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Archive pour le mot-clef ‘Père Eternel’

Avec Jésus, vers le Père

dimanche 21 mai 2023

De la recherche de Dieu, principe de notre sainteté, nous ne pouvons trouver de meilleur modèle que le Christ Jésus lui-même. Mais, direz-vous aussitôt, comment, en ceci, le Christ peut-il être notre modèle ? Comment a-t-il pu « chercher Dieu », puisqu’il était Dieu lui-même ? Il est vrai que Jésus est Dieu, « vrai Dieu sorti de Dieu, lumière jaillissant de la lumière incréée » (Credo de la messe), le Fils du Dieu vivant, égal au Père. Mais il est aussi homme ; il est authentiquement l’un des nôtres par sa nature humaine. (…) Et nous voyons le Christ Jésus, tel un géant, s’élancer dans sa carrière, à la poursuite de la gloire de son Père. C’est là sa disposition primordiale.

Écoutons comment, dans l’Évangile, il nous le dit lui-même en propres termes : « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn 5,30). Aux juifs, il prouve qu’il vient de Dieu, que sa doctrine est divine, parce qu’ « il ne recherche pas sa propre gloire, mais celle de celui qui l’a envoyé » (cf. Jn 7,18). Il la recherche tellement qu’ « il n’a pas souci de la sienne propre » (cf. Jn 8,50). Toujours il a sur les lèvres ces mots : « mon Père » ; toute sa vie n’est que le magnifique écho de ce cri : Abba, Père. Pour lui, tout se ramène à rechercher la volonté et la gloire de son Père. Et quelle constance dans cette recherche ! Il nous déclare lui-même qu’il n’en dévie jamais : « J’accomplis toujours ce qui est agréable à mon Père » (cf. Jn 8,29) ; à l’heure suprême des derniers adieux, au moment où il va se livrer à la mort, il nous dit qu’ « il a réalisé toute la mission qu’il a reçue de son Père » (cf. Jn 17,4). (…)

Si, comme Dieu, Jésus est le terme de notre recherche, comme un homme il en est l’inexprimable modèle, l’exemple unique dont nous ne devons jamais détacher le regard.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

« Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. »

jeudi 22 avril 2021

Le bon Jésus, voyant combien son secours nous était nécessaire, a cherché un moyen admirable où paraît bien l’excès de son amour pour nous. Voilà pourquoi il a fait en son nom et au nom de tous ses frères cette prière : « Donne-nous aujourd’hui, Seigneur, notre pain de ce jour » (Mt 6,11). (…) Il a senti qu’il devait réveiller notre amour en nous mettant le sien sous les yeux, et non pas un jour seulement, mais tous les jours. Voilà pourquoi il a dû prendre le parti de demeurer au milieu de nous. (…)

Je ne peux pas m’empêcher d’admirer comment cette demande est la seule où il répète les mêmes paroles. Car tout d’abord il prie pour qu’on nous donne ce pain chaque jour ; puis il ajoute : « Donne-le nous aujourd’hui ». C’est comme s’il disait à son Père que, ayant été une fois livré à mort pour nous, et étant désormais notre bien, il ne nous l’enlève pas, mais le laisse nous servir tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (…) S’il dit « notre pain de chaque jour », c’est, à mon avis, parce que non seulement nous le possédons sur la terre, mais parce que nous le possèderons aussi au ciel, si nous savons profiter de sa compagnie. (…) Quand il dit « aujourd’hui », c’est, ce me semble, pour signifier un jour, c’est-à-dire la durée du monde ; car le monde ne dure vraiment qu’un jour. (…)

Le Fils, en effet, a dit au Père éternel : « Puisqu’il ne s’agit que d’un jour, permettez-moi de le passer dans la servitude ». Dieu le Père nous l’a donné et l’a envoyé en ce monde par sa seule volonté. Le Fils à son tour, par sa volonté propre, ne veut pas nous abandonner, mais s’établir au milieu de nous pour la plus grande gloire de ses amis et la confusion de ses ennemis. Il ne fait cette nouvelle demande que pour aujourd’hui ; le Père éternel nous a donné ce pain sacré, et c’est pour toujours, je le répète, qu’il nous a donné cet aliment de l’humanité du Sauveur, notre soutien, notre vraie manne. Dans ce très saint sacrement, notre âme trouvera tous les goûts et toutes les consolations qu’elle pourra souhaiter (cf Sg 16,20). Et s’il n’y a pas de faute de notre part, nous sommes assurés de ne pas mourir de faim.

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

 

 

« Alors les justes resplendiront dans le Royaume de leur Père. »

mardi 30 juillet 2019

« Le monde a été créé en vue de l’Église », disaient les chrétiens des premiers temps (Hermas). Dieu a créé le monde en vue de la communion à sa vie divine, communion qui se réalise par la convocation des hommes dans le Christ, et cette « convocation » (ecclesia), c’est l’Église. L’Église est la fin de toutes choses, et les vicissitudes douloureuses elles-mêmes, comme la chute des anges et le péché de l’homme, n’ont été permises par Dieu que comme occasion et moyen pour déployer toute la force de son bras (Lc 1,51), toute la mesure d’amour qu’il voulait donner au monde : « De même que la volonté de Dieu est un acte et qu’elle s’appelle le monde, ainsi son intention est le salut des hommes, et elle s’appelle l’Église » (Clément d’Alexandrie).

Le rassemblement du Peuple de Dieu commence à l’instant où le péché détruit la communion des hommes avec Dieu et celle des hommes entre eux ; le rassemblement de l’Église est pour ainsi dire la réaction de Dieu au chaos provoqué par le péché. Cette réunification se réalise secrètement au sein de tous les peuples : « En toute nation, Dieu tient pour agréable quiconque le craint et pratique la justice » (Ac 10,35). La préparation lointaine du rassemblement du Peuple de Dieu commence avec la vocation d’Abraham, à qui Dieu promet qu’il deviendra le père d’un grand peuple (Gn 12,2). La préparation immédiate commence avec l’élection d’Israël comme Peuple de Dieu (Ex 19,5) ; par son élection, Israël doit être le signe du rassemblement futur de toutes les nations (Is 2,2). (…)

Il appartient au Fils de réaliser, dans la plénitude des temps, le plan de salut de son Père ; c’est là le motif de sa « mission »… Le Christ inaugure le Royaume des cieux sur la terre ; l’Église « est le Règne du Christ déjà mystérieusement présent » (Vatican II, LG 3). (…) « L’Église (…) n’aura sa consommation que dans la gloire céleste » (LG 48), lors du retour glorieux du Christ. (…) Elle aspire à l’avènement plénier du Royaume. Cette consommation de l’Église et, à travers elle, celle du monde dans la gloire ne se fera pas sans de grandes épreuves. Alors seulement, « tous les justes depuis Adam, depuis Abel le juste jusqu’au dernier élu se trouveront rassemblés dans l’Église universelle auprès du Père » (LG 2).

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

 

« Ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de toi, et ils ont cru. »

mardi 4 juin 2019

Qui pourra suivre le Très-Haut jusqu’en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ?… Qui donc est Dieu ? Père, Fils et Esprit Saint, Dieu est un. Ne te demande rien de plus au sujet de Dieu. Que ceux qui veulent savoir le fond des choses concernant Dieu commencent par considérer l’ordre naturel. Comprendre la Trinité est en effet justement comparé à la profondeur de la mer, dont la Sagesse de Dieu a dit : « Le fond des profondeurs, qui peut l’atteindre ? » (Eccl 7,24)… Comme le fond des mers est invisible aux regards des hommes, ainsi la divine Trinité demeure insaisissable à la compréhension humaine. C’est pourquoi, si quelqu’un veut comprendre ce qu’il doit croire, qu’il ne s’imagine pas pouvoir le faire davantage par des raisonnements que par la foi, car la sagesse divine que tu recherches ainsi se retirera plus loin encore.

Recherche donc cette connaissance suprême non en discutant mais en menant une vie parfaite, non par la langue mais par la foi qui jaillit d’un cœur simple et n’est pas le résultat de conjectures savantes. Car si tu cherches l’ineffable par des raisonnements, il s’éloignera davantage de toi ; si tu cherches par la foi, la Sagesse se tiendra là où elle demeure : à ta porte (Pr 1,21) ; et là où elle se tient, elle peut être vue, ne serait-ce qu’en partie. En toute vérité, elle est atteinte dès l’instant où l’on croit à ce qui est invisible tout en acceptant de ne pas le comprendre. Puisque Dieu est invisible, nous devons croire en lui ; et cependant Dieu peut être vu en quelque manière par le cœur pur (Mt 5,8).

Saint Colomban (563-615)

 

 

La confiance filiale

mercredi 10 octobre 2018

La considération de vos fautes est absolument vraie. Des fautes provenant de la faiblesse, et réellement détestées, n’empêchent pas Dieu de nous aimer. Elles excitent sa Compassion : « Comme un Père a compassion de ses enfants, Dieu a compassion de ceux qui Le craignent… car Il se souvient que nous sommes poussière » (Ps 102, 13.14b). C’était la grande dévotion de saint Paul de se présenter devant le Père céleste avec toutes ses infirmités, et comme il se regardait toujours comme un membre de Jésus-Christ, ces infirmités étaient celles du Christ : « Je préfère bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la Puissance du Christ habite en moi » (2Cor 12, 9). Efforcez-vous de vous remplir de cet esprit de confiance d’enfant à l’égard de Dieu. Il me semble que plus je suis intimement uni à notre divin Seigneur, plus Il m’attire vers son Père – plus aussi Il me veut rempli de son esprit filial. C’est tout l’esprit de la Nouvelle Loi : « Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption en qui nous crions : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15).

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923), abbé

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,35-40.

mercredi 13 avril 2016

E-5n ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

 

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,31-36.

jeudi 7 avril 2016

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En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

 

 

 

Carême 2016 – jour 33

vendredi 18 mars 2016

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Mes enfants,

Aujourd’hui encore je viens à vous afin de vous rapprocher de mon Fils dans la foi et la prière. La prière est pour vous la porte du salut avant que l’inéluctable ne survienne sur la terre.

Mes enfants, venez contempler le sacrifice de mon Fils et au travers de Ses plaies, vous comprendrez le chemin parcouru pour la délivrance de l’humanité.

Mes enfants, vous devez suivre la sagesse du Père Eternel afin de garder la stabilité de votre monde et l’équilibre dans l’équité au travers des hommes.

Marie Mère des hommes – février 2003

 

 

 

Carême 2016 – jour 32

jeudi 17 mars 2016

Sacre-Coeur

Mes enfants, venez consacrer un peu de temps à l’adoration du Cœur sanglant de mon Fils.
Mes enfants, approchez et contemplez l’Amour dans les souffrances de mon Fils.
Je veux que vous soyez présents et témoins de cette souffrance afin d’informer les ignorants.
Mes enfants, je veux que vous preniez conscience et réfléchissiez profondément au sacrifice de mon Fils pour votre sauvegarde éternelle.
Mes enfants, ce message est de courte durée afin de vous faire toucher du doigt la sensibilité du sacrifice de mon Fils

Je suis Marie Mère des hommes afin de faire expier les péchés des hommes dans le sacrifice de mon Fils. Selon la volonté du Père Eternel et pour le renouveau de ce monde, je suis votre guide en chaque jour.

Merci de me lire.

Marie Mère des hommes – mars 2001

 

 

 

Carême 2016 – jour 29

lundi 14 mars 2016

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Mes enfants, soyez charitables et humbles à l’égard de mes enfants abandonnés et seuls dans un monde incompréhensif et sans écoute.
Mes enfants, je vous aiderai à prier pour ces enfants, fils du Père Eternel. N’oubliez jamais l’exemple de mon Fils pour vos erreurs. Il ne vous est pas demandé le sacrifice de votre vie physique, mais le sacrifice du rapprochement envers vos frères qui sont dans l’ignorance et beaucoup dans l’attente d’un chemin plus léger et plus facile.

Marie Mère des hommes – février 2001