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Archive pour le mot-clef ‘Berger’

« Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. »

dimanche 11 mai 2014

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« Voici ce que dit le Seigneur : ‘ Je viens moi-même ’ »… C’est ce qu’il a fait sans aucun doute, et c’est ce qu’il fera encore : « Voici que je viens moi-même : je rechercherai mes brebis, je m’en occuperai comme un berger s’occupe de son troupeau. » Les mauvais bergers n’en ont pris aucun soin, car ils n’ont pas racheté leurs brebis de leur sang… « Mes brebis écoutent ma voix. Je rechercherai mes brebis au milieu des brebis dispersées, et je les ferai sortir de tous les lieux où elles avaient été dispersées au jour des nuées et des ténèbres. Quelque difficulté qu’il y ait à les trouver, je les trouverai… Je ferai sortir mes brebis des pays étrangers, je les rassemblerai et je les ramènerai chez elles ; je les mènerai paître sur les montagnes d’Israël. »

Ces « montagnes d’Israël », ce sont les auteurs des saintes Écritures. Voilà les pâturages où il faut vous nourrir, si vous voulez le faire en sécurité. Savourez tout ce que vous apprenez là, rejetez tout ce qui est en dehors. Ne vous égarez pas dans le brouillard, écoutez la voix du berger. Rassemblez-vous sur les montagnes de la sainte Écriture. Vous trouverez là un vrai délice pour votre cœur ; là il n’y a rien de vénéneux, rien de dangereux ; ce sont de riches pâturages… « Je les mènerai le long des rivières, dans les endroits les meilleurs. » De ces montagnes dont nous venons de parler ont découlé les rivières de la prédication de l’Évangile, puisque « la parole [des apôtres] a retenti jusqu’au bout de la terre », et que tous les endroits de la terre offrent aux brebis des pâturages agréables et abondants.

« Je les ferai paître dans un bon pâturage…, et là sera leur bergerie », c’est-à-dire là elles vont se reposer, là elles pourront dire : « Il est bon d’être ici ; c’est vrai, c’est parfaitement clair, nous avons trouvé la vérité. » Elles se reposeront dans la gloire de Dieu, comme dans leur bergerie.

(Références bibliques : Ez 34,10-14; Ps 79,2-3; Jn 10,27; Ps 18,5)

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 46, sur les pasteurs ; CCL 41, 529

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,30-34.

samedi 8 février 2014

abecedaire-16e-lettre-après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger.
Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.

 

 

 

 

« Voyant les foules, il eut pitié d’elles, parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. »

mardi 9 juillet 2013

le_bon11Regardez autour de vous, mes frères… : pourquoi y a-t-il tant de changements et de luttes, tant de partis et de sectes, tant de credo ? Parce que les hommes sont insatisfaits et inquiets. Et pourquoi inquiets, chacun avec son psaume, sa doctrine, sa langue, sa révélation, son interprétation ? Ils sont inquiets parce qu’ils n’ont pas trouvé…; tout cela ne les a pas encore amenés à la présence du Christ qui est « la plénitude de la joie et le bonheur éternel » (Ps 15,11).

S’ils avaient été nourris du pain de la vie (Jn 6,35) et goûté au rayon de miel, leurs yeux seraient devenus clairs, comme ceux de Jonathan (1Sm 14,27) et ils auraient reconnu le Sauveur des hommes. Mais n’ayant pas saisi ces choses invisibles, ils doivent encore chercher, et ils sont à la merci des rumeurs au loin…

Spectacle attristant : le peuple du Christ erre sur les collines « comme des brebis sans berger ». Au lieu de le chercher dans les lieux qu’il a toujours fréquentés et dans la demeure qu’il a établie, ils s’affairent en des projets humains, suivent des guides étrangers et se laissent captiver par des opinions nouvelles, deviennent le jouet du hasard ou de l’humeur du moment et la victime de leur volonté propre. Ils sont pleins d’anxiété, de perplexité, de jalousie et d’alarme, « ballottés et emportés par tout vent de la doctrine, par la ruse des hommes et de leur astuce à se fourvoyer dans l’erreur » (Ep 4,14). Tout cela parce qu’ils ne cherchent pas le « Corps unique, l’Esprit unique, l’unique espérance de leur appel, l’unique Seigneur, la foi unique, le baptême unique, le Dieu unique et Père de tous » (Ep 4,5-6) pour y « trouver le repos de leurs âmes » (Mt 11,29).

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « Invisible Presence of Christ », Sermons on Subjects of the Day, n°21

 

 

 

 

Domina Magistra Mater

mardi 4 juin 2013

Que ma parole, sous le sceau Divin, soit enseignée pour que les grâces affluent aux pécheurs qui le souhaitent et en font la demande par la pénitence et la foi.

Mes enfants, ma maison s’ouvre, les curieux arriveront et deviendront les enfants de Dieu pour l’unification et la compréhension des hommes entre eux.

Ouvrez vos âmes à l’Esprit Saint afin qu’Il vous emplisse de sa chaleur et que par cette ambiance corporelle Il vous fasse vivre l’enseignement Divin. Priez, priez, priez, car en chaque jour, vous reculerez l’échéance de la déchéance et vous permettrez à beaucoup d’âmes de se convertir à mon Fils.

Prenez votre bâton de berger et enseignez la parole Divine ; vous seconderez mon Fils dans l’évangélisation des âmes égarées et insouciantes. Qu’il en soit fait ainsi par la volonté Divine et selon l’avenir des hommes pour que Paix et Amour règne dans l’univers Divin.

Marie Mère des hommes – février 1996

 

 

 

« M’aimes-tu ?… Sois le pasteur de mes brebis »

vendredi 17 mai 2013

Imitons la conduite des apôtres, et nous ne leur serons inférieurs en rien. En effet ce ne sont pas leurs miracles qui les ont fait apôtres, c’est la sainteté de leur vie. C’est à cela qu’on reconnaît un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui-même nous l’a clairement donnée : lorsqu’il a voulu tracer le portrait de ses disciples et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres, il dit : « Voici à quoi les hommes reconnaîtront que vous êtes mes disciples ». Quel signe ? Faire des miracles ? Ressusciter les morts ? Pas du tout. Mais à quoi donc ? « Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35).
L’amour n’est pas un miracle, mais une œuvre : « L’amour est l’accomplissement parfait de la Loi » (Rm 13,10)… Ayez donc l’amour en vous et vous serez parmi les apôtres, même au premier rang parmi eux. Voulez-vous une autre preuve de cet enseignement ? Voyez comment le Christ s’adresse à Pierre : « Pierre, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il n’y a rien qui nous fasse obtenir le Royaume des cieux comme d’aimer le Christ comme il le mérite… Que ferons-nous pour l’aimer plus que les apôtres ?… Écoutons le Christ, celui-là même que nous devons aimer : « Si tu m’aimes plus que ceux-ci, sois le berger de mes brebis »… Le zèle, la compassion, le soin, ce sont des actes, non des miracles.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
2e Homélie sur l’inscription du livre des Actes des apôtres

 

 

 

« Je leur donne la vie éternelle. »

dimanche 21 avril 2013

Le Seigneur dit : « Mes brebis écoutent la voix, et moi je les connais ; elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle ». Un peu plus haut il avait dit à leur sujet : « Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage » (Jn 10,9). Il entrera en venant à la foi ; il sortira en passant de la foi à la vision face à face, de la croyance à la contemplation, et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.

Les brebis du bon pasteur trouvent donc un pâturage parce que tous ceux qui le suivent avec un cœur simple sont nourris dans le pâturage des prairies éternellement vertes. Et quel est le pâturage de ces brebis-là, sinon les joies intérieures d’un paradis à jamais verdoyant ? Car le pâturage des élus, c’est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu’on le contemple sans interruption, l’âme se rassasie sans fin d’un aliment de vie…

Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre joie au cœur de la fête célébrée au ciel par tant de nos concitoyens. Que leur allégresse nous y invite… Réveillons donc nos âmes, mes frères ! Que notre foi se réchauffe en ce qu’elle croit, que nos désirs s’enflamment pour les biens d’en haut. Aimer ainsi c’est déjà se mettre en route. Ne laissons aucune épreuve nous détourner de la joie de cette fête intérieure, car si on désire se rendre à un endroit qu’on s’est fixé, aucune difficulté ne peut détourner de ce désir. Ne nous laissons pas non plus séduire par des réussites flatteuses. Stupide serait le voyageur qui, au spectacle du paysage merveilleux, oublierait en chemin le but de son voyage.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélies sur l’Évangile, n°14 (trad. cf bréviaire 4ème dim. Pâques et Le Barroux)

 

 

 

Imiter la patience de Dieu

dimanche 3 mars 2013

Si vous voulez ressembler à Dieu, vous qui avez été créés à son image, imitez votre modèle. Vous êtes chrétiens et ce nom signifie « ami des hommes » (cf Sg 1,6) : imitez l’amour du Christ. Considérez les trésors de sa bonté… Comment a-t-il accueilli ceux qui se sont rendus à son appel ? Il leur a accordé facilement le pardon de leurs péchés, la délivrance instantanée, immédiate, de leurs peines… Imitons la façon d’agir du Maître…

Je vois, en effet, dans les paraboles, le berger de cent brebis (Lc 15,4s). L’une d’entre elles s’est séparée du troupeau et s’est égarée. Le berger n’est pas resté avec celles qui demeuraient en bon ordre et sur le droit chemin. Il a bondi à la recherche de l’égarée, a franchi nombre de gorges et de précipices, a gravi des sommets rocheux, a affronté courageusement les déserts, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée. L’ayant trouvée, sans la frapper ni la pousser violemment pour la ramener au troupeau, il l’a mise sur son cou, l’a portée avec douceur et l’a fait revenir parmi ses compagnes, plus joyeux pour celle-ci que pour la foule des autres.

Comprenons donc la réalité cachée sous ces images… Ce sont là des exemples qui nous enseignent des mystères sacrés. Ne désespérons pas facilement des hommes, ne laissons pas à l’abandon ceux qui sont en péril. Recherchons avec ardeur celui qui s’est égaré, ramenons-le sur le chemin, réjouissons-nous de son retour et réintégrons-le dans la communauté de ceux qui vivent en vrais fidèles.

Asterius d’Amasée (?-v. 410), évêque
Homélie n°13, sur la conversion ; PG 40, 356-357,361 (trad. bréviaire 1er jeu. carême  rev.)

 

 

Livre de Michée 5,1-4.

dimanche 23 décembre 2012


Parole du Seigneur : Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d’Israël.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre,
et lui-même, il sera la paix !

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« Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

mardi 11 décembre 2012

C’est toi, Seigneur, qui m’as fait naître de mon père, qui m’as formé dans le sein de ma mère (Ps 138,13) ; c’est toi qui m’as fait venir à la lumière comme un petit enfant tout nu, car les lois de notre nature obéissent perpétuellement à tes ordres. C’est toi qui as préparé par la bénédiction de l’Esprit Saint ma création et mon existence, non par la volonté de l’homme ou le désir de la chair (Jn 1,13), mais par ta grâce inexprimable. Tu as préparé ma naissance par une prévenance qui dépasse les lois de notre nature. Tu m’as fait venir à la lumière en m’adoptant pour ton fils (Ga 4,5), et tu m’as inscrit parmi les membres de ton Église sainte et immaculée.

C’est toi qui m’as nourri du lait spirituel, c’est-à-dire du lait de tes paroles divines. C’est toi qui m’as fortifié par un aliment solide : le corps de Jésus Christ notre Dieu, ton Fils unique, le très saint, et tu m’as enivré à la coupe divine, c’est-à-dire la coupe de son sang qui fait vivre, et qu’il a répandu pour le salut du monde entier.

Tu nous as aimés, Seigneur, et tu as donné ton Fils à notre place pour notre rachat qu’il a entrepris volontairement et sans résistance… Ainsi, ô Christ, mon Dieu, tu t’es abaissé pour me porter sur tes épaules, brebis égarée (Lc 15,5), et tu m’as placé dans un pâturage verdoyant (Ps 22,2) ; tu m’as désaltéré aux sources de la vraie doctrine (ibid.) par l’intermédiaire de tes pasteurs dont tu étais toi-même le berger avant de leur confier ton troupeau.

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l’Église
Exposé de la foi orthodoxe 1 ; PG 95, 417-419 (trad. bréviaire 04/12)

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mercredi 8 août 2012