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Archive pour le mot-clef ‘Esprit Saint’

Le Père céleste nous donne l’Esprit Saint, qui apporte la nouveauté

jeudi 10 octobre 2013

Le Renouveau

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La nouveauté nous fait toujours un peu peur, parce que nous nous sentons plus rassurés si nous avons tout sous contrôle, si c’est nous-mêmes qui construisons, programmons, faisons des projets pour notre vie selon nos plans, nos sécurités, nos goûts. Et cela arrive aussi avec Dieu. Souvent, nous le suivons, nous l’accueillons, mais jusqu’à un certain point : il nous est difficile de nous abandonner à lui avec pleine confiance, laissant l’Esprit Saint être l’âme, le guide de notre vie dans tous les choix. Nous avons peur que Dieu nous fasse parcourir des chemins nouveaux, nous fasse sortir de notre horizon souvent limité, fermé, égoïste, pour nous ouvrir à ses horizons.

Mais, dans toute l’histoire du salut, quand Dieu se révèle, il apporte la nouveauté ; Dieu apporte toujours la nouveauté ; il transforme et demande de se confier totalement à lui. Noé construit une arche, raillé par tous, et il est sauvé (Gn 6-8) ; Abraham laisse sa terre avec seulement une promesse en main (Gn 12) ; Moïse affronte la puissance du pharaon et guide le peuple vers la liberté (Ex 3-14) ; les apôtres, craintifs et enfermés dans le cénacle, sortent avec courage pour annoncer l’Évangile (Ac 2).

Ce n’est pas la nouveauté pour la nouveauté, la recherche du nouveau pour dépasser l’ennui, comme il arrive souvent de nos jours. La nouveauté que Dieu apporte dans notre vie est ce qui vraiment nous réalise, ce qui nous donne la vraie joie, la vraie sérénité, parce que Dieu nous aime et veut seulement notre bien. Demandons-nous aujourd’hui : sommes-nous ouverts aux « surprises de Dieu » ? Ou bien nous fermons-nous, avec peur, à la nouveauté de l’Esprit Saint ? Sommes-nous courageux pour aller par les nouveaux chemins que la nouveauté de Dieu nous offre ou bien nous défendons-nous, enfermés dans des structures caduques qui ont perdu la capacité d’accueil ?

Pape François
Homélie du 19/05/2013, pour la Pentecôte (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

Marie et l’Esprit Saint

lundi 26 août 2013
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Esprit SaintQuand Marie a jeté ses racines dans une âme, elle y produit des merveilles de grâces qu’elle seule peut produire parce qu’elle est seule la Vierge féconde qui n’a jamais eu
ni n’aura jamais sa semblable en pureté et en fécondité. 
Marie a produit, avec le Saint-Esprit, la plus grande chose qui ait été et sera jamais, qui est un Dieu-Homme, et elle produira conséquemment les plus grandes choses qui seront dans les derniers temps. La formation et l’éducation des grands saints qui seront sur la fin du monde lui est réservée; car il n’y a que cette Vierge singulière et miraculeuse qui peut produire, en union du Saint-Esprit, les choses singulières et extraordinaires.
Quand le Saint-Esprit, son Epoux, l’a trouvée dans une âme, il y vole, il y entre pleinement, il se communique à cette âme abondamment et autant qu’elle donne place à son Epouse; et une des grandes raisons pourquoi le Saint-Esprit ne fait pas maintenant des merveilles éclatantes dans les âmes, c’est qu’il n’y trouve pas une assez grande union avec sa fidèle et indissoluble Epouse.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort 
Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge
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Le juste chemin

jeudi 20 juin 2013

Mes enfants,

Il vous faut prendre le temps de contempler et d’aimer le Cœur Sacré de mon Fils. Au travers de cette vision et de ce ressentiment de souffrance, vous comprendrez le juste chemin de votre vie, vie d’amour et de dévotion pour que ce Cœur sanglant se cicatrise de toutes les peines humaines qui Lui sont infligées.

Mes enfants, il faut que vous compreniez l’étroite relation dont vous disposez, par l’Esprit Saint, auprès de mon Fils. Il supporte le poids de vos doutes et de vos incertitudes pour les transformer en un élan d’Amour et de Paix pour vos frères de chaque jour.

Mes enfants, sur le chemin qui est le vôtre et qui doit vous conduire à l’union avec la Trinité, sachez vous ouvrir à Sa volonté pour faire exploser au monde entier la joie de la connaissance éternelle.

Marie Mère des hommes – octobre 1999

Sources vives

mercredi 19 juin 2013
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Notre monde moderne a faim et soif de bonheur. Il a faim de pain, il a encore plus faim et soif de Dieu.
Des millions d’âmes attendent de nous le pain vivant de la doctrine pour boire aux sources vives que l’Esprit Saint fait jaillir du sein de son Eglise.
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Père Eugène-Marie de l’Enfant-Jésus, carmélite, (1894-1967) in « Vie »

 

 

 

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St Antoine de Padoue, prêtre o.f.m. et docteur de l’Église VAT

jeudi 13 juin 2013

Saint Antoine était né à Lisbonne, en 1195, de la famille glorieuse de Godefroy de Bouillon premier roi de Jérusalem, dont une branche s’était implantée en Portugal.

À quinze ans, il entra dans l’Ordre des Chanoines réguliers de Saint-Augustin. Un jour qu’il était retenu à l’infirmerie du couvent par les devoirs de sa charge, il eut, au moment de l’élévation de la Messe, un ardent désir de voir le Sauveur, et il se mit à genoux : ô merveille ! Les murs de l’église s’entr’ouvrent et lui laissent voir l’autel, où il adore ravi, la sainte Victime.

Cependant Antoine était appelé de Dieu à devenir disciple de saint François ; il sentit le premier appel à la vue de cinq religieux franciscains s’embarquant pour les missions d’Afrique ; l’appel fut définitif, quand, quelques mois plus tard, les reliques de ces cinq religieux, devenus martyrs de la foi, furent apportées providentiellement au monastère où il vivait. Antoine se sentit dès lors irrésistiblement entraîné vers un Ordre où il pourrait donner son sang pour Jésus-Christ. Il arriva en Italie avant la mort de saint François.

Placé à la cuisine d’un couvent, il fut un jour appelé par son supérieur pour prêcher, sans préparation, à la communauté. Il commença simplement ; mais bientôt il s’éleva à une telle hauteur de doctrine et d’éloquence, qu’il émerveilla toute l’assemblée. L’Esprit-Saint, qui transforma les Apôtres, avait rempli l’humble Antoine. Dès lors il occupe les grandes charges de l’Ordre, il évangélise les villes et les campagnes, enseigne dans les universités de Montpellier, de Toulouse, de Bologne et de Padoue. Par ses prédications accompagnées de prodiges, il mérite le surnom de Marteau des hérétiques. Parmi les innombrables miracles de ce grand Thaumaturge, remarquons ceux qui suivent.

Son père avait été injustement condamné à mort, à Lisbonne, pour un meurtre qu’il n’avait pas commis. L’Esprit de Dieu transporta Antoine en son pays natal ; il alla tirer le mort de sa tombe et lui fit proclamer l’innocence de l’accusé. À la même heure, Antoine, de retour à Padoue, se rendait à l’office où la cloche appelait les religieux.

Une autre fois, prêchant sur le bord de la mer, il vit venir une multitude de poissons pour l’entendre, et donner une leçon aux hérétiques qui se bouchaient les oreilles ; ils ne partirent qu’après s’être inclinés sous sa bénédiction.

Saint Antoine est célèbre par l’apparition de l’Enfant Jésus, qui vint un jour se mettre entre ses bras. On l’invoque avec succès pour retrouver les objets perdus.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

« Le Défenseur, l’Esprit Saint…, vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

dimanche 5 mai 2013

Une fois ressuscité, le Christ, qui avait « remis l’esprit » sur la croix (Jn 19,30) comme Fils de l’homme et Agneau de Dieu, va vers les apôtres pour « souffler sur eux » (Jn 20,22)… La venue du Seigneur remplit de joie ceux qui sont présents : « leur tristesse se change en joie » (cf Jn 16,20), comme il l’avait déjà promis lui-même avant sa Passion. Et surtout l’annonce essentielle du discours d’adieu se réalise : le Christ ressuscité, comme inaugurant une création nouvelle, porte l’Esprit Saint aux apôtres. Il le leur porte au prix de son « départ », il leur donne cet Esprit en quelque sorte à travers les plaies de sa crucifixion : « Il leur montra ses mains et son côté » (Jn 20,20). C’est en vertu de cette crucifixion qu’il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint » (v. 22).

Un lien étroit s’établit ainsi entre l’envoi du Fils et celui de l’Esprit Saint. L’envoi de l’Esprit Saint (après le péché originel) ne peut avoir lieu sans la croix et la résurrection : « Si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jn 16,7). Un lien étroit s’établit aussi entre la mission de l’Esprit Saint et celle du Fils dans la rédemption. La mission du Fils, en un sens, trouve son achèvement dans la rédemption ; la mission de l’Esprit Saint découle de la rédemption : « C’est de mon bien qu’il reçoit et il vous le dévoilera » (Jn 16,15). La rédemption est accomplie pleinement par le Fils comme l’Oint qui est venu et a agi par la puissance de l’Esprit Saint, s’offrant lui-même à la fin en sacrifice suprême sur le bois de la croix. Et cette rédemption est aussi accomplie continuellement dans les cœurs et les consciences des hommes — dans l’histoire du monde — par l’Esprit Saint qui est l’« autre Défenseur » (Jn 14,16).

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 24 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

« Je crois en l’Église…apostolique. »

jeudi 7 février 2013

Par qui nous vient la foi qui découle des Écritures ? Par qui, par quel intermédiaire, quand et à qui la doctrine qui nous fait chrétiens nous est-elle parvenue ?… Le Christ Jésus notre Seigneur…a déclaré lui-même pendant son séjour sur la terre qui il était, ce qu’il avait été, quelles étaient les volontés de son Père dont il était chargé, quels devoirs il prescrivait aux hommes. Jésus a déclaré tout cela en public, devant le peuple, ou bien dans des entretiens privés avec ses disciples, parmi lesquels il en avait choisi douze pour vivre avec lui et ensuite pour enseigner les nations (Mc 3,14). L’un d’eux ayant été destitué, il a ordonné aux onze autres, au moment de retourner vers son Père, d’aller enseigner les nations et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (Mt 28,19). Les apôtres — ce terme signifie « envoyés » —…ont tous reçu la force promise de l’Esprit Saint qui leur a donné le don des miracles et des langues.

Ils ont établi la foi en Jésus Christ d’abord en Judée et ils y ont institué des églises, puis ils sont partis à travers le monde et ont annoncé aux nations la même doctrine et la même foi. Dans chaque ville ils ont fondé des églises, et dès ce moment, toutes les autres églises ont pris d’elles la bouture de la foi et la semence de la doctrine et continuent jour après jour à s’en alimenter pour devenir elles-mêmes des églises. C’est pourquoi elles sont regardées comme apostoliques, en tant que rejetons des églises fondées par les apôtres… Si nombreuses et si grandes qu’elles soient à présent, ces églises ne sont que cette primitive Église des apôtres dont toutes procèdent. Elles sont toutes primitives, toutes apostoliques, puisque toutes sont une.

Tertullien (v. 155-v. 220), théologien
La Prescription contre les hérétiques, 19-21 ; SC 46 (trad cf SC p. 111s et bréviaire 03/05)

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Le Baptême du Seigneur (fête)

dimanche 13 janvier 2013

FÊTE DU BAPTÊME DU SEIGNEUR

Benoît XVI – Angelus – Place Saint-Pierre

 

Chers frères et sœurs,

Avec la fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, s’achève le temps liturgique de Noël. L’Enfant que les Mages étaient venus adorer de l’Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13).

L’Évangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l’eau après avoir reçu le baptême, les cieux s’ouvrirent et l’Esprit Saint descendit sur lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16). On entendit alors une voix venue du ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en lui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3, 17). Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier. Certains d’entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut dans le même temps une christophanie et une théophanie : tout d’abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie « oint » : Il ne fut pas oint avec de l’huile à la manière des rois et des grands prêtres d’Israël, mais avec l’Esprit Saint. Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de l’Esprit Saint et du Père céleste.

Quelle est la signification de cet acte que Jésus a voulu accomplir, en vainquant la résistance du Baptiste, pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ? Son sens profond n’apparaîtra qu’à la fin de l’existence terrestre du Christ, c’est-à-dire dans sa mort et sa résurrection. En se faisant baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids de la faute de l’humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (cf. Jn 1, 29). Une œuvre qu’Il a accomplie pleinement sur la croix, lorsqu’il a reçu également son baptême (cf. Lc 12, 50). En effet, en mourant il s’immerge dans l’amour du Père et répand l’Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle. Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et nous ouvrir le ciel, c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, n. 12).

[…] Prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche

 

© Copyright 2008 – Libreria Editrice Vaticana

Se faire violence pour devenir la demeure du Seigneur

jeudi 13 décembre 2012

Celui qui veut s’approcher du Seigneur, être digne de la vie éternelle, devenir la demeure du Christ, être rempli du Saint Esprit, afin de porter les fruits de cet Esprit…doit d’abord croire fermement dans le Seigneur et puis se livrer sans réserve à ses commandements… Il doit se faire violence pour être humble devant tout homme…, comme le dit le Seigneur : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes » (Mt 11,29). De même, il doit s’exercer de toutes ses forces à être habituellement miséricordieux, doux, compatissant et bon, comme le dit le Seigneur : « Soyez bons et doux comme votre Père céleste est compatissant » (Lc 6,36; Mt 5,48). Et encore : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jn 14,15). Et « Faites-vous violence, car ce sont les violents qui s’emparent du Royaume des cieux ». Et « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite » (Lc 13,24). En tout, il doit prendre modèle sur l’humilité, la conduite, la douceur, la manière de vivre du Seigneur…

Qu’il persévère dans la prière, qu’il demande sans se lasser que le Seigneur vienne et demeure en lui, le restaure et lui donne la force d’observer tous ses commandements, et que le Sauveur devienne lui-même la demeure de son âme. Et alors, ce qu’il accomplit en se faisant violence, sans l’inclination de la nature, il l’accomplira de bon gré, parce qu’il s’habituera complètement au bien, se souviendra sans cesse du Seigneur et l’attendra avec un grand amour. Quand le Seigneur verra une telle résolution…, il aura pitié de lui, le délivrera de ses ennemis et du péché qui habite en lui, et le remplira du Saint Esprit. Et ainsi, désormais, il observera tous les commandements du Seigneur en toute vérité, sans violence ni fatigue — ou plutôt, ce sera le Seigneur lui-même qui accomplira en lui ses propres préceptes et il produira en toute pureté les fruits de l’Esprit (cf Ga 5,22).

Attribué à saint Macaire d’Égypte (?-405), moine
Homélies spirituelles, n°19 (trad. coll. Spi. Or. n°40, Bellefontaine, p. 224)

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« Au milieu de vous et au-dedans de vous »

jeudi 15 novembre 2012

« Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », dit le Seigneur. Reviens donc à Dieu de tout ton cœur, oublie ce monde misérable, et ton âme trouvera le repos. Apprends à te détacher des choses extérieures et à te tourner vers celles du dedans, et tu verras venir en toi le Royaume de Dieu. Car le Royaume de Dieu « c’est la paix et la joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14,17).

Cette joie n’est pas donnée aux hommes sans foi. Le Christ viendra à toi et te fera sentir sa consolation, si tu lui as préparé au-dedans de toi une demeure digne de lui. « Toute sa gloire » et sa beauté « sont intérieures » (Ps 44,14 Vulg) : c’est là qu’il se plaît à habiter. Dieu visite souvent l’homme intérieur ; il lui accorde la douceur de sa parole et de ses consolations, une paix inépuisable, et une familiarité qui confond. Courage donc : prépare ton cœur pour cet Époux, afin qu’il daigne venir habiter en toi. Car « si quelqu’un m’aime, dit-il, il gardera à ma parole ; alors nous viendrons chez lui et nous établirons en lui notre demeure » (Jn 14,23).

Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
II, ch. 1,1-2

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