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Archive pour mai 2012

« Demeurez dans mon amour. »

jeudi 10 mai 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-11.

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À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

Du début de sa conversion jusqu’au jour de sa mort, le bienheureux François a toujours été très rude pour son corps. Mais son principal et suprême souci a été de posséder et de conserver toujours au-dedans et au-dehors la joie spirituelle. Il affirmait que si le serviteur de Dieu s’efforçait de posséder et de conserver la joie spirituelle intérieure et extérieure qui procède de la pureté du cœur, les démons ne pourraient lui faire aucun mal, contraints de reconnaître : « Puisque ce serviteur de Dieu conserve sa joie dans la tribulation comme dans la prospérité, nous ne pouvons trouver aucun accès pour nuire à son âme. »

Un jour, il a repris un de ses compagnons qui avait l’air triste et le visage chagrin : « Pourquoi manifester ainsi la tristesse et la douleur que tu ressens de tes péchés ? C’est affaire entre Dieu et toi. Prie-le de te rendre, par sa bonté, la joie du salut (Ps 50,14). Devant moi et devant les autres, tâche de te montrer toujours joyeux, car il ne convient pas qu’un serviteur de Dieu paraisse devant les frères ou les autres hommes avec un visage triste et renfrogné ».

Vie de St. François d’Assise dite « Anonyme de Pérouse » (13ème s.)
§97 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, 1968, p 980)

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Vers la Nouvelle Jérusalem…

mercredi 9 mai 2012

Mes enfants, je vous demande de venir tout contre mon Cœur de Mère afin de vous préserver de toute tentation.

Je vous demande en ces temps de renouveau de vous revêtir de la houppelande du Feu sacré de l’Esprit Saint afin de vous conformer en l’Amour de Dieu le Père.

Mes enfants, ces écrits sont et resteront par la Volonté divine. Le doute reste à ceux qui ne veulent pas glorifier mon Fils et la Sainte Trinité.

Le temps change dans sa structure la plus fondamentale afin que la haine laisse le pas à l’Amour. Le chemin sera épineux et les périodes à venir seront dures pour ceux qui refusent la Parole de mon Fils.

Pour tous mes enfants qui m’écoutent et me suivent, ils seront protégés par la très grande Miséricorde du Dieu Tout-Puissant. Le chemin qui s’ouvre n’est pas réservé à une élite, mais tous sont appelés à venir dans la Nouvelle Jérusalem.

Marie Mère des hommes – avril 2005

 

Prière du travailleur

mardi 8 mai 2012

Apprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler, à bien l’employer sans rien en perdre.
Apprends-moi à tirer profit des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge.
Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l’oeuvre sans me désoler si elle jaillit autrement.
Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.
Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le plus faible.
Aide-moi au cœur du labeur à tenir serré le fil de l’attention.
Et surtout comble Toi-même les vides de mon œuvre, Seigneur !
Dans tout le labeur de mes mains laisse une grâce de Toi pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même.
Garde en moi l’espérance de la perfection, sans quoi je perdrais cœur. Garde-moi dans l’impuissance de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil.
Purifie mon regard : Quand je fais mal, il n’est pas sûr que ce soit mal, et quand je fais bien, il n’est pas sûr que ce soit bien.
Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a du travail, et que tout travail est vide sauf là où il y a amour, et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à Toi, Seigneur !
Enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces.
Rappelle-moi que l’ouvrage de mes mains t’appartient et qu’il m’appartient de te le rendre en le donnant ; que si je le fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l’automne ; que si je le fais pour plaire aux autres comme la fleur de l’herbe je fanerai au soir ; mais si je le fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien ; et le temps de faire bien et à ta gloire, c’est tout de suite, Amen !

Prière des copistes et enlumineurs du haut moyen âge, sans doute d’origine anglaise.

Gilberte Garrigou, in “Naissance et splendeurs du manuscrit monastique du VII’ au XII’ siècle”

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« L’Esprit Saint vous enseignera tout ; il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

lundi 7 mai 2012

Le Seigneur promet à juste titre que l’Esprit « vous enseignera tout ». Car si cet Esprit ne touche pas le cœur de ceux qui écoutent, vaine est la parole de ceux qui enseignent. Que personne n’attribue donc à celui qui enseigne ce que la bouche de cet enseignant lui fait comprendre : s’il n’y a pas quelqu’un pour nous enseigner au-dedans, la langue de l’enseignant travaille dans le vide.

Tous ici, vous entendez ma voix de la même manière ; et cependant vous ne saisissez pas de la même façon ce que vous entendez… C’est-à-dire que la voix n’instruit pas si l’âme ne reçoit pas l’onction de l’Esprit. La parole du prédicateur est vaine si elle n’est pas capable d’allumer le feu de l’amour dans les cœurs. Les disciples qui disaient : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous tandis qu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24,32), avaient reçu ce feu de la bouche même de la Vérité. Lorsqu’on entend une telle parole, le cœur s’échauffe, sa torpeur froide le quitte, l’esprit ne connaît plus de repos et se prend à désirer les biens du Royaume des cieux. L’amour véritable qui le remplit lui arrache des larmes… Comme il est heureux d’entendre cet enseignement qui vient d’en-haut et ces commandements qui deviennent en nous comme une torche qui nous enflamme…de l’amour intérieur. La parole parvient à notre oreille, et notre esprit transformé se consume d’une douce flamme intérieure.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélies sur les évangiles, n°30, 3.5 (trad. cf Le Barroux)

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Mois de Marie

dimanche 6 mai 2012

 

La solennité de Pentecôte (fête mobile) advient  très souvent au mois de mai.

C’est alors l’occasion de prier avec Marie une neuvaine pour l’effusion du Saint Esprit, comme le firent les disciples au cénacle.

L’Esprit Saint est plein de saveur, et les pratiques de dévotion l’ont bien compris !

Au XIII° siècle déjà, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et celle du mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l’époque des fleurs, l’habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge.

En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé « Le mois de mai spirituel », alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le moi de mai où il réunissait les enfants autour de l’autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps.

Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l’honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain.

Le pape Pie V (pape en 1566-1572) institua la fête de la Visitation de Marie le 31 mai. Cette fête commémore la visite de Marie enceinte de Jésus chez sa parente Elisabeth enceinte de Jean Baptiste. Cette visite fut l’occasion d’une effusion de l’Esprit Saint et du Magnificat. La liturgie rend présente cette « visite », et les gestes de dévotion aident à en prendre conscience !

http://www.mariedenazareth.com

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Le vrai Pasteur donne librement Sa vie pour ses brebis.

samedi 5 mai 2012

 

Jésus tourne ses yeux extatiques brillants de pleurs sur les visages tournés vers Lui et un sourire tremble sur ses lèvres, un sourire tellement spiritualisé dans un visage spiritualisé, qu’un frisson secoue la foule qui se rend compte du ravissement du Christ en une vision béatifique et son désir d’amour de la voir accomplie. Il se ressaisit. Il ferme un instant les yeux pour cacher le mystère que voit son esprit et que l’œil pourrait trop trahir. Et il reprend: “C’est pour cela que le Père m’aime, ô mon peuple, ô mon troupeau ! Parce que pour toi, pour ton bien éternel, je donne la vie. Ensuite, je la reprendrai. Mais avant je la donnerai pour que tu aies la vie et ton Sauveur pour ta propre vie. Et je la donnerai de sorte que tu t’en repaisses, me changeant de Pasteur en pâturage et en source qui donneront nourriture et boisson, non pas pour quarante années comme pour les hébreux dans le désert, mais pour tout le temps de l’exil à travers les déserts de la Terre. Personne, en réalité, ne m’enlève la vie. Ni ceux qui en m’aimant de tout eux-mêmes méritent que je m’immole pour eux, ni ceux qui me l’enlèvent à cause d’une haine sans mesure et d’une sotte peur. Personne ne pourrait me l’enlever si de Moi-même, je ne consentais pas à la donner et si le Père ne le permettait pas, pris tous les deux d’un délire d’amour pour l’Humanité coupable. C’est de Moi-même que je la donne, et j’ai le pouvoir de la reprendre quand je veux car il n’est pas convenable que la Mort puisse l’emporter sur la Vie. C’est pour cela que le Père m’a donné ce pouvoir, et même que le Père m’a commandé de le faire. Et par ma vie, offerte et consumée, les peuples deviendront un Peuple unique: le mien, le Peuple céleste des fils de Dieu, pour séparer dans les peuples les brebis des boucs et pour que les brebis suivent leur Pasteur dans le Royaume de la Vie éternelle.”

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.

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« Là où je suis, vous serez aussi. »

vendredi 4 mai 2012

Si le monde savait ce qu’est aimer Dieu, ne serait-ce qu’un petit peu, il aimerait aussi son prochain. Quand on aime Jésus, quand on aime le Christ, on aime forcément ce qu’il aime. N’est-il pas mort d’amour pour les hommes ? Car, en transformant notre cœur en cœur du Christ, nous ressentons et nous percevons ses effets, et le plus grand d’entre eux c’est l’amour, l’amour de la volonté du Père, l’amour envers tout le monde qui souffre, qui peine, le frère lointain, qu’il soit anglais, japonais ou moine, l’amour envers Marie. Enfin, qui pourra comprendre l’amour du Christ ? Personne ; mais il y en a qui possèdent quelques petites étincelles, très cachées, très en silence, et sans que le monde le sache.

Mon Jésus, que tu es bon ! Tu fais tout merveilleusement bien. Tu me montres le chemin, tu me montres le but. Le chemin est la douce croix, le sacrifice, la renonciation à soi-même, quelquefois la bataille sanglante qui se résout, en larmes, sur le Calvaire ou dans le jardin des Oliviers. Le chemin est, Seigneur, d’être le dernier, le malade, le pauvre… Mais peu importe, au contraire !… Ces renoncements sont agréables quand ils suscitent dans l’âme la charité, la foi et l’espérance ; c’est ainsi que tu transformes les épines en roses.

Et le but ? Le but c’est toi, et rien d’autre que toi. Le but c’est l’éternelle possession de toi dans le ciel, avec Marie, avec tous les anges et tous les saints. Mais ce sera là-haut, dans le ciel. Et pour encourager les chétifs, les faibles, les peureux comme moi, tu te manifestes quelquefois dans le cœur, et tu lui dis : « Que cherches-tu ? Que veux-tu ? Qui appelles-tu ? Tiens, regarde ce que je suis. Je suis la Vérité et la Vie »… Alors, Seigneur, tu remplis l’âme de tes serviteurs de douceurs inexprimables qu’on rumine en silence, que l’homme ose à peine expliquer. Mon Jésus comme je t’aime, malgré ce que je suis. Et plus je suis pauvre et misérable et plus je t’aime. Je t’aimerai toujours ; je m’agripperai à toi et je ne te lâcherai pas : je ne sais plus comment dire.

Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol
Écrits spirituels, 12/04/1938 (trad. Cerf 2008, p. 410 rev.)

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La porte

jeudi 3 mai 2012

Le temps de la Loi nouvelle est venu. Tout se renouvelle et un monde nouveau, un nouveau peuple, un nouveau royaume se lèvent. Maintenant ceux du temps passé ne connaissent pas tout cela. Eux connaissent leur temps. Ils sont comme des aveugles amenés dans un nouveau pays où se trouve la maison royale du Père, mais de laquelle ils ne connaissent pas l’emplacement. Je suis venu pour les conduire et les y introduire et pour qu’ils voient. Mais je suis Moi-même la Porte par laquelle on accède à la maison paternelle, au Royaume de Dieu, à la Lumière, au Chemin, à la Vérité, à la Vie. Et je suis aussi Celui qui est venu pour rassembler le troupeau resté sans guide et pour le conduire dans un unique bercail: dans celui du Père. Je connais la porte du Bercail car je suis en même temps la Porte et le Berger, et j’y entre et en sors comme et quand je veux, et j’y entre librement, et par la porte, car je suis le vrai Berger. Quand quelqu’un vient donner aux brebis de Dieu d’autres indications, ou cherche à les dévoyer en les amenant à d’autres demeures et d’autres chemins, ce n’est pas le bon Berger, mais un faux berger.

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.

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Vitrail

mercredi 2 mai 2012