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Archive pour juin 2012

St Antoine de Padoue, religieux et docteur de l’Église (1195-1231)

mercredi 13 juin 2012

Dieu soit loué
O Reine du très Saint Rosaire,
Priez pour nous !

SAINT ANTOINE DE PADOUE,
J’ai recours à votre protection et,
comme preuve de ma foi et de mon affection pour vous,
Je vous offre cette bougie.

SAINT ANTOINE, je vous supplie, voyez la situation où je me trouve,
Réconfortez moi dans ma détresse.

Intercédez pour moi et ma famille auprès du sauveur JESUS CHRIST
Afin que nous conservions toujours l’amour de Dieu dans nos cœurs.
Assistez-nous dans les nécessités de la vie,
O SAINT ANTOINE DE PADOUE,
Ecoutez nos prières, ayez pitié de nous,
Accordez-nous les faveurs que nous sollicitons
(Exposer vos demandes)

Je vous prie,
Aidez-moi à surmonter toujours
Ces difficultés que nous venons déposer à vos pieds.
Je crois en vous.
J’ai confiance en vous.

 

« Proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. »

lundi 11 juin 2012

Le Christ, afin d’accomplir la volonté du Père, a inauguré ici-bas le Royaume des cieux ; il nous a révélé le mystère du Père et, par son obéissance, a opéré la rédemption. L’Église, qui est le Royaume du Christ déjà présent sous une forme mystérieuse, croît visiblement dans le monde grâce à la puissance de Dieu. Ce commencement et cette croissance sont signifiés par le sang et l’eau qui sortent du côté de Jésus crucifié et annoncés par les paroles du Seigneur concernant sa mort en croix : « Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi »…

Le mystère de la sainte Église se manifeste dans sa fondation. Le Seigneur Jésus, en effet, a inauguré son Église en prêchant la Bonne Nouvelle, c’est-à-dire la venue du Royaume de Dieu promis depuis des siècles dans les Écritures : « Les temps sont accomplis, le Royaume de Dieu est proche ». Ce Royaume de Dieu apparaît aux hommes dans la parole, les œuvres et la présence du Christ. La parole du Seigneur est comparée au grain semé dans un champ : ceux qui l’écoutent avec foi et s’agrègent au petit troupeau du Christ ont accueilli le Royaume lui-même. Puis la semence, par sa propre force, germe et se développe jusqu’au temps de la moisson. De même les miracles de Jésus sont une preuve que le Royaume est véritablement venu sur terre : « Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, c’est donc que le Royaume de Dieu est déjà survenu pour vous ». Mais, avant tout, le Royaume se manifeste dans la personne même du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’homme, qui est venu « pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ».

Et quand Jésus, après avoir souffert la mort en croix pour les hommes, a été ressuscité, il est apparu établi comme Seigneur et Christ, comme Prêtre éternel, et il a répandu en ses disciples l’Esprit promis par le Père. Dès lors, l’Église pourvue des dons de son Fondateur et attachée à ses préceptes de charité, d’humilité et d’abnégation, reçoit la mission d’annoncer et d’instaurer en toutes les nations le Royaume du Christ et de Dieu dont, sur terre, elle constitue le germe et le commencement. Dans l’intervalle, à mesure qu’elle grandit, elle aspire à l’accomplissement du Royaume, elle espère et souhaite de toutes ses forces être unie à son Roi dans la gloire.

(Références bibliques : Jn 19,34; Jn 12,32; Mc 1,15; Mt 4,17; Mc 4,14; Lc 12,32; Mc 4,26-29; Lc 11,20; Mc 10,45; Ac 2,36; Hé 5,6; Ac 2,33)

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l’Église, « Lumen Gentium », 3-5.

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Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

dimanche 10 juin 2012

 

« Ceci est mon sang…, répandu pour la multitude »

Les amants de ce monde prouvent leur générosité en donnant de l’argent, des vêtements, des cadeaux divers ; personne ne donne son sang. Le Christ, lui, le donne ; il prouve ainsi la tendresse qu’il nous porte et l’ardeur de son amour. Sous l’ancienne Loi…Dieu acceptait de recevoir le sang des sacrifices, mais c’était pour empêcher son peuple de l’offrir aux idoles, et c’était déjà la preuve d’un très grand amour. Mais le Christ a changé ce rite… ; la victime n’est plus la même : c’est lui-même qu’il offre en sacrifice.

« Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps du Christ ? » (1Co 10,16)… Qu’est-ce que ce pain ? Le corps du Christ. Que deviennent ceux qui y communient ? Le corps du Christ : non pas une multitude de corps mais un corps unique. De même que le pain, composé de tant de grains de blé, n’est qu’un pain unique où les grains disparaissent, de même que les grains y subsistent mais qu’il est impossible de les distinguer dans la masse si bien unie, ainsi nous tous, ensemble et avec le Christ, nous ne faisons qu’un tout… Maintenant, si nous participons tous au même pain, et si tous nous sommes unis à ce même Christ, pourquoi ne montrons-nous pas un même amour ? Pourquoi ne devenons-nous pas un en cela aussi ?

C’est ce que l’on voyait au temps des débuts : « Toute la multitude de ceux qui croyaient n’avaient qu’un cœur et qu’une âme » (Ac 4,32)… Le Christ est venu te chercher, toi qui étais si loin de lui, pour s’unir à toi ; et toi, tu ne veux pas être un avec ton frère ?… Tu te sépares violemment de lui, après avoir obtenu du Seigneur une si grande preuve d’amour –- et la vie ! En effet, il n’a pas seulement donné son corps, mais, comme notre chair, tirée de la terre, avait perdu la vie et était morte par le péché, il y a introduit pour ainsi dire, une autre substance, comme un ferment : c’est sa chair à lui, sa chair de même nature que la nôtre mais exempte de péché et pleine de vie. Et il nous l’a donnée à tous, afin que, nourris par ce banquet de cette chair nouvelle…nous puissions entrer dans la vie immortelle.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
24ème homélie sur la 1ère lettre aux Corinthiens, 2 ; PG 61, 199 (trad. coll. Icthus, t. 9, p. 170 rev.)

 

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« Elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

samedi 9 juin 2012

Combien significatif est l’épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple « tout ce qu’elle avait pour vivre ». Sa petite monnaie, insignifiante, est devenue un symbole éloquent : cette veuve a donné à Dieu non de son superflu, et non pas ce qu’elle avait, mais ce qu’elle est — elle-même, tout entière.

Cet épisode émouvant s’insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la Passion et la mort de Jésus, « lui qui, comme le note saint Paul, s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté » (2Co 8,9). Il s’est donné tout entier pour nous… À son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total. En l’imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu’à nous donner nous-mêmes. L’Évangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l’unique commandement de la charité ? La pratique…de l’aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s’offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c’est l’amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l’existence. C’est donc l’amour qui donne sa valeur à l’aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun.

Pape Benoît XVI
Message pour le Carême 2008 (trad. Libreria Editrice Vaticana)

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Prochaine rencontre

vendredi 8 juin 2012

Dimanche 17 juin 2012 à St Méens – Aveyron (12)
Messe à Mounes à 10h30
(Rendez-vous à Camares pour 9h45).
Nous nous rendrons à St Méens après la messe.

Saint-Méen, lieu de pèlerinage où jaillit une source abondante qui guérit un grand nombre de maladies de peaux.

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« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur.»

jeudi 7 juin 2012

Aimons tous le Seigneur de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir et courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tout notre effort, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs, de toutes nos volontés. Il nous a donné et nous donne à tous le corps, l’âme et la vie ; il nous a créés et rachetés ; il nous sauvera par sa seule miséricorde. Malgré nos faiblesses et nos misères, notre corruption et notre honte, notre ingratitude et notre méchanceté, il ne nous a fait et ne nous fait que du bien.
N’ayons donc d’autre désir, d’autre volonté, d’autre plaisir et d’autre joie que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur : le seul vrai Dieu, qui est le bien plénier, entier, total, vrai et souverain. Lui seul est bon, miséricordieux et aimable, suave et doux ; lui seul est saint, juste, vrai et droit ; lui seul est bienveillant, innocent et pur…

Désormais donc, plus d’obstacle, plus de barrière, plus d’écran ! Partout, en tout lieu, à toute heure et en tout temps, chaque jour et sans discontinuer, tous, croyons d’une foi humble et vraie, gardons dans notre cœur, sachons aimer, honorer, adorer, servir, louer et bénir, glorifier et célébrer, magnifier et remercier le très haut souverain Dieu éternel : Trinité et unité ; Père, Fils et Saint Esprit ; Créateur de toutes choses, Sauveur de tous ceux qui mettent en lui leur foi, leur espérance et leur amour ; lui qui est sans commencement ni fin ; immuable, invisible, inexprimable…, béni, louable, glorieux et célébré…, doux, aimable, délectable, et désirable plus que tout autre bien dans ce monde et dans le monde à venir. Amen.

Saint François d’Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première règle, § 23 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 80)

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« J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. » (Credo)

mercredi 6 juin 2012

Le christianisme ne promet pas le simple salut de l’âme, dans un quelconque au-delà où toutes les valeurs et les choses précieuses de ce monde disparaîtraient comme s’il s’agissait d’une scène qu’on aurait bâtie autrefois et qui disparaîtrait désormais. Le christianisme promet l’éternité de ce qui s’est réalisé sur cette terre.

Dieu connaît et aime cet homme total que nous sommes actuellement. Est donc immortel ce qui grandit et se développe dans notre vie de maintenant. C’est dans notre corps que nous souffrons et aimons, que nous espérons, que nous éprouvons de la joie et de la tristesse, que nous progressons à travers le temps. Tout ce qui grandit ainsi dans notre vie de maintenant, c’est cela qui est impérissable. Est donc impérissable ce que nous sommes devenus dans notre corps, ce qui a grandi et mûri au cœur de notre vie, en lien avec les choses de ce monde. C’est « l’homme total » tel qu’il s’est situé en ce monde, tel qu’il y a vécu et souffert, qui sera un jour emporté dans l’éternité de Dieu et qui aura part, en Dieu lui-même, à l’éternité. C’est cela qui doit nous envahir d’une joie profonde.

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Mitarbeiter der Wahrheit (trad. Vivre sa foi, Mame 1981, p. 428)

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La vigne, le raisin

mardi 5 juin 2012

Le raisin est porteur de mémoire, de symbolique et de tradition. Noé fut le premier homme à planter de la vigne (Gn 9, 20).

Le peuple d’Israël est comparé à la vigne:   « Israël était une vigne luxuriante donnant beaucoup de fruits, mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multiplia les autels. Plus il devenait riche,  il a fait les stèles car leur cœur est double » (Os. 10, 1-2).

Isaïe  reprendra le thème de la vigne  mais d’une façon moins développée qu’Osée: « Ce jour-là la vigne délicieuse, chantez-la. Moi le Seigneur, j’en suis le gardien, à tout instant je l’arrose de peur que ne tombe son feuillage. Nuit et jour je la garde, épines et ronces, je les brûlerai toutes » (Is. 27, 2-4).

 

Quand Moïse envoya douze homme, un par tribu, ceux-ci revinrent de cette mission d’espionnage avec « des grenades et des figues« ,  et « une grappe de raisins » si grande qu’il fallait deux hommes pour la porter sur une perche.

La grappe de raisin caractérise le travail de la terre ; elle est le signe de la fertilité. Elle symbolise le vin de la vie et de l’immortalité.

Saint Augustin voit dans les deux hommes qui portent  la grappe le symbole des deux Testaments, celui du peuple juif et celui du peuple chrétien: le juif marchait devant, suivi du chrétien qui avait ainsi sous les yeux la grappe, le fruit de son salut, c’est-à-dire le Christ.

 

Priez pour autrui

lundi 4 juin 2012

 

Mes enfants je vous demande encore la prière pour autrui. Si vous désirez que la vie soit une rivière qui coule régulièrement sans éclat de débordement, recouverte de fleurs multicolores et d’une jolie cascade dont les gouttes qui retombent humidifient l’air, alors priez pour autrui. Soyez toujours humbles. A votre égard, DIEU LE PERE connait tout sur votre évolution et vos problèmes et dans votre vraie Foi. Dieu saura agir en temps utile et pour votre plus grand bien.

Mes enfants priez pour autrui.

Marie Mère des hommes – mai 2012

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Fête des mères

dimanche 3 juin 2012

Mes enfants,

Je vous demande en ces temps de prier pour toutes les mères de ce monde. Priez, priez, priez afin de soulager la détresse des femmes qui perdent des êtres chers, priez pour toutes celles qui enfantent dans la douleur et qui sont dans l’expectative du lendemain.

La volonté Divine est d’apporter l’amour dans la naissance d’un enfant, et dans chacune d’elle mon Fils se rapproche un peu plus de vous et apporte Son témoignage d’Amour et de Paix.

Mes enfants, respectez au travers de la mère, de l’épouse, de la fille, de l’amie la grande sagesse de Dieu le Père qui désire l’union et l’accomplissement de l’unité. C’est au travers de la mère que la cohésion familiale se crée ; elle est l’assise de la famille et reflète aussi la stabilité. Dieu le Père n’a pas créé la femme pour être l’objet de l’homme, mais bien pour chérir la famille et pourvoir à l’unité de tous. Elle est à l’image de la fécondité dans la joie et l’amour, et de ce fait se doit aussi de se respecter elle-même. Elle n’est ni esclave ni gérante de la vie, mais au contraire elle est le trait d’union qui permet l’unité dans l’Amour et la Paix. L’épouse, la mère doivent réaliser la grande confiance que Dieu le Père met en elles afin de réaliser le destin de l’homme.

Mes enfants, priez aussi pour les enfants abandonnés, orphelins, malades et qui recherchent le soutien des aînés pour l’avenir et surtout pour vivre en Dieu le Père et avec Lui. Soyez à l’écoute et soyez attentionnés afin que vos enfants réalisent la continuité de l’Amour au travers d’autrui.

Marie Mère des hommes – mai 2002

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