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Archive pour le mot-clef ‘Esprit Saint’

« Il se jeta aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. »

mercredi 10 novembre 2021

Je te remercie, mon Dieu, pour toutes les grâces,
Dont tu me combles sans cesse,
Et qui m’éclairent, comme la lumière du soleil,
Par elles tu me montres le chemin sûr.

Merci, mon Dieu, de m’avoir créée,
De m’avoir appelée du néant à l’existence,
D’y avoir marqué ta divine empreinte,
Et de ne l’avoir fait que par amour.

Merci, mon Dieu, pour le saint baptême,
Qui m’a incorporée à la famille divine ;
C’est un don inconcevable et grand,
Qui transforme nos âmes.

Merci, Seigneur, pour la sainte confession
Pour cette source de grande miséricorde,
Qui est intarissable,
Pour cette source inconcevable de grâces,
Qui rend la blancheur aux âmes souillées par le péché.

Je te remercie, Jésus, pour la sainte Communion,
Par laquelle toi-même tu te donnes à nous ;
Je sens comme ton cœur bat en ma poitrine,
Comme toi-même tu épanouis la vie divine en moi.

Je te remercie, Saint Esprit, pour le sacrement de la confirmation,
Qui m’a armée chevalier à ton service,
Et donne force à l’âme à chaque instant,
Et me protège du mal. (…)

Je te remercie, Seigneur, pour le sacrement de l’extrême-onction
Qui me fortifiera pour la lutte dans mes derniers moments,
Et m’aidera à parvenir au salut,
Et donnera force à mon âme,
Afin que nous nous réjouissions éternellement.

Merci, mon Dieu, pour toutes les inspirations,
Dont ta bonté me comble,
Pour ces illuminations intérieures de l’âme,
Qu’on ne peut pas exprimer, mais que le cœur ressent.

Merci, Sainte Trinité, pour cette foule de grâces,
Dont tu me combles à chaque instant, ma vie durant.
Ma gratitude croîtra à mon entrée dans l’aube éternelle,
Lorsque j’entonnerai pour la première fois un chant à ta gloire.

Sainte Faustine Kowalska

 

 

Les apôtres instruits par l’Esprit Saint à la Pentecôte

jeudi 28 octobre 2021

C’est à tous les apôtres réunis que la Vérité a dit : « L’Esprit Saint, le Paraclet, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses » (Jn 14,26). En effet (…), au moment où les apôtres ont vu paraître des langues et où le feu divin s’est posé sur chacun d’eux (Ac 2,3), ils ont vu d’un seul coup d’œil, par une illumination intérieure, toutes les Écritures et tous les prophètes (…) Ils ont pénétré ces secrets qui restaient fermés aux scribes et aux Pharisiens, aux sages et aux docteurs de la Loi. Ainsi s’est accomplie la parole du Seigneur : « Tu as caché ces choses aux sages et aux savants, et tu les as révélées aux tout petits » (Mt 11,25) (…) Ces hommes sans lettres n’étaient donc pas enseignés par des hommes, mais instruits merveilleusement par l’Esprit Saint, l’Esprit d’intelligence (Is 11,2) qui leur ouvrait le trésor des Écritures.

C’est pourquoi ils ont le droit d’être reçus et écoutés par nous comme la bouche de Dieu même (cf Lc 10,16) (…) Notre foi est fondée sur eux, ainsi que sur les patriarches et les prophètes à qui la Parole de Dieu s’est fait entendre par le même Esprit, sans l’intermédiaire d’aucun homme. Et ce fondement, nous le gardons.

Quant à tous les autres qui n’étaient pas là, qui n’ont pas appris de cette manière-là, nous croyons ce qu’ils disent non à cause de leur opinion personnelle, mais parce qu’ils appuient leurs dires sur le témoignage des apôtres. Car c’est aux apôtres que la Révélation a été faite (…); c’est à eux qu’a été révélé par l’Esprit Saint ce que des hommes ne pouvaient ni enseigner ni savoir.

Rupert de Deutz (v. 1075-1130)

« Le Père du ciel donnera l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

jeudi 7 octobre 2021

Le Créateur ‒ prends garde à ce que je vais t’expliquer ! ‒ enverra l’Esprit divin, je ne dis pas une autre âme telle que celle que tu avais, mais l’Esprit, je veux dire celui qui vient de Dieu, qui soufflera, qui habitera, qui fixera son séjour substantiellement en toi, qui t’illuminera, te fera briller et te recréera tout entier, qui, de corruptible, te rendra incorruptible et remettre à neuf la maison décrépite, je veux dire la maison de ton âme : et avec elle, il rendra incorruptible, ton corps tout entier, et il te fera dieu par grâce, semblable à ton Modèle.

Ô merveille ! ô mystère inconnu à tous (…), ‒ inconnu à ceux qui ne se sont pas donné un cœur pur, inconnu à ceux qui ne demandent pas, d’un cœur fervent, à recevoir l’Esprit divin, inconnu à ceux qui ne croient pas que, maintenant encore, Dieu accorde l’Esprit divin à ceux qui le cherchent. Car l’incrédulité écarte et chasse l’Esprit divin : quiconque ne croit pas ne demande pas ; ne demandant pas, il ne reçoit pas non plus. (…) [Le Maître de tous les êtres célestes et terrestres] nous a donné l’Esprit divin, (…) et cet Esprit, étant Dieu, nous procure tous les biens.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

« Il prit avec courage la route de Jérusalem. »

mardi 28 septembre 2021

Le Christ est le chemin et la porte (Jn 14,6; 10,7), l’échelle et le véhicule (…), « le mystère caché depuis le commencement » (Mt 13,35). Celui qui tourne résolument et pleinement ses yeux vers le Christ en le regardant suspendu à la croix, avec foi, espérance et charité, dévotion, admiration, exultation, reconnaissance, louange et jubilation, celui-là célèbre la Pâque avec lui (cf Mc 14,14), c’est-à-dire se met en route pour traverser la mer Rouge grâce au bâton de la croix (cf Ex 14,16). (…) En cette traversée, si l’on veut être parfait, il importe de laisser là toute spéculation intellectuelle. Toute la pointe du désir doit être transportée et transformée en Dieu. Voilà le secret des secrets, que « personne ne connaît sauf celui qui le reçoit » (Ap 2,17), que nul ne reçoit sauf celui qui le désire, et que nul ne désire sinon celui qui est enflammé par l’Esprit Saint que le Christ a envoyé sur la terre. C’est pour cela que l’apôtre Paul dit que cette mystérieuse sagesse est révélée par l’Esprit Saint (1Co 2,10).

Si tu recherches comment cela se produit, interroge la grâce et non le savoir (…), l’obscurité et non la clarté, non point ce qui luit mais le feu qui embrase tout l’être et le transporte en Dieu avec une onction sublime et un élan plein d’ardeur. Ce feu est en réalité Dieu lui-même dont « la fournaise est à Jérusalem » (Is 31,9). C’est le Christ qui l’a allumé dans la ferveur brûlante de sa Passion. (…) Celui qui aime cette mort de la croix peut voir Dieu ; car elle ne laisse aucun doute, cette parole de vérité : « L’homme ne peut me voir s’il ne cesse de vivre » (Ex 33,20).

Mourons donc, entrons dans l’obscurité, imposons silence à nos soucis, à nos convoitises et à notre imagination. Passons avec Jésus crucifié « de ce monde au Père » (Jn 13,1). Et quand le Père se sera manifesté, disons avec Philippe : « Cela nous suffit » (Jn 14,8) ; écoutons avec Paul : « Ma grâce te suffit » (2Co 12,9) ; exultons en disant avec David : « Ma chair et mon cœur peuvent défaillir : le roc de mon cœur et mon héritage, c’est Dieu pour toujours » (Ps 72,26).

Saint Bonaventure (1221-1274)

 

 

Poser ses fondations sur le roc

samedi 11 septembre 2021

La prédication de l’Église présente à tous égards une inébranlable solidité ; elle demeure identique à elle-même et bénéficie du témoignage des prophètes, des apôtres et de tous leurs disciples, témoignage qui englobe « le commencement, le milieu et la fin », la totalité du dessein de Dieu infailliblement ordonnée au salut de l’homme et fondant notre foi. Dès lors, cette foi que nous avons reçue de l’Eglise, nous la gardons avec soin. (…) C’est à l’Église en effet qu’a été confié le « don de Dieu » (Jn 4,10) — comme le souffle avait été confié au premier ouvrage que Dieu avait modelé, Adam (Gn 2,7) — afin que tous les membres de l’Église puissent y avoir part et par là être vivifiés. C’est en elle qu’a été déposée la communion avec le Christ, c’est-à-dire l’Esprit Saint, arrhes du don de l’incorruptibilité, confirmation de notre foi et échelle de notre ascension vers Dieu : « Dans l’Église, écrit saint Paul, Dieu a placé des apôtres, des prophètes, ceux qui sont chargés d’enseigner » et tout le reste, par l’action de l’Esprit (1Co 12,28.11).

Car là où est l’Église, là aussi est l’Esprit de Dieu et là où est l’Esprit de Dieu, là est l’Église et toute grâce. Et l’Esprit est Vérité (1Jn 5,6). C’est pourquoi ceux qui s’excluent de lui ne se nourrissent pas non plus aux mamelles de leur Mère pour recevoir la vie et n’ont point part à la source limpide qui coule du corps du Christ (Jn 7,37), mais « ls se creusent des citernes fissurées » (Jr 2,13). (…) Devenus étrangers à la vérité, il est fatal qu’ils roulent dans l’erreur et soient ballottés par elle, qu’ils (…) n’aient jamais de doctrine fermement établie, puisqu’ils veulent être raisonneurs de mots plutôt que disciples de la vérité. Car ils ne sont pas fondés sur le Roc unique, mais sur le sable.

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208)

 

 

 

« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle. »

lundi 30 août 2021

Le Concile Vatican II présente le baptême en ces termes : « Les baptisés, par la régénération et l’onction du Saint-Esprit, sont consacrés pour être une demeure spirituelle » (LG 10). L’Esprit Saint oint le baptisé ; il imprime sur lui un sceau indélébile, et il le constitue temple spirituel (2Co 1,21s; 1Co 3,16), c’est-à-dire qu’il le remplit de la sainte présence de Dieu grâce à l’union et à la conformité avec Jésus Christ. Fort de cette onction spirituelle, le chrétien peut, à sa manière, répéter les paroles de Jésus : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction ». (…)

« La mission du Christ, prêtre, prophète, roi, se poursuit dans l’Église. Tous, le Peuple de Dieu tout entier, participent à cette triple mission. » Les fidèles laïcs participent à la fonction sacerdotale par laquelle Jésus s’est offert lui-même sur la croix et continue encore à s’offrir dans la célébration de l’eucharistie (…) : « Toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d’esprit et de corps, s’ils sont vécus dans l’Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie (…), tout cela devient ‘offrandes spirituelles agréables à Dieu par Jésus Christ’ (1P 2,5) ; et dans la célébration eucharistique ces offrandes rejoignent l’oblation du corps du Seigneur pour être offertes en toute dévotion au Père » (LG 34). (…)

La participation à la fonction prophétique du Christ (…) habilite et engage les fidèles laïcs à recevoir l’Évangile dans la foi, et à l’annoncer par la parole et par les actes. (…) Ils vivent la royauté chrétienne tout d’abord par le combat spirituel qu’ils mènent pour détruire en eux le règne du péché (Rm 6,12), ensuite par le don de soi pour servir (…) Jésus lui-même, présent en tous ses frères, surtout dans les plus petits (Mt 25,40). Mais les fidèles laïcs sont appelés en particulier à redonner à la création toute sa valeur originelle. En liant la création au bien véritable de l’homme par une activité soutenue par la grâce, ils participent à l’exercice du pouvoir par lequel Jésus ressuscité attire à lui toutes choses et les soumet (…) au Père, « afin que Dieu soit tout en tous » (Jn 12,32; 1Co 15,28).

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

Pentecôte

dimanche 23 mai 2021

Le mont Sinaï est le symbole du mont Sion. (…) Remarquez à quel point les deux alliances se font écho l’une à l’autre, avec quelle harmonie la fête de la Pentecôte est célébrée par chacune d’elles. (…) Sur la montagne de Sion, comme sur la montagne du Sinaï, le Seigneur est descendu, le même jour et de manière très semblable. (…)

Luc écrit : « Soudain il vint du ciel un bruit pareil à un violent coup de vent. Les apôtres virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’eux » (Ac 2,2-3). (…) Oui, ici et là, un bruit violent se fait entendre, un feu se fait voir. Mais au Sinaï c’était une épaisse nuée, sur le mont Sion la splendeur d’une lumière très brillante. Dans le premier cas il s’agissait « de l’ombre et de la copie » (He 8,5), dans le deuxième de la réalité véritable. Autrefois on entendait le tonnerre, maintenant on discerne les voix des apôtres. D’un côté, l’éclat des éclairs ; de l’autre des prodiges éclatent en tous lieux. (…)

« Tous sortirent du camp à la rencontre de Dieu, au pied de la montagne » (Ex 19,17). On lit dans les Actes des Apôtres : « Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule » (…) De tout Jérusalem, le peuple se rassembla au pied de la montagne de Sion, c’est-à-dire au lieu où Sion, image de la sainte Église, commençait à s’édifier, à poser ses fondations. (…)

« La montagne était toute fumante, car le Seigneur y était descendu dans le feu », dit l’Exode (v.18). (…) Pouvaient-ils ne pas brûler, ceux qu’avait embrasés le grand feu du Saint-Esprit ? Comme la fumée signale la présence du feu, ainsi par l’assurance de leurs discours et par la diversité des langues, le feu du Saint-Esprit manifestait sa présence dans le cœur des apôtres. Heureux les cœurs remplis de ce feu ! Heureux les hommes brûlant de cette ardeur ! « La montagne tremblait violemment. Le son de la trompette était de plus en plus strident » (v.19). (…) De même la voix des apôtres et leur prédication devinrent de plus en plus fortes ; elles se firent entendre de plus en plus loin jusqu’à ce que « leur message s’étende à toute la terre et leurs voix jusqu’aux extrémités du monde » (Ps 18,5).

Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123)

 

« Lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. »

mercredi 12 mai 2021

« Nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l’Esprit de Dieu » (1 Co 2,11). Or, son Esprit qui le révèle nous fait connaître le Christ, son Verbe, sa Parole vivante, mais ne se dit pas lui-même. Celui qui « a parlé par les prophètes » (Credo) nous fait entendre la Parole du Père. Mais lui, nous ne l’entendons pas. Nous ne le connaissons que dans le mouvement où il nous révèle le Verbe et nous dispose à l’accueillir dans la foi. L’Esprit de Vérité qui nous « dévoile » le Christ « ne parle pas de lui-même » (Jn 16,13). Un tel effacement, proprement divin, explique pourquoi « le monde ne peut pas le recevoir, parce qu’il ne le voit pas ni ne le connaît », tandis que ceux qui croient au Christ le connaissent parce qu’il demeure avec eux (Jn 14,17).

L’Église, communion vivante dans la foi des apôtres qu’elle transmet, est le lieu de notre connaissance de l’Esprit Saint :
-dans les Écritures qu’il a inspirées ;
-dans la Tradition, dont les Pères de l’Église sont les témoins toujours actuels ;
-dans le Magistère de l’Église qu’il assiste ;
-dans la liturgie sacramentelle, à travers ses paroles et ses symboles, où l’Esprit Saint nous met en communion avec le Christ ;
-dans la prière dans laquelle il intercède pour nous ;
-dans les charismes et les ministères par lesquels l’Église est édifiée ;
-dans les signes de vie apostolique et missionnaire ;
-dans le témoignage des saints où il manifeste sa sainteté et continue l’œuvre du salut.

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

« L’Esprit de Vérité rendra témoignage … Et vous aussi vous rendrez témoignage. »

lundi 10 mai 2021

Mes très chers jeunes, le Christ ne vous appelle pas seulement à cheminer avec lui dans ce pèlerinage de la vie. Il vous envoie à sa place, pour être les messagers de la vérité et pour être ses témoins dans le monde, concrètement, devant les autres jeunes comme vous, parce que beaucoup d’entre eux aujourd’hui, dans le monde entier, sont à la recherche du Chemin, de la Vérité, de la Vie (Jn 14,6), mais ne savent pas où aller. « L’heure est venue d’entreprendre une nouvelle évangélisation » (Christifideles laici, 34), et vous ne pouvez pas manquer à cet appel urgent. En ce lieu dédié à saint Jacques, le premier des apôtres qui a donné le témoignage de sa foi par le martyre, engageons-nous à accueillir le commandement du Christ : « Vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8).

Que signifie être témoin du Christ ? Cela signifie simplement vivre en accord avec l’Évangile : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit (…). Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22,37-39). Le chrétien est appelé à servir ses frères et la société, à promouvoir et à soutenir la dignité de chaque être humain, à respecter, à défendre et à favoriser les droits de la personne, à être l’artisan d’une paix durable et authentique basée sur la fraternité, la liberté, la justice et la vérité. En dépit des merveilleuses possibilités offertes à l’humanité par la technologie moderne, il existe encore beaucoup de pauvreté et de misère dans le monde. Dans de nombreuses régions du monde, les personnes vivent sous la menace de la violence, du terrorisme et même de la guerre (…).

C’est une nécessité urgente de pouvoir compter sur les envoyés du Christ, sur les messagers chrétiens. Et vous, jeunes, vous tous, garçons et filles, vous serez à l’avenir ces envoyés et ces messagers.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

Un peuple rené de l’eau et de l’Esprit

lundi 12 avril 2021

Dieu très saint, Père des croyants,
en répandant la grâce de l’adoption,
tu multiplies sur toute la terre
les fils de ta promesse ;
par le mystère pascal, tu fais de ton serviteur Abraham,
comme tu l’avais promis,
le père de toutes les nations (Gn 12,3).
Accorde à ton peuple
de savoir répondre à cet appel.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Maintenant encore, Seigneur,
nous voyons resplendir tes merveilles d’autrefois :
Alors que jadis tu manifestais ta puissance
en délivrant un seul peuple de la poursuite des Égyptiens,
tu assures désormais le salut de toutes les nations
en les faisant renaître à travers les eaux du baptême.
Fais que les hommes du monde entier
deviennent des fils d’Abraham
et accèdent à la dignité de tes enfants.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Dieu qui ne cesses de faire grandir ton Église
en appelant à elle les hommes qui sont loin de toi,
daigne garder sous ta protection
ceux que tu purifies dans l’eau du baptême.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Seigneur notre Dieu,
puissance inaltérable et lumière sans déclin,
regarde avec bonté
le sacrement merveilleux de l’Église toute entière.
Comme tu l’as prévu de toute éternité,
poursuis dans la paix
l’œuvre du salut des hommes ;
que le monde entier reconnaisse la merveille :
ce qui était abattu est relevé,
ce qui avait vieilli est rénové,
et tout retrouve son intégrité première
en celui qui est le principe de tout,
Jésus Christ, ton Fils et notre Seigneur,
Lui qui règne pour les siècles des siècles.

Le Missel romain