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Archive pour le mot-clef ‘St Grégoire’

« C’est à moi que vous l’avez fait »

lundi 23 février 2015

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T’imagines-tu que la charité ne soit pas obligatoire mais libre ? Qu’elle ne soit pas une loi, mais un simple conseil ? Je le voudrais bien moi aussi et le penserais volontiers. Mais la main gauche de Dieu m’effraie, là où il a placé les boucs pour leur adresser ses reproches, non parce qu’ils ont volé, pillé, commis l’adultère ou perpétré d’autres délits de cet ordre, mais parce qu’ils n’ont pas honoré le Christ dans la personne de ses pauvres.

Si vous voulez m’en croire, vous les serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, tant qu’il n’est pas trop tard, visitons le Christ, servons le Christ, nourrissons le Christ, vêtons le Christ, accueillons le Christ, honorons le Christ, et non pas seulement en lui offrant un repas comme certains, ou du parfum comme Marie Madeleine, ou une sépulture comme Joseph d’Arimathie, ou les devoirs funèbres comme Nicodème, ou de l’or, de l’encens et de la myrrhe comme les mages.

« C’est la miséricorde et non les sacrifices » (Mt 9,13) que désire le Seigneur de l’univers, la compassion plutôt que des milliers d’agneaux gras. Présentons-la-lui donc par la main de ceux qui sont abattus par la misère, et le jour où nous quitterons ce monde, ils nous « recevront dans les tentes éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur à qui appartient la gloire pour l’éternité.

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l’Église
Sermon 14, sur l’amour des pauvres, 27, 28, 39-40 ; PG 35, 891s (trad. Orval ; cf bréviaire 3e samedi de Carême)

 

 

 

« Dieu, crée pour moi un cœur pur. » (Ps 51,12)

mercredi 11 février 2015

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Si, par un effort de vie parfaite, tu nettoies les scories de ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi. C’est ce qui arrive avec un morceau de métal, lorsque la meule le débarrasse de sa rouille. Auparavant il était noirci, et maintenant il brille et rayonne au soleil. De même l’homme intérieur, ce que le Seigneur appelle « le cœur », lorsqu’on aura enlevé les taches de rouille qui altéraient et détérioraient sa beauté, retrouvera la ressemblance de son modèle (Gn 1,27), et il sera bon. Car ce qui devient semblable à la Bonté est nécessairement bon…

Et ainsi celui qui a le cœur pur devient heureux (Mt 5,8) parce que, en redécouvrant sa pureté, il découvre, à travers cette image, son origine. Ceux qui voient le soleil dans un miroir, même s’ils ne fixent pas le ciel, voient le soleil dans la lumière du miroir aussi bien que s’ils regardaient directement le disque solaire. De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière, si vous vous tournez vers la grâce de l’image placée en vous dès le commencement, vous trouvez en vous-mêmes ce que vous recherchez.

En effet, la pureté, la paix de l’âme, l’éloignement de tout mal, voilà la divinité. Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu. Si ton cœur est dégagé de toute inconduite, libre de toute passion, pur de toute souillure, tu es heureux, car ton regard est clair.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Homélie 6 sur les Béatitudes ; PG 44, 1269 (trad. bréviaire 12e sam. rev.)

 

 

« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés. »

lundi 9 février 2015

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Plaçons devant notre regard intérieur un blessé grave, sur le point de rendre son dernier souffle… La blessure de l’âme, c’est le péché, dont l’Écriture parle en ces termes : « Blessures, contusions, plaies ouvertes qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile » (Is 1,6). Toi qui es blessé, reconnais ton médecin au-dedans de toi, et montre-lui les plaies de tes péchés. Qu’il entende le gémissement de ton cœur, lui qui connaît déjà toute pensée secrète. Que tes larmes l’émeuvent. Va jusqu’à un peu de sans-gêne dans ta supplication (cf Lc 11,8). Fais sortir vers lui du fond de ton cœur de profonds soupirs, sans cesse.

Que ta douleur lui parvienne pour qu’il te dise, à toi aussi : « Le Seigneur a pardonné ton péché » (2S 12,13). Pousse des cris avec David ; lui qui a dit : « Pitié pour moi, mon Dieu…, selon ta grande miséricorde » (Ps 50,3). C’est comme s’il disait : « Je suis en grand danger à cause d’une énorme blessure que nul médecin ne peut guérir, à moins que le médecin tout-puissant ne vienne à mon secours. » Pour ce médecin tout-puissant, rien n’est incurable. Il soigne gratuitement : d’un mot il rend la santé. Je désespérerais de ma blessure si je ne mettais pas ma confiance dans le Tout-Puissant.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Commentaire du psaume 50 ; PL 75,581 (trad. Les Psaumes commentés, DDB 1983, p. 184 rev.)

 

 

Graine

vendredi 30 janvier 2015

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« Le Royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu’un homme sème en son champ ; en poussant, il devient comme un arbre, en sorte que les oiseaux du ciel viennent se reposer sur ses branches » (Mt 13,31). Ce petit grain de semence est pour nous le symbole de Jésus Christ, qui mis en terre dans le jardin où il a été enseveli, en est ressorti peu après par sa résurrection, debout comme un grand arbre.

On peut dire que quand il est mort, ce fut comme un petit grain de semence. Ce fut un grain de semence par l’humiliation de sa chair, et un grand arbre par la glorification de sa majesté. Ce fut un grain de semence lorsqu’il est apparu à nos yeux tout défiguré ; et un arbre lorsqu’il est ressuscité comme le plus beau des hommes (Ps 44,3).

Les branches de cet arbre mystérieux sont les saints prédicateurs de l’Évangile, dont un psaume nous marque l’étendue : « Leur renommée s’est répandue par tout l’univers, et leurs paroles jusqu’aux extrémités de la terre » (Ps 19,5 ; cf Rm 10,18). Les oiseaux se reposent sur ses branches lorsque les âmes justes qui se sont élevées des attraits de la terre en s’appuyant sur les ailes de la sainteté, trouvent dans les paroles de ces prédicateurs de l’Évangile la consolation dont elles ont besoin dans les peines et les fatigues de cette vie.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélies sur Matthieu, ch. 13

 

 

 

« On mangeait, on buvait, on achetait, on vendait. »

vendredi 14 novembre 2014

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.Le Seigneur a fait à ses disciples de grandes recommandations pour que leur esprit secoue comme une poussière tout ce qui est terrestre dans la nature et s’élève au désir des réalités surnaturelles. C’est qu’il faut, quand on se tourne vers la vie d’en haut, être plus forts que le sommeil et garder toujours l’esprit vigilant… Je parle de cet assoupissement de ceux qui sont enfoncés dans le mensonge de la vie par ces rêves illusoires que sont les honneurs, les richesses, le pouvoir, le faste, la fascination des plaisirs, l’ambition, la soif de jouissance, la vanité et tout ce que l’imagination entraîne les hommes superficiels à poursuivre follement. Toutes ces choses s’écoulent avec la nature éphémère du temps ; elles sont du domaine du paraître…; à peine ont-elles paru exister, elles disparaissent comme les vagues sur la mer…

C’est pour que notre esprit soit dégagé de ces illusions que le Verbe, la Parole de Dieu, nous invite à secouer des yeux de l’âme ce sommeil profond, afin que nous ne glissions pas loin des réalités véritables en nous attachant à ce qui n’a pas de consistance. C’est pourquoi il nous propose la vigilance, en nous disant : « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées » (Lc 12,35). Car la lumière, en brillant devant les yeux, chasse le sommeil, et les reins serrés par la ceinture empêchent le corps d’y succomber… Celui qui est ceint par la tempérance vit dans la lumière d’une conscience pure ; la confiance filiale illumine sa vie comme une lampe… Si nous vivons comme cela, nous entrerons dans une vie semblable à celle des anges.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermons sur le Cantique des Cantiques, n°11, 1 (trad. Canevet, Cerf 1992, p.141 rev.)

 

 

 

« Il le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. »

lundi 6 octobre 2014

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« Et qui est mon prochain ? » Pour répondre, le Verbe, la Parole de Dieu, expose sous la forme d’un récit toute l’histoire de la miséricorde : il raconte la descente de l’homme, l’embuscade des brigands, l’arrachement du vêtement impérissable, les blessures du péché, l’emprise de la mort sur la moitié de la nature (l’âme, elle, demeurant immortelle), le passage en vain de la Loi, puisque ni le prêtre ni le lévite n’ont soigné les plaies de l’homme qui avait été la victime des brigands. « En effet, le sang des taureaux ou des boucs ne peut pas enlever les péchés » (He 10,4) ; seul pouvait le faire celui qui a revêtu toute la nature humaine par les prémices de la pâte où avaient part toutes les races : Juifs, Samaritains, Grecs, et l’humanité toute entière. C’est lui qui avec son corps, c’est-à-dire sa monture, s’est trouvé dans le lieu de la misère de l’homme ; il a soigné ses blessures, il l’a fait reposer sur sa propre monture et lui a donné comme abri sa propre miséricorde, où tous ceux qui peinent et ploient sous le fardeau trouvent le repos (Mt 11,28)…

« Celui qui demeure en moi, moi je demeure en lui » (Jn 6,56)… Celui qui trouve son abri en cette miséricorde du Christ reçoit de lui deux pièces d’argent, dont l’une est d’aimer Dieu de toute son âme, l’autre d’aimer son prochain comme soi-même, selon la réponse du docteur de la Loi (Mc 12,30s). Mais puisque « ce ne sont pas ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique » (Rm 2,13), il faut non seulement recevoir ces deux pièces d’argent…, mais apporter aussi sa contribution personnelle par ses œuvres pour l’accomplissement de ces deux commandements. C’est pourquoi le Seigneur dit à l’hôtelier que tout ce qu’il aura fourni pour le soin du blessé, il le lui rendra, lors de son second avènement, à la mesure de son zèle.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermons sur le Cantique des cantiques, n°14 (trad. coll. Migne, n° 49-50, p. 287 rev.)

 

 

 

« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »

dimanche 6 juillet 2014

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Le fait que Dieu, qui est tout-puissant, ait été capable de s’abaisser jusqu’à l’humilité de la condition humaine constitue une preuve plus grande de sa puissance que l’éclat et le caractère surnaturel des miracles. En effet, quand la puissance divine accomplit une action d’une grandeur sublime, c’est, en quelque sorte, conforme et approprié à la nature de Dieu… Par contre, que Dieu soit descendu jusqu’à notre bassesse est, en quelque sorte, l’expression d’une puissance surabondante qui n’est pas du tout entravée par ce qui est à l’opposé de sa nature…

Ni l’étendue des cieux, ni l’éclat des astres, ni l’ordonnance de l’univers, ni l’harmonie des choses créées ne révèlent la puissance magnifique de Dieu autant que son indulgence qui l’amène à s’abaisser jusqu’à la faiblesse de notre nature… La bonté, la sagesse, la justice et la puissance de Dieu se révèlent dans ses desseins en notre faveur : la bonté dans la volonté de « sauver celui qui était perdu » (Lc 19,10) ; la sagesse et la justice dans sa manière de nous sauver ; la puissance dans le fait que le Christ est « devenu semblable aux hommes » (Ph 2,7-8) et s’est conformé à l’humilité de notre nature.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Le Discours catéchétique, 23-26 ; SC 453 (trad. SC p. 253 rev.)

 

 

 

« Va trouver mes frères ! »

mardi 22 avril 2014

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L’obscurité régnait au-dehors, il ne faisait pas encore jour, mais ce caveau était plein de la lumière de la résurrection. Marie a vu cette lumière par la grâce de Dieu : son amour pour le Christ a été rendu plus vif, et elle a eu la force de voir des anges… Ils lui ont dit alors : « Femme, pourquoi pleures-tu ? C’est le ciel que tu vois dans ce caveau ou plutôt un temple céleste à la place d’un tombeau creusé pour être une prison… Pourquoi pleures-tu ? »…

Au-dehors, le jour est encore indécis, et le Seigneur ne fait pas paraître cet éclat divin qui l’aurait fait reconnaître au cœur même de la souffrance. Marie ne le reconnaît donc pas… Quand il a parlé et qu’il s’est fait reconnaître…, même alors, tout en le voyant vivant, elle n’a pas eu l’idée de sa grandeur divine mais s’est adressée à lui comme à un simple homme de Dieu… Dans l’élan de son cœur, elle veut alors se jeter à ses genoux, et toucher ses pieds. Mais il lui dit : « Ne me touche pas…, car le corps dont je suis maintenant revêtu est plus léger et plus mobile que le feu ; il peut monter au ciel et même auprès de mon Père, au plus haut des cieux. Je ne suis pas encore monté vers mon Père, parce que je ne me suis pas encore montré à mes disciples. Va les trouver ; ce sont mes frères, car nous sommes tous enfants d’un seul Père » (cf Ga 3,26)…

L’église où nous sommes est le symbole de ce caveau. Elle en est même mieux que le symbole : elle est pour ainsi dire un autre Saint Sépulcre. Là se trouve l’endroit où l’on dépose le corps du Maître…; là se trouve la table sacrée. Celui donc qui court de tout son cœur vers ce divin tombeau, véritable demeure de Dieu…, y apprendra les paroles des livres inspirés qui l’instruiront à la manière des anges sur la divinité et l’humanité du Verbe, la Parole de Dieu incarné. Et il verra ainsi, sans erreur possible, le Seigneur lui-même… Car celui qui regarde avec foi la table mystique et le pain de vie déposé sur elle, y voit dans sa réalité le Verbe de Dieu qui s’est fait chair pour nous et a établi sa demeure parmi nous (Jn 1,14). Et s’il se montre digne de le recevoir, non seulement il le voit mais il participe à son être ; il le reçoit en lui pour qu’il y demeure.

Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien
Homélie 20, sur les huit évangiles du matin selon saint Jean ; PG 151, 265 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 369 rev.)

 

 

 

« De même que tous sont devenus pécheurs parce qu’un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu’un seul homme a obéi. » (Rm 5,19)

dimanche 9 mars 2014

En examinant le déroulement de la tentation du Seigneur, nous pourrons comprendre avec quelle ampleur nous avons été délivrés de la tentation. L’ennemi des origines s’est dressé contre le premier homme, notre ancêtre, par trois tentations : il l’a tenté par la gourmandise, la vaine gloire et l’avarice… C’est par la gourmandise qu’il lui a montré le fruit défendu de l’arbre et l’a persuadé de le manger. Il l’a tenté par la vaine gloire en disant : « Vous serez comme des dieux » (Gn 3,5). Et c’est en y ajoutant l’avarice qu’il l’a tenté en disant : « Vous connaîtrez le bien et le mal. » En effet, l’avarice n’a pas seulement pour objet l’argent, mais aussi les honneurs…

Mais quand il a tenté le second Adam (1Co 15,47), les mêmes moyens qui lui avaient servi à terrasser le premier homme ont vaincu le diable. Il le tente par la gourmandise en lui demandant : « Ordonne que ces pierres deviennent des pains » ; il le tente par la vaine gloire en lui disant : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas » ; il le tente par le désir avide des honneurs lorsqu’il lui montre tous les royaumes du monde en déclarant : « Tout cela, je te le donnerai si, tombant à mes pieds, tu m’adores »… Ayant ainsi fait prisonnier le diable, le second Adam l’expulse de nos cœurs par le même accès qui lui avait permis d’y entrer et de les tenir en son pouvoir.

Il y a autre chose que nous devons considérer dans la tentation du Seigneur… : il pouvait précipiter son tentateur dans l’abîme, mais il n’a pas manifesté son pouvoir personnel ; il s’est limité à répondre au diable par des préceptes de la Sainte Écriture. Il l’a fait pour nous donner l’exemple de sa patience, et nous inviter ainsi à recourir à l’enseignement plutôt qu’à la vengeance… Voyez quelle est la patience de Dieu, et quelle est notre impatience ! Nous sommes emportés de fureur dès que l’injustice ou l’offense nous atteignent… ; le Seigneur, lui, a endure l’hostilité du diable, et il ne lui a répondu qu’avec des paroles de douceur.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélies sur l’Evangile, n°16 (trad. Le Barroux rev.)

 

 

Lumière

lundi 24 février 2014

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Nous te bénissons, Père des lumières,

Christ, Verbe de Dieu, splendeur du Père,
Lumière de lumière, et source de lumière,
Esprit de feu, souffle du Fils comme du Père.

Trinité Sainte, lumière indivisée,
Tu dissipas les ténèbres pour créer
Un monde lumineux, d’ordre et de beauté,
Qui porterait ta ressemblance.

De raison et sagesse tu éclairas l’homme,
L’illuminas du sceau de ton Image,
Pour que dans ta lumière, il voie la lumière (Ps 36,10),
Et tout entier devienne lumière.

Tu fis briller au ciel d’innombrables lumières,
Ordonnas au jour et à la nuit
De s’entendre à se partager le temps
Tour à tour, paisiblement.

La nuit met fin au travail du corps fatigué,
Le jour appelle aux oeuvres que tu aimes,
Nous apprend à fuir les ténèbres, à nous hâter
Vers ce jour qui n’aura plus de nuit.

 

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l’Église
Hymne 32 ; PG 37, 511-512