ACCUEIL

Archive pour février 2016

Carême 2016 – jour 13

mercredi 24 février 2016

69_humilite

Mes enfants, vous êtes comme cette cascade qui coule à flot, cette eau limpide, pure et qui arrose les campagnes, qui abreuvent les plantes, les animaux et toutes vies qui longent ce cours d’eau. Mais au travers de celui- ci, vous êtes toutes ces gouttelettes d’eau qui jaillissent et qui font qu’un peu plus la nature est rafraichie. Vous êtes ces gouttes d’eau qui imprègnent l’herbe et dans votre cas, qui imprègnent les âmes des gens. Vous êtes là pour faire apprendre, pour communiquer, pour apporter la Sainte Parole de mon Fils et de Dieu le Père. Vous êtes protégés. En aucun jour, vous ne pourrez dire que votre ange gardien n’est pas là. Il vous suit, vous guide, vous protège. Il permet d’assouplir certaines douleurs, certains crissements qui se trouvent au niveau de votre cœur, les douleurs mentales, physiques. L’ange gardien, votre ange gardien, prend tout ceci pour lui et vous confère le bonheur et la simplicité dans la vie.

Mes enfants, vous devez en tout point respecter l’humilité. Ne partez pas au-devant en criant ou en vous mettant en avant pour que l’on vous comprenne, pour que les gens vous écoutent. Certaines fois, un regard, un sourire suffisent à faire comprendre ce que l’on désire tant communiquer.

Marie Mère des hommes – janvier 2016

« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » (Lc 18,14)

mercredi 24 février 2016

fr-evangile-illustre-2015-10-31

« C’est en vain que vous vous levez avant le jour » dit un psaume (126,2)… Tels étaient les fils de Zébédée qui, avant d’avoir subi l’humiliation en conformité avec la Passion du Seigneur, s’étaient déjà choisi leur place, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Ils voulaient « se lever avant la Lumière »… Pierre aussi s’était levé avant la Lumière, lorsqu’il donnait au Seigneur le conseil de ne pas souffrir pour nous. En effet, le Seigneur avait parlé de sa Passion qui devait nous sauver et de ses humiliations, et Pierre, qui peu auparavant avait confessé que Jésus est le Fils de Dieu, a été saisi d’effroi à l’idée de sa mort et lui a dit : « Dieu t’en garde, Seigneur ! Epargne-toi toi-même. Non, cela ne t’arrivera pas ! » (cf Mt 16,22) Il voulait se lever devant la Lumière, donner conseil à la Lumière. Mais que fait le Seigneur ? Il l’a fait se lever après la Lumière en lui disant : « Passe derrière moi »… « Passe derrière moi pour que je marche devant toi et que tu me suives. Passe par la route que je prends, au lieu de vouloir me montrer la route où toi tu veux marcher »…

Pourquoi donc, fils de Zébédée, voulez-vous vous lever avant le Jour ? Voilà la question qu’il faut leur poser ; ils n’en seront pas irrités, car ces choses sont écrites à leur sujet afin que nous autres nous sachions nous préserver de l’orgueil où ils sont tombés. Pourquoi vouloir se lever avant le Jour ? C’est en vain. Vous voulez vous élever avant d’être abaissé ? Votre Seigneur lui-même, lui qui est votre lumière, s’est abaissé pour être élevé. Ecoutez ce que dit Paul : « Lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes…, il s’est abaissé en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2,6s).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Les Discours sur les psaumes, Ps 126

 

 

 

Carême 2016 – jour 12

mardi 23 février 2016

ob_b92ad042e352124da3fe9de1d4000fdd_telechargement

Mes enfants, il faut que votre chapelet, apposé au-devant de vous, serve à l’ouverture de toutes les portes et au nivellement de toutes vos embûches. C’est le signe de votre foi envers Dieu le Père, c’est le signe de votre union envers mon Fils, c’est le signe de reconnaissance de mes enfants chéris. Mais à vous particulièrement, je demanderai l’effort d’aller chercher vos autres frères absents pour les unir à l’évolution du plan Divin.
Ma parole se tarit et mes larmes ne sont que flot incessant, et pourtant vous faites en chacun un petit effort d’union, mais il faut intensifier auprès de mon Fils la prière d’unification. Au travers de la crucifixion, mon Fils vous a délivrés et libérés, et au travers de cette croix vous aurez l’union des hommes pour le seul peuple Divin.
Mes enfants, chantez la parole de mon Fils ; mes enfants, louez et acclamez mon Fils dans l’avenir afin que règne la stabilité et la très grande miséricorde du jugement Divin de l’Eternel.

Marie Mère des hommes – février 1996

 

 

 

« Qui s’abaissera sera élevé. »

mardi 23 février 2016

 

Peu importe de savoir qui est avec toi ou contre toi ; prends plutôt soin que Dieu soit avec toi dans toutes tes pensées et tes actions. Garde la conscience pure, et Dieu te défendra…
Si tu sais te taire et souffrir, tu recevras le secours de Dieu. Il connaît le temps et la façon de te délivrer ; abandonne-toi donc à lui. C’est à lui de t’aider et te libérer de toute humiliation.

Il est souvent utile, pour nous maintenir dans une plus grande humilité, que les autres connaissent nos défauts et qu’ils nous les reprochent.
Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il désarme aisément ses ennemis et gagne sans peine ceux qui lui en voulaient.

Dieu protège l’homme au cœur humble : il l’aime et le réconforte, il se penche vers lui, le comble de sa grâce et le fait enfin participer à sa gloire. C’est à lui qu’il révèle ses secrets ; il l’invite et l’attire à lui avec douceur.
Les affronts ne troublent pas la paix de l’homme humble, parce qu’il s’appuie sur Dieu et non sur des êtres mortels.
Ne t’imagine pas avoir accompli quelque progrès si tu te crois encore supérieur à ton prochain.

L’Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15e siècle
II, 2 « S’abandonner à Dieu en esprit d’humilité » (trad. Ravinaud, Mediaspaul 2000, p. 69 ; cf bréviaire 3e mar. Avent))

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 11

lundi 22 février 2016

MISERERE CONFESSION

Mes enfants,

Je voudrais, mes enfants, que vous attachiez plus d’importance au sacrement de réconciliation, afin que vous vous présentiez libérés de tout péché lors de la communion. Il faut que chaque mois, vous répondiez de toutes vos erreurs afin de vous purifier et d’évoluer vers la perfection et la sainteté. Mes enfants, allez voir mes fils de l’Eglise pour absoudre vos péchés au nom de Dieu le Père. Mes enfants, il faut vivre en communion avec mon Fils, afin de comprendre votre existence et le chemin que vous suivez : il faut pour cela, en chaque fois de la confession, remettre vos péchés et par cette purification réfléchir sur ces égarements et faire en sorte qu’ils ne se reproduisent plus.

Marie Mère des hommes – mai 1996

Chaire de saint Pierre, apôtre, fête

lundi 22 février 2016

Chers frères et sœurs !

La liturgie latine célèbre aujourd’hui la fête de la Chaire de Saint-Pierre. Il s’agit d’une tradition très ancienne, attestée à Rome dès le IVe siècle, par laquelle on rend grâce à Dieu pour la mission confiée à l’Apôtre Pierre et à ses successeurs. La « chaire », en latin « cathedra », est littéralement le siège fixe de l’Évêque, placé dans l’église mère d’un diocèse, qui pour cette raison est appelée « cathédrale », et elle est le symbole de l’autorité de l’Évêque et, en particulier, de son « magistère », c’est-à-dire de l’enseignement évangélique que, en tant que Successeur des Apôtres, il est appelé à garder et à transmettre à la communauté chrétienne. Lorsque l’Évêque prend possession de l’Église particulière qui lui a été confiée, il s’assoit sur la chaire en portant la mitre et en tenant la crosse. De ce siège, il guidera, en tant que maître et pasteur, le chemin des fidèles dans la foi, dans l’espérance et dans la charité.

Quelle fut donc la « chaire » de saint Pierre ? Choisi par le Christ comme « roc » sur lequel édifier l’Église (cf. Mt 16, 18), il commença son ministère à Jérusalem, après l’Ascension du Seigneur et la Pentecôte. Le premier « siège » de l’Église fut le Cénacle, et il est probable que dans cette salle, où Marie, la Mère de Jésus, pria elle aussi avec les disciples, une place spéciale ait été réservée à Simon Pierre. Par la suite, le Siège de Pierre devint Antioche, ville située sur le fleuve Oronte, en Syrie, aujourd’hui en Turquie, et à cette époque troisième grande ville de l’empire romain après Rome et Alexandrie d’Égypte. Pierre fut le premier Évêque de cette ville, évangélisée par Barnabé et Paul, où « pour la première fois les disciples reçurent le nom de chrétiens » (Ac 11, 26), où est donc né le nom de chrétiens pour nous, si bien que le Martyrologe romain, avant la réforme du calendrier, prévoyait également une célébration spécifique de la Chaire de Pierre à Antioche. De là, la Providence conduisit Pierre à Rome. Nous avons donc le chemin de Jérusalem, Église naissante, à Antioche, premier centre de l’Église rassemblée par les païens et encore unie également avec l’Église provenant des Juifs. Ensuite, Pierre se rendit à Rome, centre de l’Empire symbole de l’« Orbis » – l’« Urbs » qui exprime l’« Orbis », la terre -, où il conclut par le martyre sa course au service de l’Évangile. C’est pourquoi au siège de Rome, qui avait reçu le plus grand honneur, échut également la tâche confiée par le Christ à Pierre d’être au service de toutes les Églises particulières pour l’édification et l’unité du Peuple de Dieu tout entier.

Après ces migrations de saint Pierre, le siège de Rome fut ainsi reconnu comme celui du Successeur de Pierre, et la « chaire » de son Évêque représenta celle de l’Apôtre chargé par le Christ de paître tout son troupeau. C’est ce qu’attestent les plus anciens Pères de l’Eglise, comme par exemple saint Irénée, Évêque de Lyon, mais qui était originaire d’Asie mineure, qui dans son traité Contre les hérésies, décrit l’Eglise de Rome comme la « plus grande et la plus ancienne, connue de tous;… fondée et constituée à Rome par les deux très glorieux Apôtres Pierre et Paul »; et il ajoute: « Avec cette Église, en raison de son éminente supériorité, doit s’accorder l’Église universelle, c’est-à-dire les fidèles qui sont partout » (III, 3 2-3). Tertullien, quant à Lui, affirme un peu plus tard : « Que cette Église de Rome est bienheureuse! Ce furent les Apôtres eux-mêmes qui lui donnèrent, en versant leur sang, la doctrine dans sa totalité » (De la prescription des hérétiques, n. 36). La chaire de l’Évêque de Rome représente donc non seulement son service à la communauté romaine, mais aussi sa mission de guide du Peuple de Dieu tout entier.

Célébrer la « Chaire » de Pierre, comme nous le faisons aujourd’hui, signifie donc attribuer à celle-ci une profonde signification spirituelle et y reconnaître un signe privilégié de l’amour de Dieu, Pasteur bon et éternel, qui veut rassembler toute son Église et la guider sur la voie du salut. Parmi les nombreux témoignages des Pères, j’ai plaisir à rapporter celui de saint Jérôme, tiré de l’une de ses lettres, adressée à l’Évêque de Rome, qui est particulièrement intéressante, car elle fait une référence explicite à la « chaire » de Pierre, en la présentant comme havre sûr de vérité et de paix. Jérôme écrit ce qui suit : « J’ai décidé de consulter la Chaire de Pierre, où l’on trouve la foi que la parole d’un Apôtre a exaltée ; je viens à présent demander une nourriture pour mon âme, là où je reçus autrefois le vêtement du Christ. Je ne crois en aucun autre primat que celui du Christ ; c’est pourquoi je me mets en communion avec ta béatitude, c’est-à-dire avec la chaire de Pierre. Je sais que l’Église est édifiée sur cette pierre » (Les lettres I, 15, 1-2).

 

Chers frères et sœurs, dans l’abside de la Basilique Saint-Pierre, comme vous le savez, se trouve le monument de la Chaire de l’Apôtre, œuvre de maturité du Bernin, réalisée sous la forme d’un grand trône de bronze, soutenu par les statues de quatre docteurs de l’Église, deux d’Occident, saint Augustin et saint Ambroise, et deux d’Orient, saint Jean Chrysostome et saint Athanase. Je vous invite à vous arrêter devant cette œuvre suggestive, qu’il est aujourd’hui possible d’admirer décorée par de nombreux cierges, et à prier en particulier pour le ministère que Dieu m’a confié. En levant le regard vers le vitrail d’albâtre qui s’ouvre précisément au-dessus de la Chaire, invoquez l’Esprit Saint, afin qu’il soutienne toujours par sa lumière et par sa force mon service quotidien à toute l’Église. Je vous remercie de tout cœur de cela, ainsi que de votre pieuse attention.

 

BENOÎT XVI

Audience Générale

(22 février 2006)

Site officiel du Vatican – Copyright © Libreria Editrice Vaticana

 

 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. » (Mt 13,43)

dimanche 21 février 2016

jpg_630x294_2014-05-17-Transfiguration.jpg

L’heure de la Passion approchait… Or il ne fallait pas qu’à cette heure-là les disciples se trouvent ébranlés dans leur esprit ; il ne fallait pas que ceux qui, un peu plus tôt, avaient confessé par la voix de Pierre qu’il était le fils de Dieu (Mt 16,16) aillent croire, en le voyant fixé à la croix comme un coupable, qu’il était un simple homme. C’est pourquoi il les a affermis par cette admirable vision.

Ainsi, quand ils le verraient trahi, en agonie, priant pour que soit détourné de lui le calice de la mort et traîné dans la cour du grand-prêtre, ils se souviendraient de la montée au Thabor et comprendraient que c’est de son plein gré qu’il est livré à la mort… Quand ils verraient les coups et les crachats sur sa face, ils ne seraient pas scandalisés, se remémorant son éclat qui surpassait le soleil. Quand ils le verraient revêtu par dérision du manteau de pourpre, ils se souviendraient que ce même Jésus avait été vêtu de lumière sur la montagne. Quand ils le verraient crucifié sur le gibet entre deux malfaiteurs, ils sauraient qu’il était apparu entre Moïse et Élie comme leur Seigneur. Quand ils le verraient enseveli en terre comme un mort, ils penseraient à la nuée lumineuse dont il avait été couvert.

Voilà donc un motif de la Transfiguration. Et peut-être y en a-t-il un autre : le Seigneur exhortait ses disciples à ne pas tenter d’épargner leur propre vie ; il leur disait : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive » (Mt 16,24). Mais renoncer à soi-même et aller au-devant d’une mort honteuse, cela semble difficile ; c’est pourquoi le Sauveur montre à ses disciples de quelle gloire seront jugés dignes ceux qui auront imité sa Passion. La Transfiguration n’est rien d’autre en effet que la manifestation par avance du dernier jour « où les justes resplendiront en présence de Dieu » (Mt 13,43)

Théophane de Céramée (12e siècle), moine basiléen
Homélie sur la Transfiguration ; PG 132, 1021s (trad. cf Pèlerinage patristique, DDB, p. 18s et coll. SO 39, Bellefontaine, p. 221)

 

 

 

Carême 2016 – jour 10

samedi 20 février 2016

careme

Mes enfants, ce temps est un temps de réflexion en Dieu le Père, un temps de prière et de jeûne, un temps d’union et de réconciliation avec votre Père Céleste. Venez, mes enfants, déposer le fardeau de vos peines et vous repartirez avec la connaissance pour enseigner et accompagner.
Mes enfants, Dieu le Père a besoin de vous tous sur cette terre, offrez-Lui votre amour, faites le don de vous-mêmes, afin que l’union soit la réunion du peuple Divin.
Mes enfants, priez, priez, priez.

Je suis Marie Mère des hommes et suis présente comme médiatrice. Je suis l’union entre le Ciel et la terre pour qu’éclate à jamais le plan Divin au travers de Son peuple. Je suis votre mère pour sécher vos larmes et vous réchauffer dans les ténèbres de la nuit. Je vous guiderai sur le chemin de la lumière car telle est la volonté de mon Fils.

Merci de me lire et Je vous demande de me relire et de mettre en pratique la prière et les sacrifices afin de sauver vos frères.

Marie Mère des hommes – mars 1996

 

 

 

« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis ! »

samedi 20 février 2016

crucific3a9-paysage

« N’ayez de dette envers personne sinon celle de l’amour mutuel » (Rm 13,8). Quelle dette étonnante, mes frères, que cet amour que l’apôtre Paul nous enseigne à toujours payer, sans jamais cesser d’être débiteurs. Heureuse dette, dette sacrée, porteuse de créances sur le ciel, comblée de richesses éternelles ! … Rappelons-nous aussi des paroles du Seigneur : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour vos persécuteurs et pour ceux qui vous calomnient » (cf Lc 6,27). Et quelle sera la récompense de ce labeur ? … « Ainsi vous serez les fils de votre Père qui est dans les cieux ».

Ce qu’on donnera à ces fils de Dieu, l’apôtre Paul nous le fait connaître : « Si nous sommes fils, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ » (Rm 8,17). Ecoutez donc, chrétiens, écoutez, fils de Dieu, écoutez, héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ ! Si vous voulez posséder l’héritage de votre Père, payez la dette de votre amour non pas seulement à vos amis mais aussi à vos ennemis. Ne refusez à personne cet amour ; il est le trésor commun de tous les hommes de bonne volonté. Possédez-le donc tous ensemble, et pour l’augmenter, faites-en versement aux mauvais comme aux bons. Car ce bien, que l’on ne possède qu’ensemble, n’est pas de la terre mais du ciel ; la part de l’un ne réduit jamais celle d’aucun autre…

L’amour est un don de Dieu : « L’amour a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5)… L’amour est la racine de tous les biens comme, d’après saint Paul, l’avarice est celle de tous les maux (1Tm 6,10)… L’amour est toujours content, car plus il multiplie ses dons plus largement aussi Dieu nous le dispense. Voilà pourquoi tandis que l’avare s’appauvrit de tout ce qu’il accapare, l’homme qui paie sa dette d’amour s’enrichit de ce qu’il donne.

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Sermon 5 ; PL 5, 737 (trad. cf. En Calcat)

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 9

vendredi 19 février 2016

3089526211_1_3_cpLUWj5O

Mes enfants, il faut secourir la vie en tout être et commencer par sa propre vie. Celle-ci est à l’image de Dieu et par cet acte de sa propre responsabilité et acceptation en Dieu le Père, il vous faut secourir toutes les autres vies.
La vie est acte d’amour, et au travers de ce sentiment l’unité de deux êtres forme l’être dans son consentement mental. Il faut aider, pardonner, mais surtout soutenir la vie de Dieu le Père et celle qui est procréée sur cette terre.

Marie Mère des hommes – février 1996