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Archive pour le mot-clef ‘Jean Baptiste’

« Il tient à la main la pelle à vanner. »

dimanche 13 décembre 2015

baptemeLe baptême par lequel Jésus baptise est « dans l’Esprit Saint et dans le feu ». Si tu es saint, tu seras baptisé dans l’Esprit Saint ; si tu es pécheur, tu seras plongé dans le feu. Le même baptême deviendra condamnation et feu pour les pécheurs indignes ; mais les saints, ceux qui se convertissent au Seigneur avec une foi entière, recevront la grâce du Saint Esprit et le salut.

Donc, celui dont il est dit qu’il baptise « dans l’Esprit Saint et dans le feu, tient la pelle à vanner et va nettoyer son aire à battre le blé ; il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas ». Je voudrais découvrir pour quel motif notre Seigneur tient la pelle à vanner, et par quel souffle la paille légère est emportée çà et là, tandis que le blé, plus lourd, s’accumule en un seul lieu, car, si le vent ne souffle pas, on ne peut pas séparer le blé de la paille.

Je crois que le vent est le symbole des tentations qui, dans la masse mélangée des croyants, révèlent que les uns sont de la paille, les autres, du froment. Car, lorsque votre âme a été dominée par une tentation, ce n’est pas la tentation qui l’a changée en paille, mais c’est parce que vous étiez de la paille, c’est-à-dire des hommes légers et sans foi, que la tentation a dévoilé votre nature cachée. En revanche, quand vous affrontez courageusement les tentations, ce n’est pas la tentation qui vous rend fidèles et constants ; elle révèle seulement les vertus de constance et de courage qui étaient en vous, mais de façon cachée… « Je t’ai affligé et je t’ai fait sentir la faim pour manifester ce que tu avais dans le cœur » (Dt 8,2).

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur l’évangile de Luc, 26, 3-5; SC 87 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 317 rev.)

 

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« Il fut saisi de pitié envers eux. »

samedi 7 février 2015

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Jésus, le Verbe de Dieu, était en Judée. Après la nouvelle du meurtre du prophète Jean le Baptiste, dans une barque –- symbole de son corps –- « il est allé dans un pays désert, à l’écart ». Dans ce lieu désert, Jésus s’y trouvait « à l’écart » parce que sa parole y était isolée et que son enseignement allait à l’encontre des coutumes et des idées reçues parmi les nations. Alors les foules des nations, apprenant que celui qui est la Parole de Dieu était venu habiter dans leur désert…, sont venus se mettre à sa suite, quittant leurs cités, c’est-à-dire chacun abandonnant les coutumes superstitieuses de sa patrie et adhérant à la loi du Christ… Jésus était sorti à leur rencontre, car ils n’étaient pas capables de venir à lui ; se mêlant à « ceux qui sont dehors » (Mc 4,11), il les a conduits à l’intérieur.

Elle est nombreuse celle foule du dehors qu’il est allé rencontrer. Répandant sur elle la lumière de sa présence, il la regarde, et voyant quel genre de personnes l’entourent, il les trouve encore plus digne de pitié. Lui qui en tant que Dieu est au-delà de la souffrance, il souffre à cause de son amour pour les hommes ; l’émotion le prend aux entrailles. Non seulement il est ému, mais il les guérit de toutes leurs maladies, il les délivre du mal.

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur l’évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. SC 162, p. 257 rev)

 

Quatrième dimanche de l’Avent

jeudi 17 décembre 2009
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La Visitation - Arcabas

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (1, 39-45)
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »