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Archive pour juin 2011

Mourir

jeudi 30 juin 2011

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Jésus se tourne vers Simon: “Vois-tu l’œuvre de la puissance des Ténèbres? Comme une araignée, elle tend son piège, englue et emprisonne celui qui ne sait pas mourir pour renaître papillon, assez fort pour déchirer la toile ténébreuse et passer outre, emportant en souvenir de sa victoire des lambeaux de la toile tout éclairés sur ses ailes d’or, comme des oriflammes et des étendards pris à l’ennemi. Mourir pour vivre. Mourir pour vous donner la force de mourir. Viens Simon te reposer, et que Dieu soit avec toi.” Tout prend fin.

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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

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SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL

mercredi 29 juin 2011

« Mais pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16, 15)
Cette question sur son identité, Jésus la pose aux disciples, alors qu’il se trouve avec eux en haute Galilée. Il était arrivé plusieurs fois que ce soit eux qui posent des questions à Jésus ; désormais, c’est Lui qui les interpelle. Il pose une question précise, qui attend une réponse. C’est Simon-Pierre qui prend la parole au nom de tous : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). La réponse est extraordinairement lucide. La foi de l’Église s’y reflète de façon parfaite. Nous aussi, nous nous y reflétons. De façon particulière, dans les paroles de Pierre se reflète l’Evêque de Rome, par volonté divine son indigne successeur. (…)

« Tu es le Christ ! »
À la confession de Pierre, Jésus répond : « Tu es heureux Simon, fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16, 17)
Tu es heureux, Pierre ! Heureux, car cette vérité, qui est centrale dans la foi de l’Église, ne pouvait naître dans ta conscience d’homme que par l’œuvre de Dieu. « Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11, 27). Nous réfléchissons sur cette page de l’Évangile particulièrement riche : le Verbe incarné avait révélé le Père à ses disciples ; à présent est venu le moment où le Père lui-même leur révèle son Fils unique. Pierre accueille l’illumination intérieure et proclame avec courage : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ! Ces paroles sur les lèvres de Pierre proviennent du plus profond du mystère de Dieu. Elles révèlent l’intime vérité, la vie même de Dieu. Et Pierre, sous l’action de l’Esprit divin, devient témoin et confesseur de cette vérité surhumaine. Sa profession de foi constitue ainsi la base solide de la foi de l’Église « Sur toi je bâtirai mon Église » (cf. Mt 16, 18). Sur la foi et sur la fidélité de Pierre est édifiée l’Église du Christ. La première communauté chrétienne en était bien consciente, elle qui, comme le rapportent les Actes des Apôtres, lorsque Pierre se retrouva en prison, se recueillit pour élever à Dieu une prière implorante pour lui (cf. Ac 12, 5). Elle fut écoutée, car la présence de Pierre était encore nécessaire à la communauté qui accomplissait ses premiers pas : le Seigneur envoya son ange le libérer des mains des persécuteurs (cf. ibid., 12, 7-11). Il était écrit dans les desseins de Dieu que Pierre, après avoir confirmé longuement ses frères dans la foi, souffrirait le martyre ici à Rome, avec Paul, l’Apôtre des Nations, ayant lui aussi échappé plusieurs fois à la mort.

« Le Seigneur lui, m’a assisté et m’a rempli de force afin que, par moi, le message fût proclamé et qu’il parvînt aux oreilles de tous les païens » (2 Tm 4, 17)
Ce sont les paroles de Paul au fidèle disciple. Elles témoignent de l’œuvre qui a été accomplie en lui par le Seigneur, qui l’avait choisi comme ministre de l’Évangile, « le saisissant » sur la route de Damas (cf. Ph 3, 12). Enveloppé dans une lumière fulgurante, le Seigneur s’était présenté à lui, disant : « Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9, 4), tandis qu’une puissance mystérieuse le jetait à terre (cf. Ac 9, 5). « Qui es-tu, Seigneur ? », avait demandé Saoul. « Je suis Jésus que tu persécutes » ! (Ac 9, 5). Telle fut la réponse du Christ. Saoul persécutait les fidèles de Jésus et Jésus lui faisait savoir que c’était Lui-même qui était persécuté à travers eux. Lui, Jésus de Nazareth, le Crucifié, que les chrétiens affirmaient être ressuscité. Si, à présent, Saoul en ressentait la puissante présence, il était clair que Dieu l’avait réellement ressuscité des morts. C’est véritablement Lui le Messie attendu par Israël, c’était Lui le Christ vivant et présent dans l’Église et dans le monde ! Saoul aurait-il pu par sa seule raison comprendre tout ce qu’un tel événement comportait ? Certainement pas ! Cela faisait partie en effet des desseins mystérieux de Dieu. Ce sera le Père qui donnera à Paul la grâce de connaître le mystère de la rédemption, opérée par le Christ. Ce sera Dieu qui lui permettra de comprendre la réalité merveilleuse de l’Église, qui vit pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ. Et lui, participant à cette vérité, ne cessera de la proclamer inlassablement jusqu’aux extrémités de la terre. De Damas, Paul commencera son itinéraire apostolique qui le conduira à diffuser l’Évangile dans tant de parties du monde alors connu. Son élan missionnaire contribuera ainsi à la réalisation du mandat du Christ aux Apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). (…)

La pleine unité de l’Église !
Je sens retentir en moi la consigne du Christ. Il s’agit d’une consigne ô combien urgente en ce début de nouveau millénaire. Prions pour cela, et œuvrons sans jamais nous lasser d’espérer. (…)
Que Dieu nous accorde de parvenir le plus tôt possible à la pleine unité de tous les croyants dans le Christ. Que les Apôtres Pierre et Paul nous obtiennent ce don, eux que l’Église rappelle en ce jour, au cours duquel on fait mémoire de leur martyre, et donc de leur naissance dans la vie de Dieu. Pour l’Évangile, ils ont accepté de souffrir et de mourir et ils ont participé à la résurrection du Seigneur. Leur foi, confirmée par le martyre, est la même foi que Marie, la Mère des croyants, des Apôtres, des saints et des saintes de tous les siècles. Aujourd’hui, l’Église proclame à nouveau leur foi. Il s’agit de notre foi, la foi immuable de l’Église en Jésus, unique Sauveur du monde ; dans le Christ, le Fils du Dieu vivant, mort et ressuscité pour nous et pour toute l’humanité.

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Homélie de Jean-Paul II
(Jeudi 29 juin 2000)

Site officiel du Vatican – Copyright © Libreria Editrice Vaticana

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Intentions de prière du pape

mardi 28 juin 2011

JUILLET


Universelle – Les malades du SIDA.
Pour que les chrétiens contribuent à soulager, spécialement dans les pays les plus pauvres, la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA.

Missionnaire – Les religieuses en terre de mission.
Pour les religieuses qui oeuvrent dans les territoires de mission, afin qu’elles soient les témoins de la joie de l’Evangile et le signe vivant de l’amour du Christ.

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Fête du Saint Sacrement

dimanche 26 juin 2011

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Mes enfants, venez plus nombreux dans la Demeure de mon Fils, venez recevoir Son Corps et Son Sang. N’oubliez jamais de vous réconcilier à Lui avant tout Sacrement. Il est là pour sauvegarder ce monde, Il a donné Sa vie pour que vous viviez dans la Paix, l’Unité et l’Amour. L’homme n’a pas entendu, l’homme vit selon le modèle du Malin, et en ce point il faudra qu’il cède sa place à Dieu le Père et ceux qui l’auront suivi, pourront toujours rejoindre Dieu par une simple demande, une simple prière. La perversion ne sera plus de ce monde, il n’y aura qu’Amour et Paix. Mais le temps passe, et tout le monde, tout le monde ignore le vrai chemin de la vie.

Il faut prier, il faut vous unir main dans la main, unissez-vous toujours dans la prière, unissez-vous toujours dans l’Amour et la Paix. Venez vous recueillir, venez adorer, venez remercier le Dieu votre Père afin qu’Il vous guide par son Esprit au travers du dédale de la vie, au travers de l’ignorance des hommes. Venez vous accomplir dans le tabernacle de mon Fils.

Marie Mère des hommes – juillet 1996

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Message du 15 juin 2011

samedi 25 juin 2011

Le Pouget, le 15 juin 2011

Mes enfants,

Je vous demande de prier, prier, prier pour les conversions dans ce monde. La sauvegarde des hommes est en la reconnaissance de la Sainte Trinité et en l’Amour du Père Eternel.

Mes enfants, il faut sans cesse revenir sur votre travail de prière, de réflexion, de compréhension par le Saint Esprit et se laisser guider dans l’Amour et la Paix. Ce monde vacille car l’homme sans foi ne peut diriger ses intentions que dans la tentation du bien-être personnel et de sa « liberté » bâtie sur autrui.

Mes enfants, le contrôle de la gérance de la terre échappe aux hommes de bonne volonté, mais des cohortes de brigands veulent en saisir les rênes pour manipuler l’esprit intellect de l’homme. La modernité a greffé des œillères aux hommes qui labourent une terre souillée d’ignominie, de cruauté. La sensibilité n’est plus et l’homme se sent pris au piège, l’esprit lié, comme les moutons de panurge allant au suicide collectif.

Le ciel ne se satisfait pas de vos souffrances et égarements, il vous faut donc prier pour la réunification des hommes et les conversions.

Sans cesse nous serons là dans le soutien et l’Amour pour vous diriger sur le chemin fleuri de la foi et de l’Amour. L’exemple de la beauté Divine est aux portes des demeures et vous ne le voyez pas. En rentrant chez vous et dans la maison de mon Fils vous mettez un pied dans la demeure Céleste. La réflexion n’est plus à l’ordre du jour, il vous faut prier, faire des sacrifices et enseigner la volonté de mon Fils. Mon Fils vous demande de suivre Son représentant terrestre à Rome et de former cette chaine d’Amour et de Paix, qui envahira par vos chants d’allégresse, le cœur des impurs et des incroyants. Chacun se réfugie derrière de faux alibis pour semer la discorde et déstabiliser la Paix. La honte en revient aux grands, dépassés par leur soif de pouvoir et de suprématie. Que de fausses raisons pour aller à l’assaut des « infidèles » pour surnommer ceux qui dérangent dans leurs profits et limitent l’étendue de leur pouvoir. La parole du cœur n’est plus, seule celle des armes et de la répression se fait entendre au détriment des peuples opprimés, ceux qui sont dans la pauvreté et aussi ceux qui sont dans l’opulence, mais qui sont aveuglés d’une publicité mensongère. Votre monde est devenu une machine ressemblant à un écran gigantesque où les images qui vous sont diffusées opacifient votre esprit et vous laissent dans une attitude de gérance du pouvoir et de la richesse de ceux que vous appelez vos gouvernants et les grandes sociétés « économistes » du monde. Ceux-ci comme Gargantua se délectent des plaisirs de la nourriture terrestre élaborée par vos soins dans la sueur et l’opiniâtreté de bien faire, hélas tout ceci n’est qu’une réalité bien cruelle pour des hommes appelant Dieu Le Père comme secours pour éteindre le feu qu’ils ont allumé. Mais leur foi est de courte durée et symptomatique d’un dérèglement humain dans son évolution, comme il en fut pour le veau d’or. La cécité forcée et l’oreille sourde vous entrainent au bord du précipice. Les temps sont sans cesse renouvelés par des duels et des combats dont la justice écarte les faibles pour sublimer les forts.

La honte est sur les hommes, infligée par eux-mêmes pour distraire l’attention envers Dieu Le Père.

Mes enfants, il est des réalités que vous ne pouvez vous cacher, ne fermez point les yeux sur la destinée de vous-même et d’autrui. Je suis présente comme servante du Seigneur accompagnée des Saints et de vos familles pour soulager votre chemin. Ma présence est pour tous et en tout lieu, ouvrez les yeux et vous me verrez.

Je suis Marie Mère des Hommes pour l’unité dans l’Amour et la Paix. Je vous remercie de me lire.

Marie Mère des Hommes

R.E.

Dans l’Ecclésiastique chap. 24 Discours de la Sagesse

 

Nativité de saint Jean Baptiste, solennité

vendredi 24 juin 2011

« Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3,30)


Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu’un homme. En effet, quand celui qui est « le plus grand d’entre les enfants des femmes » (Mt 11,11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1,20) et s’humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu’il y a dans le Christ plus qu’un homme… « De sa plénitude nous avons tous reçu » (Jn 1,16). Qu’est-ce à dire, « nous tous »?  C’est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l’Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ». Nous sommes des vases, il est la source. Donc…, Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l’homme s’humilie, pour que Dieu soit exalté.

C’est pour apprendre à l’homme à s’humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître. Il y a ici un enseignement profondément mystérieux. Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère. De quel mystère ? Du mystère de notre grandeur. Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 289, 3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste

Neuvaine au Sacré Coeur de Jésus

jeudi 23 juin 2011

Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières :

I – Ô Jésus, qui avez dit :  » En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira !  » voici que je frappe, je cherche et je demande à votre Père en votre nom la grâce ……
Pater, Ave, Gloria,
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance et j’espère en vous.

II – Ô Jésus, qui avez dit :  » En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l’accordera !  » voici qu’en votre Nom je demande à votre Père en votre nom la grâce ….
Pater, Ave, Gloria,
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance et j’espère en vous.

III – Ô Jésus, qui avez dit :  » En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point !  » voici qu’en m’appuyant sur l’infaillibilité de vos saintes paroles je demande à votre Père en votre nom la grâce …
Pater, Ave, Gloria,
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance et j’espère en vous.

Prière – Ô Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie, votre et notre tendre Mère.
Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.
Salve Regina

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Saint Sacrement

jeudi 23 juin 2011

La solennité du Saint Sacrement est célébrée en principe le jeudi suivant la fête de la Trinité (soixante jours après Pâques). En France, ce jour n’étant pas férié, elle est reportée au dimanche. Longtemps connue sous le nom de Fête-Dieu, cette solennité veut célébrer le don que fit le Christ de son Corps et de son Sang pour le salut du monde. Elle fut officiellement introduite dans la liturgie par le pape Urbain IV en 1264. Il s’agissait alors d’affirmer de manière solennelle la présence du Christ dans le pain et le vin, contre l’hérésie cathare qui la niait.

 

La charge de la Parole et le souci avec lequel nous vous avons engendrés pour que le Christ soit formé en vous nous poussent à vous dire ce que signifie ce sacrement si grand et si divin, ce remède si célèbre et si noble, ce sacrifice si pur et si facile : ce n’est plus dans une seule cité terrestre, Jérusalem, ni dans le tabernacle qui a été fait par Moïse, ni dans le Temple qui a été construit par Salomon – tout cela n’était que l’ombre des réalités à venir – mais c’est du lever du soleil jusqu’au couchant, comme l’ont prédit les Prophètes, qu’on immole et qu’on offre à Dieu cette victime de louanges selon la grâce du Nouveau Testament.

On ne va plus chercher dans les troupeaux une victime sanglante, on n’approche plus de l’autel de Dieu une brebis ou un bouc, mais, désormais, le sacrifice de notre temps, c’est le corps et le sang du prêtre lui-même. C’est de ce prêtre qu’il a été prédit dans le psaume : « Tu es prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech. » Or, nous lisons dans la Genèse et nous tenons que Melchisédech, prêtre du Très-Haut, présenta du pain et du vin quand il bénit notre père Abraham. […]

Recevez donc et mangez le corps du Christ, puisque dans le corps du Christ vous êtes devenus maintenant les membres du Christ. Recevez et buvez le sang du Christ. Pour ne pas vous laisser disperser, mangez celui qui est votre lien ; pour ne pas paraître sans valeur à vos yeux, buvez celui qui est le prix dont vous avez été payé.

Quand vous mangez cette nourriture et buvez cette boisson, elles se changent en vous ; ainsi vous aussi vous êtes changés au corps du Christ si vous vivez dans l’obéissance et la ferveur. Si vous avez la vie en lui, vous serez une chair avec lui. Car ce sacrement ne vous présente pas le corps du Christ pour vous séparer de lui. L’Apôtre nous rappelle que ceci a été prédit dans la Sainte Écriture : « Ils seront deux en une seule chair. »

Ailleurs, il dit à propos de l’eucharistie elle-même : « Nous sommes un seul pain, un seul corps, si nombreux que nous soyons. » Vous commencez donc à recevoir ce que vous avez commencé d’être.

Extrait d’un sermon de saint Augustin († 430).

 

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Porter du fruit

mercredi 22 juin 2011

Aimons Dieu, mes frères, aimons Dieu, mais que ce soit aux dépens de nos bras, que ce soit à la sueur de nos visages. Car bien souvent tant d’actes d’amour de Dieu, de complaisance, de bienveillance, et autres semblables affections et pratiques intérieures d’un cœur tendre, quoique très bonnes et très désirables, sont néanmoins très suspectes, quand on n’en vient point à la pratique de l’amour effectif. « En cela, dit notre Seigneur, mon Père est glorifié que vous rapportiez beaucoup de fruit » (Jn 15,8).

Et c’est à quoi nous devons bien prendre garde ; car il y en a plusieurs qui, pour avoir l’extérieur bien composé et l’intérieur rempli de grands sentiments de Dieu, s’arrêtent à cela ; et quand ils en viennent au fait et qu’ils se trouvent dans les occasions d’agir, ils demeurent court. Ils se flattent de leur imagination échauffée ; ils se contentent des doux entretiens qu’ils ont avec Dieu dans l’oraison ; ils en parlent même comme des anges ; mais, au sortir de là, est-il question de travailler pour Dieu, de souffrir, de se mortifier, d’instruire les pauvres, d’aller chercher la brebis égarée (Lc 15,4s), d’aimer qu’il leur manque quelque chose, d’agréer les maladies ou quelque autre disgrâce, hélas ! il n’y a plus personne, le courage leur manque. Non, non, ne nous trompons pas : toute notre tâche consiste à passer aux actes.

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretiens spirituels aux Missionnaires, fragment 171 (Seuil 1960, p. 905)

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Bulletin n°36

mardi 21 juin 2011

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Message du 15 juin 2011

 

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