ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘vie’

« Là où je suis, vous serez aussi. »

vendredi 13 mai 2022

 

Si le monde savait ce qu’est aimer Dieu, ne serait-ce qu’un petit peu, il aimerait aussi son prochain. Quand on aime Jésus, quand on aime le Christ, on aime forcément ce qu’il aime. N’est-il pas mort d’amour pour les hommes ? Car, en transformant notre cœur en cœur du Christ, nous ressentons et nous percevons ses effets, et le plus grand d’entre eux c’est l’amour, l’amour de la volonté du Père, l’amour envers tout le monde qui souffre, qui peine, le frère lointain, qu’il soit anglais, japonais ou moine, l’amour envers Marie. Enfin, qui pourra comprendre l’amour du Christ ? Personne ; mais il y en a qui possèdent quelques petites étincelles, très cachées, très en silence, et sans que le monde le sache.

Mon Jésus, que tu es bon ! Tu fais tout merveilleusement bien. Tu me montres le chemin, tu me montres le but. Le chemin est la douce croix, le sacrifice, la renonciation à soi-même, quelquefois la bataille sanglante qui se résout, en larmes, sur le Calvaire ou dans le jardin des Oliviers. Le chemin est, Seigneur, d’être le dernier, le malade, le pauvre… Mais peu importe, au contraire !… Ces renoncements sont agréables quand ils suscitent dans l’âme la charité, la foi et l’espérance ; c’est ainsi que tu transformes les épines en roses.

Et le but ? Le but c’est toi, et rien d’autre que toi. Le but c’est l’éternelle possession de toi dans le ciel, avec Marie, avec tous les anges et tous les saints. Mais ce sera là-haut, dans le ciel. Et pour encourager les chétifs, les faibles, les peureux comme moi, tu te manifestes quelquefois dans le cœur, et tu lui dis : « Que cherches-tu ? Que veux-tu ? Qui appelles-tu ? Tiens, regarde ce que je suis. Je suis la Vérité et la Vie » (Jn 14,6)… Alors, Seigneur, tu remplis l’âme de tes serviteurs de douceurs inexprimables qu’on rumine en silence, que l’homme ose à peine expliquer. Mon Jésus comme je t’aime, malgré ce que je suis. Et plus je suis pauvre et misérable et plus je t’aime. Je t’aimerai toujours ; je m’agripperai à toi et je ne te lâcherai pas : je ne sais plus comment dire.

Saint Raphaël Arnáiz Barón (1911-1938)

 

 

« Je vous le dis, à vous mes amis : ne craignez pas ceux qui tuent le corps. »

vendredi 16 octobre 2020

Celui qui ne connaît pas Dieu, tout en pouvant avoir de multiples espérances, est dans le fond sans espérance, sans la grande espérance qui soutient toute l’existence (cf Ep 2,12). La vraie, la grande espérance de l’homme, qui résiste malgré toutes les désillusions, ce peut être seulement Dieu — le Dieu qui nous a aimés et qui nous aime toujours « jusqu’au bout », « jusqu’à ce que tout soit accompli » (Jn 13,1 ;19,30).

Celui qui est touché par l’amour commence à comprendre ce qui serait précisément « la vie ». Il commence à comprendre ce que veut dire la parole d’espérance dans le rite du baptême : « De la foi j’attends la vie éternelle », la vie véritable qui, totalement et sans menaces, est simplement la vie dans toute sa plénitude. Jésus, qui a dit qu’il est « venu pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en plénitude, en abondance » (Jn 10,10), nous a aussi expliqué ce que signifie « la vie » : « La vie éternelle, c’est de te connaître, toi le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3). La vie dans le sens véritable, on ne l’a pas en soi, de soi tout seul et pas même seulement par soi : elle est une relation. Et la vie dans sa totalité est relation avec Celui qui est la source de la vie. Si nous sommes en relation avec celui qui ne meurt pas, qui est lui-même la Vie et l’Amour, alors nous sommes dans la vie. Alors nous vivons

Benoît XVI

 

 

 

 

Je suis le chemin, la vérité, la vie

dimanche 10 mai 2020

Écoutons le Seigneur : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Si tu cherches la Vérité, suis la Voie ; car la Voie, c’est aussi la Vérité. C’est ce où tu vas, c’est ce par où tu vas. Ce n’est pas par autre chose que tu vas à autre chose ; ce n’est pas par autre chose que tu viens au Christ ; c’est par le Christ que tu viens au Christ. Comment au Christ par le Christ ? Au Christ Dieu par le Christ homme ; par le Verbe fait chair au Verbe qui était au commencement auprès de Dieu ; par ce que l’homme a mangé ce que les anges mangent chaque jour. C’est en effet ce qui est écrit : « Il leur a donné le pain du ciel ; l’homme a mangé le pain des anges (Ps 77, 24-25). » Quel est le pain des anges ? « Au commencement était le Verbe et le Verbe était en Dieu et le Verbe était Dieu » (Jn 1, 1-3). Comment l’homme a-t-il mangé le pain des anges ? « Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Suivez le chemin du ciel !

vendredi 8 mai 2020

Jour après jour, suivez le chemin de Dieu, le tenant étroitement attaché à vous par sa promesse ; en effet, lui-même a dit, par l’intermédiaire de ses apôtres, à tous ceux qui recherchent sa volonté et ses témoignages (cf. Ps 118,31 LXX) qu’il serait avec eux jusqu’à la fin du monde (Mt 28,20), là où les sentiers et les traces ne seront pas connus (Ps 76,20), comme l’a dit en ses chants le divin David. Mais d’une manière invisible, il est présent aux yeux de l’intelligence, se faisant voir de ceux qui ont le cœur pur et s’entretenant avec eux. Suivez donc votre chemin (…).

Prenez les ailes de l’amour de Dieu pour voler comme les nuages (cf. Is 60,8), élevés au-dessus des pièges de cette terre. Oignez vos pieds d’une huile d’allégresse (cf. Ps 44,8) et de tempérance. N’encombrez pas de vos pas paresseux le chemin resserré du Seigneur. Si dans votre pusillanimité, vous avez soif, buvez l’eau de la patience (cf. Si 15,3) ; si dans votre atonie spirituelle, vous avez faim, mangez du pain qui nourrit et fortifie le cœur de l’homme (cf. Ps 103,15), une parole de sagesse et de courage. Retroussez votre habit et soyez prêts à agir, regardez vers le haut et ne vous chargez pas de ces fardeaux accablants que sont vos mauvais vouloirs ; car pour celui qui accomplit le voyage de la terre jusqu’au ciel, il suffit de suivre son chemin avec diligence sans se charger d’un poids supplémentaire. (…)

Soyez forts dans le Seigneur ; montez vers la montagne de Dieu, vers sa maison sainte (Is 2,3), avec le chantre Isaïe, le prophète à la voix si puissante. Que nul ne reste en arrière, que nul ne s’assoie ; aidez-vous les uns les autres, tous enracinés dans une ferme charité

Saint Théodore le Studite (759-826)

 

 

 

« Voici que je fais toutes choses nouvelles. » (Ap 21,5)

dimanche 16 avril 2017

citationMMDHavril2017

 

Ce jour est le premier d’une autre création. En ce jour Dieu crée « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Is 65,17; Ap 21,1)… En ce jour est créé l’homme véritable, celui qui est « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26). Vois quel monde est inauguré en ce jour, ce « jour que le Seigneur a fait » (Ps 117,24)… Ce jour a aboli la douleur de la mort et a mis au monde « le premier-né d’entre les morts » (Col 1,18). En ce jour…la prison de la mort a été détruite, les aveugles recouvrent la vue, « l’astre d’en haut se lève et vient secourir ceux qui sont assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort » (Lc 1,78s)…

Hâtons-nous, nous aussi, vers la contemplation de ce spectacle extraordinaire…, pour ne pas être devancés par les femmes. Ayons dans les mains les aromates que sont la foi et la conscience, car c’est là « la bonne odeur du Christ » (Lc 24,1; 2Co 2,15). Ne cherchons plus « le Vivant chez les morts » (Lc 24,5), car le Seigneur repousse celui qui le cherche ainsi, en disant : « Cesse de me toucher » (Jn 20,17)… Ne te représente plus dans ta foi sa condition corporelle de servitude, mais adore celui qui est dans la gloire du Père, dans « la condition de Dieu »…; oublie « la condition de l’esclave » (Ph 2,6-7).

Écoutons la bonne nouvelle apportée par Marie Madeleine, plus rapide que l’homme grâce à sa foi… Quelle bonne nouvelle apporte-t-elle ? Celle qui ne vient « ni de la part des hommes, ni par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus Christ » (Ga 1,1). « Écoute, dit-elle, ce que le Seigneur nous a ordonné de vous dire, à vous qu’il appelle ses frères : ‘ Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ’ » (Jn 20,17). Quelle belle et bonne nouvelle ! Celui qui, à cause de nous est devenu comme nous, afin de faire de nous ses frères…, entraîne tout le genre humain avec lui vers le Père véritable… Celui qui, pour ses nombreux frères (Rm 8,29), s’est fait par sa chair Premier-né de la bonne création a attiré avec lui la nature tout entière.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
2ème homélie pour Pâques (trad. coll. Pères dans la foi, n° 55, p. 51.69 rev.)

 

 

 

resurrection-5

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,6-14.

mardi 3 mai 2016

0229512001380351435

Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père,
et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »

 

 

 

« Personne ne va vers le Père sans passer par moi. »

vendredi 22 avril 2016

Jesuislechemin

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Le Christ semble nous dire par là : « Par où veux-tu passer ? Je suis le chemin. Où veux-tu arriver ? Je suis la vérité. Où veux-tu demeurer ? Je suis la vie. » Marchons donc en toute sécurité sur le chemin ; et en dehors du chemin, craignons les pièges, car sur le chemin l’ennemi n’ose pas attaquer — le chemin, c’est le Christ — mais en dehors du chemin il dresse ses pièges…

Notre chemin, c’est le Christ dans son humilité ; le Christ vérité et vie, c’est le Christ dans sa grandeur, dans sa divinité. Si tu marches dans le chemin de l’humilité, tu parviendras au Très-Haut ; si dans ta faiblesse tu ne méprise pas l’humilité, tu demeureras plein de force dans le Très-Haut. Pourquoi le Christ a-t-il pris le chemin de l’humilité ? C’est à cause de ta faiblesse qui était là comme un obstacle insurmontable ; c’est pour t’en délivrer qu’un si grand médecin est venu vers toi. Tu ne pouvais pas aller à lui ; il est venu jusqu’à toi. Il est venu t’enseigner l’humilité, ce chemin du retour, car c’est l’orgueil qui nous empêchait de revenir vers la vie qu’il nous avait fait perdre…

Alors Jésus, devenu notre chemin, nous crie : « Entrez par la porte étroite ! » (Mt 7,13) L’homme s’efforce d’entrer, mais l’enflure de l’orgueil nous en empêche. Acceptons le remède de l’humilité, buvons ce médicament amer mais salutaire… L’homme enflé d’orgueil demande : « Comment pourrai-je entrer ? » Le Christ nous répond : « Je suis le chemin, entre par moi. Je suis la porte (Jn 10,7), pourquoi chercher ailleurs ? » Pour que tu ne t’égares pas, il s’est fait tout pour toi, et il te dit : « Sois humble, sois doux » (Mt 11,29).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 142

 

 

 

« Alors les justes resplendiront dans le Royaume de leur Père. »

mardi 28 juillet 2015

icone-et-bible

Il existe une moisson pour les épis de blé matériels et une autre pour les épis doués de raison, c’est-à-dire le genre humain. Celle-ci s’effectue chez les infidèles et rassemble dans la foi ceux qui accueillent l’annonce de l’Evangile. Les ouvriers de cette moisson sont les apôtres du Christ, puis leurs successeurs, puis, au cours du temps, les docteurs de l’Eglise. Le Christ a dit à leur sujet ces paroles : « Le moissonneur reçoit son salaire ; il récolte du fruit pour la vie éternelle » (Jn 4,36)…

Mais il y a encore une autre moisson : c’est le passage de cette vie à la vie future qui, pour chacun de nous, se fait par la mort. Les ouvriers de cette moisson-là ne sont pas les apôtres, mais les anges. Ils ont une plus grande responsabilité que les apôtres, car ils font le tri qui suit la moisson et ils séparent les méchants des bons, comme on le fait avec l’ivraie et le bon grain… Nous sommes dès aujourd’hui « le peuple choisi de Dieu, la race sainte » (1P 2,9), l’Eglise du Dieu vivant, choisis parmi les impies et infidèles. Puissions-nous être séparés de l’ivraie de ce monde de la même manière dans le monde à venir, et agrégés à la foule de ceux qui sont sauvés dans le Christ, notre Seigneur, qui est béni dans les siècles.

Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien
Homélie 26 ; PG 151, 340-341 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 308)

 

 

 

 

« Venez à moi, vous tous qui peinez. »

mercredi 10 décembre 2014

Te-Vai-Ora-Coeur-de-Jesus

Nous parcourions l’itinéraire de cette vie dans l’ignorance des bonnes actions et dans l’incertitude de l’épreuve qu’est la mort. Notre voyage à travers le monde nous avait chargés d’un gros fardeau de négligence pécheresse… Soudain, vers l’orient, nous avons aperçu une source d’eau vive que nous n’espérions pas. Tandis que nous nous hâtions vers elle, la voix de Dieu s’est fait entendre en nous criant : « Vous qui avez soif, venez à l’eau ! » (Is 55,1) Nous voyant approcher, chargés de lourds bagages, elle a repris : « Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous soulagerai ». Et quand nous avons entendu cette voix pleine de bonté, nous avons jeté nos bagages a terre. Pressés par la soif, nous nous sommes étendus sur le sol pour puiser avidement à la source ; nous avons bu longuement, et nous nous sommes relevés renouvelés.

Après nous être remis debout, nous sommes restés là, tout stupéfiés, dans l’excès de notre joie. Nous regardions le joug que nous avions péniblement porté en chemin, et ces bagages qui nous avaient fatigué jusqu’à en mourir, ignorants que nous étions. Tandis que nous étions absorbés dans nos considérations, de nouveau nous avons entendu la voix qui sortait de la source qui nous avait rendu la vie : « Chargez-vous de mon joug ; mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos pour vos âmes. Mon joug est aisé et mon fardeau léger ». A ces mots nous nous sommes dit l’un à l’autre : « Ne revenons pas en arrière après avoir trouvé la vie grâce à une telle source… Ne reprenons pas le bagage de nos péchés que nous avons jeté loin de nous en allant à la source baptismale… Maintenant nous avons reçu la sagesse de Dieu… Nous avons été invités au repos par la voix du Seigneur ».

La Règle du Maître, règle monastique du 6ème siècle
Invitatoire ; SC 105 (trad. SC p. 297s rev.)

 

 

 

Choisir la vie

vendredi 5 septembre 2014
.2c7f388b
.
Dans le livre du Deutéronome, Dieu, par la bouche de Moïse, met son peuple devant un choix apparemment très simple : « Je mets devant toi, dit-il, le bonheur ou le malheur, la vie ou la mort. Je t’en supplie, ajoute-t-il, choisis la vie ».  (Deut., chap 30, verset 15)
Le conseil pourrait paraître superflu tant le choix semble évident. Pourtant certains préfèrent choisir la mort.
Le prophète Jonas, par exemple. Refusant la mission que Dieu lui confie, parce qu’il déteste trop le peuple cruel auquel il est envoyé pour lui porter un message de conversion et de pardon, Jonas préfère s’embarquer sur la mer. Et la mer, dans la Bible, c’est toujours la mort. D’ailleurs, Jonas finira bientôt à l’eau, et près de se noyer. Il a tourné le dos à Dieu, il a choisi la mort. Tant pis pour lui ?
Dieu ne se résigne pas à nos choix mortifères. Perdre l’un d’entre nous, pour Dieu, c’est perdre un fils unique, un fils irremplaçable, et la joie de tous les saints qui persévèrent ne suffit pas à le consoler de cette perte. Alors il revient toujours nous chercher, au cœur des plus sombres profondeurs au besoin, et par les moyens les plus inattendus. 
Ce poisson mangeur d’hommes pourrait nous inquiéter ; c’est pourtant le séjour dans ses entrailles maternelles qui permettra à Jonas de revenir à la vie et de retrouver la terre ferme.
Rends-moi attentif, Seigneur, aux poissons que tu m’envoies au fin fond de mes cachettes d’angoisse et de honte, et qui viennent de ta part me redonner la possibilité de choisir la vie, et d’avoir la vie en abondance.
 .
Frère Adrien Candiard, dominicain
couvent du Caire
Méditation du Livre de Jonas 2, 1-11
Signes dans la Bible