ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Jésus’

La graine de moutarde

mardi 25 octobre 2011

Voyons pourquoi le Royaume des cieux est comparé à une graine de moutarde ; un autre passage évoquant la graine de moutarde me revient ; elle est comparée à la foi quand le Seigneur dit : « Si vous avez de la foi comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : Va te jeter dans la mer » (Mt 17,20)… Si donc le Royaume des cieux est comme une graine de moutarde et la foi comme une graine de moutarde, la foi est assurément le Royaume des cieux et le Royaume des cieux est la foi. Avoir la foi, c’est avoir le Royaume des cieux… C’est pourquoi Pierre, qui avait vraiment la foi, a reçu les clefs du Royaume des cieux pour l’ouvrir également aux autres (Mt 16,19).

Apprécions maintenant quelle est la portée de la comparaison. Cette graine est à coup sûr une chose commune et simple, mais si on la broie, elle répand sa force. De même la foi semble simple de prime abord, mais foulée par l’adversité, elle répand sa force… Grains de moutarde, nos martyrs Félix, Nabor et Victor : ils avaient le parfum de la foi, mais on les ignorait. La persécution est venue, ils ont déposé les armes, ont tendu le cou et, abattus par le glaive, ont répandu la beauté de leur martyre « jusqu’aux confins de la terre » (Ps 18,5)…

Mais le Seigneur lui-même est une graine de moutarde : tant qu’il n’avait pas subi d’atteinte, le peuple ne le connaissait pas ; il a choisi d’être broyé…; il a choisi d’être pressé, si bien que Pierre a dit : « Les foules te pressent » (Lc 8,45) ; il a choisi d’être semé, comme le grain « que quelqu’un prend pour le jeter dans son jardin ». Car c’est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité… Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin… Semez le Seigneur Jésus : il est grain quand on l’arrête, arbre quand il ressuscite, arbre ombrageant le monde ; il est grain quand on l’ensevelit en terre, arbre quand il s’élève au ciel.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Luc, VII, 176-180 ; SC 52 (trad. cf SC p. 74)

.

.

Pauvres

dimanche 23 octobre 2011

En vérité, je vous dis que, comme Moi je suis dans le Père, ainsi les pauvres sont en Dieu. C’est pour cela que Moi, Verbe du Père, j’ai voulu naître pauvre et demeurer pauvre. Parce que parmi les pauvres, je me sens plus proche du Père qui aime les petits et qu’eux aiment de toutes leurs forces. Les riches ont tant de choses. Les pauvres n’ont que Dieu. Les riches ont des amis. Les pauvres sont seuls. Les riches ont beaucoup de consolations. Les pauvres n’en ont pas. Les riches ont des distractions. Les pauvres n’ont que leur travail. Pour les riches, l’argent leur rend tout facile. Les pauvres ont encore la croix de devoir craindre les maladies, les disettes car ce serait pour eux la faim et la mort. Mais les pauvres ont Dieu. C’est leur Ami. C’est leur Consolateur. Celui qui les distrait de leur pénible présent par les espérances célestes. Celui à qui l’on peut dire – et eux savent le dire et le disent parce que précisément ils sont pauvres, humbles et seuls -: « Père, accorde-nous ta miséricorde ».

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

.

.

Le témoignage de saint Luc : « J’ai décidé, après m’être informé soigneusement de tout…, d’en écrire un exposé suivi » (Lc 1,3)

mardi 18 octobre 2011

Les quatre évangélistes ; JORDAENS, Jacob ; 1620, huile sur toile ; Musée du Louvre, Paris

Parmi toutes les Écritures, même le Nouveau Testament, les évangiles l’emportent à juste titre, du fait qu’ils sont le témoignage principal sur la vie et l’enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur. Que les quatre évangiles aient une origine apostolique, l’Église partout et toujours l’a affirmé et l’affirme. Ce que les apôtres ont prêché sur l’ordre du Christ, plus tard, eux-mêmes et des hommes apostoliques nous l’ont transmis, sous l’inspiration de l’Esprit divin, dans des écrits qui sont le fondement de notre foi, c’est-à-dire l’Évangile à quatre formes, selon Matthieu, Marc, Luc et Jean.

De façon ferme et absolument constante, la sainte Mère Église a affirmé et affirme, que les quatre évangiles énumérés, dont elle atteste sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, pendant qu’il vivait parmi les hommes, a réellement fait et enseigné en vue de leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel (Ac 1,1-2). Après l’Ascension du Seigneur, les apôtres ont transmis à leurs auditeurs ce que Jésus avait dit et fait, avec cette intelligence plus profonde dont ils jouissaient eux-mêmes, instruits qu’ils étaient par les événements glorieux du Christ et enseignés par la lumière de l’Esprit de vérité (Jn 14,26).

Les auteurs sacrés ont composé les quatre évangiles, en triant certains détails entre beaucoup de ceux que la parole ou déjà l’écriture avait transmis, en en faisant entrer quelques-uns en une synthèse, ou en les exposant en tenant compte de l’état des églises, en gardant enfin la forme d’une proclamation, afin de pouvoir ainsi toujours nous communiquer des choses vraies et authentiques sur Jésus. Ils les ont écrits dans cette intention, soit d’après leur propre mémoire, leurs propres souvenirs, soit d’après le témoignage de ceux « qui furent dès le début témoins oculaires et serviteurs de la Parole », afin que nous « connaissions la vérité des enseignements que nous avons reçus » (Lc 1,1-2).

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la révélation « Dei Verbum », § 18-19

mercredi 14 septembre 2011

De Marie

samedi 10 septembre 2011


“Tous nous voyons en Marie ce qu’il y a de plus doux dans la femme. À la fois l’enfant pure et la mère très douce. Et on ne sait pas si on l’aime plus pour l’une ou l’autre de ces grâces…” dit Philippe. “On l’aime parce que c’est « Marie ». Voilà!” dit Pierre sentencieusement. Jésus les a entendus parler et il dit: “Vous avez tous bien parlé. Simon Pierre a très bien parlé. On aime Marie parce que c’est « Marie ». Je vous ai dit, en allant à Césarée, que seuls ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens des mots: « Jésus, le Christ, le Verbe, le Fils de Dieu et le Fils de l’homme ». Mais maintenant aussi je vous dis qu’il y a un autre nom lourd de sens. Et c’est celui de ma Mère. Seulement ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens du nom « Marie », de la Mère du Fils de Dieu. Et le vrai sens commencera à apparaître clairement aux vrais croyants et aux vrais aimants dans une heure redoutable de déchirement, quand celle qui a enfanté sera suppliciée avec celui qui est né d’elle, quand la Rédemptrice rachètera avec le Rédempteur, aux yeux de tout le monde et pour tous les siècles des siècles.”

“Oui. Parce qu’être ma Mère selon la chair, se serait déjà une grande chose. Pensez que l’on se rappelle Anne d’Elcana parce que mère du prophète Samuel. Mais lui n’était qu’un prophète, et pourtant on se souvient de sa mère parce qu’elle l’a engendré. Par conséquent le souvenir de Marie serait accompagné des plus grands éloges parce qu’elle a donné au monde Jésus le Sauveur. Mais ce serait peu par rapport à ce que Dieu exige d’elle pour compléter la mesure requise pour la rédemption du monde. Marie ne décevra pas le désir de Dieu. Elle ne l’a jamais déçu. Depuis la requête d’un amour total a celle d’un sacrifice total, elle s’est donnée et elle se donnera. Et quand elle aura consommé le plus grand sacrifice, avec Moi, pour Moi, et pour le monde, alors les vrais fidèles et les vrais aimants comprendront le vrai sens de son Nom. Et dans les siècles des siècles, il sera accordé de le savoir à tout véritable fidèle, à tout véritable aimant. Le Nom de la Grande Mère, de la sainte Nourrice qui allaitera dans les siècles des siècles les enfants du Christ par ses pleurs, pour les faire croître à la Vie des Cieux.” “Pleurer, Seigneur? Elle doit pleurer ta Mère?” demande l’Iscariote. “Toute mère pleure, et la mienne pleurera plus que toute autre.” “Mais pourquoi? J’ai fait quelquefois pleurer ma mère parce que je ne suis pas toujours un bon fils. Mais Toi! Tu ne donneras jamais de douleur à ta Mère.” “Non. En effet je ne lui donne pas de douleur en tant que Fils, mais je lui en donnerai en tant que Rédempteur. Il y en aura deux qui feront verser à ma Mère des pleurs qui n’auront pas de fin: Moi pour sauver l’Humanité, et l’Humanité par son continuel péché. Tout homme qui a vécu, vit ou vivra coûte des larmes à Marie.” “Mais pourquoi?” demande Jacques de Zébédée, étonné. “Parce que tout homme me coûte des tortures à Moi, pour le racheter.”

“Le Fils de l’homme sera livré aux mains des hommes parce qu’il est le Fils de Dieu, mais parce qu’Il est aussi le Rédempteur de l’homme. Et il n’y a pas de rédemption sans souffrance. Ma souffrance atteindra le corps, la chair et le sang, pour réparer les péchés de la chair et du sang. Elle sera morale pour réparer les péchés de l’âme et des passions. Elle sera spirituelle pour réparer les fautes de l’esprit. Elle sera complète. Aussi, à l’heure fixée, je serai pris dans Jérusalem, et après avoir beaucoup souffert, de la part des Anciens et des Grands Prêtres, des scribes et des pharisiens, je serai condamné à une mort infamante. Et Dieu laissera faire parce qu’il doit en être ainsi, car je suis l’Agneau qui expie pour les péchés du monde entier. Et dans une mer d’angoisse, que partagera ma Mère et quelques autres personnes, je mourrai sur le gibet. Trois jours après, par ma seule volonté divine, je ressusciterai pour une vie éternelle et glorieuse comme Homme et je serai de nouveau Dieu au Ciel avec le Père et l’Esprit. Mais auparavant je devrai souffrir toutes sortes d’opprobres et avoir le cœur transpercé par le Mensonge et la Haine. ”

“Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le Chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, je vous la donne par ma mort. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner aux autres la Vie.”

Extraits de l’Evangile selon Maria Valtorta

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 16,21-27
Correspondance dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta : Tome 5, Ch 34, p 222

Prophéties

dimanche 28 août 2011

Etes-vous conscients que vous êtes dans ce monde à la rupture…la rupture ? Alors, nous allons être plus précis. Quand on dit rupture, nous allons revenir dans les temps anciens où des civilisations se sont arrêtées. Rappelez-vous l’éternelle Rome, rappelez-vous avant, la Grèce antique, et ainsi de suite… Eh bien aujourd’hui, vous allez être dépassés, dépassés. Alors, il n’y aura que la foi pour vous sauver. Il n’y a qu’un Dieu sur terre, qu’Il s’appelle Bouddha, Allah, Jésus, il n’y a qu’un Dieu. Mais il y a tellement de divergences dans le fait de traduire les paroles. Apprenez une chose, c’est qu’en France, d’ici peu, certains vont demander la « charria ». Méfiez-vous ! Toute l’Europe est sous l’empreinte d’une future guerre de religion. Et Dieu n’a jamais demandé de guerres en Son Nom. Dieu n’a jamais demandé cela. Il ne demande qu’Amour et Paix, union, relation éternelle. Qu’est-ce à dire ? Tout ce que vous faites à l’heure actuelle, vous n’êtes pas plus innocents que ceux qui sont en face. Serrez la main à ceux qui vous le demandent. Je ne vous demande pas de tendre la joue, mais serrez la main.

Marie Mère des hommes – août 2011

.

.

vendredi 19 août 2011

mercredi 17 août 2011

« Donnez-leur vous-mêmes à manger »

dimanche 31 juillet 2011

« Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie » (Jn 6,51). Par ces paroles, le Seigneur révèle la véritable signification du don de sa propre vie pour tous les hommes, nous montrant aussi la profonde compassion qu’il a pour toute personne. En effet, à de nombreuses reprises, les évangiles nous rapportent les sentiments de Jésus à l’égard des hommes, tout particulièrement des personnes qui souffrent et des pécheurs. À travers un sentiment profondément humain, il exprime l’intention salvifique de Dieu pour tout homme, afin qu’il atteigne la vraie vie.

Toute célébration eucharistique actualise sacramentellement le don que Jésus a fait de sa vie sur la croix pour nous et pour le monde entier. En même temps, dans l’eucharistie, Jésus fait de nous des témoins de la compassion de Dieu pour chacun de nos frères et sœurs. Autour du mystère eucharistique naît ainsi le service de la charité vis-à-vis du prochain, qui « consiste précisément dans le fait que j’aime aussi, en Dieu et avec Dieu, la personne que je n’apprécie pas ou que je ne connais même pas. Cela ne peut se réaliser qu’à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté pour aller jusqu’à toucher le sentiment. J’apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus Christ ». De cette façon, dans les personnes que j’approche, je reconnais des frères et des sœurs pour lesquels le Seigneur a donné sa vie en les aimant « jusqu’au bout » (Jn 13,1).

Par conséquent, nos communautés, quand elles célèbrent l’eucharistie, doivent prendre toujours plus conscience que le sacrifice du Christ est pour tous, et que l’eucharistie presse alors toute personne qui croit en lui à se faire « pain rompu » pour les autres et donc à s’engager pour un monde plus juste et plus fraternel. En pensant à la multiplication des pains et des poissons, nous devons reconnaître que le Christ, encore aujourd’hui, continue à exhorter ses disciples à s’engager personnellement : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». La vocation de chacun de nous consiste véritablement à être, avec Jésus, pain rompu pour la vie du monde.

Pape Benoît XVI
Exhortation apostolique « Sacramentum caritatis », 88 (trad. DC n° 2377, p. 339 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Mourir

jeudi 30 juin 2011

.

Jésus se tourne vers Simon: “Vois-tu l’œuvre de la puissance des Ténèbres? Comme une araignée, elle tend son piège, englue et emprisonne celui qui ne sait pas mourir pour renaître papillon, assez fort pour déchirer la toile ténébreuse et passer outre, emportant en souvenir de sa victoire des lambeaux de la toile tout éclairés sur ses ailes d’or, comme des oriflammes et des étendards pris à l’ennemi. Mourir pour vivre. Mourir pour vous donner la force de mourir. Viens Simon te reposer, et que Dieu soit avec toi.” Tout prend fin.

.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

.

.