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Archive pour octobre 2013

Intentions de prière du Pape François – novembre 2013

jeudi 31 octobre 2013

Universelle : Les prêtres en souffrance
Pour que les prêtres qui font l’expérience de difficultés soient réconfortés dans leurs souffrances, soutenus dans leurs doutes et confirmés dans leur fidélité.

Pour l’évangélisation : Les Eglises d’Amérique latine
Pour que les Eglises d’Amérique latine envoient des missionnaires dans d’autres Eglises, comme fruit de la mission continentale.

pape François

 

 

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,26-30.

mercredi 30 octobre 2013

Frères, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables
Et Dieu, qui voit le fond des cœurs, connaît les intentions de l’Esprit : il sait qu’en intervenant pour les fidèles, l’Esprit veut ce que Dieu veut.
Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour.
Ceux qu’il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l’image de son Fils, pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères.
Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné sa gloire.

imageBandeau

 

 

 

 

Être levain dans la pâte

mardi 29 octobre 2013

Est-il rien de plus dérisoire qu’un chrétien qui ne se soucie pas des autres ? Ne prends pas comme prétexte ta pauvreté : la veuve qui a mis deux petites pièces dans le tronc du Temple (Mc 12,42) se lèverait contre toi ; Pierre aussi, qui disait au boiteux : « Je n’ai ni or ni argent » (Ac 3,6), et Paul, si pauvre qu’il avait souvent faim. N’objecte pas ta condition sociale, car les apôtres étaient humbles aussi et de basse condition. N’invoque pas ton ignorance, car ils étaient des hommes sans lettres. Même si tu étais esclave ou fugitif, tu pourrais toujours faire ce qui dépend de toi. Tel était Onésime dont Paul fait l’éloge (Phl; Col 4,9). Serais-tu de santé fragile ? Timothée l’était aussi. Oui, qui que nous soyons, n’importe qui peut être utile à son prochain, s’il veut vraiment faire ce qu’il peut.

Vois-tu combien les arbres de la forêt sont vigoureux, beaux, élancés ? Et cependant, dans nos jardins, nous préférons des arbres fruitiers ou des oliviers couverts de fruits. De beaux arbres stériles…, tels sont les hommes qui ne considèrent que leur propre intérêt…

Si le levain ne fait pas lever la pâte, il n’est pas un vrai ferment. Si un parfum n’embaume pas ceux qui approchent, pouvons-nous l’appeler un parfum ? Ne dis donc pas qu’il est impossible d’avoir une bonne influence sur les autres, car si tu es vraiment chrétien, il est impossible qu’il ne se passe rien ; cela fait partie de l’essence même du chrétien… Il serait aussi contradictoire de dire qu’un chrétien ne peut pas être utile à son prochain que de dénier au soleil la possibilité d’éclairer et de réchauffer.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur les Actes des apôtres, n° 20 (trad. cf AELF)

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Bulletin n°64

lundi 28 octobre 2013
bulletin 64

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lundi 28 octobre 2013

Ardouane

Certains hauts lieux disparaîtront à jamais et d’autres survivront.

Celui d’Ardouane restera, il restera car il ne sera fait de commerce, il vivra parce qu’il vivra de dons, il vivra de gens qui viendront pour aider, mais ici vous serez dans une ambiance sereine et saine. Vous vivrez de l’attachement à autrui, du plaisir d’aider autrui, du plaisir de soigner mentalement, physiquement, du plaisir de soulager, d’accompagner.

Vous serez là, pas comme des serviteurs, ni comme des animateurs, mais vous serez là car il faut que cet édifice repose que sur des pierres solides, sur une assise très solide et cette assise a été choisie parmi des gens sur cette terre. Cette assise, c’est vous, vous un nombre indéterminé qui viendrez et repartirez, qui resterez un temps, qui repartirez, qui reviendrez car cette ouverture d’une nouvelle compréhension humaine se fera à travers le monde entier. Elle se fera par l’intermédiaire d’êtres qui seront instruits ici et aidés afin d’enseigner dans le monde entier.

Extrait du message de Marie Mère des hommes – avril 1994

 

 

 

 

L’arche de l’Eglise

dimanche 27 octobre 2013

arche-de-noeAutant que la petitesse de mon esprit me le permet, je pense que le déluge, qui a mis alors presque un terme au monde, est le symbole de la fin du monde, fin qui doit véritablement arriver. Le Seigneur lui-même l’a déclaré quand il a dit : « Aux jours de Noé, les hommes achetaient, vendaient, bâtissaient, se mariaient, donnaient leurs filles en mariage, et le déluge arriva, qui les fit tous périr. Ainsi sera également l’avènement du Fils de l’homme. » Dans ce texte, il semble bien que le Seigneur décrit d’une seule et même façon le déluge qui a déjà eu lieu et la fin du monde qu’il annonce pour l’avenir.

Ainsi donc, jadis il a été dit à Noé de faire une arche et d’y introduire avec lui non seulement ses fils et ses proches mais des animaux de toute espèce. De même, à la consommation des âges, il a été dit par le Père au Seigneur Jésus Christ, notre nouveau Noé, le seul Juste et le seul Parfait (Gn 6,9), de se faire une arche de bois équarri et de lui donner des mesures qui sont pleines de mystères divins (cf Gn 6,15). Cela est indiqué dans un psaume qui dit : « Demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour domaine les extrémités de la terre » (2,8). Il a construit donc une arche avec toutes sortes d’abris pour recevoir les animaux divers. Un prophète parle de ces demeures quand il écrit : « Va, mon peuple, entre dans tes abris, cache-toi pour quelques instants, jusqu’à ce que la colère ait passé » (Is 26,20). Il y a en effet une correspondance mystérieuse entre ce peuple qui est sauvé dans l’Eglise, et tous ces êtres, hommes et animaux, qui ont été sauvés du déluge dans l’arche.

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur la Genèse, II, 3 (trad. cf SC 7 bis, p. 89)

 

 

 

 

Livre de la première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9

dimanche 27 octobre 2013

chapelle ArdouaneFrères, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée,
mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel,
et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
On lit en effet dans l’Écriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire,
une pierre choisie et de grande valeur ; celui qui lui donne sa foi ne connaîtra pas la honte.
Ainsi donc, honneur à vous qui avez la foi, mais, pour ceux qui refusent de croire, l’Écriture dit :
La pierre éliminée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
une pierre sur laquelle on bute, un rocher qui fait tomber.
Ces gens-là butent en refusant d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ;
vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

 

 

 

Dépouillement

samedi 26 octobre 2013

(…)

st-Francois par Kay-BergerDans cette pièce où le Poverello, en 1206, se délesta de ses vêtements devant son  père pour montrer qu’il renonçait aux biens terrestres, le pape priera une fois encore le Seigneur de donner à tous les hommes le courage de « se dépouiller », notamment de « la mondanité spirituelle » qui n’est qu’ « idolâtrie » :
«   Le danger de la mondanité est un très grand péril (…) Nous devons tous nous dépouiller de cet esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l’Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades (…) c’est un « tue-l’âme »pour les hommes et l‘Eglise(…)  la lèpre, le cancer de la société, l’ennemi de Jésus ».
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Et à ceux, comme certains médias, qui disent que le pape dépouillera l’Eglise, il répond en improvisant :
« Mais de quoi le Pape pourrait-il donc dépouiller l’Eglise? des vêtements du Pape, des Cardinaux et des Evêques ! Mais l’Eglise, c’est nous tous, les baptisés, qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu’à l’humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n’existe pas d’autre voie. Serait-il possible d’avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c’est à dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement ? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l’Eglise devrait-elle se dépouiller ? Je réponds qu’elle doit se dépouiller maintenant d’un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c’est la mondanité, l’esprit du monde ».
Et le pape d’insister: « Lorsque les media parlent d’elle, ils croient que l’Eglise ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l’Eglise c’est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l’esprit du monde »
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« Le pape François à Assise », by Isabelle Cousturié, journaliste

in www.zenit.org

 

 

 

 

 

Discerner les temps où nous sommes

vendredi 25 octobre 2013

15 août Mas Dieu

Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de notre temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. En effet, leur communauté croît en rassemblant des hommes unis dans le Christ, conduits par l’Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d’un message de salut qu’ils doivent proposer à tous. C’est pourquoi la communauté des chrétiens se reconnaît réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire… Le deuxième Concile du Vatican n’hésite donc pas à s’adresser, non seulement aux enfants de l’Eglise et à tous ceux qui invoquent le nom du Christ, mais à tous les hommes…
Pour accomplir sa tâche, l’Église a le devoir à tout moment de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future… Il est donc nécessaire de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique… Marqués par la situation complexe du monde actuel, un très grand nombre de nos contemporains ont beaucoup de mal à discerner les valeurs permanentes ; en même temps, ils ne savent pas comment les harmoniser avec les découvertes récentes. Partagés entre l’espoir et l’angoisse, s’interrogeant sur l’évolution actuelle du monde, ils sont en proie à l’inquiétude. Cette évolution appelle l’homme à apporter une réponse ; bien plus, elle l’oblige à y répondre…

L’Église, elle, croit que le Christ, mort et ressuscité pour tous, offre à l’homme, par son Esprit, la lumière et la force pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation… Elle croit aussi que la clé, le centre et la fin de toute l’histoire humaine se trouvent en son Seigneur et Maître.

Concile Vatican II
Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 1-2, 4, 10

 

 

 

 

« Je suis venu jeter un feu sur la terre. »

jeudi 24 octobre 2013

imagesLes symboles de l’Esprit Saint : le feu. Alors que l’eau signifiait la naissance et la fécondité de la vie donnée dans l’Esprit Saint, le feu symbolise l’énergie transformante des actes de l’Esprit Saint. Le prophète Élie, qui « se leva comme un feu et dont la parole brûlait comme une torche » (Si 48,1), par sa prière attire le feu du ciel sur le sacrifice du mont Carmel, figure du feu de l’Esprit Saint qui transforme ce qu’il touche. Jean Baptiste, « qui marche devant le Seigneur avec ‘l’esprit’ et la puissance d’Élie » (Lc 1,17) annonce le Christ comme celui qui « baptisera dans l’Esprit Saint et le feu » (Lc 3,16), cet Esprit dont Jésus dira : « Je suis venu jeter un feu sur la terre et combien je voudrais qu’il soit déjà allumé ». C’est sous la forme de langues « qu’on aurait dites de feu » que l’Esprit Saint se pose sur les disciples au matin de la Pentecôte et les remplit de lui (Ac 2,3-4). La tradition spirituelle retiendra ce symbolisme du feu comme l’un des plus expressifs de l’action de l’Esprit Saint : « N’éteignez pas l’Esprit » (1Th 5,19)…

Jésus ne révèle pas pleinement l’Esprit Saint tant que lui-même n’a pas été glorifié par sa mort et sa résurrection… C’est seulement quand l’heure est venue où il va être glorifié que Jésus promet la venue de l’Esprit Saint, puisque sa mort et sa résurrection seront l’accomplissement de la promesse faite aux pères. L’Esprit de vérité, l’autre Paraclet, sera donné par le Père à la prière de Jésus ; il sera envoyé par le Père au nom de Jésus ; Jésus l’enverra d’auprès du Père car il est issu du Père… Enfin, vient l’heure de Jésus : Jésus remet son esprit entre les mains du Père au moment où par sa mort il est vainqueur de la mort, de sorte que, « ressuscité des morts par la gloire du Père » (Rm 6,4), il donne aussitôt l’Esprit Saint en soufflant sur ses disciples (Jn 20,22).

Catéchisme de l’Église catholique
§ 696. 728-730