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Archive pour le mot-clef ‘St Grégoire de Nysse’

User des biens sans en abuser

lundi 20 octobre 2025

La miséricorde et la bienfaisance sont les amies de Dieu. Et si elles viennent s’établir au cœur d’un homme, elles le divinisent et le modèlent à la ressemblance du souverain Bien afin qu’il soit l’image de l’essence première et sans mélange qui surpasse toute connaissance.

Vous donc, créatures raisonnables et douées de l’intelligence qui interprète et qui enseigne les choses divines, ne vous laissez pas séduire par les choses temporelles. Tâchez plutôt de gagner celui qui possède ce qui rend éternel. Limitez-vous dans l’usage des biens de la vie. Tout ne vous appartient pas ; qu’une part aussi soit laissée pour les pauvres qui sont aimés de Dieu. Car tout est à Dieu, notre Père commun, et nous sommes des frères, l’idéal le plus juste serait que chacun jouît d’une part égale de l’héritage. Mais à défaut de cela, si certains s’attribuent le plus gros de cet héritage, que tous les autres en obtiennent au moins une partie. Et si quelqu’un veut le posséder tout entier à l’exclusion de ses nombreux frères, celui-là est un impitoyable tyran, un barbare sans cœur, une bête insatiable.

Use donc des biens de la terre, mais n’en abuse pas.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

« Heureux, vous les pauvres… »

mercredi 10 septembre 2025

Comme presque tous les hommes sont naturellement portés à l’orgueil, le Seigneur commence les Béatitudes en écartant le mal originel de la suffisance et en conseillant d’imiter le vrai Pauvre volontaire qui est vraiment bienheureux — de manière à lui ressembler par une pauvreté volontaire, selon notre pouvoir, pour avoir part à sa béatitude, à son bonheur. « Ayez en vous les sentiments qui ont été ceux du Christ Jésus. Quoique de condition divine, il ne s’est pas prévalu de son égalité avec Dieu, mais il s’est anéanti lui-même et a pris la condition d’esclave » (Ph 2,5-7).

Qu’est-ce qu’il y a de plus misérable pour Dieu que de prendre la condition d’esclave ? Quoi de plus infime pour le Roi de l’univers que de partager notre nature humaine ? Le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, le Juge de l’univers paie des impôts à César (1Tm 6,17 ;He 12,23;Mc 12,17). Le Maître de la création embrasse ce monde, entre dans une grotte, ne trouve pas de place dans une hôtellerie et prend refuge dans une étable, en compagnie d’animaux sans raison. Celui qui est pur et immaculé prend sur lui les souillures de la nature humaine, et après avoir partagé toute notre misère, il va jusqu’à faire l’expérience de la mort. Considère la démesure de sa pauvreté volontaire ! La Vie goûte la mort, le Juge est traîné devant le tribunal, le Maître de la vie de tous se soumet à un magistrat, le Roi des puissances célestes ne se soustrait pas aux mains des bourreaux. À cet exemple, dit l’apôtre Paul, se mesure son humilité (Ph 2,5-7).

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

« Je leur ai donné la gloire, pour qu’ils soient un. » (Jn 17,22)

dimanche 1 juin 2025

Le Seigneur, ayant donné par la bénédiction toute puissance à ses disciples, accorde tous les biens à ses saints dans la prière qu’il adresse à son Père ; mais il leur ajoute le plus important des biens, celui de ne plus être divisés par quelque divergence de leurs volontés dans leur jugement sur le bien, mais d’être tous un, par leur union au seul et unique Bien. Ainsi par l’unité de l’Esprit Saint, comme dit l’Apôtre, étant liés du lien de la paix, ils seront tous un seul corps et un seul Esprit, par l’unique espérance à laquelle ils ont été appelés (cf. Ep 4,3-4). Mais il serait mieux de citer littéralement les divines paroles mêmes de l’Évangile : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous » (Jn 17,21).

Or le lien de cette unité est la gloire. Or que l’Esprit Saint soit appelé gloire, aucun de ceux qui examinent la question ne saurait y contredire, en étant attentif aux paroles mêmes du Seigneur : « La gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée ». En effet, il a réellement donné à ses disciples une telle gloire quand il a dit : « Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20,22). Il a reçu cette gloire qu’il possédait de tout temps avant que fût le monde, lorsqu’il a revêtu la nature humaine ; et cette nature une fois glorifiée par l’Esprit, la communication de la gloire de l’Esprit s’est faite à tout ce qui participe de la même nature, en commençant par les disciples. C’est pourquoi il dit : « La gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux et toi en moi, pour qu’ils soient parfaitement un » (Jn 17,22-23).

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » (Mt 5,8)

mercredi 28 août 2024

La santé du corps est un bien pour la vie humaine. Or, on est heureux non seulement de connaître la définition de la santé, mais de vivre en bonne santé… Le Seigneur Jésus ne dit pas qu’on est heureux de savoir quelque chose au sujet de Dieu, mais qu’on est heureux de le posséder en soi-même. En effet, « heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). Il ne dit pas que Dieu se laisse voir par quiconque aura purifié le regard de son âme… ; une autre parole l’exprime plus clairement : « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21). Voici ce qu’elle nous enseigne : celui qui a purifié son cœur de toute créature et de tout attachement déréglé voit l’image de la nature divine dans sa propre beauté…

Il y a en toi, dans une certaine mesure, une aptitude à voir Dieu. Celui qui t’a formé a déposé en ton être une immense force. Dieu, en te créant, a enfermé en toi l’ombre de sa propre bonté, comme on imprime le dessin d’un cachet dans la cire. Mais le péché a dissimulé cette empreinte de Dieu ; elle est cachée sous des souillures. Si par un effort de vie parfaite, tu purifies les souillures attachées à ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi. Comme un morceau de fer débarrassé de sa rouille brille au soleil, de même l’homme intérieur, que le Seigneur appelle « cœur », retrouvera la ressemblance de son modèle lorsqu’il aura enlevé les taches de rouille qui détérioraient sa beauté.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. »

dimanche 21 juillet 2024

« Où mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes épaules ? Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules. Montre-moi le lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers l’herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j’entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour moi la vie éternelle.

Oui, « dis-le-moi, toi que mon cœur aime ». C’est ainsi que je te nomme, car ton Nom est au-dessus de tout nom, inexprimable et inaccessible à toute créature douée de raison. Mais ce nom-ci, témoin de mes sentiments pour toi, exprime ta bonté. Comment ne t’aimerai-je pas, toi qui m’as aimée, alors que j’étais toute noire, au point de donner ta vie pour les brebis dont tu es pasteur ? Il n’est pas possible d’imaginer de plus grand amour que d’avoir donné ta vie pour mon salut.

Enseigne-moi donc « où tu mènes paître le troupeau », que je puisse trouver le pâturage du salut, me rassasier de la nourriture céleste dont tout homme doit manger s’il veut entrer dans la vie, courir vers toi, qui es la source, et boire à longs traits l’eau divine, que tu fais jaillir pour ceux qui ont soif. Cette eau se répand de ton flanc depuis que la lance y a ouvert une plaie, et quiconque en goûte devient une source d’eau jaillissant en vie éternelle.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

(Références bibliques : Ct 1,7; Lc 15,5; Ps 22; Jn 10,3; Ct 1,7; Ph 2,9; Ct 1,5; Jn 10,11; 15,13; 19,34; 4,14)

 

 

 

 

« La lampe du corps, c’est l’œil. »

vendredi 21 juin 2024

« Tes yeux, dit l’Époux [du Cantique des Cantiques], sont des colombes » (Ct 1,15). (…) La louange que l’on fait des yeux [de l’Épouse] est de dire qu’ils sont des colombes. Voici me semble-t-il, ce que cela signifie.

Lorsque des pupilles sont claires, les gens qui les fixent peuvent y voir leur visage. Ceux qui sont experts dans l’étude des phénomènes de la nature disent en effet que l’œil est impressionné par les images qui émanent des objets visibles et produit ainsi la vision. C’est pourquoi on loue la beauté des yeux en disant que l’image de la colombe apparaît sur leur pupille. Car on reçoit en soi-même l’image de ce vers quoi l’on regarde. Celui qui ne regarde ni vers la chair ni vers le sang, fixe son regard sur la vie spirituelle ; comme le dit l’Apôtre, il vit dans l’Esprit (Ga 5,25), marche selon l’Esprit ; il est devenu tout entier spirituel, non plus psychique ou charnel.

C’est pourquoi l’âme délivrée de ses passions charnelles reçoit le témoignage qu’elle possède dans ses yeux l’image de la colombe, c’est-à-dire que la marque de la vie spirituelle brille dans la pupille de son âme. Puisque son œil purifié est devenu capable de recevoir l’image de la colombe, il peut aussi contempler la beauté de l’Époux. Et en fait, c’est lorsque la jeune fille possède la colombe dans ses yeux qu’elle fixe pour la première fois la beauté de l’Époux. « Personne, en effet, ne peut dire : « “Jésus est Seigneur”, sinon sous l’action de l’Esprit Saint » (1Co 12,3).

Et elle dit : « Que tu es beau, mon Bien-aimé, et délicieux ! » (Ct 1,16) Depuis que rien d’autre ne me paraît être beau et que je me suis détournée de tout ce que je comptais auparavant parmi les choses belles, jamais mon jugement sur la beauté ne s’est égaré, au point de me faire trouver beau autre chose que toi. (…) Ta beauté est coextensive à toute l’éternité de la vie. Tu as pour nom : Amour des hommes.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

 

« Ordonnez en moi l’amour ! » (Ct 1,4)

dimanche 29 octobre 2023

« Ordonnez en moi l’amour. » (Ct 1,4) Nous recevons ici un enseignement particulièrement élevé, à savoir quelle est la charité que nous devons avoir envers Dieu et quelle conduite nous devons tenir à l’égard des hommes. S’il faut « que tout se passe dans l’ordre et décemment » (1 Co 14,40), combien plus rigoureux encore ne doit pas être l’ordre à ce niveau ! (…)

Il faut donc que nous connaissions l’ordre de la charité que nous enseigne la Loi, c’est-à-dire comment nous devons aimer Dieu et comment nous devons aimer nos ennemis, afin de ne jamais inverser l’ordre de l’accomplissement de la charité. Il faut aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces et de toute sa sensibilité, et le prochain comme soi-même ; sa femme, si l’on est un homme au cœur pur, « comme le Christ aime l’Église » (Ep 5,25), et si l’on est sujet aux passions, « comme son propre corps » (Ep 5,28) : c’est ce que nous commande Paul qui a fixé l’ordre en cette matière ; son ennemi sans rendre le mal pour le mal, mais en répondant à l’injustice par le bienfait.

Mais en réalité, on peut voir chez la plupart des gens l’ordre de la charité confondu et bouleversé ; en ne s’adaptant pas comme il faut à ses divers objets, elle s’égare dans son exercice. Ce sont les richesses, les honneurs, ou encore les femmes, s’ils éprouvent pour elles des désirs ardents, qu’ils aiment de toute leur âme et de toute leur force au point d’être capables de perdre leur vie pour cela, mais ils n’aiment Dieu qu’autant qu’il leur convient, ils montrent à peine envers leur prochain la charité que l’on doit à ses ennemis ; et à leur égard de qui les hait, ils ne pensent qu’à rendre en pire le mal qu’ils ont reçu.

C’est pourquoi l’Épouse dit : « Ordonnez en moi l’amour » (Ct 1,4) afin que je donne à Dieu tout ce qui lui est dû et que pour chacun des autres je trouve la mesure qui convient.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

 

 

« Jésus leur dit : Je vous ai donné pouvoir sur toute la puissance de l’Ennemi. »

samedi 7 octobre 2023

« Attrapez-nous les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur » (Ct 2,15). Pouvons-nous pénétrer justement la profondeur de cette pensée ? Quelle merveille de la grandeur divine est ici enfermée, quelle transcendance de la puissance de Dieu nous est révélée dans ce texte !

Celui dont il est parlé avec des expressions si fortes, l’homicide, le puissant en malice (…) le dominateur de la puissance des ténèbres (Ep 6,12), celui qui a la puissance de la mort (He 2,14), (…) celui enfin dont le Verbe nous décrit la nature redoutable, en le montrant si grand et si puissant, chef des légions démoniaques, comment la véritable et l’unique Puissance le nomme-t-elle ? Un petit renardeau. Et toute sa suite, toute l’armée qu’il a à son service, c’est ainsi que les nomme, dans un égal mépris, celui qui encourage les chasseurs à la chasse. (…)

Peut-être peut-on dire que ces chasseurs sont les saints apôtres qu’il a envoyés chasser de telles bêtes et à qui il a dit : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Mt 4,19). En effet, ils n’auraient pu mener à bien leur pêche d’hommes et prendre les âmes des sauvés dans le filet de leur message, s’ils n’avaient auparavant chassé ces bêtes, ces petits renards, de leur tanières, je veux dire des cœurs où ils étaient tapis pur y faire une place où le Fils de Dieu puisse reposer la tête, quand la race des renards n’aurait plus de gîte dans les cœurs.(…)

Le Verbe leur dit : Toutes ces puissances de la terre contre lesquelles l’homme mène sa lutte, (…) ne sont que de petits renardeaux, rusés mais pitoyables si on les compare à votre puissance. Si vous les maîtrisez, alors notre vigne, c’est-à-dire la nature humaine, recouvrira sa beauté propre, et elle préludera à la charge des grappes par les fleurs de la vie vertueuse. « Attrapez-nous les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur ».

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

 

« Lève-toi, viens… » (Ct 2,10)

jeudi 6 juillet 2023

« Lève-toi et viens… » (Ct 2,10) Il ne suffit pas de te relever de ta chute, dit [l’Époux], avance et progresse dans le bien jusqu’au bout de ta course vers la vertu. C’est ce que nous enseigne l’histoire du paralytique. Le Verbe ne se contente pas de lui faire soulever son lit, mais lui enjoint de marcher (Mt 9,5) : le mouvement de la marche signifie, je pense, la progression et la croissance dans le bien.

« Lève-toi, viens » : quelle puissance dans cet ordre ! La voix de Dieu est véritablement une voix de puissance, comme dit le psalmiste : « Voici qu’il élève la voix, voix de puissance » (Ps 67,34), et : « Lui parle, ceci est. Lui commande, ceci existe. » (Ps 32,9) Dans notre texte aussi il dit à celle qui est couchée : « Lève-toi, viens » ; et sans délai sa parole devient acte. Car à peine a-t-elle reçu la puissance du Verbe qu’elle témoigne le Verbe lui-même qui l’appelle, quand il dit : « Lève-toi, viens, ma bien-aimée, ma belle, ma colombe » (cf. Ct 2,13-14). (…)

De même que l’Épouse avait pris l’apparence du serpent, lorsqu’elle gisait à terre et fixait les yeux sur lui, de même, dès qu’elle s’est levée et a tourné son visage vers le Bien en tournant le dos au mal, elle prend l’apparence de ce vers quoi elle s’est tournée. Elle se tourne vers la beauté archétype : c’est pourquoi, s’approchant de la lumière, elle devient lumière. Et dans la lumière, elle réfléchit la belle forme de la colombe, je veux dire de cette colombe dont la forme révèle la présence de l’Esprit Saint.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

 

 

Jésus lui dit : Toi, suis-moi.

samedi 27 mai 2023

[« Lève-toi, viens, ma bien-aimée, ma belle, ma colombe » (Ct 2, 10 ».] La nature divine entraîne l’âme humaine à participer à elle, elle transcende toujours celle-ci d’une façon égale par son éminence dans le bien. L’âme grandit toujours dans sa participation au transcendant et ne cesse jamais de croître ; mais le bien auquel elle participe demeure le même, se manifestant toujours aussi transcendant à l’âme qui y participe toujours davantage.

Nous voyons ainsi le Verbe guider l’Épouse vers les sommets, par les ascensions de la vertu, comme dans la montée d’une échelle. Il lui envoie d’abord un rayon de lumière par les fenêtres des prophètes et les treillis des commandements de la Loi et lui ordonne de s’approcher de la lumière et de devenir belle en prenant dans la lumière la forme de la colombe. Ensuite, quand elle a eu part à ces biens dans toute la mesure où elle peut les contenir, il l’attire à nouveau, comme si elle n’avait encore aucune part aux biens, à la participation de la beauté transcendante. Ainsi au fur et à mesure qu’elle progresse vers ce qui surgit toujours en avant d’elle, son désir augmente, lui aussi, et l’excès des biens qui se manifestent toujours dans leur transcendance lui fait croire qu’elle en est toujours au début de son ascension.

C’est pourquoi le Verbe dit à nouveau : « Lève-toi » (Ct 2, 13) à celle qui est déjà levée, et : « Viens » à celle qui est déjà venue. Celui qui se lève ainsi en effet ne finira jamais de se lever, et celui qui court vers le Seigneur n’épuisera jamais le large espace pour la course divine. Il faut donc toujours se lever et ne jamais cesser de s’approcher dans sa course ; car chaque fois que le Verbe dit : « Lève-toi » et : « Viens », il nous donne la force de monter plus haut.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)