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Archive pour le mot-clef ‘Seigneur’

Livre d’Isaïe 65,17-21.

lundi 7 mars 2016

What-Does-The-Bible-Say-About-The-New-Jerusalem

Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple. On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours, ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ; on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.

 

 

 

 

« Il faut que lui, il grandisse ; et moi, que je diminue. »

samedi 9 janvier 2016

jesus-et-jean-le-baptiste

Avant Jean Baptiste, on a vu de grands, de saints prophètes en grand nombre, dignes de Dieu, pleins de son Esprit, qui annonçaient l’avènement du Seigneur et rendaient témoignage à la vérité. Cependant on n’a pas dit d’eux ce qui a été dit de Jean Baptiste : « Parmi les enfants des femmes, il n’y en a pas eu de plus grand que Jean » (Mt 11,1). Pourquoi donc cette grandeur envoyée devant celui qui est la grandeur même ? Pour donner un témoignage de la profonde humilité du Précurseur.

Il était si grand qu’on aurait pu le prendre pour le Christ. Rien de plus facile… puisque sans qu’il le dise, c’est ce que croyaient ceux qui l’entendaient et le voyaient… Mais cet humble ami de l’époux, zélé pour l’honneur de l’époux, ne veut pas prendre la place de l’époux, comme un adultère. Il rend témoignage à son ami, il recommande à l’épouse l’époux véritable, et il a horreur d’être aimé à sa place parce qu’il ne veut être aimé qu’en lui. « L’ami de l’époux se tient debout et l’écoute ; il se réjouit d’une grande joie à sa voix. »

Le disciple écoute le maître ; il est debout parce qu’il l’écoute, car s’il refuse de l’écouter sa chute est certaine. Ce qui relève à nos yeux la grandeur de Jean, c’est qu’il pouvait être pris pour le Christ et que, cependant, il a préféré rendre témoignage à Jésus Christ, proclamer sa grandeur et s’humilier que de passer pour le Messie et se tromper lui-même en trompant les autres. C’est donc à juste titre que Jésus dit de lui qu’il était plus qu’un prophète… Jean s’est humilié devant la grandeur du Seigneur pour mériter que son humilité soit relevée par cette grandeur… « Je ne suis pas digne, dit-il, de dénouer la courroie de ses sandales. » (Mc 1,7)

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
2ème Sermon pour la nativité de Jean Baptiste, no. 288, 2 ; PL 38-39, 1302-1304 (cf Bouchet, Lectionnaire, p. 19)

 

 

 

 

« Il tient à la main la pelle à vanner. »

dimanche 13 décembre 2015

baptemeLe baptême par lequel Jésus baptise est « dans l’Esprit Saint et dans le feu ». Si tu es saint, tu seras baptisé dans l’Esprit Saint ; si tu es pécheur, tu seras plongé dans le feu. Le même baptême deviendra condamnation et feu pour les pécheurs indignes ; mais les saints, ceux qui se convertissent au Seigneur avec une foi entière, recevront la grâce du Saint Esprit et le salut.

Donc, celui dont il est dit qu’il baptise « dans l’Esprit Saint et dans le feu, tient la pelle à vanner et va nettoyer son aire à battre le blé ; il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas ». Je voudrais découvrir pour quel motif notre Seigneur tient la pelle à vanner, et par quel souffle la paille légère est emportée çà et là, tandis que le blé, plus lourd, s’accumule en un seul lieu, car, si le vent ne souffle pas, on ne peut pas séparer le blé de la paille.

Je crois que le vent est le symbole des tentations qui, dans la masse mélangée des croyants, révèlent que les uns sont de la paille, les autres, du froment. Car, lorsque votre âme a été dominée par une tentation, ce n’est pas la tentation qui l’a changée en paille, mais c’est parce que vous étiez de la paille, c’est-à-dire des hommes légers et sans foi, que la tentation a dévoilé votre nature cachée. En revanche, quand vous affrontez courageusement les tentations, ce n’est pas la tentation qui vous rend fidèles et constants ; elle révèle seulement les vertus de constance et de courage qui étaient en vous, mais de façon cachée… « Je t’ai affligé et je t’ai fait sentir la faim pour manifester ce que tu avais dans le cœur » (Dt 8,2).

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur l’évangile de Luc, 26, 3-5; SC 87 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 317 rev.)

 

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Livre d’Isaïe 25,6-10a.

mercredi 2 décembre 2015

Le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne. Mais Moab sera piétiné sur place, comme la paille est piétinée dans le fumier.

 

citationardouane

 

 

 

Le Fils de l’homme viendra nous prendre avec lui.

jeudi 26 novembre 2015

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« Ce Jésus qui, en se séparant de vous, s’est élevé dans les cieux en reviendra un jour de la même manière que vous l’y avez vu monter » (Ac 1,11). Il viendra, disent ces anges, de la même manière. Viendra-t-il donc nous chercher dans ce cortège unique et universel, descendra-t-il précédé de tous les anges et suivi de tous les hommes pour juger les vivants et les morts ? Oui, il est bien certain qu’il viendra, mais il viendra de la même manière qu’il est monté aux cieux, non pas comme il en est descendu la première fois. En effet, lorsqu’il est venu autrefois pour sauver nos âmes, c’était dans l’humilité. Mais quand il viendra pour tirer ce cadavre de son sommeil de mort, pour « le rendre semblable à son corps glorieux » (Ph 3,21) et remplir d’honneur ce vase si faible aujourd’hui, il se montrera dans toute sa splendeur. Alors nous verrons dans toute sa puissance et dans sa majesté celui qui jadis s’était caché sous la faiblesse de notre chair…

Etant Dieu, le Christ ne pouvait pas grandir, car il n’y a rien au-delà de Dieu. Et pourtant il a trouvé le moyen de croître -– c’était en descendant, en venant s’incarner, souffrir, mourir pour nous arracher à la mort éternelle. « C’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2,9). Il l’a ressuscité, il s’est assis à la droite de Dieu. Toi aussi, va et fais de même : tu ne pourras pas monter sans commencer par descendre. « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé » (Lc 14,11).

Heureux, Seigneur Jésus, sera celui qui n’a que toi pour guide ! Puissions-nous te suivre, nous « ton peuple et les brebis de ton bercail » (Ps 78,13), puissions-nous aller par toi vers toi, parce que tu es « la voie, la vérité, la vie » (Jn 14,6). La voie par l’exemple, la vérité par tes promesses, la vie parce que c’est toi notre récompense. « Tu as les paroles de la vie éternelle, et nous savons et nous croyons que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Jn 6,69 ;Mt 16,16) et Dieu lui-même, plus haut que toutes choses, béni à jamais.

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
2ème sermon pour l’Ascension

 

 

 

 

 

 

« Zachée, descends vite ! »

mardi 17 novembre 2015
© Détail de la céramique de sœur Mercédès  (abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, Tarn),  Abbaye Notre-Dame-des-Neiges.  Photographie de Bruno Wadoux.

© Détail de la céramique de sœur Mercédès
(abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, Tarn),
Abbaye
Notre-Dame-des-Neiges.
Photographie de Bruno Wadoux.

 

On lit dans l’évangile que Zachée aurait voulu voir Notre Seigneur, mais il était trop petit. Que fit-il alors ? Il grimpa sur un figuier desséché. Ainsi fait encore l’homme. Il désire voir celui qui opère des merveilles et cause tout un tumulte en lui ; mais il n’est pas de taille suffisante pour cela, il est trop petit. Que faire alors ? Il doit grimper sur le figuier desséché. Le figuier mort symbolise la mort des sens et de la nature, et la vie de l’homme intérieur sur lequel Dieu est porté.

Que dit Notre Seigneur à Zachée ? « Descends vite. » Tu dois descendre, tu ne dois pas retenir une seule goutte de consolation de toutes tes impressions dans la prière, mais descendre dans ton pur néant, dans ta pauvreté, dans ton impuissance… S’il te reste encore quelque attache de la nature, dès que la vérité t’a donné quelque lumière, tu ne la possèdes pas encore, elle n’est pas devenue ton bien propre ; nature et grâce travaillent encore ensemble, et tu n’en es pas arrivé à l’abandon parfait… ; ce n’est pas encore la pleine pureté. C’est pourquoi Dieu invite un tel homme à descendre, c’est-à-dire qu’il l’appelle à un plein renoncement, à un plein détachement de la nature, en tout ce en quoi elle possède encore quelque chose en propre. « Car aujourd’hui il me faut demeurer chez toi ; aujourd’hui le salut est arrivé pour cette maison. » Que nous advienne cet aujourd’hui d’éternité !

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 68 (trad. Cerf 1980, p.84)

 

 

 

 

Le Seigneur embauche

mercredi 16 septembre 2015

embauche

C’est lui, le Seigneur, qui embauche. Je réponds à son appel. C’est lui qui s’approche de moi, qui fait le premier pas, qui m’invite à le suivre. Il ne se lasse pas de sortir à la recherche de travailleurs, de prophètes d’aujourd’hui qui acceptent de se mettre à son service. Ce n’est pas une recherche égoïste, bien au contraire. Car la vigne du Seigneur c’est l’instauration de son Royaume dans le monde, dans le cœur des hommes, en nous. C’est donc pour nous, dans notre intérêt. Cultiver sa vigne, c’est enseigner son peuple. Depuis les tous premiers temps de la création, notre Dieu a-t-il cessé un instant de nous annoncer qu’il nous aime ?
Les ouvriers ne connaissent pas le maître du domaine et ils murmurent contre lui. Et cependant il est juste, il ne trompe pas : il ne se trompe et il ne nous trompe pas. Il se met d’accord avec nous. (…) Il nous écoute, même quand nous récriminons. Ils se plaignent et pourtant ce ne sont pas de si mauvais serviteurs puisqu’ils ont travaillé pour le Seigneur, ils ont enduré la fatigue, la chaleur, la souffrance même. Mais ils n’ont peut-être pas su la générosité et la bonté que le maître a eues pour eux. Ils ne se rendent pas compte de la récompense : le Ciel ! Le bonheur éternel ! Réjouissons-nous d’y être appelés, et désirons et œuvrons pour que le plus de personnes possibles y arrivent. Dans notre vie combien le Seigneur nous donne, nous protège, nous encourage, nous récompense, nous pardonne ! Chaque jour, dès aujourd’hui, je peux le bénir, le remercier de tant de bienfaits. Tous les bienfaits quotidiens, matériels, spirituels, mais surtout, surtout le Ciel. Il n’y a sûrement qu’au Ciel que nous saurons et nous rendrons compte et valoriserons tout ce qu’il a fait pour nous ! Soyons comme le lépreux qui est revenu remercier Jésus de sa guérison et non comme les neuf autres qui ont continué leur vie sans rien dire à leur guérisseur et sauveur.
Laissons au Seigneur la préoccupation de déterminer si je suis de la première heure ou de la dernière heure. Faisons-lui confiance. À lui les comptes, il est le maître de ma vigne, et il espère l’être de ma vie. À moi de donner le meilleur de moi-même dans la vigne où il m’a envoyé, et qui est sienne. (…) Appelés les premiers ou les derniers, nous sommes égaux devant Dieu. Certains souffrent de la chaleur et du travail dans la vigne et d’autres souffrent de la chaleur d’être sans emploi, oubliés, rejetés dehors. Mais notre Dieu vient pour nous tous. Il est bon, éternel est ton amour !

Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi
Extrait de la méditation sur la parabole des ouvriers de la dernière heure Mt, 20, 1-16
catholique.org 18/08/2015

http://escapamargue.blogspot.fr

 

 

« Qu’il me suive. »

dimanche 13 septembre 2015

jesus-seul-chemin

Quand le Seigneur nous dit dans l’évangile : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même », nous trouvons qu’il nous commande une chose difficile et nous considérons qu’il nous impose un lourd fardeau. Mais si celui qui commande nous aide à accomplir ce qu’il commande, cela n’est pas difficile…

Où devons-nous suivre le Christ, sinon là où il est allé ? Or, nous savons qu’il est ressuscité et monté aux cieux : c’est là que nous avons à le suivre. Il ne faut certainement pas nous laisser envahir par le désespoir, car, si nous ne pouvons rien par nous-mêmes, nous avons la promesse du Christ. Le ciel était loin de nous avant que notre Tête y soit montée. Désormais, si nous sommes les membres du corps de cette Tête (Col 1,18), pourquoi désespérer de parvenir au ciel ? S’il est vrai que sur cette terre tant d’inquiétudes et de souffrances nous accablent, suivons le Christ en qui se trouvent le bonheur parfait, la paix suprême et la tranquillité éternelle.

Mais l’homme désireux de suivre le Christ écoutera cette parole de l’apôtre Jean : « Celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher lui-même dans la voie où lui, Jésus, a marché » (1Jn 2,6). Tu veux suivre le Christ ? Sois humble, comme il l’a été. Tu veux le rejoindre dans les hauteurs ? Ne méprise pas son abaissement.

Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 159, 1,4-6 ; CCL 104,650 (trad Delhougne, Les Pères commentent, p. 288)

 

 

 

 

« Les scribes et les pharisiens l’épiaient…afin de trouver un motif pour l’accuser. »

lundi 7 septembre 2015

croix

Le Seigneur dira à ceux qui ont méprisé sa miséricorde : « Homme, c’est moi qui de mes mains t’ai formé du limon, moi qui ai insufflé l’esprit dans ton corps de terre, moi qui ai daigné t’attribuer notre image et notre ressemblance, moi qui t’ai placé au milieu des délices du Paradis. Mais toi, méprisant les commandements de vie, tu as préféré suivre le séducteur plutôt que le Seigneur…

« Par la suite, alors que tu étais expulsé du Paradis et retenu dans les liens de la mort par le péché, ému de miséricorde, je suis entré dans un sein virginal pour venir au monde, sans dommage pour sa virginité. J’ai été étendu dans une mangeoire, enveloppé de langes ; j’ai supporté les désagréments de l’enfance et les souffrances humaines, par lesquels je me suis fait semblable à toi dans le seul but de te rendre semblable à moi. J’ai enduré les soufflets et les crachats de ceux qui se riaient de moi, j’ai bu le vinaigre avec le fiel. Frappé de verges, couronné d’épines, attaché à la croix, transpercé par la lance, j’ai rendu mon âme dans les tourments pour t’arracher à la mort. Vois la marque des clous auxquels j’ai pendu ; vois mon côté transpercé de blessures. J’ai supporté tes souffrances pour te donner ma gloire ; j’ai supporté ta mort pour que toi, tu vives pour l’éternité. J’ai reposé, enfermé dans le sépulcre, pour que toi, tu règnes dans le ciel.

« Pourquoi as-tu perdu ce que j’ai souffert pour toi ? Pourquoi as-tu renoncé aux grâces de ta rédemption ? … Rends-moi ta vie, pour laquelle j’ai donné la mienne ; rends-moi ta vie que tu détruis sans cesse par les blessures de tes péchés. »

Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque
Sermons au peuple, n°57,4 (trad. SC 330, p. 25 rev)

 

 

La brebis égarée

mardi 11 août 2015

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Seigneur Jésus Christ notre Dieu, je n’ai pas un cœur qui se met en peine pour partir à ta recherche, ni de repentir, ni de tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour te prier. Mon esprit est enténébré par les choses de cette vie et n’a pas la force de tendre vers toi dans sa douleur. Mon cœur est froid sous les épreuves, et les larmes de l’amour pour toi ne peuvent pas le réchauffer. Mais toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à ta recherche, car sans toi je serai privé de tout bien ; ô Dieu bon, donne-moi ta grâce. Que le Père qui, hors du temps, dans l’éternité, t’a engendré dans son sein renouvelle en moi les formes de ton image.

Je t’ai abandonné ; ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi ; sors à ma recherche. Conduis-moi dans ton pâturage ; compte-moi avec les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par ta grâce et ton amour de l’homme, toi notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen.

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n° 2 (trad. DDB 1981, p.68)