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Archive pour le mot-clef ‘rosaire’

La liberté de l’homme

lundi 29 octobre 2018

La liberté de l’homme : Dieu a créé l’homme raisonnable en lui conférant la dignité d’une personne douée de l’initiative et de la maîtrise de ses actes. « Dieu a ‘laissé l’homme à son propre conseil’ (Si 15,14) pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, parvenir à la pleine et bienheureuse perfection » ; « L’homme est raisonnable, et par là semblable à Dieu, créé libre et maître de ses actes » (saint Irénée)…

La liberté de l’homme est finie et faillible. De fait, l’homme a failli. Librement, il a péché. En refusant le projet d’amour de Dieu, il s’est trompé lui-même ; il est devenu esclave du péché. Cette aliénation première en a engendré une multitude d’autres. L’histoire de l’humanité, depuis ses origines, témoigne des malheurs et des oppressions nés du cœur de l’homme, par suite d’un mauvais usage de la liberté… En s’écartant de la loi morale, l’homme porte atteinte à sa propre liberté, il s’enchaîne à lui-même, rompt la fraternité de ses semblables et se rebelle contre la vérité divine.

Par sa croix glorieuse, le Christ a obtenu le salut de tous les hommes. Il les a rachetés du péché qui les détenait en esclavage. « C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés » (Ga 5,1). En lui, nous communions à « la vérité qui nous rend libres » (Jn 8,32). L’Esprit Saint nous a été donné et, comme l’enseigne l’apôtre Paul, « là où est l’Esprit, là est la liberté » (2Co 3,17). Dès maintenant, nous nous glorifions de la « liberté des enfants de Dieu » (Rm 8,21).

La grâce du Christ ne se pose nullement en concurrente de notre liberté, quand celle-ci correspond au sens de la vérité et du bien que Dieu a placé dans le cœur de l’homme. Au contraire, comme l’expérience chrétienne en témoigne notamment dans la prière, plus nous sommes dociles aux impulsions de la grâce, plus s’accroissent notre liberté intime et notre assurance dans les épreuves, comme devant les pressions et les contraintes du monde extérieur. Par le travail de la grâce, l’Esprit Saint nous éduque à la liberté spirituelle pour faire de nous de libres collaborateurs de son œuvre dans l’Église et dans le monde.

Catéchisme de l’Église catholique

 

Bonne semaine … Bon lundi …. Dans la communion de tous les Saints !

 

 

 

Enfin répondre à l’appel de Dieu de se convertir

samedi 27 octobre 2018

Elles me retenaient, mes vieilles idées amies, ces bagatelles de bagatelles, ces vanités de vanités ! À petits coups elles me tiraient par ma robe de chair et murmuraient à mi-voix : « Tu nous congédies ? Fini pour jamais ! À partir du moment qui vient nous ne serons plus avec toi, il ne te sera plus permis de faire ceci, de faire cela. » Oh ! ce qu’elles suggéraient, mon Dieu ! J’hésitais à me débarrasser d’elles, à bondir où j’étais appelé ; l’habitude me disait, tyrannique : « Crois-tu que tu pourras vivre sans elles ? » Mais déjà sa voix était molle, car du côté où je tournais mon visage et où je tremblais de passer, la chaste dignité de la continence m’invitait noblement et gracieusement à venir sans plus balancer, me montrant une foule de bons exemples : « C’est le Seigneur leur Dieu qui m’a donnée à eux. Pourquoi t’appuyer sur toi-même alors que tu ne te tiens pas debout ? Jette-toi en lui, n’aie pas peur. Il ne va pas se dérober pour que tu tombes. Jette-toi sans crainte ; il te recevra et te guérira ».

Cette dispute dans mon cœur n’était qu’une lutte de moi-même contre moi-même. Quand mon regard avait enfin tiré du fond de mon cœur toutes mes misères, il s’est levé une grosse tempête de larmes. Pour laisser crever l’orage, je me suis levé et suis sorti. Sans trop savoir comment, je me suis étendu sous un figuier, je lâchais complètement mes larmes, elles ont jailli à flots, sacrifice digne de toi, mon Dieu. Et je t’ai dit sans retenue : « Et toi, Seigneur, jusques à quand ? Jusques à quand seras-tu irrité ? Ne garde pas le souvenir de nos vieilles iniquités » (Ps 6,4 ;78,5). Je poussais des cris pitoyables : « Dans combien de temps ? Combien de temps ? Demain, toujours demain. Pourquoi pas tout de suite ? ».

Et voici que j’entendais une voix venant d’une maison voisine, voix d’enfant ou de jeune fille, qui chantait et répétait : « Prends et lis ! Prends et lis ! » À l’instant, je me suis repris et cherchais à me rappeler si c’était le refrain habituel d’un jeu d’enfant ; rien de tel ne me venait en mémoire. Refoulant mes larmes, je me suis levé dans l’idée que le ciel m’ordonnait d’ouvrir le livre de l’apôtre Paul et de lire le premier passage sur lequel je tomberais. Je suis rentré en hâte et j’ai pris le livre et j’ai lu ce que j’ai vu en premier : « Non, pas de ripailles et de soûleries, pas de coucheries et d’impudicités, pas de disputes et de jalousies, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. Ne cherchez plus à contenter la chair dans ses convoitises » (Rm 13,13s). Ce n’était pas la peine d’en lire davantage ; je n’en avais plus besoin. Ces lignes à peine achevées, une lumière de sécurité s’est déversée dans mon cœur et toutes les ténèbres de mon incertitude ont été dissipées.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église

 

 

« Tenez-vous prêts »

mercredi 24 octobre 2018

« Voici que je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et qui garde ses vêtements » dit le Seigneur (Ap 16,15)… Quand le Christ dit que sa venue est proche et pourtant qu’elle viendra subitement, de façon inattendue, il dit que pour nous cette attente paraitra longue… Comment se fait-il que le christianisme sans cesse défaille, et que pourtant il dure ? Dieu seul le sait, lui qui le veut ainsi, c’est un fait ; et il n’y a pas de paradoxe à affirmer que ce temps de l’Église a duré presque deux mille ans, qu’il peut durer encore longtemps, et que cependant il marche vers sa fin, qu’il peut même finir n’importe quel jour. Et le Seigneur veut que nous restions tournés de tout notre être vers l’imminence de son retour ; il s’agit de vivre comme si ce qui peut arriver n’importe quand devait arriver de nos jours. Avant la venue du Christ, le temps se déroulait autrement : le Sauveur devait venir et apporter son achèvement ; la religion avançait vers cet achèvement. Les révélations se succédaient…; le temps était mesuré par la parole des prophètes, qui se succédaient… Le peuple de l’alliance ne devait pas l’attendre tout de suite, mais après le séjour en Canaan et la captivité en Égypte, après l’exode au désert, les juges et les rois, au bout des délais fixés pour l’introduire en ce monde. Ces délais fixés étaient reconnus, et les révélations successives comblaient ce temps d’attente. Mais une fois le Christ venu, comme le Fils en sa propre maison, avec son Évangile parfait, rien ne reste à achever, sinon le rassemblement de ses saints. Aucune doctrine plus parfaite ne peut être dévoilé. La lumière et la vie des hommes est apparue ; le Christ est mort et ressuscité. Plus rien ne reste à faire…; la fin des temps est donc arrivée. Aussi, bien qu’un certain intervalle doive intervenir entre le premier et le dernier avènement du Christ, désormais le temps ne compte plus… Il ne marche plus vers la fin, il la côtoie plutôt sans cesse, toujours aussi près d’elle que s’il tendait vers elle… Le Christ est donc toujours à nos portes, aussi proche aujourd’hui qu’il y a dix-huit siècles, et pas plus proche qu’alors, pas même plus proche que lorsqu’il viendra.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre

 

 

 

Oraison

vendredi 19 octobre 2018

La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici –- et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l’agitation et l’anxiété. Cela suffit pour que tu n’obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n’est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n’y a pas d’amour dans ton cœur. Cette anxiété est vaine. Tu n’en retireras qu’une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l’âme, surtout au niveau affectif. Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C’est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher. Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu’il te semble que tu n’en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l’humilité, le Seigneur te fera le don de l’oraison qu’il garde dans sa main droite.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

 

 

Le signe de Jonas

lundi 15 octobre 2018

Pleurons pour les païens qui ne comprennent pas le salut que Dieu veut leur donner… Oui, un époux aime moins sa femme que nous n’aimons, nous, tous les hommes et que nous voudrions amener tous les hommes au salut. Pleurons et gémissons sur ces incroyants, parce que pour eux « le langage de la croix est une folie », alors qu’il est en fait « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1Co 1,18.24)… Regarde, ô homme ! Pour toi Jésus Christ a pris la forme d’un esclave (Ph 2,7), pour toi il est mort sur une croix, pour toi il est ressuscité. Et tu dis qu’il est impossible de croire en un tel amour, d’adorer un tel Dieu, alors que ce Roi a fait pour toi, son ennemi, ce que parmi nous un père, un fils ou un ami n’aurait pas fait pour toi ? … Quand je dis : « Mon Dieu a été attaché à une croix », le païen répond : « La raison ne peut pas admettre cela. Il souffre, il se laisse crucifier ; il ne peut donc pas se sauver lui-même ? … S’il ne peut pas se sauver lui-même, comment peut-il sauver les autres ? (cf Mt 27,42) Tout cela est contraire à la raison. » C’est vrai ; la croix est un mystère au-dessus de la raison humaine, elle est le signe d’une puissance au-delà de notre compréhension… Quand, après avoir été jetés dans la fournaise, les trois Hébreux ont triomphé des flammes (Dn 3), c’était plus prodigieux que s’ils n’y avaient pas été précipités. Que Jonas soit englouti par une baleine, c’est naturel, c’est normal ; mais Jonas vivant dans le ventre du monstre, voilà le prodige. De même, le Christ prouvait mieux sa divinité en triomphant de la mort du sein même de la mort qu’en refusant de mourir.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église

 

 

 

 

 

Rosaire

mercredi 4 janvier 2017

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Un jeune soldat américain endurant de terribles tortures a réalisé que le Rosaire était une rencontre profonde avec le Seigneur, une rencontre qui lui a permis de rester en vie. Jeté sans ménagement dans une prison étouffante en pleine jungle. Il avait l’air malade, transpirant, mal nourri… Il gisait sur le sol sale, à demi-conscient. Il était régulièrement frappé, d’abord quotidiennement, puis plusieurs fois par jour, parfois toutes les heures. Semaines après semaines, cette brutalité constante venait sans justification, sans pitié, sans fin. Et pourtant… Cloué au sol par des douleurs atroces, pris de délires fiévreux, il avait tracé un dessin par terre d’un doigt tremblant, dans un moment de lucidité. Dix points disposés approximativement en cercle, et au centre, une croix. Alors, presque imperceptiblement, ses lèvres enflées et en sang s’étaient mises à murmurer : Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous…
Le Rosaire est ce qui lui a permis de ne pas devenir fou dans ces temps d’une incompréhensible dureté. Prononcer ces mots de l’ange Gabriel et d’Elisabeth à Marie, prier le Notre Père et le Gloire au Père, contempler les mystères joyeux, douloureux et glorieux, tout cela a permis de faire pénétrer Dieu d’une manière éclatante dans cette cellule désespérément sombre. Faire avancer ses doigts brisés le long des points gravés dans la saleté du sol était un moyen de ressentir un certain ordre chassant momentanément le désordre, la grâce éclipsant la souffrance insensée. Dieu était alors véritablement présent.
Car le Rosaire, comme l’a compris si clairement ce soldat, n’est pas un simple enchaînement de phrases que l’on récite les unes à la suite des autres ou encore un ennuyeux étalage des événements de la vie du Christ. Non, au contraire, c’est plutôt une immersion profondément mystique en Dieu. C’est ce qui permet d’échapper au maintenant qui paraît si difficile pour entrer dans une éternité aimante. C’est une opportunité de s’ancrer dans l’étreinte aimante du Christ par le biais de prières, de phrases et d’images ayant traversé des siècles de dévotion. Comme l’a exprimé avec ardeur Robert Llewelyn, pasteur luthérien, dans son livre sur le Rosaire, « les paroles sont comme les rives d’un fleuve et la prière est comme le fleuve lui-même. Les rivages sont nécessaires pour donner la bonne direction, pour que le fleuve continue de couler normalement. Mais c’est bien le fleuve qui nous intéresse. Il en va de même pour la prière : seule compte la tendance de notre cœur à se tourner vers Dieu. Quand le fleuve se jette dans la mer, les rives s’effacent. De même, lorsque nous pénétrons profondément dans la présence de Dieu, les mots disparaissent… et nous nous retrouvons dans le silence de l’océan de l’amour divin. »
Il en va véritablement ainsi. Le Rosaire est une prière ancrée dans le moment présent, en lien direct avec l’éternité.
Le Rosaire, c’est une rencontre incomparable avec le Christ qui est à même de transcender les réalités les plus dures. C’est un moment de prière pendant lequel les mots s’effacent peu à peu pour nous faire entrer « dans le silence de l’amour divin ».

Tod Worner, marié, père de famille, médecin
Extrait de son témoignage sur le Rosaire
aleteia.org 11/12/2016

 

 

 

Intentions de prière du pape François – mai 2016

lundi 2 mai 2016

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ourlad10Universelle : Les femmes dans la société
Pour que dans tous les pays du monde les femmes soient honorées et respectées, et que soit
valorisée leur contribution sociale irremplaçable.

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Pour l’évangélisation : Prière du Rosaire
Pour que la pratique de la prière du Rosaire se diffuse dans les familles, les communautés et les
groupes, pour l’évangélisation et pour la paix.

 

 

 

 

 

Prochain rendez-vous le dimanche 20 mars 2016.

vendredi 11 mars 2016

Le prochain rendez-vous du 20 mars 2016 aura lieu à Magalas. La messe de Saint Joseph de Mont-Rouge à Puimisson (34) est à 11h.

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Rendez-vous est donné à 10h/10h30 au sanctuaire de Saint Joseph de Mont-Rouge pour ceux qui le peuvent et le souhaitent.

Nous nous retrouverons ensuite à Magalas chez M. et Mme Valette ( 16, avenue capitaine Bonnet) pour le pique nique sorti du sac et le rosaire.

En chemin vers le 15 août….

jeudi 13 août 2015

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Gardez toujours sur vous le chapelet afin que le rosaire vous guide vers la lumière.

Lisez en chaque jour quelques lignes de la Bible, au gré de l’Esprit, afin que votre cœur s’enflamme dans la connaissance de l’Amour et de la Paix.

Faites en chaque jour un petit sacrifice offert pour la renaissance de l’Eglise Nouvelle.

Faites en chaque semaine le jeûne lors de la Passion de mon Fils afin que cette nourriture soit offerte pour que vous receviez la nourriture spirituelle.

Vous serez revêtus alors de l’armure de la foi, vous aurez pour bouclier la protection Divine au travers de la lumière de la sainteté et personne ne vous fera fléchir un genou en terre.

Vous serez l’armée du « Cœur resplendissant de Dieu » et associés à l’armée Céleste.

Marie Mère des hommes – août 1996

 

 

 

 

 

 

Prochaine rencontre

mardi 12 mai 2015

agenda3Le prochain rendez-vous du 17 mai 2015 aura lieu à Magalas. La messe de Saint Joseph de Mont-Rouge à Puimisson (34) est à 11h.

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logoRendez-vous est donné à 10h/10h30 au sanctuaire de Saint Joseph de Mont-Rouge pour ceux qui le peuvent et le souhaitent.

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magalas

Nous nous retrouverons ensuite à Magalas chez M. et Mme Valette ( 16, avenue capitaine Bonnet) pour le pique nique sorti du sac et le rosaire.