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Archive pour le mot-clef ‘St Jean’

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,9-11.

jeudi 28 avril 2016

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

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Je t’en prie, mon Dieu, fais que je te connaisse, fais que je t’aime pour que ma joie soit en toi. Et si ce n’est pas pleinement possible en cette vie, fais du moins que j’y progresse tous les jours, jusqu’à parvenir à la plénitude. Qu’en cette vie ta connaissance grandisse en moi, et qu’elle soit achevée au dernier jour ; que grandisse en moi ton amour et qu’il soit parfait dans la vie à venir, pour que ma joie, déjà grande ici-bas en espérance, soit alors achevée dans la réalité.

Seigneur Dieu, par ton Fils tu nous as donné l’ordre, ou mieux, le conseil, de demander ; et tu as promis que nous serions exaucés, afin que notre joie soit parfaite (Jn 16,24). Je te fais, Seigneur, la prière que tu nous suggères par celui qui est notre « Conseiller admirable » (Is 9,5). Puissé-je recevoir ce que tu as promis par celui qui est ta Vérité, pour que ma joie soit parfaite. Dieu vrai, je te fais cette prière ; exauce-moi pour que ma joie soit parfaite.

Que désormais ce soit la méditation de mon esprit et la parole de mes lèvres. Que ce soit l’amour de mon cœur et le discours de ma bouche, que ce soit la faim de mon âme, la soif de ma chair et le désir de tout mon être, jusqu’à ce que j’entre dans la joie du Seigneur (Mt 25,21), Dieu unique en trois Personnes, béni pour les siècles. Amen.

Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
Prosologion, 26 (trad. bréviaire rev.)

 

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,31-33a.34-35.

dimanche 24 avril 2016

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

 

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Je dis toujours que l’amour commence à la maison : d’abord dans votre famille et ensuite dans votre ville. C’est facile de prétendre aimer les gens qui sont très loin, mais beaucoup moins facile d’aimer ceux qui vivent avec nous ou tout près de nous. Je me méfie des grands projets impersonnels : l’amour doit commencer par une personne. Pour parvenir à aimer quelqu’un, il faut le rencontrer, se rendre proche de lui. Tout le monde a besoin d’amour. Tous les êtres humains ont besoin de savoir qu’ils comptent pour les autres et qu’ils ont une valeur inestimable aux yeux de Dieu.

Jésus a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Il a dit aussi : « Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Donc c’est lui que nous aimons dans chaque pauvre. Il a dit : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger ; j’étais nu et vous m’avez habillé » (Mt 25,35). Je rappelle toujours à mes sœurs et à nos frères que notre journée est faite de vingt-quatre heures avec Jésus.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path, p. 80 (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 83 rev.)

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12,44-50.

mercredi 20 avril 2016

letter-en ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

 

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L’invocation de Dieu comme « Père » est connue dans beaucoup de religions. La divinité est souvent considérée comme « père des dieux et des hommes ». En Israël, Dieu est appelé Père en tant que créateur du monde. Dieu est Père plus encore en raison de l’alliance et du don de la Loi à Israël son « fils premier-né » (Ex 4,22). Il est aussi appelé Père du roi d’Israël (2S 7,14). Il est tout spécialement « le Père des pauvres », de l’orphelin et de la veuve qui sont sous sa protection aimante (Ps 68,6)…

Jésus a révélé que Dieu est « Père » dans un sens inouï : il ne l’est pas seulement en tant que créateur, il est éternellement Père en relation à son Fils unique, qui réciproquement n’est Fils qu’en relation à son Père : « Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, comme nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11,27). C’est pourquoi les apôtres confessent Jésus comme « le Verbe qui était au commencement auprès de Dieu et qui est Dieu » (Jn 1,1), comme « l’image du Dieu invisible » (Col 1,15), comme « le resplendissement de sa gloire et l’effigie de sa substance » (He 1,3).

À leur suite, suivant la tradition apostolique, l’Église a confessé en l’an 325 au premier Concile œcuménique de Nicée que le Fils est « consubstantiel » au Père, c’est-à-dire un seul Dieu avec lui. Le deuxième Concile œcuménique, réuni à Constantinople en 381, a gardé cette expression dans sa formulation du Credo de Nicée et a confessé « le Fils unique de Dieu avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père ».

Catéchisme de l’Église catholique
§ 238, 240-242

 

 

 

 

« Je leur donne la vie éternelle. »

dimanche 17 avril 2016

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Voici que celui qui est bon, non par un don reçu, mais par nature, dit : « Je suis le bon Pasteur ». Et il poursuit, pour que nous imitions le modèle qu’il nous a donné de sa bonté : « Le bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). Lui, il a réalisé ce qu’il a enseigné ; il a montré ce qu’il a ordonné. Bon Pasteur, il a donné sa vie pour ses brebis, pour changer son corps et son sang en notre sacrement, et rassasier de l’aliment de sa chair les brebis qu’il avait rachetées. La route à suivre est montrée : c’est le mépris qu’il a fait de la mort. Voici placé devant nous le modèle sur lequel nous avons à nous conformer. D’abord nous dépenser extérieurement avec tendresse pour ses brebis ; mais ensuite, si c’est nécessaire, leur offrir même notre mort.

Il ajoute : « Je connais — c’est-à-dire j’aime — mes brebis et mes brebis me connaissent ». C’est comme s’il disait en clair : « Qui m’aime, me suive ! », car celui qui n’aime pas la vérité ne la connaît pas encore. Voyez, frères très chers, si vous êtes vraiment les brebis du bon Pasteur, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la lumière de la vérité. Je parle non de la perception de la foi mais de celle de l’amour ; vous percevez non par votre foi, mais par votre comportement. Car le même évangéliste Jean, de qui vient cette parole, affirme encore : « Celui qui dit qu’il connaît Dieu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur » (1Jn 2,4). C’est pourquoi, dans notre texte, le Seigneur ajoute aussitôt : « De même que le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis », ce qui revient à dire clairement : Le fait que je connais mon Père et que je suis connu de mon Père, consiste en ce que je donne ma vie pour mes brebis. En d’autres termes : Cet amour par lequel je vais jusqu’à mourir pour mes brebis montre combien j’aime le Père.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélie 14 sur l’Evangile ; PL 76, 1129-1130 (trad. Brésard, 2000 ans C, p 136)

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,23b-28.

samedi 16 avril 2016

E-5n ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite.
En disant cela, je vous ai parlé en images. L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père.
Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous,
car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti.
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. »

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Vénérer et honorer celui que nous croyons être le Verbe, notre Sauveur et notre chef, et par lui le Père, tel est notre devoir, et non pas à certains jours particuliers comme d’autres le font, mais continuellement, pendant toute la vie, et de toutes les manières. « Sept fois le jour j’ai chanté ta louange » (Ps 118,164) s’écrie le peuple élu… Ce n’est donc pas en un lieu déterminé, ni dans un temple choisi, ni à certaines fêtes ou à certains jours fixes, mais c’est durant toute la vie, en tous lieux, que le vrai spirituel honore Dieu, c’est-à-dire proclame son action de grâces de connaître la vraie vie.

La présence d’un homme de bien, par le respect qu’il inspire, rend toujours meilleurs ceux qui le fréquentent. Combien plus celui qui est continuellement en présence de Dieu par la connaissance, la manière de vivre et l’action de grâces n’en deviendrait-il pas chaque jour meilleur en tout : actions, paroles et dispositions ? … Vivant donc toute notre vie comme une fête, dans la certitude que Dieu est totalement présent partout, nous labourons en chantant, nous naviguons au son des hymnes, nous nous comportons à la manière de « citoyens des cieux » (Ph 3,20).

La prière est, si j’ose dire, un entretien intime avec Dieu. Même si nous murmurons doucement et que, sans remuer les lèvres, nous parlons en silence, nous crions intérieurement. Et Dieu prête constamment l’oreille à cette voix intérieure… Oui, le vrai spirituel prie durant toute sa vie, car prier est pour lui effort d’union à Dieu et il rejette tout ce qui est inutile parce qu’il est parvenu à cet état où il a déjà reçu, en quelque sorte, la perfection qui consiste à agir par amour… Toute sa vie est une liturgie sacrée.

Saint Clément d’Alexandrie (150-v. 215), théologien
Stromates 7,7 ; PG 9, 450s (trad. Orval)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,60-69.

samedi 16 avril 2016

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !…
C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

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Nous lisons dans l’Évangile que lorsque le Seigneur s’est mis à prêcher et, sous le mystère de son corps donné en nourriture, à instruire ses disciples sur la nécessité de participer à ses souffrances, certains ont dit : « Cette parole est dure », et ont cessé de l’accompagner. Mais comme Jésus demandait à ses disciples si eux aussi voulaient le quitter, ils ont répondu : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ».

De même, je vous le dis, frères, encore de nos jours pour certains les paroles de Jésus sont « esprit et vie », et ils marchent à sa suite. Mais à d’autres elles paraissent dures, si bien qu’ils cherchent ailleurs une misérable consolation. En effet « la Sagesse élève la voix sur les places » (Pr 1,20), et plus précisément sur « la route large et spacieuse qui conduit à la mort » (Mt 7,13), pour appeler ceux qui s’y sont engagés. « Quarante ans, dit un psaume, je me suis tenu proche de cette génération, et j’ai dit : ce peuple a toujours le cœur égaré » (94,10). « Une fois Dieu a parlé » (Ps 61,12) : une fois, oui, parce que sa Parole est unique, sans interruption et perpétuelle. Il invite les pécheurs à rentrer dans leur cœur, parce que c’est là qu’il habite, là qu’il parle… « Si aujourd’hui vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (Ps 94,8). Et dans l’Évangile ce sont presque les mêmes paroles… : « Mes brebis entendent ma voix » (Jn 10,27)… « Vous êtes son peuple, les brebis de son pâturage, si aujourd’hui vous écoutez sa voix. » (Ps 94,8)

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
Sermon divers n°5, sur Habaquq ; PL 183,556 (trad. cf. bréviaire)

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,44-51.

jeudi 14 avril 2016

E-5n ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

 

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Quand c’est Dieu qui suspend et arrête l’entendement, il lui donne de quoi admirer et de quoi s’occuper ; alors, sans raisonner, nous recevons dans l’espace d’un Credo plus de lumière que nous ne pourrions en acquérir en bien des années avec tout l’effort du monde. Mais de nous-mêmes vouloir lier les puissances de notre âme et arrêter leur activité, c’est une folie…

Pendant bien des années, j’ai lu beaucoup de choses sans les comprendre. Ensuite, j’ai passé un temps considérable sans pouvoir trouver de termes pour expliquer les grâces que Dieu m’accordait, ce qui a été pour moi la source de bien des peines. Mais quand il plaît à sa Majesté, elle enseigne tout en un instant, et d’une manière qui me jette dans la stupeur. Voici une chose que je peux affirmer en toute vérité. Bien des hommes spirituels avec qui j’avais des entretiens ont cherché à m’expliquer les dons que Dieu faisait à mon âme, espérant ainsi m’aider à en rendre compte. Ma stupidité a rendu tous leurs efforts entièrement inutiles. Peut-être que notre Seigneur le voulait ainsi, afin d’avoir seul des droits à ma reconnaissance. En fait, c’est lui qui a toujours été mon maître. Qu’il en soit béni ! Mais aussi, quelle confusion pour moi qu’un tel aveu soit l’expression de la vérité ! … C’est donc sans que je l’aie ni désiré ni demandé, que Dieu m’a éclairée en un instant et mise en état de m’exprimer. Mes confesseurs en étaient surpris, et moi bien davantage, parce que je connaissais mieux mon incapacité… Oui, je le redis encore, il est très important de ne pas élever son esprit avant que Dieu ne l’élève ; et quand il le fait, on le comprend tout de suite.

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l’Église
Vie, ch. 12 (trad. OC, Seuil 1995, p. 87)

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,35-40.

mercredi 13 avril 2016

E-5n ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

 

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,16-21.

samedi 9 avril 2016

Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer.
Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.
Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur.
Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.

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Prions le Verbe, la Parole de Dieu : Sois propice à tes petits enfants, Maître, Père, guide d’Israël, Fils et Père, un et deux à la fois, Seigneur ! Donne-nous, puisque nous suivons tes commandements, de parvenir à la pleine ressemblance de l’image (Gn 1,26), de comprendre selon nos forces le Dieu de bonté, le juge sans dureté. Accorde-nous tout toi-même : de vivre dans ta paix, d’être transportés dans ta cité, de traverser sans sombrer les tempêtes du péché ; d’être emportés sur des eaux paisibles par le Saint Esprit, par la Sagesse inexprimable. Accorde-nous de dire la nuit, le jour, jusqu’au dernier jour, nos louanges et nos actions de grâces à l’Unique –- Père et Fils, Fils et Père, Fils, Pédagogue (1Co 4,15) et Maître et en même temps au Saint Esprit.

Tout est à l’Unique, en qui est le tout, par qui tout est un, par qui est l’éternité, de qui nous sommes tous membres (1Co 12,27). À lui sont la gloire et les siècles ; tout au Bon, tout au Beau, tout au Sage, tout au Juste ! À lui la gloire maintenant et dans les siècles, amen !

Saint Clément d’Alexandrie (150-v. 215), théologien
Le Pédagogue, III, 12, 101 (trad. Migne 1991, p. 302 rev.)

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,31-36.

jeudi 7 avril 2016

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En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »