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Archive pour le mot-clef ‘Gloire à Dieu’

La terre entière sera remplie de la majesté de Dieu

lundi 1 décembre 2025

Un jour le Sauveur doit venir pour refaire la force de notre corps, comme le dit l’apôtre Paul : « Nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3,20-21)…

 Le Dieu Sabaoth, le Seigneur des puissances, le Roi de gloire, viendra du ciel transformer lui-même nos corps, pour les rendre semblables à son corps glorieux. Quelle gloire, quelle joie quand le Créateur de l’univers, qui s’était caché sous une apparence tout humble quand il est venu nous racheter, apparaîtra dans toute sa gloire et sa majesté…, à tous les regards, pour glorifier nos corps de misère ! Qui se rappellera alors l’humilité de son premier avènement, quand on le verra descendre dans la lumière, précédé des anges qui tireront notre corps de la poussière, au son de la trompette, pour l’enlever ensuite au-devant du Christ ? (1Th 4,16s)…

Que notre âme se réjouisse donc et que notre corps repose dans l’espérance en attendant notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ qui le transformera pour le rendre semblable à son corps de gloire. Un prophète écrit : « Si mon âme a soif de toi, combien plus mon corps ne te désire aussi ! » (Ps 62,2 Vulg) L’âme de ce prophète appelait de tous ses vœux le premier avènement du Sauveur qui devait le racheter ; mais sa chair appelait encore plus vivement le dernier avènement où elle doit être glorifiée. C’est alors que tous nos vœux seront comblés : la terre entière sera remplie de la majesté de Dieu. Puisse la miséricorde de Dieu nous conduire à cette gloire, à ce bonheur, à cette paix qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer (Ph 4,7) et que notre Seigneur Jésus Christ ne permette pas que notre attente ardente de notre Sauveur soit déçue.

Saint Bernard (1091-1153)

Mon Père, glorifiez Votre nom !

mercredi 12 novembre 2025

« Père, sauvez-moi de cette heure. Mais c’est pour cette heure que je suis venu. Père, glorifiez Votre Nom » (Jn 12,28). C’est l’appel pur et simple à Dieu, la demande en toute simplicité de ce que désire la nature, la nature qui souffre et qui a besoin, et, tout de suite après, se reprend et dit : mais non, mon Dieu, ceci ou autre chose, peu m’importe, la seule chose qui m’importe, c’est Votre gloire.

Glorifiez Votre Nom ! Donnez-moi ce qui Vous glorifiera le plus. C’est cela que je Vous demande et pas autre chose ! Ne faites pas attention à ma première demande ; je l’ai faite et j’ai dû la faire parce que Vous êtes mon Père et que c’est mon devoir de Vous exposer mes besoins… Mais, après Vous avoir dit mes besoins avec simplicité, je Vous rappelle, je Vous répète, je Vous dis et je Vous redis que j’ai un autre besoin mille fois plus grand, mille fois plus ardent, c’est celui de Vous voir glorifié ; c’est là mon vrai, mon seul besoin ! C’est celui que je Vous supplie de toute mon âme de satisfaire. Mon Père, glorifiez-Vous en moi ! Mon Père, glorifiez Votre nom !…

Mon Seigneur Jésus, permettez que Votre indigne et misérable petite créature se joigne à Vous et fasse avec Vous cette prière : Mon Dieu, je Vous dis avec mon Seigneur Jésus en joignant ma voix à Sa voix adorable : « Non ce que je veux, mais ce que Vous voulez » (Mt 26,39) ; mon seul désir est que Vous soyez le plus glorifié possible, c’est ma soif. Mon Père, faites de moi ce qui Vous plaira le plus, quoi que ce soit, mon Père, glorifiez Votre Nom !

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. »

mardi 24 décembre 2024

Cieux, prêtez l’oreille ! Terre, écoute avec attention ! Que toute créature, que l’homme surtout soit transporté d’admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »… Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ?… A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ? « A Bethléem de Juda naît Jésus Christ, le Fils de Dieu. » Quelques petites paroles pour exprimer l’abaissement du Verbe, la Parole de Dieu devenue un tout-petit, mais quelle douceur dans ces paroles !… « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem. » Naissance d’une sainteté incomparable : honneur du monde entier, réjouissance de tous les hommes à cause du bien immense qu’elle leur apporte, étonnement des anges à cause de la profondeur de ce mystère d’une nouveauté sans pareil (cf Ep 3,10)…

« Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Judée. » Vous qui êtes couchés dans la poussière, réveillez-vous et louez Dieu ! Voici le Seigneur qui vient avec le salut, voici la venue de l’Oint du Seigneur, son Messie, le voici qui vient dans sa gloire… Heureux celui qui se sent attiré par lui et qui « court à l’odeur de ses parfums » (Ct 1,4 LXX) : il verra « la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique » (Jn 1,14).

Vous donc qui êtes perdus, respirez ! Jésus vient sauver ce qui avait péri. Vous les malades, revenez à la santé : le Christ vient étendre le baume de sa miséricorde sur la plaie de vos cœurs. Tressaillez de joie, vous tous qui éprouvez de grands désirs : le Fils de Dieu descend vers vous pour faire de vous des cohéritiers de son Royaume (Rm 8,17). Oui, Seigneur, je t’en prie, guéris-moi et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé (Jr 7,14) ; glorifie-moi et je serai vraiment dans la gloire. Oui, « que mon âme bénisse le Seigneur, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom » (Ps 102,1)… Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu.

Saint Bernard (1091-1153)

 

 

 

« Qu’ils contemplent ma gloire ! » (Jn 17,24)

jeudi 16 mai 2024

Toi qui es là-haut avec le Père et qui te trouves avec nous, (…)
tu nous as montré la lumière de ta gloire immaculée,
donne-la moi, oui, maintenant encore, qu’elle ne me quitte plus !
donne-moi de toujours te contempler en elle, ô Verbe,
de saisir telle qu’elle est ta beauté inaccessible
qui, demeurant absolument insaisissable,
frappe et foudroie mon intelligence, transporte mon esprit
et allume en mon cœur le feu de ton amour !

C’est cette lumière qui, se déployant en flamme du désir divin,
me fait voir plus distinctement ta gloire, ô mon Dieu ;
cette gloire, en t’adorant je t’en supplie, Fils de Dieu, accorde-moi,
dès maintenant et dans l’avenir, de la posséder inamissible
et par elle de te contempler, Dieu, éternellement ! (…)

Oui, Pasteur compatissant, bon et doux,
qui veux le salut de tous ceux qui croient en toi,
aie pitié, exauce cette prière que je t’adresse :
Ne t’irrite pas, ne détourne pas de moi ton visage,
mais enseigne-moi à accomplir ta volonté,
car je ne cherche pas à ce que ma volonté à moi se fasse,
mais la tienne, afin de te servir, Miséricordieux !

Je t’en conjure, aie pitié, toi qui es naturellement pitoyable,
et fais ce qui est utile à mon âme misérable,
parce que toi, toi seul es le Dieu ami de l’homme,
incréé, sans fin, tout-puissant, véritablement,
vie et lumière de ceux qui t’aiment
et sont par toi, Ami de l’homme, tellement aimés !
Range-moi parmi eux, Maître, et de ta gloire divine
rends-moi participant, fais-moi cohéritier,
car à toi, Père, avec le Fils coéternel
et l’Esprit divin, appartient la gloire dans les siècles de siècles. Amen.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

 

« Il se jeta aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. »

mercredi 10 novembre 2021

Je te remercie, mon Dieu, pour toutes les grâces,
Dont tu me combles sans cesse,
Et qui m’éclairent, comme la lumière du soleil,
Par elles tu me montres le chemin sûr.

Merci, mon Dieu, de m’avoir créée,
De m’avoir appelée du néant à l’existence,
D’y avoir marqué ta divine empreinte,
Et de ne l’avoir fait que par amour.

Merci, mon Dieu, pour le saint baptême,
Qui m’a incorporée à la famille divine ;
C’est un don inconcevable et grand,
Qui transforme nos âmes.

Merci, Seigneur, pour la sainte confession
Pour cette source de grande miséricorde,
Qui est intarissable,
Pour cette source inconcevable de grâces,
Qui rend la blancheur aux âmes souillées par le péché.

Je te remercie, Jésus, pour la sainte Communion,
Par laquelle toi-même tu te donnes à nous ;
Je sens comme ton cœur bat en ma poitrine,
Comme toi-même tu épanouis la vie divine en moi.

Je te remercie, Saint Esprit, pour le sacrement de la confirmation,
Qui m’a armée chevalier à ton service,
Et donne force à l’âme à chaque instant,
Et me protège du mal. (…)

Je te remercie, Seigneur, pour le sacrement de l’extrême-onction
Qui me fortifiera pour la lutte dans mes derniers moments,
Et m’aidera à parvenir au salut,
Et donnera force à mon âme,
Afin que nous nous réjouissions éternellement.

Merci, mon Dieu, pour toutes les inspirations,
Dont ta bonté me comble,
Pour ces illuminations intérieures de l’âme,
Qu’on ne peut pas exprimer, mais que le cœur ressent.

Merci, Sainte Trinité, pour cette foule de grâces,
Dont tu me combles à chaque instant, ma vie durant.
Ma gratitude croîtra à mon entrée dans l’aube éternelle,
Lorsque j’entonnerai pour la première fois un chant à ta gloire.

Sainte Faustine Kowalska

 

 

Tout pour ma gloire

mardi 9 juin 2020

[Une personne] s’affligeait de ce qu’elle se voyait empêchée de vaquer à l’oraison du fait des divers soucis que lui causait l’emploi dont elle était chargé.

Comme Gertrude priait pour elle, elle reçut du Seigneur la réponse suivante : « Je n’attends pas d’elle qu’elle me serve une heure par jour, mais bien que, pendant toute la journée, elle soit sans cesse en ma présence, et cela, en accomplissant continuellement tous ses travaux pour ma gloire, dans l’esprit même où elle voudrait vaquer à la prière, et y ajoutant, en outre, cet acte de piété. À chaque travail qu’elle accomplit dans sa charge, de souhaiter toujours que tous ceux qui bénéficieront de son travail non seulement en soient restaurés corporellement, mais aussi spirituellement entraînés à m’aimer davantage et affermis dans le bien.

Et toutes les fois qu’elle agira ainsi, elle semblera assaisonner sagement tous les plats qui sont, pour ainsi dire, ses travaux et labeurs, d’un sel à mon goût, d’une exquise saveur.

Sainte Gertrude d’Helfta

 

 

 

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,20-28.

jeudi 24 novembre 2011

Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche.
Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,
car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l’Écriture.
Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu’à ce que le temps des païens soit achevé.
Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête.
Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.

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Prière

dimanche 5 juin 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 17,1-11a.
A l’heure où Jésus passait de se monde à son Père, il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confiée.
Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de toi, et ils ont cru que c’était toi qui m’avais envoyé.
Je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés : ils sont à toi,
et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

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Louange

samedi 4 juin 2011