.
Amen, je vous le dis : tout homme qui dira à cette montagne : ‘Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer’, s’il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela lui sera accordé !
C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé.
Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »

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Enseignement

vendredi 28 janvier 2011