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Archive pour février 2014

« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde. »

dimanche 9 février 2014

ciel

Remplir le monde de lumière, être sel et lumière : c’est ainsi que le Seigneur a décrit la mission de ses disciples. Porter jusqu’aux derniers confins de la terre la bonne nouvelle de l’amour de Dieu. C’est à cela que tous les chrétiens doivent consacrer leur vie, d’une manière ou d’une autre. J’irai plus loin. Nous devons être consumés par le désir de ne pas demeurer seuls, nous devons encourager les autres à contribuer à cette mission divine d’apporter joie et paix au cœur des hommes. « Dans la mesure où vous progresserez vous-mêmes, écrit saint Grégoire le Grand, attirez les autres à vous ; ayez ce désir d’avoir des compagnons sur votre chemin vers le Seigneur. »

Mais souvenez-vous que « tandis que les hommes dormaient », assoupis, surgit le semeur d’ivraie, comme dit le Seigneur dans l’une de ses paraboles (Mt 13,25). Nous, les hommes, nous sommes exposés à nous laisser envahir par le sommeil de l’égoïsme et de la superficialité, à laisser notre cœur se disperser en mille expériences éphémères, à esquiver la recherche en profondeur du véritable sens des réalités terrestres. Triste chose que ce sommeil qui étouffe la dignité de l’homme et le rend esclave de la tristesse !…

Il faut donc réveiller ceux qui ont pu sombrer dans ce mauvais sommeil ; il faut leur rappeler que la vie n’est pas un jeu, mais un trésor divin à faire fructifier. Il faut également montrer le chemin à ceux qui sont pleins de bonne volonté et de désirs louables, mais ne savent pas comment les mettre en pratique. Le Christ nous presse (cf 2Co 5,14) : chacun de vous doit être non seulement apôtre, mais apôtre d’apôtres, qui entraîne les autres, qui les incite à faire connaître Jésus Christ eux aussi.

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 04/05/1957 in Es Cristo que pasa § 147 (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 263)

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,30-34.

samedi 8 février 2014

abecedaire-16e-lettre-après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger.
Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.

 

 

 

 

Jean Baptiste, témoin de la foi

vendredi 7 février 2014

Saint-Jean-Baptiste

Je veux proposer de nouveau à tous, afin qu’il ne soit jamais oublié, le grand signe d’espérance constitué par les nombreux témoins de la foi chrétienne qui ont vécu au [vingtième] siècle, à l’Est comme à l’Ouest. Ils ont su vivre l’Évangile dans des situations d’hostilité et de persécution, souvent jusqu’à l’épreuve finale de l’effusion du sang.

Ces témoins, en particulier ceux qui ont affronté l’épreuve du martyre, sont un signe éloquent et grandiose, qu’il nous est demandé de contempler et d’imiter. Ils attestent à nos yeux la vitalité de l’Église ; ils nous apparaissent comme une lumière pour l’Église et pour l’humanité, car ils ont fait resplendir dans les ténèbres la lumière du Christ. Appartenant à diverses confessions chrétiennes, ils resplendissent de ce fait comme un signe d’espérance pour le cheminement œcuménique, dans la certitude que leur sang est aussi une sève d’unité pour l’Église.

Plus radicalement encore, ils nous disent que le martyre est l’incarnation suprême de l’Évangile de l’espérance. En effet, les martyrs annoncent cet Évangile et en témoignent par leur vie jusqu’à l’effusion du sang, car ils sont certains de ne pas pouvoir vivre sans le Christ et ils sont prêts à mourir pour lui, dans la conviction que Jésus est le Seigneur et le Sauveur des hommes et qu’en lui seulement l’homme peut donc trouver la véritable plénitude de la vie. De cette façon, selon l’avertissement de l’apôtre Pierre, ils se montrent « prêts à rendre compte de l’espérance qui est en eux » (1P 3,15). En outre, les martyrs célèbrent l’Évangile de l’espérance car l’offrande de leur vie est la manifestation la plus grande et la plus radicale de ce « sacrifice vivant, saint et accepté par Dieu, qui constitue le véritable culte spirituel » (Rm 12,1), origine, âme et sommet de toute célébration chrétienne. Enfin, ils servent l’Évangile de l’espérance parce que, par leur martyre, ils expriment au plus haut degré l’amour et le service de l’homme, en ce qu’ils démontrent que l’obéissance à la loi évangélique engendre une vie morale et une convivialité qui honorent et promeuvent la dignité et la liberté de chaque personne.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Ecclesia in Europa » §13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Porteurs de la Bonne Nouvelle du Christ

jeudi 6 février 2014

porteur de lumièreNous vivons un moment de crise qui touche différents secteurs de l’existence, non seulement celui de l’économie, de la finance, de la sécurité alimentaire, de l’environnement mais également celui du sens profond de la vie et des valeurs fondamentales qui l’animent. La coexistence humaine est marquée, elle aussi, par des tensions et des conflits qui provoquent insécurité et difficulté à trouver le chemin d’une paix stable. Dans cette situation complexe, où l’horizon du présent et de l’avenir semble caractérisé par des nuages menaçants, il est encore plus urgent de porter avec courage au sein de chaque réalité l’Évangile du Christ qui constitue une annonce d’espérance, de réconciliation, de communion, une annonce de la proximité de Dieu, de sa miséricorde, de son salut, une annonce du fait que la puissance de l’amour de Dieu est capable de l’emporter sur les ténèbres du mal et de conduire sur le chemin du bien. L’homme de notre temps a besoin d’une lumière sûre qui éclaire sa route et que seule la rencontre avec le Christ peut donner. Portons à ce monde, par notre témoignage, avec amour, l’espérance donnée par la foi !

Le caractère missionnaire de l’Église n’est pas un prosélytisme mais un témoignage de vie qui illumine le chemin, qui porte espérance et amour. L’Église — je le répète une fois encore — n’est pas une organisation d’assistance, une entreprise, une ONG mais une communauté de personnes animées par l’action de l’Esprit Saint, qui ont vécu et vivent l’étonnement de la rencontre avec Jésus Christ et désirent partager cette expérience de joie profonde, partager le message de salut que le Seigneur nous a apporté. C’est justement l’Esprit Saint qui conduit l’Église sur ce chemin. Je voudrais vous encourager tous à vous faire porteurs de la Bonne Nouvelle du Christ.

Pape François
Message pour la Journée mondiale des missions 2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

« N’est-il pas le charpentier ? »

mercredi 5 février 2014

La sainte famille

Une des expressions quotidiennes de l’amour dans la vie de la Sainte Famille à Nazareth est le travail… Celui qui était appelé le « fils du charpentier » (Mt 13,55) avait appris le travail de son père putatif. Si, dans l’ordre du salut et de la sainteté, la famille de Nazareth est un exemple et un modèle pour les familles humaines, on peut en dire autant, par analogie, du travail de Jésus aux côtés de Joseph le charpentier… Le travail humain, en particulier le travail manuel, prend un accent spécial dans l’Évangile. Il est entré dans le mystère de l’Incarnation en même temps que l’humanité du Fils de Dieu, de même aussi qu’il a été racheté d’une manière particulière. Grâce à son atelier où il exerçait son métier en même temps que Jésus, Joseph a rendu le travail humain proche du mystère de la rédemption.

Dans la croissance humaine de Jésus « en sagesse, en taille et en grâce » (Lc 2,52), une vertu a eu une part importante : la conscience professionnelle, le travail étant un bien de l’homme qui transforme la nature et rend l’homme en un certain sens plus homme.

L’importance du travail dans la vie de l’homme demande qu’on en connaisse et qu’on en assimile les éléments afin d’aider tous les hommes à s’avancer grâce à lui vers Dieu, Créateur et Rédempteur, à participer à son plan de salut sur l’homme et le monde, et à approfondir dans leur vie l’amitié avec le Christ, en participant par la foi de manière vivante à sa triple mission de prêtre, de prophète et de roi. Il s’agit, en définitive, de la sanctification de la vie quotidienne, à laquelle chacun doit s’efforcer en fonction de son état.

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 22 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

« Lève-toi ! »

mardi 4 février 2014

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Chers jeunes, seul le Christ peut donner la vraie réponse à toutes vos difficultés ! Le monde a besoin de votre réponse personnelle aux paroles de vie du maître : « Je te le dis, lève-toi ! » Nous voyons comment Jésus vient à la rencontre de l’humanité dans les situations les plus difficiles et les plus pénibles. Le miracle accompli dans la maison de Jaïre nous montre son pouvoir sur le mal. Il est le Seigneur de la vie, le vainqueur de la mort… Cherchez le Christ ! Regardez vers le Christ ! Vivez en Christ ! Tel est mon message : « Que Jésus soit la pierre angulaire (Ep 2,20) de vos vies et de la nouvelle civilisation que vous aurez à construire dans un esprit de solidarité généreuse et de partage. Il ne peut pas y avoir d’authentique croissance humaine dans la paix et la justice, dans la vérité et la liberté, sans la présence du Christ et de sa force salvatrice. »

Que signifie construire votre vie sur le Christ ? Cela signifie se laisser prendre par son amour. Un amour qui demande cohérence dans le comportement, qui exige que l’on adapte sa conduite à la doctrine et aux commandements de Jésus Christ et de son Église, un amour qui remplit nos vies d’un bonheur et d’une paix que le monde ne peut pas donner (Jn 14,27), même s’il en a tant besoin. N’ayez pas peur des exigences de l’amour du Christ. Craignez, au contraire, la pusillanimité, la légèreté, la recherche de vos intérêts propres, l’égoïsme, tout ce que veut faire taire la voix du Christ qui, s’adressant à chacun d’entre nous, répète : « Je te le dis, lève-toi. »

Regardez vers le Christ avec courage, contemplant sa vie à travers une calme lecture de l’Évangile ; en vous entretenant avec lui avec confiance dans l’intimité de la prière, dans les sacrements, spécialement dans la sainte eucharistie… Si vous vous entretenez avec le Christ, vous entendrez vous aussi au plus intime de votre âme les exigences du Seigneur, ses continuels encouragements. Jésus continue à s’adresser à vous et à vous répéter : « Je te le dis, lève-toi. »

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours du 02/04/1987 aux jeunes du Chili (trad. DC 1939, p. 481)

 

 

 

« Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »

lundi 3 février 2014

se mettre en route

Comme le Fils a été envoyé par le Père, il a lui-même envoyé les apôtres (Jn 20,21) en disant : « Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,19s). Ce commandement solennel du Christ d’annoncer la vérité qui sauve, l’Église l’a reçu des apôtres pour qu’elle l’accomplisse « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8). Dès lors, elle fait siennes les paroles de l’apôtre Paul : « Malheur à moi, si je n’évangélise pas » (1Co 9,16), et elle continue donc sans répit à envoyer des missionnaires jusqu’à ce que les jeunes Églises soient pleinement établies et qu’elles poursuivent à leur tour l’œuvre de l’évangélisation.

En effet l’Esprit Saint la pousse à travailler à la pleine réalisation du dessein de Dieu, qui a établi le Christ comme principe de salut pour le monde entier. En proclamant l’Évangile, l’Église attire à la foi ceux qui l’écoutent, elle les incite à professer cette foi, elle les dispose au baptême, les arrache à l’esclavage de l’erreur et les incorpore au Christ, pour qu’ils grandissent en lui par la charité jusqu’à atteindre la pleine stature. Son activité fait que toute trace de bien, quelle qu’elle soit, présente dans le cœur et la pensée des hommes, dans leurs rites et leurs cultures, non seulement ne périsse pas, mais soit purifiée, élevée et portée à la perfection pour la gloire de Dieu, la confusion du démon et le bonheur de l’homme.

À chacun des disciples du Christ incombe, pour sa part, la charge de jeter la semence de la foi. Mais si tout homme peut baptiser les croyants, il appartient cependant au prêtre de parfaire l’édification du Corps par le sacrifice eucharistique, accomplissant ainsi ce que Dieu a dit par le prophète : « Du levant au couchant du soleil mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu un sacrifice et une offrande pure sont offerts à mon nom » (Ml 1,11). C’est ainsi que l’Église à la fois prie et travaille, afin que le monde tout entier devienne le Peuple de Dieu, le Corps du Seigneur et le Temple de l’Esprit Saint.

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l’Église, « Lumen Gentium », 17

 

 

 

 

Présentation du Seigneur au Temple, fête

dimanche 2 février 2014

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La fête de ce jour a un double objet, célébrer la purification de Marie et la présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse. Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles. Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n’étaient obligés à cette cérémonie ; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d’obéissance aux lois divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en ses bras, se rendit au Temple de Jérusalem.

La fête chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés.

Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde ; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne. Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu’il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire, ouvrage de l’abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est son âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure est sa Divinité.

La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple chrétien à la lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l’Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui l’offrit au Seigneur.

Les cierges de la Chandeleur sont bénits avec une solennité toute particulière et avec l’emploi des prières les plus touchantes. Conservés dans la maison des chrétiens, ils sont un gage de la protection divine. Il est dans l’esprit de l’Église d’allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d’eux l’ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d’arracher les âmes à Dieu. C’est bien alors surtout, en effet, que l’homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.

Pour approfondir, lire l’Homélie du Bx Jean-Paul II :

>>> Fête de la Présentation du Seigneur au Temple

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,35-41.

samedi 1 février 2014

imagesoute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d’autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

barque

La barque de ma vie vogue
Dans le crépuscule et les ombres de la nuit,
Et je ne vois aucun rivage :
Je suis sur les profondeurs de l’étendue de la mer.

La moindre tempête peut me noyer,
Engloutissant ma barque dans le tourbillon des eaux,
Si tu ne veillais toi-même sur moi, mon Dieu,
À chaque instant de ma vie, à chaque moment.

Parmi le fracas et la clameur des vagues,
Je vogue tranquillement avec confiance,
Et tel l’enfant, sans crainte, je regarde au loin,
Car tu es pour moi, Jésus, toute lumière.

Autour, l’épouvante et l’effroi,
Mais en mon âme le calme est plus profond que les profondeurs de la mer,
Car celui qui est avec toi, Seigneur, ne peut pas périr —
Ainsi m’assure ton amour divin.

Malgré tant de dangers autour de moi,
Je ne les redoute pas car je regarde le ciel étoilé,
Et je vogue, courageusement, gaiement,
Comme il convient à un cœur pur.

Mais c’est par-dessus tout,
Uniquement parce que tu es mon timonier, ô Dieu,
Que la barque de ma vie vogue si tranquillement.
Je le confesse dans la plus profonde humilité.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, 1322 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 448)