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Archive pour le mot-clef ‘Apôtre’

Fête de saint Thomas, Apôtre

jeudi 3 juillet 2014

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La faiblesse des disciples était tellement chancelante que, non contents de voir le Seigneur ressuscité, ils voulaient encore le toucher pour croire en lui. Il ne leur suffisait pas de voir de leurs yeux, ils voulaient approcher leurs mains de ses membres et toucher les cicatrices de ses blessures récentes. C’est après avoir touché et reconnu les cicatrices que le disciple incrédule s’est écrié : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Ces cicatrices révélaient celui qui, chez les autres, guérissait toutes les blessures. Est-ce que le Seigneur n’aurait pas pu ressusciter sans cicatrices ? Mais il voyait dans le cœur de ses disciples des blessures que devaient guérir ces cicatrices qu’il avait gardées dans son corps.

Et que répond le Seigneur à cette confession de foi de son disciple qui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu » ? « —Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » De qui parle-t-il, mes frères, sinon de nous ? Et pas seulement de nous, mais aussi de ceux qui viendront après nous. Car, peu de temps après, lorsqu’il a échappé aux regards mortels pour affermir la foi dans les cœurs, tous ceux qui sont devenus croyants ont cru sans avoir vu, et leur foi avait un grand mérite : pour l’obtenir, ils ont approché de lui non pas une main qui voulait le toucher, mais seulement un cœur aimant.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 88

 

 

 

 

« Moi, je vous dis » : l’accomplissement de la Loi

samedi 14 juin 2014

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La grâce restait voilée dans l’Ancien Testament, mais elle a été révélée dans l’Évangile du Christ quand les temps prévus par Dieu pour la révélation de sa bonté sont arrivés… En rapprochant ces deux époques, nous remarquons une différence profonde. Au pied du Sinaï, le peuple, saisi de frayeur, n’osait pas s’approcher du lieu où le Seigneur donnait sa Loi ; tandis que dans la chambre haute, le Saint Esprit est descendu sur ceux qui se tenaient assemblés en attendant l’accomplissement de la promesse. Là, le doigt de Dieu a travaillé sur des tables de pierre ; ici, dans le cœur des hommes…

« L’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’amour. » Cet amour de charité n’a pas été écrit sur des tables de pierre, mais « il a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. » Donc, la loi de Dieu, c’est la charité. « Le désir de la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu ; elle n’en est même pas capable » ; pour réprimer ce désir de la chair, les œuvres de la charité ont été écrites sur des tables de pierre, c’était la loi des œuvres, « la lettre qui tue » ceux qui font le mal. Mais lorsque la charité est répandue dans le cœur des croyants, voilà la loi de la foi et « l’Esprit qui donne la vie » à ceux qui aiment.

Voyez comme la différence entre ces deux lois s’accorde parfaitement avec ces paroles de l’apôtre Paul : « De toute évidence, vous êtes une lettre du Christ, remise à nos soins, écrite non pas avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non pas sur des tables de pierre, mais dans des cœurs de chair »… Et tout cela se trouve confirmé admirablement par le prophète Jérémie : « Voici venir des jours où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères… Je mettrai ma loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai dans leur cœur. »

(Références bibliques : Mt 5,17; Ex 19; Ac 2; Lc 11,20; Ex 31,18; Rm 13,10; 5,5; 8,17; 2Co 3,6.5; Jr 31,31)

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
L’Esprit et la lettre, §27-33

 

 

 

St Matthias, apôtre et martyr

mercredi 14 mai 2014

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On ne peut guère douter que saint Matthias n’ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu’il s’attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu’il ne S’en sépara point depuis Son Baptême jusqu’à Son Ascension.

Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l’Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas.

« Dans l’Eglise de Jérusalem deux personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort: “Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias” (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi “associé aux onze Apôtres” (Ac 1, 26).

Nous ne savons rien de lui, si ce n’est qu’il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus (cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu’au bout. A la grandeur de sa fidélité s’ajouta ensuite l’appel divin à prendre la place de Judas, comme pour compenser sa trahison.

Nous pouvons en tirer une dernière leçon: même si dans l’Église ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu’ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur. » (cf. catéchèse de Benoît XVI du 18/10/2006)

De saint Matthias on sait qu’après avoir reçu le Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, et qu’il consacra le reste de sa vie aux travaux de l’apostolat.

Clément d’Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu’il tenait de Jésus-Christ, et qu’il mettait lui-même en pratique.

Les Grecs prétendent, d’après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu’il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d’Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février.

On garde une partie de ses reliques à l’abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l’Apôtre, mais d’un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l’an 120.
Sources principales : L’Année Chrétienne, Tome I, p. 253, 254 ; vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

Le bon pasteur

lundi 12 mai 2014

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« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » Lorsque Jésus prononçait ces paroles, les apôtres ne savaient pas qu’il parlait de lui-même. Même Jean, l’apôtre bien-aimé, ne le savait pas. Il l’a compris au Calvaire, au pied de la croix, en le voyant offrir silencieusement sa vie pour ses brebis. Quand pour lui et pour les autres apôtres le temps est venu d’assumer cette même mission, alors ils se sont souvenus de ses paroles. Ils se sont rendus compte qu’ils seraient en mesure de mener la mission jusqu’à son achèvement seulement parce que Jésus avait assuré que ce serait lui-même qui agirait en eux. Pierre, en particulier, en a été bien conscient, lui le « témoin de la Passion du Christ » qui exhortait en ces termes les anciens de l’Église : « Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui vous est confié » (1P 5,1-2).

Au cours des siècles, les successeurs des apôtres, conduits par l’Esprit Saint, ont continué à rassembler le troupeau du Christ et à le mener vers le Royaume des Cieux, conscients qu’ils ne pouvaient assumer une telle responsabilité que « par le Christ, avec le Christ et en le Christ ».

Cette même conscience a été la mienne quand le Seigneur m’a appelé à exercer la mission de Pierre dans cette ville bien-aimée de Rome et au service du monde entier. Dès le début de mon pontificat, mes pensées, mes prières et mes actions ont été animées par un unique désir : témoigner que le Christ, le Bon Pasteur, est présent et à l’œuvre dans l’Église. Il est à la recherche continuelle de la brebis perdue, il la ramène au bercail, il panse ses blessures ; il veille sur la brebis faible et malade, et il protège celle qui est robuste (Ez 34,16). Voilà pourquoi, dès le premier jour, je n’ai jamais cessé d’exhorter : « N’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter sa puissance ! » Je le redis aujourd’hui avec force : « Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! Laissez-vous conduire par lui. Ayez confiance en son amour ! »

St Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie  du 16/10/2003, pour le 25ème anniversaire de son pontificat (trad. DC 2301, p. 953 ; cf Libreria Editrice Vaticana)

 

 

« Tu as les paroles de la vie éternelle. »

samedi 10 mai 2014

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« À qui donc irions-nous ? », demande Pierre. Il veut dire : « Qui nous instruira comme toi des mystères divins ? », ou encore : « Auprès de qui trouverions-nous quelque chose de meilleur ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Elles ne sont pas intolérables, comme le disent d’autres disciples. Au contraire, elles conduisent à la réalité la plus extraordinaire de toutes, la vie sans fin, la vie impérissable. Ces paroles nous montrent bien que nous devons nous asseoir aux pieds du Christ, le prenant pour notre seul et unique maître, et nous tenir constamment près de lui…

L’Ancien Testament aussi nous apprend qu’il faut suivre le Christ, toujours unis à lui. Effectivement, au temps où les Israélites, libérés de l’oppression égyptienne, se hâtaient vers la Terre promise, Dieu ne les laissait pas faire route en désordre. Celui qui donne sa Loi ne leur permettrait pas d’aller n’importe où, à leur gré. En effet, sans guide, à coup sûr ils se seraient complètement égarés…; les Israélites trouvaient leur salut en restant avec leur guide. Aujourd’hui, nous faisons également le nôtre en refusant de nous séparer du Christ, car c’est lui qui s’est manifesté aux anciens sous les apparences de la tente, de la nuée et du feu (Ex 13,21; 26,1s)…

« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jn 12,26)… Or, la marche en compagnie et à la suite du Christ Sauveur ne se fait pas dans un sens matériel, mais plutôt par les œuvres de la vertu. Les disciples les plus sages s’y sont fermement engagés de tout leur cœur…; avec raison ils disent : « Où irions-nous ? » En d’autres termes : « Nous serons toujours avec toi, nous nous attacherons à tes commandements, nous accueillerons tes paroles, sans jamais récriminer. Nous ne croirons pas, avec les ignorants, que ton enseignement est dur à entendre. Au contraire, nous dirons : ‘ Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche ! ’ » (Ps 118,103)

Saint Cyrille d’Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Jean, 4, 4 ; PG 73, 613 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 282 rev.)

 

 

 

 

Fête des saints Philippe et Jacques (le mineur), apôtres

samedi 3 mai 2014

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En lisant les Écritures, il apparaît clairement que la proposition de l’Évangile ne consiste pas seulement en une relation personnelle avec Dieu… La proposition est le Royaume de Dieu (Lc 4,43) ; il s’agit d’aimer Dieu qui règne dans le monde. Dans la mesure où il réussira à régner parmi nous, la vie sociale sera un espace de fraternité, de justice, de paix, de dignité pour tous. Donc, aussi bien l’annonce que l’expérience chrétienne tendent à provoquer des conséquences sociales. Cherchons son Royaume : « Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît » (Mt 6,33). Le projet de Jésus est d’instaurer le Royaume de son Père ; il demande à ses disciples : « Proclamez que le Royaume des cieux est tout proche » (Mt 10,7).

Anticipé et grandissant parmi nous, le Royaume concerne tout et nous rappelle ce principe de discernement que le pape Paul VI proposait en relation au développement véritable : « Tous les hommes et tout l’homme. » Nous savons que « l’évangélisation ne serait pas complète si elle ne tenait pas compte des rapports concrets et permanents qui existent entre l’Évangile et la vie, personnelle, sociale, de l’homme » (Paul VI). Il s’agit du critère d’universalité, propre à la dynamique de l’Évangile, du moment que le Père désire que « tous les hommes soient sauvés » (1Tm 2,4) et que son dessein de salut consiste à « saisir toutes choses, celles du ciel et celles de la terre, sous un seul Seigneur, le Christ » (Ep 1,10). Le mandat est : « Allez dans le monde entier ; proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16,15), parce que « la création en attente, aspire à la révélation des enfants de Dieu » (Rm 8,19). Toute la création signifie aussi tous les aspects de la nature humaine, de sorte que « la mission de l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ a une dimension universelle. Son commandement de charité embrasse toutes les dimensions de l’existence, toutes les personnes, tous les secteurs de la vie sociale et tous les peuples. Rien d’humain ne peut lui être étranger. »

Pape François
Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » §180-181 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

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Conversion de Saint Paul – Fête

samedi 25 janvier 2014

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aul était Juif, de la tribu de Benjamin ; il naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants étaient considérés comme citoyens romains. Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les chrétiens, sa présence au supplice de saint Étienne, son acharnement à poursuivre les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les battre, ont poussé les interprètes de l’Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie de Jacob, concernant son fils Benjamin : « Benjamin est un loup ravisseur. » Mais une hymne chrétienne a heureusement complété l’application de la prophétie, en disant : « Le loup ravisseur s’est changé en agneau. »

Saul (c’était le premier nom du grand Apôtre) approchait de Damas, où il allait persécuter les chrétiens, accompagné de soldats et d’émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à coup il fut renversé à terre par une force invisible. Une éblouissante clarté l’environna et une voix lui dit : « Saul, pourquoi me persécutes-tu ? – Qui es-tu, Seigneur ? — Je suis Jésus, que tu persécutes. — Seigneur, que veux-tu que je fasse ? — Lève-toi, entre dans la ville, et là tu apprendras ce que tu dois faire. » Saul était devenu aveugle ; ses compagnons le conduisirent à Damas. Un serviteur de Dieu, nommé Ananias, averti en songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le baptême.

Dès lors, Saul, devenu Paul, n’est pas seulement un converti, un chrétien, c’est un apôtre, c’est l’Apôtre par excellence, qui étonnera le monde et fera l’admiration des siècles par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.

Que de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante ! Nous y voyons la puissance toute divine de la grâce à laquelle rien ne résiste ; la sagesse de Dieu qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde ; la miséricorde inénarrable du Seigneur, qui ne rebute personne et peut faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints. Ne désespérons jamais du salut de personne, tout est possible à la prière et à la grâce. Nous ne comprendrons bien qu’au Ciel quelle a été l’influence de la prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur salut à l’intercession des justes. Saint Augustin a dit fort justement : « Si Étienne n’avait pas prié, nous n’aurions pas saint Paul ! »

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :

>>> La conversion de Paul

St Jean, apôtre et évangéliste († v. 103)

vendredi 27 décembre 2013

St Jean

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ean occupe une place de choix et dans l’Évangile et au sein du collège apostolique.

Représentant l’Amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la Doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître.

Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration. Mais surtout, la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu’il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.

Une des gloires de saint Jean fut d’être le seul, parmi les apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la Mère du Sauveur.

« Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)

L’Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs, représentait l’humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.

Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât, l’un des premiers, les joies pures de la Résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître. C’est le Seigneur, dit-il à Pierre. Jean était donc bien, comme tout l’Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.

Pour approfondir, lire les Catéchèses du pape Benoît XVI :

 >>> 1) Jean, apôtre

[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]
>>>2) Jean, le théologien

[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

>>>3) Jean, le Voyant de Patmos

[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

Livre de la première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9

dimanche 27 octobre 2013

chapelle ArdouaneFrères, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée,
mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel,
et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
On lit en effet dans l’Écriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire,
une pierre choisie et de grande valeur ; celui qui lui donne sa foi ne connaîtra pas la honte.
Ainsi donc, honneur à vous qui avez la foi, mais, pour ceux qui refusent de croire, l’Écriture dit :
La pierre éliminée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
une pierre sur laquelle on bute, un rocher qui fait tomber.
Ces gens-là butent en refusant d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ;
vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

 

 

 

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,1-8.

dimanche 22 septembre 2013

tattoo-lettering-j‘insiste avant tout pour qu’on fasse des prières de demande, d’intercession et d’action de grâce pour tous les hommes,
pour les chefs d’État et tous ceux qui ont des responsabilités, afin que nous puissions mener notre vie dans le calme et la sécurité, en hommes religieux et sérieux.
Voilà une vraie prière, que Dieu, notre Sauveur, peut accepter,
car il veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité.
En effet, il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus,
qui s’est donné lui-même en rançon pour tous les hommes. Au temps fixé, il a rendu ce témoignage
pour lequel j’ai reçu la charge de messager et d’Apôtre – je le dis en toute vérité – moi qui enseigne aux nations païennes la foi et la vérité.
Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient en levant les mains vers le ciel, saintement, sans colère ni mauvaises intentions.