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Archive pour le mot-clef ‘Joie’

Dieu nous invite à sa joie

mardi 3 décembre 2024

Mon Dieu, que vous êtes bon de nous inviter à la joie ; et non seulement de nous y inviter, mais de nous en présenter des motifs tellement forts, tellement puissants, qu’il nous forcent à être dans la joie dans la même mesure que nous vous aimons…

Le motif de joie que vous proposez, c’est votre propre bonheur : plus nous vous aimerons, plus nous voudrons ardemment votre bien, plus nous mettrons en vous plutôt qu’en nous notre joie et notre vie, plus nous jouirons profondément de votre bonheur. Au ciel, votre bonheur est la joie principale des élus : ce bonheur céleste, il dépend de nous d’en jouir dès cette vie, en grande partie, si nous vous aimons assez pour sortir de nous-mêmes et mettre toute notre joie en vous. Si nous mettons toute notre joie en vous, nous serons heureux dès le moment où nous le ferons, sur cette terre même ! Si nous ne mettions toute notre joie en vous, nous ne serions pas pleinement heureux, même au ciel.

Que vous êtes bon, mon Dieu, de nous appeler dès ce monde à un tel bonheur, à une si haute perfection, à une union si étroite avec vous, et de nous y pousser avec de si ardentes paroles ! Que vous êtes bon ! « Jubilez au Seigneur, terre entière ! Chantez, tressaillez de joie, bénissez ! » (cf. Ps 97,4 LXX)

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

 

« Votre peine se changera en joie. » (Gv 16,20)

vendredi 10 mai 2024

Dès lors que le plaisir des sens suscite l’affliction, c’est-à-dire la peine de l’âme (car les deux sont l’un pour l’autre la même chose), le plaisir de l’âme engendre naturellement l’affliction, c’est-à-dire la peine des sens. Celui qui recherche la vie qu’il espère, la vie de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ, par la résurrection des morts, dans l’héritage gardé aux cieux hors de toute corruption, de toute souillure et de toute flétrissure ( cf. 1 P 1,4), a dans l’âme une réjouissance et une joie ineffable : il est continuellement radieux, illuminé par l’espérance des biens à venir, mais il a dans la chair et dans les sens une affliction, les peines qui lui viennent des tentations de toutes sortes et les souffrances qu’elle lui infligent.

Car le plaisir et la peine accompagnent toute vertu. La peine de la chair, quand celle-ci est privée des sens agréables et lisses. Et le plaisir de l’âme, quand celle-ci se réjouit dans les délices des raisons en esprit, pures de toute chose sensible. Il faut que durant la vie présente l’intelligence, maintenant affligée dans la chair – c’est ce que je pense – à cause des nombreuses peines des épreuves qui lui arrivent pour la vertu, se réjouisse toujours dans l’âme et soit comblée de plaisir à cause de l’espérance des biens éternels, quand bien même en elle les sens seraient accablés. « Car les souffrances du temps présent ne peuvent se comparer à la gloire à venir, qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18), dit l’Apôtre divin.

Saint Maxime le Confesseur (v. 580-662)

 

 

 

Le grand bonheur d’être tout à Dieu

mardi 24 octobre 2023

J’ai compris que c’est un grand bonheur d’être tout à Dieu, vu sa grandeur infinie. Dieu nous honore bien de nous appeler à la sainteté. J’ai compris cela par la comparaison d’un roi qui choisit un de ses sujets pour être uniquement à lui, et qui ne veut pas qu’il rende aucun service à qui que ce soit, si ce n’est à sa propre personne, qui veut avoir toute son amitié ; surtout si le prince est d’un grand mérite.

On aime le roi, quoiqu’on ne l’ait jamais vu, qu’on ne le doive jamais voir, quoiqu’il ne nous aime point, qu’il ignore nos sentiments, qu’il ne nous connaisse pas et que, quand il nous connaîtrait, il ne dût faire nul état de nous. Et Dieu, que nous ne voyons pas, à la vérité, mais que nous verrons éternellement, qui nous voit, qui nous aime, qui nous fait du bien, qui est témoin de toutes nos pensées, nous ne pouvons pas l’aimer ! ‒ C’est que le roi est notre maître. ‒ Et Dieu ne l’est-il pas, et, de plus, notre Créateur, et notre Père, etc. ?

Si Dieu règne en nous, tout lui obéira, tout s’y fera au moindre de ses commandements, rien ne s’y fera que par ses ordres. De plus, on tâchera de lui plaire en toutes choses, on étudiera ses inclinations, on ira au-devant de ses désirs, on fera, toujours et en tout, ce qu’on croira devoir lui plaire davantage ; car ce sont les deux choses qu’on a à l’égard des rois : une soumission aveugle et une extrême complaisance, faire ce qui plaît à Dieu et ce qui lui plaît davantage.

Saint Claude la Colombière (1641-1682)

 

 

 

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6,21)

vendredi 23 juin 2023

Cherchant un jour à comprendre dans quel dessein il se faisait que d’aucuns reçoivent à l’Office une abondante nourriture spirituelle alors que d’autres demeurent dans l’aridité, Gertrude reçut de Dieu cette lumière : « Le cœur a été créé par Dieu pour contenir la joie spirituelle comme un vase contient l’eau. Mais si, dans ce vase, d’imperceptibles trous laissent échapper l’eau, à la fin, il peut totalement la perdre et être complètement à sec. Il en est de même de la joie spirituelle renfermée dans le cœur humain, si elle s’écoule par les sens corporels, la vue, l’ouïe et les autres sens laissés libres d’agir à leur gré, elle finit par se perdre et le cœur reste vide de toute joie en Dieu.

Chacun peut en faire l’expérience. Si l’envie lui vient d’un regard ou d’une parole inutile ou de peu de profit et qu’il y cède sur-le-champ, la joie spirituelle tenue pour rien s’écoule comme l’eau. Au contraire, s’il s’efforce de se contenir pour l’amour de Dieu, elle croît en son cœur au point qu’à peine peut-il en supporter l’excès. Ainsi, quand l’homme a appris à se dominer en semblables occasions, la joie divine lui devient familière et plus grand aura été l’effort de sa discipline, plus savoureuses seront les délices qu’il découvrira en Dieu. »

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301)

 

 

 

 

« Votre peine se changera en joie. » (Jn 16, 20)

vendredi 19 mai 2023

[Sainte Hildegarde présente une vision où vice et vertu se répondent :]

– Tristesse : « Hélas, pourquoi ai-je été créée, pourquoi suis-je en vie ? Qui m’aidera ? Qui me libèrera ? Si Dieu me connaissait, je ne courrais pas tant de dangers. J’ai beau me fier à Dieu, il ne m’a pas donné le bonheur. J’ai beau me réjouir avec lui, il n’éloigne pas de nous le malheur… S’il est mon Dieu, pourquoi me prive-t-il de sa grâce ? S’il me donnait quelque bien, je le saurais. Or, je ne sais ce que je suis. Créé dans le malheur, née dans le malheur, je vis sans aucune consolation. Ah ! À quoi sert une vie sans joie ? »

– Joie céleste : « Dieu a créé l’homme plein de lumière… Considère quelle prospérité Dieu a donné à l’homme ! Qui te donne ce que tu as, si ce n’est Dieu ? Quand le salut est là pour toi, tu dis que c’est une malédiction et quand tout va bien pour toi, tu dis que tout va mal. Je loue toutes les œuvres de Dieu qui sont pour toi source de chagrin. Alors que toi, tu es triste en toutes tes actions, moi, je confie toutes mes actions à Dieu car dans une certaine tristesse, il y a de la joie et dans une certaine joie, il n’y a aucun profit…

(…) Sans le souffle spirituel, toutes les forces vives se dessèchent. Une âme triste reçoit tout avec tristesse et ne désire y trouver aucune joie, elle n’appelle pas un ami avec joie, ne calme pas un ennemi, mais se cache dans le trou du chagrin parce qu’elle a peur de tous ceux qui passent. Elle est comme morte puisqu’elle n’aspire pas au ciel.

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

 

 

 

Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

lundi 15 août 2022

Ô Vierge, Temple de la Trinité, le Dieu de bonté a vu ton humilité ; il t’envoie un messager pour t’apprendre qu’il veut naître de toi. L’ange t’apporte la salutation de la grâce (…), il t’explique, et tu consens, et aussitôt le Roi de gloire s’incarne en toi. Par cette joie, nous t’en prions, rends-nous favorable ce grand Roi. (…)

Ta seconde joie : quand tu as enfanté le Soleil, toi l’étoile (…), cet enfantement ne produit en toi ni changement ni peine. Comme la fleur ne perd pas son éclat en donnant son parfum, ta virginité ne peut rien perdre quand le Créateur daigne naître de toi. Marie, mère de bonté, sois pour nous la voie droite qui nous conduit à ton Fils. (…)

Une étoile t’annonce la troisième joie : celle que tu vois s’arrêter au-dessus de ton fils, pour que les mages l’adorent et lui offrent les richesses variées de la terre (…) Marie, étoile du monde, purifie-nous du péché !

La quatrième joie t’est donnée lorsque le Christ ressuscite d’entre les morts (…) : l’espérance renaît, la mort est chassée. Quelle part tu as à ces merveilles, ô pleine de grâce ! (Lc 1,28) L’ennemi est vaincu (…), l’homme est libéré et il s’élève jusqu’aux cieux. Mère du Créateur, daigne prier assidûment : que par cette joie pascale, après le labeur de cette vie, nous soyons admis aux chœurs du ciel !

Ta cinquième joie : quand tu as vu ton fils monter au ciel, la gloire dont il était entouré te révélait plus que jamais celui dont tu étais la mère, ton propre Créateur. Montant aux cieux, il montrait la voie par où l’homme s’élève aux palais célestes. (…) Par cette nouvelle joie, Marie, fais-nous monter au ciel pour jouir avec toi et ton fils du bonheur éternel ! (…)

C’est le divin Paraclet qui, sous la forme de langues de feu, fortifiant (…)et enflammant les apôtres, t’apporte encore la sixième joie : pour guérir l’homme que la langue avait perdu et purifier son âme du péché. Par la joie de cette visite, prie ton fils, Vierge Marie, d’effacer en nous toute tache pour le jour du jugement.

Le Christ t’a conviée à la septième joie lorsqu’il t’a appelée de ce monde à son séjour céleste, lorsqu’il t’a élevée sur le trône où tu reçois des honneurs incomparables. Une gloire t’entoure plus qu’aucun autre habitant du ciel. (…) Ô Vierge, mère de bonté, fais-nous sentir les effets de ta tendresse. (…) Par ta joie, purifie-nous, conduis-nous à l’allégresse éternelle ! Emmène-nous avec toi dans la joie du paradis. Amen.

Liturgie latine

 

 

 

« Votre joie, personne ne vous l’enlèvera. »

vendredi 27 mai 2022

Ces paroles du Sauveur : « Je vous reverrai et votre cœur se réjouira et cette joie, personne ne pourra vous l’enlever » ne doivent pas être rapportées à ce temps où, après sa résurrection, il se montra à ses disciples dans sa chair et leur dit de le toucher, mais à cet autre temps dont il avait déjà dit : « Celui qui m’aime, mon Père l’aimera et je me manifesterai à lui » (Jn 14,21). Cette vision n’est pas pour cette vie, mais pour celle du monde à venir. Elle n’est pas pour un temps, mais n’aura jamais de fin. « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus Christ » (Jn 17,3). De cette vision et connaissance, l’apôtre Paul dit : « Nous voyons maintenant dans un miroir et en énigme, alors nous le verrons face à face. Je ne connais maintenant qu’en partie, alors je connaîtrai comme je suis connu » (1Co 13,12).

Ce fruit de son labeur, l’Église l’enfante maintenant dans le désir, alors elle l’enfantera dans la vision ; maintenant elle l’enfante dans la peine, alors elle l’enfantera dans la joie ; maintenant elle l’enfante dans la supplication, alors elle l’enfantera dans la louange. Ce fruit sera sans fin, car rien ne saurait nous combler sinon ce qui est infini. C’est ce qui faisait dire à Philippe : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » (Jn 14,8).

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

La joie du bonheur de Dieu

jeudi 26 mai 2022

« Dieu est monté dans l’allégresse ! Le Seigneur est monté au son de la trompette… Chantez à notre Dieu ! Chantez, chantez à notre Roi, chantez ! » (Ps 46,6-7 LXX) (…) Les derniers versets de ce psaume s’appliquent et à la joie de la gloire de Dieu, en général, et en particulier à l’Ascension de Notre Seigneur : « Ascendit Deus in jubilo »…

Que ce soit là sur la terre et dans le ciel le fondement solide, inébranlable de notre joie : le bonheur de ce que Dieu est Dieu, le bonheur de ce que Notre Seigneur « est ressuscité et ne mourra plus » (Rm 6,9) mais est éternellement bienheureux ! Merci, mon Dieu de nous donner cette source intarissable de joie, de les mettre dans vos saints livres, dans la sainte liturgie et de le verser par votre grâce dans nos cœurs, en nous faisant comprendre et goûter cette bienheureuse vérité ! Que vous êtes bon, vous qui nous faites par là, dès cet exil, partager dans la mesure même de notre amour la félicité des bienheureux du ciel ! (…)

Sur la terre il y aura des ombres, mais que cette vision de paix et de bonheur infini mette dans nos âmes un fond de paix et de bonheur invariables, que rien ne puisse ôter, car son fondement est éternel. Que les tristesses viennent, elles doivent venir, Jésus les a ressenties, mais qu’elles ne soient qu’à la surface de nos âmes, que le fond reste immuablement serein, comme le fond de l’âme de Jésus, toujours uni au Père, toujours en possession de la vision béatifique. Nous n’avons pas cette vision, il s’en faut ; mais nous en avons comme l’aube, l’aurore.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

« Pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie. »

jeudi 19 mai 2022

L’Évangile, où resplendit la croix glorieuse du Christ, invite avec insistance à la joie. Quelques exemples suffisent : « Réjouis-toi » est le salut de l’ange à Marie. La visite de Marie à Élisabeth fait en sorte que Jean tressaille de joie dans le sein de sa mère. Dans son cantique, Marie proclame : « Mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur. » Quand Jésus commence son ministère, Jean s’exclame : « Telle est ma joie, et elle est complète. » Jésus lui-même « tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit-Saint. » Son message est source de joie : « Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie. » Notre joie chrétienne jaillit de la source de son cœur débordant. Il promet aux disciples : « Vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie. » Et il insiste : « Je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera. » Par la suite les disciples, le voyant ressuscité, « furent remplis de joie »… Pourquoi ne pas entrer nous aussi dans ce fleuve de joie ?…

Cependant, je reconnais que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dure. Elle s’adapte et se transforme, et elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout. Je comprends les personnes qui deviennent tristes à cause des graves difficultés qu’elles doivent supporter. Cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la foi de commencer à s’éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis : « Mon âme est exclue de la paix, j’ai oublié le bonheur !… Voici ce que je rappellerai à mon cœur pour reprendre espoir : les bontés du Seigneur ne sont pas finies, ni sa compassion épuisée ; elles se renouvellent chaque matin, sa fidélité est grande… Il est bon d’attendre en silence le salut du Seigneur. »

Pape François

(Références bibliques : Lc 1,28 (grec); 1,41; 1,47; Jn 3,29; Lc 10,21; Jn 15,11; 16,20; 16,22; 20,20; Lm 3,17-26)

« Entre dans la joie de ton maître ! »

samedi 28 août 2021

Notre Seigneur m’a dit : « Je te remercie pour ton labeur, surtout au temps de ta jeunesse. » Mon entendement a été élevé jusqu’au ciel, et j’ai vu notre Seigneur comme un maître en sa propre maison, ayant appelé à un banquet solennel tous ses chers serviteurs et amis. J’ai vu qu’il ne s’attribuait aucune place en sa demeure ; il y régnait partout en roi. Il l’emplissait de joie et d’allégresse, ne cessant personnellement de contenter et consoler ses très chers amis, en toute intimité et courtoisie, par une merveilleuse mélodie d’amour perpétuel qui émanait de son bel et bienheureux visage. Visage glorieux de la divinité qui emplit les cieux de joie et d’allégresse.

Dieu m’a montré trois degrés de béatitude au ciel pour toute âme qui l’aura servi volontiers de quelque façon sur terre. Le premier : le remerciement de gloire qu’elle recevra de notre Seigneur Dieu quand elle sera délivrée de ses peines. Ce remerciement est si élevé et si glorieux qu’elle se sentira comblée, comme s’il n’y avait pas d’autre béatitude. Car à mon sens toutes les peines et labeurs de tous les hommes vivants seraient encore insuffisants pour mériter le remerciement qu’un seul recevra pour avoir servi Dieu avec bonne volonté.

Le second : toutes les créatures bénies qui peuplent le ciel verront ce remerciement glorieux, car à toutes il fait connaître les services qui lui ont été rendus. (…) Un roi, s’il remercie ses sujets, leur rend un grand honneur, mais s’il le fait savoir à tout le royaume, l’honneur est considérablement plus grand. Le troisième : ce remerciement sera aussi nouveau et réjouissant dans l’éternité qu’à l’instant où l’âme le recevra. Il m’a été révélé avec une grande simplicité et douceur que l’âge de chacun sera connu au ciel. Chacun sera récompensé pour les œuvres qu’il aura faites et pour leur durée. Très particulièrement, ceux qui, volontiers et librement, auront offert à Dieu leur jeunesse seront récompensés sans mesure et remerciés de manière merveilleuse.

Julienne de Norwich (1342-après 1416)