ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Présentation de Marie’

Présentation de la Vierge Marie – Mémoire

mardi 21 novembre 2017

UCCELLO_Paolo_Marys_Presentation_In_The_Temple

Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l’usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.

 

L’évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui. Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’élue de Dieu.

 

Voici, d’après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au temple : depuis l’aurore jusqu’à 9 heures du matin, elle priait ; de 9 heures à 3 heures elle s’appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la prière, jusqu’au moment où arrivait sa nourriture. Marie, au jour de sa présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l’ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.

 

 

 

 

 

Lectures propres à cette mémoire 

Livre de Zacharie 2, 14-17

Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que je viens,
j’habiterai au milieu de toi, déclare le Seigneur.
En ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur, elles seront pour moi un peuple,
et j’habiterai au milieu de toi. Tu sauras que le Seigneur de l’univers m’a envoyé vers toi.
Le Seigneur prendra possession de Juda, son domaine sur la terre sainte ;
il choisira de nouveau Jérusalem.
Que toute créature fasse silence devant le Seigneur, car il se réveille et sort de sa Demeure sainte.

Psaume 44, 11-12a.14-17.

Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté.

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.

A la place de tes pères se lèveront tes fils ;
sur toute la terre
tu feras d’eux des princes.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 15-19

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux :
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. »
Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.

©Evangelizo.org

Présentation de la Vierge Marie – Mémoire

lundi 21 novembre 2016

Ne méprisons pas les pauvres, les petits… ; non seulement ce sont nos frères en Dieu, mais ce sont ceux qui imitent le plus parfaitement Jésus dans sa vie extérieure. Ils nous représentent parfaitement Jésus, l’ouvrier de Nazareth. Ils sont les aînés parmi les élus, les premiers appelés au berceau du Sauveur. Ils furent la compagnie habituelle de Jésus, de sa naissance à sa mort ; à eux appartenaient et Marie et Joseph et les apôtres… Bien loin de les mépriser, honorons-les, honorons en eux les images de Jésus et de ses saints parents ; au lieu de les dédaigner, admirons-les… Imitons-les, et puisque nous voyons que leur condition est la meilleure, celle qu’a choisie Jésus pour lui-même, pour les siens, celle qu’il a appelée la première autour de son berceau, celle qu’il a montrée par ses actes et ses paroles…, embrassons-la… Soyons de pauvres ouvriers comme lui, comme Marie, Joseph, les apôtres, les bergers, et si jamais il nous appelle à l’apostolat, restons dans cette vie aussi pauvres que lui-même y est resté, aussi pauvres qu’y est resté un saint Paul « son fidèle imitateur » (cf 1Co 11,1).

Ne cessons jamais d’être en tout des pauvres, des frères des pauvres, des compagnons des pauvres, soyons les plus pauvres des pauvres comme Jésus, et comme lui, aimons les pauvres et entourons-nous d’eux.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur l’Evangile, 263 (in Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 174)

 

uccello_paolo_marys_presentation_in_the_temple

 

Psaume 44, 11-12a.14-17.

Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté.

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.

A la place de tes pères se lèveront tes fils ;
sur toute la terre
tu feras d’eux des princes.

 

2nn0rlzx4cynux3tbwg2sltl9so500x484

 

Présentation de Marie au temple

samedi 21 novembre 2015

Calvaire_avec_Jean_Dom._Fiorent._16_

Pour St Jean, Marie est avant tout « la Mère de Jésus ». Il nous parle d’elle pour la première fois à l’occasion des noces de Cana, et il ne pense même pas à nous faire connaître son nom : la Mère de Jésus était là… Sa Mère dit aux disciples…(…) ! Si nous pouvions comprendre toute la portée de ce titre, nous saurions parfaitement qui est Marie, car elle n’est que cela : la Mère de Jésus.
Pourtant, au pied de la Croix, St Jean nous découvre une lumière nouvelle, en confirmant la place de la maternité de Marie dans l’économie salvifique de la grâce. En effet, être Mère de Jésus ne se limite pas à le mettre au monde. Elle demeure sa Mère durant toute sa vie terrestre et dans l’accomplissement de l’œuvre de la Rédemption, par le Sacrifice de la Croix.
Et Jésus lui-même, en ce moment suprême, en présence de Marie, reste son Fils : c’est d’abord elle qu’il voit, c’est à elle qu’il pense, avec l’intense souffrance qui « transperce son cœur » selon la prophétie de Siméon. Mais cet ultime dialogue met en lumière, en plus de la sollicitude du Fils pour sa Mère, un lien nouveau qui découle de l’accomplissement de son Sacrifice.

P. Guy Frenod, O.S.B.
Extrait d’une homélie
in mariedenazareth.com
*****
«Dès cette heure, le disciple l’accueillit chez lui» (Jn 19, 27), soulignant ainsi l’adhésion immédiate et généreuse de Jean aux paroles de Jésus et nous informant sur le comportement de gardien fidèle et docile de la Vierge, qu’il adopta toute sa vie.
L’heure de l’accueil est celle de l’accomplissement de l’œuvre du salut.
C’est précisément dans un tel contexte que débute la spiritualité maternelle de Marie et la première manifestation du nouveau lien existant entre elle et les disciples du Seigneur.
Jean accueillit Marie «chez lui ». Cette expression plutôt générique semble souligner son initiative, pleine de respect et d’amour, non seulement d’accueillir Marie dans sa maison, mais surtout de vivre la vie spirituelle en commun avec Elle. En effet, l’expression grecque littéralement traduite «chez lui» n’indique pas tant les biens matériels, car Jean – comme l’observe saint Augustin (1) – « ne possédait personnellement rien», mais plutôt les biens spirituels ou les dons reçus du Christ: la grâce (Jn 1, 16), la Parole (12, 48; 17, 8), l’Esprit (Jn 7, 39 ; 14, 17), l’Eucharistie (Jn 6, 32-58)…
Parmi ces dons, qui dérivent du fait qu’il est aimé par Jésus, le disciple accueille Marie comme Mère, en établissant avec elle une profonde communion de vie (2).
Puisse chaque chrétien, saisir l’exemple du disciple bien-aimé, « prendre Marie chez lui », lui réserver une place dans son existence quotidienne, en reconnaissant son rôle providentiel sur le chemin du salut.

(1) Saint Augustin
(2) Cf. Redemptoris Mater

Jean-Paul II, audience du 07/06/1997
in mariedenazareth.com

escapamargue.blogspot.com