ACCUEIL

Le Seigneur embauche

embauche

C’est lui, le Seigneur, qui embauche. Je réponds à son appel. C’est lui qui s’approche de moi, qui fait le premier pas, qui m’invite à le suivre. Il ne se lasse pas de sortir à la recherche de travailleurs, de prophètes d’aujourd’hui qui acceptent de se mettre à son service. Ce n’est pas une recherche égoïste, bien au contraire. Car la vigne du Seigneur c’est l’instauration de son Royaume dans le monde, dans le cœur des hommes, en nous. C’est donc pour nous, dans notre intérêt. Cultiver sa vigne, c’est enseigner son peuple. Depuis les tous premiers temps de la création, notre Dieu a-t-il cessé un instant de nous annoncer qu’il nous aime ?
Les ouvriers ne connaissent pas le maître du domaine et ils murmurent contre lui. Et cependant il est juste, il ne trompe pas : il ne se trompe et il ne nous trompe pas. Il se met d’accord avec nous. (…) Il nous écoute, même quand nous récriminons. Ils se plaignent et pourtant ce ne sont pas de si mauvais serviteurs puisqu’ils ont travaillé pour le Seigneur, ils ont enduré la fatigue, la chaleur, la souffrance même. Mais ils n’ont peut-être pas su la générosité et la bonté que le maître a eues pour eux. Ils ne se rendent pas compte de la récompense : le Ciel ! Le bonheur éternel ! Réjouissons-nous d’y être appelés, et désirons et œuvrons pour que le plus de personnes possibles y arrivent. Dans notre vie combien le Seigneur nous donne, nous protège, nous encourage, nous récompense, nous pardonne ! Chaque jour, dès aujourd’hui, je peux le bénir, le remercier de tant de bienfaits. Tous les bienfaits quotidiens, matériels, spirituels, mais surtout, surtout le Ciel. Il n’y a sûrement qu’au Ciel que nous saurons et nous rendrons compte et valoriserons tout ce qu’il a fait pour nous ! Soyons comme le lépreux qui est revenu remercier Jésus de sa guérison et non comme les neuf autres qui ont continué leur vie sans rien dire à leur guérisseur et sauveur.
Laissons au Seigneur la préoccupation de déterminer si je suis de la première heure ou de la dernière heure. Faisons-lui confiance. À lui les comptes, il est le maître de ma vigne, et il espère l’être de ma vie. À moi de donner le meilleur de moi-même dans la vigne où il m’a envoyé, et qui est sienne. (…) Appelés les premiers ou les derniers, nous sommes égaux devant Dieu. Certains souffrent de la chaleur et du travail dans la vigne et d’autres souffrent de la chaleur d’être sans emploi, oubliés, rejetés dehors. Mais notre Dieu vient pour nous tous. Il est bon, éternel est ton amour !

Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi
Extrait de la méditation sur la parabole des ouvriers de la dernière heure Mt, 20, 1-16
catholique.org 18/08/2015

http://escapamargue.blogspot.fr

 

 

Mots-clefs : , , ,

Le commentaires sont fermés.