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Archive pour la catégorie ‘Année liturgique’

« Il vit aussi une veuve indigente. »

lundi 23 novembre 2015

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La miséricorde ne mérite pas d’être louée seulement à cause de l’abondance des bienfaits, mais quand elle procède d’une pensée droite et miséricordieuse. Il y a des gens qui donnent et distribuent beaucoup mais qui ne sont pas tenus pour miséricordieux devant Dieu, et il y a des gens qui n’ont rien, qui ne possèdent rien, et qui ont pitié de tous dans leur cœur. Ceux-ci sont considérés devant Dieu comme de parfaits miséricordieux, et ils le sont en effet. Ne dis donc pas : « Je n’ai rien à donner aux pauvres » ; ne t’afflige pas en croyant qu’à cause de cela tu ne peux pas être miséricordieux. Si tu as quelque chose, donne ce que tu as ; si tu n’as rien, donne, ne serait-ce qu’un morceau de pain sec, avec une intention vraiment miséricordieuse et cela sera considéré devant Dieu comme la miséricorde parfaite.

Notre Seigneur n’a pas loué ceux qui jetaient beaucoup dans le tronc des offrandes ; il a loué la veuve pour y avoir mis deux piécettes qu’elle avait prises de son indigence, avec une pensée droite, pour les jeter dans le trésor de Dieu. C’est l’homme qui a pitié de ses semblables dans son cœur qui est réputé miséricordieux devant Dieu ; une intention droite sans effet visible vaut mieux que beaucoup d’œuvres éclatantes sans intention droite.

Youssef Bousnaya (v. 869-979), moine syrien
Vie et doctrine de Rabban Youssef Bousnaya par Jean Bar Kaldoum (trad. Chabot in Deseille, Evangile au désert, Cerf 1999, p. 325 rev.)

 

 

 

 

Solennité du Christ, Roi de l’Univers

dimanche 22 novembre 2015

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Chers frères et sœurs,

En ce dernier dimanche de l’Année liturgique, nous célébrons la solennité de Jésus Christ Roi de l’Univers, une fête instituée de façon relativement récente, mais qui a des racines bibliques et théologique profondes. Le titre de roi, appliqué à Jésus, est très important dans les Évangiles et il permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de salut. On peut remarquer à ce propos une progression : on part de l’expression roi des Juifs et on arrive à celle de roi universel, Seigneur de l’univers et de l’histoire, donc très au-delà des attentes du peuple juif lui-même.

Au centre de ce parcours de révélation de la royauté de Jésus Christ, il y a encore une fois le mystère de sa mort et de sa résurrection. Lorsque Jésus est mis en croix, les prêtres, les scribes et les anciens le tournent en dérision en disant : « Il est le roi d’Israël ; qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Mt 27, 42).

En réalité, c’est justement parce qu’il est le Fils de Dieu que Jésus s’est remis librement à sa passion, et la croix est le signe paradoxal de sa royauté qui consiste dans la volonté d’amour de Dieu le Père sur la désobéissance du péché. C’est justement en s’offrant lui-même en sacrifice d’expiation que Jésus devient le Roi universel, comme il le déclarera Lui-même en apparaissant aux apôtres après la résurrection : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18).

Mais en quoi consiste le pouvoir de Jésus Christ Roi ? Ce n’est pas celui des rois et des grands de ce monde ; c’est le pouvoir divin de donner la vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre le pouvoir de la mort. C’est le pouvoir de l’Amour, qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la paix dans le conflit le plus âpre, allumer l’espérance dans les ténèbres les plus épaisses. Ce règne de la Grâce ne s’impose jamais, et respecte toujours notre liberté.

Le Christ est venu « rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37) – comme il l’a dit devant Pilate -: qui accueille son témoignage se place sous son étendard, selon l’image chère à saint Ignace de Loyola. Un choix – ce oui – est donc nécessaire pour chaque conscience : qui est-ce que je veux suivre ? Dieu ou le malin ? La vérité ou le mensonge ? Choisir le Christ ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette paix et cette joie que lui seul peut donner. C’est ce que manifeste à chaque époque l’expérience de tant d’hommes et de femmes qui, au nom du Christ, au nom de la vérité et de la justice, ont su s’opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres et de leurs différents masques, jusqu’à sceller cette fidélité par le martyre.

Chers frères et sœurs, lorsque l’Ange Gabriel a apporté l’annonce à Marie, il lui a annoncé que son Fils aurait hérité du trône de David, et qu’il aurait régné à jamais (cf. Lc 1, 32-33). Et la Sainte Vierge a cru avant même de l’offrir au monde. Elle a ensuite dû certainement se demander quel nouveau genre de royauté serait celle de Jésus, et elle l’a compris en écoutant ses paroles et surtout en participant intimement au mystère de sa mort sur la croix et de sa résurrection. Demandons à Marie de nous aider nous aussi à suivre Jésus, notre Roi, comme elle l’a fait elle-même, et à lui rendre témoignage par toute notre existence.

Je souhaite à tous un bon dimanche.

© Copyright 2009 – Libreria Editrice Vaticana
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm»).

 

 

Présentation de Marie au temple

samedi 21 novembre 2015

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Pour St Jean, Marie est avant tout « la Mère de Jésus ». Il nous parle d’elle pour la première fois à l’occasion des noces de Cana, et il ne pense même pas à nous faire connaître son nom : la Mère de Jésus était là… Sa Mère dit aux disciples…(…) ! Si nous pouvions comprendre toute la portée de ce titre, nous saurions parfaitement qui est Marie, car elle n’est que cela : la Mère de Jésus.
Pourtant, au pied de la Croix, St Jean nous découvre une lumière nouvelle, en confirmant la place de la maternité de Marie dans l’économie salvifique de la grâce. En effet, être Mère de Jésus ne se limite pas à le mettre au monde. Elle demeure sa Mère durant toute sa vie terrestre et dans l’accomplissement de l’œuvre de la Rédemption, par le Sacrifice de la Croix.
Et Jésus lui-même, en ce moment suprême, en présence de Marie, reste son Fils : c’est d’abord elle qu’il voit, c’est à elle qu’il pense, avec l’intense souffrance qui « transperce son cœur » selon la prophétie de Siméon. Mais cet ultime dialogue met en lumière, en plus de la sollicitude du Fils pour sa Mère, un lien nouveau qui découle de l’accomplissement de son Sacrifice.

P. Guy Frenod, O.S.B.
Extrait d’une homélie
in mariedenazareth.com
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«Dès cette heure, le disciple l’accueillit chez lui» (Jn 19, 27), soulignant ainsi l’adhésion immédiate et généreuse de Jean aux paroles de Jésus et nous informant sur le comportement de gardien fidèle et docile de la Vierge, qu’il adopta toute sa vie.
L’heure de l’accueil est celle de l’accomplissement de l’œuvre du salut.
C’est précisément dans un tel contexte que débute la spiritualité maternelle de Marie et la première manifestation du nouveau lien existant entre elle et les disciples du Seigneur.
Jean accueillit Marie «chez lui ». Cette expression plutôt générique semble souligner son initiative, pleine de respect et d’amour, non seulement d’accueillir Marie dans sa maison, mais surtout de vivre la vie spirituelle en commun avec Elle. En effet, l’expression grecque littéralement traduite «chez lui» n’indique pas tant les biens matériels, car Jean – comme l’observe saint Augustin (1) – « ne possédait personnellement rien», mais plutôt les biens spirituels ou les dons reçus du Christ: la grâce (Jn 1, 16), la Parole (12, 48; 17, 8), l’Esprit (Jn 7, 39 ; 14, 17), l’Eucharistie (Jn 6, 32-58)…
Parmi ces dons, qui dérivent du fait qu’il est aimé par Jésus, le disciple accueille Marie comme Mère, en établissant avec elle une profonde communion de vie (2).
Puisse chaque chrétien, saisir l’exemple du disciple bien-aimé, « prendre Marie chez lui », lui réserver une place dans son existence quotidienne, en reconnaissant son rôle providentiel sur le chemin du salut.

(1) Saint Augustin
(2) Cf. Redemptoris Mater

Jean-Paul II, audience du 07/06/1997
in mariedenazareth.com

escapamargue.blogspot.com

« Ma maison sera une maison de prière. »

vendredi 20 novembre 2015

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Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,
de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ, notre Seigneur.

Dans cette maison que tu nous as donnée,
où tu accueilles le peuple qui marche vers toi,
tu nous offres un signe merveilleux de ton alliance :
Ici, tu construis pour ta gloire
le temple vivant que nous sommes ;
Ici, tu édifies l’Église, ton Église universelle,
pour que se constitue le Corps du Christ ;
et cette œuvre s’achèvera en vision de bonheur
dans la Jérusalem céleste.

C’est pourquoi, avec la foule immense des saints,
en ce lieu que tu as consacré,
nous te bénissons, nous te glorifions,
et nous te rendons grâce en chantant : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers. »

Le Missel romain
Préface pour la fête de la dédicace d’une église

 

Ardouane

 

 

 

« Faites-les fructifier ! » : travail humain et Règne de Dieu

mercredi 18 novembre 2015

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En créant l’humanité, l’homme et la femme, Dieu leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1, 28). C’est là pour ainsi dire le premier commandement de Dieu, attaché à l’ordre même de la création. Ainsi le travail humain répond à la volonté de Dieu. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite », rapprochons aussi ces paroles du travail qui remplit toutes les journées de notre vie. Nous nous rendons compte que nous nous accordons à cette volonté du Créateur lorsque notre travail et les relations humaines qu’il entraîne sont imprégnés des valeurs d’initiative, de courage, de confiance, de solidarité, qui sont autant de reflets de la ressemblance divine en nous…

Le Créateur a investi l’homme du pouvoir de dominer la terre ; il lui demande ainsi de maîtriser par son propre travail le domaine qu’il lui confie, de mettre en œuvre toutes ses capacités afin de parvenir à l’heureux développement de sa propre personnalité et de la communauté entière. Par son travail, l’homme obéit à Dieu et répond à sa confiance. Cela n’est pas étranger à la demande du Notre Père : « Que ton Règne vienne ». L’homme agit pour que le plan de Dieu se réalise, conscient d’avoir été fait à la ressemblance de Dieu et donc d’avoir reçu de lui sa force, son intelligence, ses aptitudes à réaliser une communauté de vie par l’amour désintéressé qu’il porte à ses frères. Tout ce qui est positif et bon dans la vie de l’homme s’épanouit et rejoint son véritable but dans le Règne de Dieu. Vous avez bien choisi ce mot d’ordre : « Règne de Dieu, vie de l’homme », car la cause de Dieu et la cause de l’homme sont liées l’une à l’autre ; le monde progresse vers le Règne de Dieu grâce aux dons de Dieu qui permettent le dynamisme de l’homme. Autrement dit, prier pour que vienne le Règne de Dieu, c’est tendre de tout son être vers la réalité qui est la fin ultime du travail humain.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie devant des travailleurs luxembourgeois, mai 1985 (trad. DC 1898, p. 656)

 

 

 

« Zachée, descends vite ! »

mardi 17 novembre 2015
© Détail de la céramique de sœur Mercédès  (abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, Tarn),  Abbaye Notre-Dame-des-Neiges.  Photographie de Bruno Wadoux.

© Détail de la céramique de sœur Mercédès
(abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, Tarn),
Abbaye
Notre-Dame-des-Neiges.
Photographie de Bruno Wadoux.

 

On lit dans l’évangile que Zachée aurait voulu voir Notre Seigneur, mais il était trop petit. Que fit-il alors ? Il grimpa sur un figuier desséché. Ainsi fait encore l’homme. Il désire voir celui qui opère des merveilles et cause tout un tumulte en lui ; mais il n’est pas de taille suffisante pour cela, il est trop petit. Que faire alors ? Il doit grimper sur le figuier desséché. Le figuier mort symbolise la mort des sens et de la nature, et la vie de l’homme intérieur sur lequel Dieu est porté.

Que dit Notre Seigneur à Zachée ? « Descends vite. » Tu dois descendre, tu ne dois pas retenir une seule goutte de consolation de toutes tes impressions dans la prière, mais descendre dans ton pur néant, dans ta pauvreté, dans ton impuissance… S’il te reste encore quelque attache de la nature, dès que la vérité t’a donné quelque lumière, tu ne la possèdes pas encore, elle n’est pas devenue ton bien propre ; nature et grâce travaillent encore ensemble, et tu n’en es pas arrivé à l’abandon parfait… ; ce n’est pas encore la pleine pureté. C’est pourquoi Dieu invite un tel homme à descendre, c’est-à-dire qu’il l’appelle à un plein renoncement, à un plein détachement de la nature, en tout ce en quoi elle possède encore quelque chose en propre. « Car aujourd’hui il me faut demeurer chez toi ; aujourd’hui le salut est arrivé pour cette maison. » Que nous advienne cet aujourd’hui d’éternité !

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 68 (trad. Cerf 1980, p.84)

 

 

 

 

« C’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra. »

dimanche 15 novembre 2015

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Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare : « Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils » (Mt 24,36), et ailleurs : « Ce n’est pas votre affaire de connaître les jours et les temps » (Ac 1,7). Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l’auraient pas désiré. Il a bien dit qu’il vient, mais il n’a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui.

Certes, il a fait connaître les signes de son avènement ; mais on ne voit pas leur terme. Dans le changement constant où nous vivons, ces signes ont déjà eu lieu et ils sont passés et même ils durent toujours. Son ultime avènement est en effet semblable au premier : les justes et les prophètes le désiraient ; ils pensaient qu’il paraîtrait en leur temps. De même aujourd’hui, chacun des fidèles du Christ désire l’accueillir en son propre temps, d’autant plus que Jésus n’a pas dit clairement le jour où il paraîtrait. Ainsi personne ne pourra imaginer que le Christ soit soumis à une loi du temps, à une heure quelconque, lui qui domine les nombres et le temps.

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Commentaire de l’Évangile concordant, 18,15 ; SC 121 (trad. SC, p. 325s ; cf bréviaire 1er jeu. Avent)

 

 

 

 

Livre de la Sagesse 13,1-9.

vendredi 13 novembre 2015

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De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan.
Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux.
S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur.
Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre, à partir de ces choses, combien est plus puissant Celui qui les a faites.
Car à travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur.
Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ; car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver, qu’ils se sont égarés :
plongés au milieu de ses œuvres, ils poursuivent leur recherche et se laissent prendre aux apparences : ce qui s’offre à leurs yeux est si beau !
Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse.
S’ils ont poussé la science à un degré tel qu’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert plus vite Celui qui en est le Maître ?

 

 

 

 

« Le règne de Dieu est au milieu de vous. »

jeudi 12 novembre 2015

3._Therese_a_13_ans-1fe56C’est par-dessus tout l’Évangile qui m’entretient pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme. J’y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux…

Je comprends et je sais par expérience que « le Royaume de Dieu est au-dedans de nous ». Jésus n’a point besoin de livres ni de docteurs pour instruire les âmes, lui le Docteur des docteurs, il enseigne sans bruit de paroles. Jamais je ne l’ai entendu parler, mais je sens qu’il est en moi ; à chaque instant, il me guide, m’inspire ce que je dois dire ou faire. Je découvre juste au moment où j’en ai besoin des lumières que je n’avais pas encore vues ; ce n’est pas le plus souvent pendant mes oraisons qu’elles sont le plus abondantes, c’est plutôt au milieu des occupations de ma journée.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Manuscrit autobiographique A, 84 r°

 

 

 

 

Pour les âmes du Purgatoire

mercredi 11 novembre 2015

 

En union de prière, pour les âmes du Purgatoire, tous les jours à 18h35.

 

Chers enfants,
Il est un long fleuve tranquille où repose un pétale de rose blanche, ce pétale est une nouvelle âme venue rejoindre l’éden. Cette âme rappelée par le Père Céleste doit être une joie pour vous tous, elle est dans la Lumière et l’Allégresse de sa nouvelle vie. Vie qui confirmera son amour terrestre et l’enseignement sur la vraie vérité, c’est une nouvelle joie indescriptible pour vous mais réelle à son égard et son entendement.
D’autres pétales la rejoignent au fur et à mesure et ce sont des retrouvailles célestes grandioses. Il n’est de mot terrestre au panorama des cieux et à son enchantement.
Mes enfants, il faut prier pour toutes ces âmes qui montent auprès de nous. Mais il faut prier encore plus pour les âmes terrestres perdues dans un océan assourdissant de guerres, de chagrin et de peines en tout genre.
Marie Mère des hommes – janv. 2011