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Archive pour le mot-clef ‘Syméon le Nouveau Théologien’

« Il s’approcha et pansa ses blessures. » (Lc 10, 34)

lundi 9 octobre 2023

Je me suis éloigné, Ami de l’homme, j’ai séjourné dans le désert,
je me suis caché de toi, mon doux Maître,
plongé dans la nuit des soucis de la vie
où j’ai subi mainte morsure et mainte blessure,
d’où je remonte, l’âme marquée de mainte plaie,
et je crie dans ma douleur et la souffrance de mon cœur :
Aie pitié de moi, fais-moi miséricorde, à moi le pécheur !

Médecin qui seul aime les âmes, seul aime la miséricorde,
qui guéris gratuitement les malades et les blessés,
sois le médecin de mes meurtrissures, de mes blessures !
Distille l’huile de ta grâce, mon Dieu,
étends-la sur mes plaies, étanche mes ulcères,
cicatrise et revigore mes membres
déliquescents, et efface-en toutes les cicatrices, Sauveur,
redonne-moi totale et parfaite santé, comme auparavant. (…)

Je me suis relâché, Maître, pour avoir compté sur moi-même ;
je me suis laissé entraîner par le souci des choses sensibles
et j’ai succombé, malheureux, à la préoccupation des choses de la vie.
Comme le fer une fois refroidi, je suis devenu noir
et, à force de traîner par terre, j’ai contracté la rouille.

Voilà pourquoi je crie vers toi, pour être à nouveau purifié,
je t’en prie, Ami de l’homme, et pour être ramené
à ma beauté première, et jouir de ta lumière
maintenant et toujours et dans tous les siècles. Amen.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. »

mercredi 13 septembre 2023

Malheur à ceux qui gardent leur richesse en dépôt !
Malheur à ceux qui veulent recevoir leur gloire des hommes !
Malheur à ceux qui se faufilent parmi les riches
au lieu de désirer la gloire de Dieu, la richesse de Dieu,
de désirer être unis avec lui et rien d’autre,
car vain est le monde et tout ce qui est dans le monde,
tout ne sera que vanités des vanités. (…)
Malheur, mon âme, à ceux qui désirent la gloire des hommes,
car alors ils seront privés de la gloire de Dieu !
Malheur, mon âme, à ceux qui gardent leur richesse entassée,
car là-bas ils soupireront après une goutte d’eau !
Malheur, mon âme, à ceux qui mettent dans l’homme leur espérance,
car l’homme mourra, et avec lui leurs espoirs,
et alors ils se trouveront dénués de tout espoir !
Malheur, mon âme, à ceux qui trouvent ici-bas leur repos,
car là-bas ils trouveront éternellement l’affliction !

Dis-moi, mon âme, pourquoi es-tu triste, que recherches-tu des biens de cette vie !
réponds-moi et je t’enseignerai de chacun l’utilité,
laisse-toi instruire, apprends ce qu’il y a de bon en chacun.
Veux-tu être glorifiée, dis-moi, veux-tu être louée ?
Écoute donc ce qu’est l’honneur et ce qu’est le déshonneur.
L’honneur, c’est d’honorer tous les êtres, mais Dieu plus qu’eux tous,
de gagner pour toute richesse ses commandements
et pour eux de souffrir les injures, pour eux les insultes,
pour eux de supporter les outrages de toute sorte.
Lorsqu’en effet, mon âme, tu t’es efforcée en quelque occasion
d’honorer Dieu, de le glorifier, et pour cela tu as été outragée, méprisée,
c’est alors que tu as obtenu l’honneur et la gloire qui demeurent,
car la gloire de Dieu ne manquera pas de venir sur toi ;
c’est alors que tous les anges te loueront,
car tu auras honoré Dieu, Dieu qu’ils chantent eux-mêmes.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

« Le maître leur demanda des comptes. »

samedi 2 septembre 2023

La créature, que peut-elle bien connaître sans son créateur ? ce qu’elle a reçu de connaissance, il faudra bien qu’elle en rende compte, et de son action et de son activité, en toute justice et équité. En effet, pioche, faux, serpe et scie, hache, bâton, lance, dague et arc, javelot et tous les autres outils de l’existence, chacun possède sa propre opération ; mais ce n’est pas de lui-même qu’il la tient, c’est de nous bien sûr, et l’artisan fait travailler chacun de ces instruments dans les règles de l’art, pour ce qu’il a choisi de faire. (…) C’est bien ainsi, crois-moi, que Dieu nous a faits pour agir, chacun, fidèlement dans les actions de la vie. (…)

Remarque-le (…), pas plus qu’il n’est possible, jamais, à un seul des outils nommés plus haut, de se mouvoir lui-même pour agir, ou de réaliser quelque chose sans la main de l’homme pour le prendre et, avec lui, fabriquer quelque chose, pas davantage l’homme ne peut, sans la main divine, concevoir quelque chose de bon ou le réaliser. Remarque-le : le Verbe artisan m’a fabriqué tel qu’il l’a voulu, il m’a placé dans le monde. Comment donc, dis-moi, pourrais-je penser ou réaliser, comment pourrais-je opérer quoi que ce soit sans la force divine ?

Celui qui m’a fait don de l’intelligence, telle qu’il l’a voulue naturellement, c’est lui aussi qui me donne de penser tout ce qu’il sait m’être utile et qui m’accorde le pouvoir d’opérer ce qu’il veut. Si donc c’est cela que je fais, à coup sûr il me donnera davantage et m’accordera des pensées plus parfaites, dans son amour ; mais si je néglige même ce peu qui m’a été confié, à juste titre je subirai le châtiment d’en être pour de bon privé par Dieu qui me l’avait donné, et je me retrouverai inefficace, outil inutile, pour n’avoir pas voulu mettre en pratique les commandements du Créateur et m’être abandonné à la paresse et à la nonchalance. Voilà pourquoi j’ai été rejeté des mains du Maître.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

Jésus le toucha et lui dit :  » Je le veux ; sois purifié ! « 

vendredi 30 juin 2023

Avant que brille la lumière divine,
je ne me connaissais pas moi-même.
Me voyant alors dans les ténèbres et en prison,
enfermé dans un bourbier,
couvert de saleté, blessé, ma chair enflée (…),
je suis tombé aux pieds de celui qui m’avait illuminé.
Et celui qui m’avait illuminé touche de ses mains
mes liens et mes blessures ;
là où touche sa main et où son doigt s’approche,
aussitôt tombent mes liens,
les blessures disparaissent, et toute saleté.
La souillure de ma chair disparaît (…)
si bien qu’il la rend semblable à sa main divine.
Merveille étrange : ma chair, mon âme et mon corps
participent à la gloire divine.

Dès que j’ai été purifié et débarrassé de mes liens,
le voici qui me tend une main divine,
il me retire du bourbier entièrement,
il m’embrasse, il se jette à mon cou,
il me couvre de baisers (Lc 15,20).
Et moi qui étais totalement épuisé
et qui avais perdu mes forces,
il me prend sur ses épaules (Lc 15,5),
et il m’emmène hors de mon enfer. (…)

C’est la lumière qui m’emporte et me soutient ;
elle m’entraîne vers une grande lumière. (…)
Il me donne à contempler par quel étrange remodelage
lui-même m’a repétri (Gn 2,7) et m’a arraché notre nature périssable.
Il m’a fait don d’une vie immortelle
et m’a revêtu d’une robe immatérielle et lumineuse
et m’a donné des sandales, un anneau et une couronne
impérissables et éternels (Lc 15,22; 1Co 9,25).

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

Sainte Trinité, solennité

dimanche 4 juin 2023

Les trois sont Dieu, car la Trinité est un seul Dieu. C’est elle qui a donné l’être à l’Univers, elle qui a créé toutes choses, elle qui, selon la chair, a créé dans le monde pour notre salut le Verbe et Fils du Père, inséparable à la fois du Père et de l’Esprit.

Il prend chair réellement par la venue de l’Esprit et devient ce qu’il n’était pas, homme semblable à moi, à l’exception toutefois du péché et de toute iniquité : Dieu et homme à la fois, visible à tous les yeux, possédant l’Esprit divin qui lui est uni par nature, avec lequel il a rendu la vie aux morts, ouverts les pupilles des aveugles, purifié les lépreux et expulsé les démons. C’est lui qui a souffert la croix ainsi que la mort, et qui est ressuscité dans l’Esprit, a été élevé dans la gloire et a frayé une voie nouvelle vers les cieux pour tous ceux qui croient en lui d’une foie sans défaillance, lui qui a répandu à profusion l’Esprit très saint sur tous ceux qui montraient leur foi par leurs œuvres, lui qui, maintenant encore, le répand sans compter sur ceux qui font de même, lui qui, par cet Esprit, déifie sur-le-champ ceux à qui il s’est uni et, d’hommes qu’ils étaient, les transforme sans les changer et les fait devenir enfants de Dieu, frère du Sauveur, cohéritiers du Christ et héritiers de Dieu, dieux eux-mêmes dans la compagnie de Dieu, dans l’Esprit Saint, prisonniers sans doute par la chair, mais elle seule, et libres en esprit, s’élevant avec le Christ sans peine dans les cieux et ayant là-haut tous leurs droits de cité dans la contemplation des biens que les yeux n’ont pas vus. (…)

À Toi, ô mon Christ, avec le Père et ton Esprit divin, appartiennent gloire et louange, honneur et adoration, maintenant et toujours, comme au Souverain, pour les siècles des siècles, comme au Créateur de l’Univers, son Dieu et son Maître. Amen.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

« Mon Père l’aimera et nous ferons chez lui une demeure. »

lundi 8 mai 2023

Quand, Paul te dit : « Dieu, qui jadis a dit à la lumière de briller du sein des ténèbres, lui qui a brillé en moi… » (cf. 2 Co 4,6), quel autre Dieu, dis-moi, t’invite-t-il à concevoir sinon celui-là même qui habite la lumière insoutenable et que jamais encore, nul absolument des hommes n’a vu. Car c’est lui qui, suressentiel et incréé auparavant, a pris chair et s’est montré à moi comme créature en me divinisant totalement, moi qu’il a assumé de façon merveilleuse. (…)

Donc ceux qui ont reçu Dieu grâce aux œuvres de la foi et ont mérité le nom de dieux, engendrés par l’Esprit, oui, lui-même, ils le voient, lui leur Père qui ne cesse d’habiter la lumière inaccessible ; ils l’ont en eux-mêmes, habitant à demeure, et eux-mêmes habitent en lui, l’absolument inaccessible.

Voilà la foi véritable, voilà l’œuvre de Dieu, voilà le sceau des chrétiens, voilà la communion avec Dieu, voilà la participation, voilà les arrhes divines, voilà en quoi consiste la vie, voilà le Royaume, voilà le vêtement, la robe du Seigneur que les baptisés revêtent par la foi, et non pas à leur insu, je te le dis, ni inconsciemment, mais grâce à la foi, sciemment et consciemment. (…)

Une fois tout entier devenu tel que je viens de le dire, alors viens et tiens-toi avec nous, ô mon frère, sur la montagne de la connaissance divine, de la contemplation divine, et ensemble nous entendrons la voix du Père !

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

L’aveuglement des hommes

vendredi 2 décembre 2022

[Le Christ parle:]

Quand j’ai créé Adam, je lui ai donné de me voir

et par là d’être établi dans la dignité des anges…

Il voyait tout ce que j’avais créé avec ses yeux corporels

mais avec ceux de l’intelligence,

il voyait mon visage à moi, son Créateur.

Il contemplait ma gloire

et s’entretenait avec moi à toute heure.

Mais quand, transgressant mon commandement,

il a goûté à l’arbre,

il est devenu aveugle

et est tombé dans l’obscurité de la mort…

Mais je l’ai pris en pitié et suis venu d’en haut.

Moi, l’absolument invisible,

j’ai partagé l’opacité de la chair.

Recevant de la chair un commencement, devenu homme,

j’ai été vu de tous.

Pourquoi donc ai-je bien pu accepter de faire cela ?

Parce que c’est là la vraie raison

pour laquelle j’avais créé Adam : pour me voir.

Lorsqu’il a été aveuglé

et, à sa suite, tous ses descendants à la fois,

je ne supportais pas d’être, moi,

dans la gloire divine et d’abandonner…

ceux que j’avais créés de mes mains ;

mais je suis devenu semblable en tout aux hommes,

corporel avec les corporels,

et je me suis uni à eux volontairement.

Tu vois quel est mon désir d’être vu par les hommes…

Comment donc peux-tu dire que je me cache de toi,

que je ne me laisse pas voir ?

En vérité je brille, mais toi, tu ne me regardes pas.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

 

« Pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. »

jeudi 6 octobre 2022

Le Christ dit aux docteurs de la Loi : « Malheureux êtes-vous parce que vous avez enlevé la clef de la connaissance »(Lc 11,52). Qu’est-ce que la clef de la connaissance sinon la grâce du Saint-Esprit donnée par la foi, qui par l’illumination produit la pleine connaissance, et qui ouvre notre esprit fermé et voilé ? (..). Et je dirai encore : la porte, c’est le Fils : « Je suis la porte, » dit-il. La clef de la porte, l’Esprit Saint : « Recevez l’Esprit Saint, dit-il ; ceux à qui vous remettez les péchés, ils leur sont remis, ceux à qui vous les retenez, ils sont retenus ». La maison, c’est le Père : « Car dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ». Fais donc soigneusement attention au sens spirituel de ces paroles. (…) Si la porte ne s’ouvre pas, personne n’entre dans la maison du Père, comme dit le Christ : « Personne ne vient au Père, sinon par moi ».

Or, que l’Esprit Saint le premier ouvre notre esprit et nous enseigne ce qui concerne le Père et le Fils, c’est encore lui qui l’a dit : « Quand viendra l’Esprit de vérité qui procède du Père, il témoignera à mon sujet, et il vous guidera dans la vérité tout entière ». Tu vois comment, par l’Esprit ou plutôt dans l’Esprit, le Père et le Fils se donnent à connaître inséparablement. (…)

En effet, si on appelle clef le Saint-Esprit, c’est que par lui et en lui d’abord nous avons l’esprit éclairé et, purifiés, nous sommes illuminés de la lumière de la connaissance et baptisés d’en-haut, régénérés et rendus enfants de Dieu, comme dit Paul : « L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables », et encore : « Dieu a donné son Esprit en nos cœurs, qui crie : ‘Abba, Père’ ». C’est donc lui qui nous montre la porte, porte qui est lumière, et la porte nous apprend que celui qui habite dans la maison est lui aussi lumière inaccessible.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

(Références bibliques : Lc 11,52; Jn 10,7.9; 20,22-23; 14,2; 10,3; 14,6; 15,26; 6,13; Rm 8,26; Ga 4,6)

 

 

Sois comme ton Maître, céleste !

jeudi 5 mai 2022

Tel est le premier homme, terrestre, tels aussi tous ceux qui naissent de lui, terrestres ; mais tel est le Christ, notre Maître céleste, célestes aussi sont tous ceux qui ont cru en lui, sont renés d’en haut et ont également été baptisés dans l’Esprit très saint (cf. 1 Co 15,48 ; Jn 3,3 ; Ac 1,5). Tel l’Esprit qui les fait naître, véritablement Dieu, tels sont ceux qui naissent de lui, dieux par adoption de Dieu et tous fils du Très Haut, comme dit la bouche divine. (…)

Ne sois plus hésitant : si tu es chrétien, tel est le Christ, céleste, tel aussi tu dois être ; mais si tu ne l’es pas, comment t’appeler chrétien ? Si, en effet, comme le Maître est céleste, ainsi, d’après lui, sont aussi ceux qui ont cru en lui, à savoir célestes, alors tous ceux qui ont les pensées du monde, tous ceux qui vivent selon la chair n’appartiennent pas au Dieu Verbe qui est venu d’en haut, mais à celui qui a été façonné de terre, oui, à l’homme terrestre.

Ainsi dois-tu penser, ainsi juger, ainsi croire, et chercher à devenir tel, céleste, selon la parole de celui qui est venu des cieux et a donné la vie au monde (cf. Jn 6,33) : c’est lui aussi le pain qui descend de là-haut, tel que ceux qui le mangent ne sauraient jamais plus voir la mort (cf. Jn 6,50s), car étant célestes, ils seront assurément pour toujours dépouillés de la corruption et revêtus de l’incorruptibilité, débarrassés de la mort et étroitement unis à la vie, puisqu’ils deviennent immortels, incorruptibles, et pour cela sont appelés célestes.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

« L’Esprit Saint que mon Père enverra en mon nom vous enseignera tout. »

lundi 25 avril 2022

Ceux qui ont l’Esprit pour maître
n’ont pas besoin de la connaissance qui vient des hommes
mais, éclairés par la lumière de cet Esprit,
ils regardent le Fils, ils voient le Père
et adorent la Trinité des Personnes,
le Dieu unique, qui par nature est un de manière inexprimable. (…)

Arrête, homme ; tremble, toi qui es de nature mortelle,
et songe que tu as été tiré du néant
et qu’en sortant du ventre de ta mère
tu as vu le monde qui avait été fait avant toi.
Et si tu pouvais connaître la hauteur du ciel
ou indiquer quelle est la nature
du soleil, de la lune et des étoiles,
où ils demeurent fixés et comment ils se déplacent (…),
ou même la nature de la terre d’où tu as été tiré,
ses limites et ses mesures, sa largeur et sa grandeur (…),
si tu avais découvert le but de chaque chose
et si tu avais compté le sable de la mer
et si aussi tu pouvais connaître ta propre nature (…),
alors tu pourrais songer à ton créateur,
comment dans la Trinité l’unité demeure sans mélange
et dans l’Unité, la Trinité sans division.

Recherche l’Esprit ! (…)
Peut-être que Dieu te consolera et te donnera,
comme il t’a donné déjà de voir le monde
et le soleil et la lumière du jour,
oui, il daignera t’illuminer maintenant de la même façon (…),
t’illuminer de la lumière du Triple Soleil (…)
Tu apprendras alors la grâce de l’Esprit :
que, même absent, il est présent par sa puissance
et que, présent, on ne le voit pas à cause de sa nature divine,
et qu’il est partout et nulle part.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)