ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘soleil’

Fête de la Transfiguration du Seigneur

vendredi 6 août 2021

Quoi d’étonnant que le visage de Jésus soit devenu comme le soleil, puisqu’il était lui-même le soleil ? Il était le soleil, mais caché derrière un nuage. Maintenant le nuage s’écarte, et il resplendit pour un instant. Quel est ce nuage qui s’écarte ? Ce n’est pas la chair elle-même, mais la faiblesse de la chair qui disparaît un moment.

Ce nuage, c’est celui dont parle le prophète : « Voici que le Seigneur montera sur une nuée légère » (Is 19,1) : nuée de la chair qui couvre la divinité, légère car cette chair ne porte en elle-même rien de mal ; nuée qui dissimule la splendeur divine, légère car elle doit s’élever jusqu’à la splendeur éternelle. C’est le nuage dont il est dit dans le Cantique des Cantiques : « Je me suis assise à l’ombre de celui que je désire » (Ct 2,3). Nuage léger car cette chair est celle de « l’Agneau qui enlève les péchés du monde » (Jn 1,29) ; et une fois ceux-ci enlevés, le monde est élevé dans les hauteurs des cieux, délesté du poids de tous ses péchés.

Le soleil voilé par cette chair n’est pas « celui qui se lève pour les bons et les méchants » (Mt 5,45), mais « le Soleil de justice » (Ml 3,20) qui se lève seulement pour ceux qui craignent Dieu. Habituellement voilée par le nuage de la chair, cette « lumière qui éclaire tous les hommes » (Jn 1,9) brille aujourd’hui de tout son éclat. Aujourd’hui elle glorifie cette même chair ; elle la montre déifiée aux apôtres, pour que les apôtres la révèlent au monde.

Pierre le Vénérable (1092-1156)

 

 

Fête de la Transfiguration du Seigneur

jeudi 6 août 2020

« Il fut transfiguré devant eux » (Mt 17,2) Moule-toi, comme de la cire molle, sur cette figure, afin d’y imprimer l’image du Christ dont il est dit : « Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la neige. » Dans ce passage, il faut considérer quatre choses : le visage, le soleil, les vêtements et la neige. Dans la partie antérieure de la tête qui s’appelle le visage de l’homme, il y a trois sens, ordonnés et disposés d’une manière admirable. Ce sont la vue, l’odorat, le goût. D’une manière analogue, dans le visage de notre âme, il y a la vision de la foi, l’odorat de la discrétion et le goût de la contemplation. (…)

Dans le soleil, il y a la clarté, la blancheur et la chaleur. La clarté du soleil convient parfaitement à la vision de la foi qui, avec la clarté de sa lumière perçoit et croit les réalités invisibles. Que le visage de notre âme resplendisse comme le soleil. Que ce que nous voyons par la foi brille dans nos œuvres ; que le bien que nous apercevons par nos yeux intérieurs se réalise au dehors dans la pureté de nos actions ; que ce que nous goûtons de Dieu dans la contemplation se transforme en chaleur dans l’amour du prochain. Ainsi comme celui de Jésus, notre visage « resplendira comme le soleil »

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)

 

 

 

« Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires ! »

lundi 11 décembre 2017

DESI_VORTEX_600w_600h_sb

Douce est la lumière, et il est bon de contempler le soleil avec nos yeux de chair…; c’est pourquoi Moïse disait déjà : « Et Dieu vit la lumière, et il dit qu’elle était bonne » (Gn 1,4)…

Qu’il nous est bon de penser à la grande, véritable et indéfectible lumière « qui éclaire tout homme venant en ce monde » (Jn 1,9), c’est-à-dire le Christ, le Sauveur du monde et son libérateur. Après s’être dévoilé aux regards des prophètes, il s’est fait homme et il a pénétré jusqu’aux dernières profondeurs de la condition humaine. C’est de lui que parle le prophète David : « Chantez à Dieu un psaume pour son nom, préparez un passage pour celui qui monte à l’occident ; son nom est Seigneur, exultez en sa présence » (Ps 67,5 Vulg). Et encore Isaïe, de sa grande voix : « Peuples assis dans les ténèbres, regardez cette lumière. Pour vous qui habitez au pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendira » (cf 9,1)…

Ainsi donc, la lumière du soleil vue par nos yeux de chair annonce le Soleil spirituel de justice (Ml 3,20), le plus doux qui se soit levé pour ceux qui ont eu le bonheur d’être instruits par lui et de le regarder avec leurs yeux de chair, pendant qu’il séjournait parmi les hommes comme un homme ordinaire. Et pourtant il n’était pas seulement un homme ordinaire, puisqu’il était né vrai Dieu, capable de rendre la vue aux aveugles, de faire marcher les boiteux, de faire entendre les sourds, de purifier les lépreux et de ramener d’un mot les morts à la vie (Lc 7,22).

Saint Grégoire d’Agrigente (v. 559-v. 594), évêque
Sur l’Écclésiaste, livre 10, 2 ; PG 98, 1138 (trad. Orval)

 

 

 

« Au lever du jour, Jésus était là sur le rivage. »

vendredi 1 avril 2016

Alors_ta_lumiere_jaillera_comme_l_auroreCe jour qu’a fait le Seigneur (Ps 117,24) pénètre tout ; il contient tout, il embrasse tout, ciel, terre et enfer ! … Et quel est ce jour du ciel sinon le Christ, dont parle le prophète : « Le jour au jour énonce le récit » (Ps 18,3). Oui, ce jour est le Fils à qui le Père, qui est aussi la lumière du jour, énonce le secret de sa divinité. C’est lui, ce jour qui dit par la voix du Sage : « J’ai créé un jour qui se lèvera à jamais dans le ciel » (Si 24,32)… Ainsi la lumière du Christ luit à jamais, elle rayonne, elle flamboie, et les ténèbres du péché ne peuvent l’étreindre. « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas retenue » (Jn 1,5).

À la résurrection du Christ, tous les éléments sont glorifiés ; je suis sûr que le soleil a brillé ce jour-là d’un plus vif éclat. Ne devait-il pas entrer dans la joie de la résurrection, lui qui s’était attristé à la mort du Christ ? (Mt 27,45)… Comme un serviteur fidèle, il s’est obscurci pour accompagner le Christ dans la tombe ; aujourd’hui, il doit resplendir pour saluer la résurrection… Frères, réjouissons-nous en ce saint jour ; que nul, au souvenir de son péché, ne se dérobe à la joie commune ! Que personne ne désespère du pardon. Une faveur immense l’attend. Si le Seigneur, sur la croix, a eu pitié d’un bandit…, de quels bienfaits la gloire de sa résurrection ne nous comblera-t-elle pas ?

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
CC Sermon 53, sur le Ps 117 Homélie sur le Ps 14 (trad. coll. Icthus, vol. 10, p. 256)

 

 

 

 

 

 

 

 

« Servant Dieu jour et nuit »

mercredi 30 décembre 2015

jésus-enseignant-2

Dans les Saintes Écritures, le vrai soleil et le jour véritable, c’est le Christ ; c’est pourquoi pour les chrétiens, aucune heure n’est exclue, et sans cesse et toujours il faut adorer Dieu. Puisque nous sommes dans le Christ, c’est-à-dire dans la lumière véritable, tout au long du jour, soyons en supplications et en prière. Et quand selon le cours du temps, la nuit revient après le jour, rien dans les ténèbres nocturnes ne nous empêche de prier : pour les fils de lumière (1Th 5,5), il fait jour même dans la nuit. Quand donc est-il sans la lumière, celui dont la lumière est dans le cœur ? Quand donc fait défaut le soleil, quand donc n’est-ce plus jour pour celui dont le Christ est Soleil et Jour ?

Pendant la nuit donc ne laissons pas la prière. C’est ainsi qu’Anne, la veuve, obtenait la faveur de Dieu en persévérant dans la prière et dans les veilles comme il est écrit dans l’Évangile : « Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant jour et nuit dans les jeûnes et la prière »… Que la paresse et le laisser-aller ne nous empêchent pas de prier. Par la miséricorde de Dieu, nous avons été recréés dans l’Esprit et nous sommes renés. Imitons donc ce que nous serons. Nous devons habiter un royaume où il n’y aura plus de nuit, où brillera un jour sans déclin, veillons déjà pendant la nuit comme s’il faisait plein jour. Appelés à prier et à rendre grâces sans fin à Dieu au ciel, commençons déjà à prier sans cesse et à rendre grâces ici-bas.

Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr
Sur le Notre Père ; PL 4, 544 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 280)

 

 

 

« Dieu, crée pour moi un cœur pur. » (Ps 51,12)

mercredi 11 février 2015

soleil-brillant

Si, par un effort de vie parfaite, tu nettoies les scories de ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi. C’est ce qui arrive avec un morceau de métal, lorsque la meule le débarrasse de sa rouille. Auparavant il était noirci, et maintenant il brille et rayonne au soleil. De même l’homme intérieur, ce que le Seigneur appelle « le cœur », lorsqu’on aura enlevé les taches de rouille qui altéraient et détérioraient sa beauté, retrouvera la ressemblance de son modèle (Gn 1,27), et il sera bon. Car ce qui devient semblable à la Bonté est nécessairement bon…

Et ainsi celui qui a le cœur pur devient heureux (Mt 5,8) parce que, en redécouvrant sa pureté, il découvre, à travers cette image, son origine. Ceux qui voient le soleil dans un miroir, même s’ils ne fixent pas le ciel, voient le soleil dans la lumière du miroir aussi bien que s’ils regardaient directement le disque solaire. De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière, si vous vous tournez vers la grâce de l’image placée en vous dès le commencement, vous trouvez en vous-mêmes ce que vous recherchez.

En effet, la pureté, la paix de l’âme, l’éloignement de tout mal, voilà la divinité. Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu. Si ton cœur est dégagé de toute inconduite, libre de toute passion, pur de toute souillure, tu es heureux, car ton regard est clair.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Homélie 6 sur les Béatitudes ; PG 44, 1269 (trad. bréviaire 12e sam. rev.)

 

 

« Mon esprit exulte en Dieu mon sauveur. »

mercredi 15 août 2012

Ô Vierge, Temple de la Trinité, le Dieu de bonté a vu ton humilité ; il t’envoie un messager pour t’apprendre qu’il veut naître de toi. L’ange t’apporte la salutation de la grâce…, il t’explique, et tu consens, et aussitôt le Roi de gloire s’incarne en toi. Par cette joie, nous t’en prions, rends-nous favorable ce grand Roi…

Ta seconde joie : quand tu as enfanté le Soleil, toi l’étoile…, cet enfantement ne produit en toi ni changement ni peine. Comme la fleur ne perd pas son éclat en donnant son parfum, ta virginité ne peut rien perdre quand le Créateur daigne naître de toi. Marie, mère de bonté, sois pour nous la voie droite qui nous conduit à ton Fils…

Une étoile t’annonce la troisième joie : celle que tu vois s’arrêter au-dessus de ton fils, pour que les mages l’adorent et lui offrent les richesses variées de la terre… Marie, étoile du monde, purifie-nous du péché !

La quatrième joie t’est donnée lorsque le Christ ressuscite d’entre les morts… : l’espérance renaît, la mort est chassée. Quelle part tu as à ces merveilles, ô pleine de grâce ! (Lc 1,28) L’ennemi est vaincu…, l’homme est libéré et il s’élève jusqu’aux cieux. Mère du Créateur, daigne prier assidûment : que par cette joie pascale, après le labeur de cette vie, nous soyons admis aux chœurs du ciel !

Ta cinquième joie : quand tu as vu ton fils monter au ciel, la gloire dont il était entouré te révélait plus que jamais celui dont tu étais la mère, ton propre Créateur. Montant aux cieux, il montrait la voie par où l’homme s’élève aux palais célestes… Par cette nouvelle joie, Marie, fais-nous monter au ciel pour jouir avec toi et ton fils du bonheur éternel !…

C’est le divin Paraclet qui, sous la forme de langues de feu, fortifiant…et enflammant les apôtres, t’apporte encore la sixième joie : pour guérir l’homme que la langue avait perdu et purifier son âme du péché. Par la joie de cette visite, prie ton fils, Vierge Marie, d’effacer en nous toute tache pour le jour du jugement.

Le Christ t’a conviée à la septième joie lorsqu’il t’a appelée de ce monde à son séjour céleste, lorsqu’il t’a élevée sur le trône où tu reçois des honneurs incomparables. Une gloire t’entoure plus qu’aucun autre habitant du ciel… Ô Vierge, mère de bonté, fais-nous sentir les effets de ta tendresse… Par ta joie, purifie-nous, conduis-nous à l’allégresse éternelle ! Emmène-nous avec toi dans la joie du paradis. Amen.

Liturgie latine
Séquence des XIVe – XVe siècles (trad. cf Guéranger et Tournay)

.

.

« Il est heureux que nous soyons ici. »

samedi 3 mars 2012

« Son visage resplendit comme le soleil » (Mt 17,2)… Revêtue de la nuée de la chair, aujourd’hui la lumière qui éclaire tout homme (Jn 1,9) a resplendi. Aujourd’hui elle glorifie cette même chair, elle la montre déifiée aux apôtres pour que les apôtres la révèlent au monde. Et toi, cité bienheureuse, tu jouiras éternellement de la contemplation de ce Soleil, quand tu « descendras du ciel, parée par Dieu comme l’épouse pour son époux » (Ap 21,2). Jamais plus ce Soleil ne se couchera pour toi ; éternellement lui-même, il fera rayonner un matin éternel. Ce Soleil ne sera plus jamais voilé d’aucun nuage, mais brillant sans cesse, il te réjouira d’une lumière sans déclin. Ce Soleil n’éblouira plus tes yeux mais te donnera la force de le regarder et t’enchantera de sa splendeur divine… « Il n’y aura plus ni mort ni deuil, ni cri ni peine » (Ap 21,4) qui puisse assombrir l’éclat que Dieu t’a donné car, comme il a été dit à Jean : « L’ancien monde s’en est allé ».

Voilà le Soleil dont parle le prophète : « Tu n’auras plus besoin du soleil pour t’éclairer ni de la lune pour t’illuminer, mais le Seigneur ton Dieu sera ta lumière pour toujours » (Is 60,19). Voilà cette lumière éternelle qui resplendit pour toi sur le visage du Seigneur. Tu entends la voix du Seigneur, tu contemples son visage resplendissant, et tu deviens comme le soleil. Car c’est à son visage qu’on reconnaît quelqu’un, et le reconnaître, c’est comme en être illuminé. Ici-bas tu crois dans la foi ; là tu reconnaîtras. Ici tu saisis par l’intelligence ; là tu seras saisie. Ici tu vois « comme dans un miroir » ; là tu verras « face à face » (1Co 13,12)… Alors s’accomplira ce désir du prophète : « Qu’il fasse resplendir sur nous son visage » (Ps 66,2)… Dans cette lumière tu te réjouiras sans fin ; dans cette lumière, tu marcheras sans fatigue. Dans cette lumière, tu verras la lumière éternelle.

Pierre le Vénérable (1092-1156), abbé de Cluny
Sermon 1 pour la Transfiguration ; PL 189, 959 (trad. cf Orval et Brésard, 2000 ans B, p. 292)

.

.

De l’Ecclesiaste

mardi 3 janvier 2012

Sagesse et folie

9.13 J’ai aussi vu sous le soleil ce trait d’une sagesse qui m’a paru grande.

9.14 Il y avait une petite ville, avec peu d’hommes dans son sein; un roi puissant marcha sur elle, l’investit, et éleva contre elle de grands forts.

9.15 Il s’y trouvait un homme pauvre et sage, qui sauva la ville par sa sagesse. Et personne ne s’est souvenu de cet homme pauvre.

9.16 Et j’ai dit: La sagesse vaut mieux que la force. Cependant la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées.

9.17 Les paroles des sages tranquillement écoutées valent mieux que les cris de celui qui domine parmi les insensés.

9.18 La sagesse vaut mieux que les instruments de guerre; mais un seul pécheur détruit beaucoup de bien.

.

Ecclesiaste 2

.

.

« La Vierge Marie qui a fait lever sur le monde l’espérance et l’aurore du salut » (Prière après la communion)

vendredi 9 septembre 2011

 

« Qui est celle-ci ? » demande l’Esprit Saint lorsque Marie vient au monde. « Qui est celle qui s’avance ? Elle surgit comme l’aurore, elle est belle comme la lune, resplendissante comme le soleil » (Ct 6,10)…

« Elle surgit comme l’aurore. » Dans l’éclat de midi, notre premier père a été fait à l’image et à la ressemblance de son Créateur (Gn 1,26). Quoi de plus glorieux pour le créé que de ressembler au Créateur ?… Il lui a donné l’image éternelle ; la ressemblance était à faire : il fallait que l’homme devienne semblable à son Créateur. Lui pourtant a rejeté l’honneur d’un tel privilège…, se vouant à la mort, avec toute sa descendance, dans les ténèbres. Les ténèbres recouvraient toute la terre (cf Gn 1,2), jusqu’à ce que vienne la Vierge. Il n’y avait personne pour sortir de ces ténèbres, personne pour les dissiper… Mais avec la Vierge surgit l’aurore : Marie annonce la vraie lumière ; par sa nativité elle fait luire le plus resplendissant des matins. Elle est l’étoile du matin… Elle est cette aurore que suit –- ou plutôt de laquelle naît –- le Soleil de justice (Ml 3,20), qui seul la surpasse de splendeur…

« A toi, Seigneur, le jour » où Adam a été créé ; « à toi la nuit » (Ps 73,16) où il a été chassé de ta lumière. C’est toi qui a créé l’aurore, c’est-à-dire la Vierge Marie, et le Soleil, ce Soleil de justice qui s’est levé de son sein virginal. Comme l’aurore annonce la fin de la nuit et marque le commencement du jour, ainsi la Vierge a mis en fuite la nuit sans fin. Et jour après jour, elle donne à la terre celui qui a germé de sa virginité.

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l’Église

.

.