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Archive pour mars 2016

« C’est vraiment une bonne œuvre qu’elle vient d’accomplir envers moi. » (Mt 26,10)

lundi 21 mars 2016

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L’Evangile nous rapporte aujourd’hui que, le Seigneur étant à table avec Lazare qu’il avait ressuscité des morts, « Marie, la sœur de Lazare et de Marthe, prit une livre d’un parfum de nard et en oignit les pieds de Jésus »… Sainte Marie, on le lit souvent dans l’évangile, plut beaucoup au Christ par la grandeur extraordinaire de sa foi. Dans le passage qui précède, en pleurant la mort de son frère, elle fit pleurer aussi le Seigneur ; car elle provoqua à la tendresse l’auteur de la tendresse. Et, bien qu’il ait été sur le point de ressusciter Lazare de la mort, le Seigneur pleura, alors que Marie pleurait, pour bien montrer à la fois sa propre tendresse et le mérite de Marie… Les larmes du Seigneur nous montrent le mystère de la chair assumée ; la résurrection de Lazare met en lumière la puissance de sa divinité…

Dans ce passage-ci, voyez le dévouement et la foi de cette sainte femme. Les autres étaient à table avec le Seigneur ; elle, elle oignait ses pieds. Les autres échangeaient avec le Seigneur paroles et propos ; elle, dans le silence de sa foi, elle essuyait ses pieds avec ses cheveux. Les autres paraissaient à l’honneur, elle au service ; mais le service rendu par Marie avait plus de prix aux yeux du Christ que la place honorable des convives. D’ailleurs,… le Seigneur dit à son sujet : « En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Évangile, dans le monde entier, on redira aussi à sa mémoire ce qu’elle vient de faire » (Mt 26,13).

Quel a été donc le service rendu par cette sainte femme, pour qu’il ait été proclamé dans le monde entier, et qu’on le proclame chaque jour ? Voyez son humilité. Elle n’a pas commencé par oindre la tête du Seigneur, mais ses pieds… Elle a commencé par les pieds pour mériter d’en arriver à la tête, parce que « qui s’abaisse », comme il est écrit, « sera élevé, et qui s’élève sera abaissé » (Mt 23,12). Elle s’est abaissée pour être élevée.

Saint Chromace d’Aquilée (?-407), évêque
Sermon 11 (trad. SC 154, p 213s)

 

 

Carême 2016 – jour 34

samedi 19 mars 2016

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Mes enfants, Dieu le Père par Sa Miséricorde sauve les hommes, mais en ces temps le monde tourne le dos à la Vérité. L’homme se sélectionne par lui-même en oubliant l’élément essentiel de sa vie ; celle-ci est donnée par Dieu le Père et au travers de Lui, tout est osmose dans l’Amour et la Paix.
La liberté accordée à l’homme est une forme de sagesse d’évolution et de compréhension ; mais l’homme n’en a gré et suit « ses voix intérieures », celles de la cupidité, du désintéressement d’autrui et ne désire au contraire que s’accorder ce qui ne lui appartient pas.
L’homme n’est point en ces temps l’image du Père Eternel, mais uniquement le reflet de son ignorance et de sa cécité volontaire. Dieu le Père est présent, mais chacun en son for intérieur Lui attribue des mérites qui ne sont que le reflet de l’égoïsme humain. L’évolution se fait au travers des hommes et ce tournant prochain de son attitude ne servira que désappointements et larmes de sang.

Marie Mère des hommes – février 2003

 

 

 

 

La primauté de la vie intérieure chez Saint Joseph

samedi 19 mars 2016

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Le climat de silence qui accompagne tout ce qui se réfère à la figure de Joseph s’étend aussi à son travail de charpentier dans la maison de Nazareth. Toutefois, c’est un silence qui révèle d’une manière spéciale le profil intérieur de cette figure. Les évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère « caché depuis les siècles » (Col 1,26), qui « établit sa demeure » (Jn 1,14) sous son toit. Cela explique par exemple pourquoi sainte Thérèse d’Avila, la grande réformatrice du Carmel contemplatif, s’est faite la promotrice du renouveau du culte rendu à saint Joseph dans la chrétienté occidentale.

Le sacrifice absolu que Joseph a fait de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son juste motif « dans son insondable vie intérieure, d’où lui viennent des ordres et des réconforts tout à fait particuliers et d’où découlent pour lui la logique et la force, propres aux âmes simples et transparentes, des grandes décisions, comme celle de mettre aussitôt à la disposition des desseins divins sa liberté, sa vocation humaine légitime, son bonheur conjugal, acceptant la condition, la responsabilité et le poids de la famille et renonçant, au profit d’un amour virginal incomparable, à l’amour conjugal naturel qui la constitue et l’alimente » (Pape Paul VI).

Cette soumission à Dieu, qui est promptitude de la volonté à se consacrer à tout ce qui concerne son service, n’est autre que l’exercice de la dévotion qui constitue une des expressions de la vertu de religion [selon S. Thomas d’Aquin].

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 25-26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 33

vendredi 18 mars 2016

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Mes enfants,

Aujourd’hui encore je viens à vous afin de vous rapprocher de mon Fils dans la foi et la prière. La prière est pour vous la porte du salut avant que l’inéluctable ne survienne sur la terre.

Mes enfants, venez contempler le sacrifice de mon Fils et au travers de Ses plaies, vous comprendrez le chemin parcouru pour la délivrance de l’humanité.

Mes enfants, vous devez suivre la sagesse du Père Eternel afin de garder la stabilité de votre monde et l’équilibre dans l’équité au travers des hommes.

Marie Mère des hommes – février 2003

 

 

 

Le Christ donne sa vie pour ses ennemis

vendredi 18 mars 2016

A heart shaped tree with red leaves in an open field.

Méditons profondément sur l’amour du Christ notre Sauveur, qui « a aimé les siens jusqu’au bout » (Jn 13,1), à tel point que pour leur bien, volontairement, il a souffert une mort douloureuse et a manifesté le plus haut degré d’amour qui puisse exister. Car il a dit lui-même : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). Oui, c’est bien là le plus grand amour qu’on ait jamais montré. Et pourtant notre Sauveur en donna un plus grand encore, car il donna cette preuve d’amour à la fois pour ses amis et pour ses ennemis.

Quelle différence entre cet amour fidèle et les autres formes d’amour faux et inconstant que l’on trouve dans notre pauvre monde !… Qui peut être sûr, dans l’adversité, de garder beaucoup de ses amis, quand notre Sauveur lui-même, lorsqu’il a été arrêté, est resté seul, abandonné des siens? Quand vous partez, qui voudra partir avec vous? Seriez-vous roi, votre royaume ne vous laisserait-il pas partir seul pour vous oublier aussitôt? Même votre famille ne vous laisserait-elle pas partir, comme une pauvre âme abandonnée qui ne sait où aller?

Alors, apprenons à aimer en tout temps, comme nous devrions aimer : Dieu par-dessus toute chose, et toutes les autres choses à cause de lui. Car tout amour qui ne se rapporte pas à cette fin, c’est-à-dire à la volonté de Dieu, est un amour tout à fait vain et stérile. Tout amour que nous portons à un être créé quelconque et qui affaiblit notre amour envers Dieu est un amour détestable et un obstacle à notre marche vers le ciel… Donc, puisque notre Seigneur nous a tant aimés pour notre salut, implorons assidûment sa grâce, de crainte qu’en comparaison de son grand amour, nous soyons trouvés remplis d’ingratitude.

Saint Thomas More (1478-1535), homme d’État anglais, martyr
Traité sur la Passion, Le Christ les aima jusqu’au bout, homélie 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 218)

 

 

 

 

« Abraham a vu mon jour. »

jeudi 17 mars 2016

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« Dieu dit à Abraham : Prends ton fils bien-aimé, cet Isaac que tu as chéri ; pars sur les hauteurs et tu me l’offriras en holocauste » (Gn 22,2). Isaac préfigure le Christ qui va souffrir : il vient sur une ânesse…, et quand le Seigneur est venu souffrir pour nous sa Passion, il a détaché le petit de l’ânesse et s’est assis dessus… Abraham dit à ses serviteurs : « Nous reviendrons vers vous » ; sans qu’il le sache, c’était une prophétie… Isaac a porté sur lui le bois, et le Christ a porté le gibet de la croix. Abraham accompagnait son fils ; le Père accompagnait le Christ. Il dit en effet : « Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul ; le Père est avec moi » (Jn 16,32). Isaac dit à son père… : « Voici le bois, où est l’agneau pour l’holocauste ? » Ce sont des paroles prophétiques, mais il ne le sait pas ; le Seigneur en effet préparait un Agneau pour le sacrifice. Abraham aussi a prophétisé en répondant : « Dieu pourvoira à l’agneau pour l’holocauste, mon fils »…

« L’ange dit : ‘ Abraham, Abraham ! … N’étends pas la main sur l’enfant, ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, toi qui n’as pas épargné ton fils bien-aimé pour moi ‘ (cf Rm 8,32)… Abraham leva les yeux et regarda : voici qu’un bélier était pendu par les cornes dans un buisson. » Pourquoi un bélier ? C’est lui qui a le plus de valeur dans tout le troupeau. Pourquoi pendu ? Pour te faire voir que ce n’était pas une victime terrestre… Notre corne, notre force, c’est le Christ (Lc 1,69), qui est supérieur à tout homme, comme nous le lisons : « Tu es le plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3). Seul, il a été élevé de terre et exalté, comme il nous l’enseigne par ces paroles : « Je ne suis pas de ce monde, moi ; je suis d’en haut » (Jn 8,23). Abraham l’a vu dans ce sacrifice, il a aperçu sa Passion. C’est pourquoi le Seigneur dit de lui : « Abraham a vu mon jour et s’est réjoui ». Il est apparu à Abraham, lui révélant que son corps souffrirait la Passion par laquelle il a racheté le monde. Il indique même le genre de Passion en le montrant pendu ; ce buisson est le gibet de la croix. Et élevé sur ce bois, le guide incomparable du troupeau a tout attiré à lui, pour se faire connaître de tous.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Sur Abraham, I, 67-78 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1999, p. 87)

 

 

Carême 2016 – jour 32

jeudi 17 mars 2016

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Mes enfants, venez consacrer un peu de temps à l’adoration du Cœur sanglant de mon Fils.
Mes enfants, approchez et contemplez l’Amour dans les souffrances de mon Fils.
Je veux que vous soyez présents et témoins de cette souffrance afin d’informer les ignorants.
Mes enfants, je veux que vous preniez conscience et réfléchissiez profondément au sacrifice de mon Fils pour votre sauvegarde éternelle.
Mes enfants, ce message est de courte durée afin de vous faire toucher du doigt la sensibilité du sacrifice de mon Fils

Je suis Marie Mère des hommes afin de faire expier les péchés des hommes dans le sacrifice de mon Fils. Selon la volonté du Père Eternel et pour le renouveau de ce monde, je suis votre guide en chaque jour.

Merci de me lire.

Marie Mère des hommes – mars 2001

 

 

 

Carême 2016 – jour 31

mercredi 16 mars 2016

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Mes enfants,

Je viens vous rappeler que vous êtes dans un temps de jeûne et un temps où vous devez offrir à autrui tous les excès que vous réalisez régulièrement.
Vous devez vous ouvrir dans l’humilité et avec ténacité pour apporter votre soutien au nom de mon Fils. Mais ces actes, vous devrez les réaliser ensuite tout au long de votre vie. Car l’Amour apporté à autrui doit être le but de votre vie de chaque jour jusqu’au retour auprès du Père Eternel.
Vous devez réaliser au travers des souffrances de mon Fils l’avancée pour le nouveau monde de Dieu le Père. Ses souffrances vous délient des vôtres et en ce point vous permettent en toute sérénité de préparer l’osmose des enfants de Dieu le Père avec leur Père Créateur.

Marie Mère des hommes – mars 2001

 

 

 

 

« Si c’est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres. »

mercredi 16 mars 2016

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Frères, nous avons une nouvelle naissance par le baptême… « Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1Co 15,19). La vie en ce monde, comme vous le voyez, peut être aussi longue pour les animaux, les bêtes sauvages et les oiseaux que pour nous, ou même plus longue. Mais ce qui est propre à l’homme, c’est ce que le Christ nous a donné par son Esprit — la vie sans fin — mais à condition de ne plus pécher… « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23).

Mes petits enfants, retenez avant tout ceci : autrefois les nations étaient livrées aux puissances des ténèbres ; maintenant nous avons été libérés, grâce à la victoire de Jésus Christ notre Seigneur. C’est lui qui nous a rachetés…. Il a délivré les enchaînés, et il a brisé nos liens, comme David l’avait dit : « Le Seigneur redresse les opprimés, le Seigneur délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles » (Ps 145,7). Et encore : « Tu as brisé mes chaînes, je t’offrirai le sacrifice de louange » (Ps 115,16). Oui, nous sommes délivrés de nos chaînes, rassemblés à l’appel du Seigneur par le sacrement du baptême…, libérés par le sang du Christ et l’invocation de son nom…

Donc, mes bien-aimés, une fois pour toutes nous sommes baptisés, une fois pour toutes nous sommes libérés, une fois pour toutes nous sommes accueillis dans le Royaume immortel. Une fois pour toutes, « heureux ceux dont les crimes sont pardonnés, dont les péchés sont couverts » (Ps 31,1). Tenez fermement ce que vous avez reçu, conservez-le pour votre joie, ne péchez plus. Désormais, gardez-vous purs et irréprochables pour le jour du Seigneur.

Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), évêque
Homélie sur le baptême, 6-7, PL 13, 1093-94 (trad. bréviaire 19e samedi alt.)

 

 

 

Carême 2016 – jour 30

mardi 15 mars 2016

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Mes enfants, je vous demande aussi d’accorder votre témoignage de bonté et d’entraide aux victimes physiques et morales des réactions terrestres, des secousses sismiques, des volcans, des inondations, des incendies. Priez, priez, priez pour eux tous aussi et profitez du temps de Carême pour faire les sacrifices de bien-être que vous vous accordez trop souvent.
Mes enfants, prenez en compte les douleurs de cette terre humaine et de toute la nature. Si vous désirez survivre, il faut d’abord que votre terre vive, sans dégradation permanente et volontaire.
Venez à ma rencontre afin d’avancer dans la sérénité et la compréhension de toute chose.

Marie Mère des hommes – février 2001