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Archive pour le mot-clef ‘appel’

« Nous avons trouvé le Messie. »

jeudi 4 janvier 2024

André, après avoir demeuré auprès de Jésus et avoir beaucoup appris, n’a pas gardé ce trésor pour lui : il se hâte de courir auprès de son frère, pour le faire participer aux biens qu’il a reçus. (…) Remarque combien, dès le début, Pierre a un esprit docile et obéissant (…), car il accourut sans tarder : « André le conduisit à Jésus », dit l’évangéliste. Mais que personne ne l’accuse de légèreté, comme s’il avait accueilli aveuglément l’invitation de son frère. Il est probable que celui-ci lui avait parlé en détail et longuement. Mais les évangélistes suppriment beaucoup de choses par souci de concision. D’ailleurs, on ne dit pas que Pierre a cru aussitôt, mais que son frère « le conduisit à Jésus » pour le lui confier, afin que Pierre soit entièrement instruit par lui.

Lorsque Jean Baptiste a dit : « Voici l’Agneau » et « C’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint », il a confié au Christ le soin d’enseigner lui-même plus clairement cette doctrine. À plus forte raison André a-t-il fait de même, car il ne se jugeait pas capable de tout expliquer. Il a conduit son frère à la source même de la lumière, et avec tant de hâte et de joie qu’il n’a pas hésité un instant de s’y rendre.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

 

« Et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. »

mercredi 6 juillet 2022

01-enseignement

« Le Christ appela ses disciples et en choisit douze » pour les envoyer, semeurs de la foi, propager le secours et le salut des hommes dans le monde entier. Remarquez ce plan divin : ce ne sont pas des sages, ni des riches, ni des nobles, mais des pécheurs et des publicains qu’il a choisis pour les envoyer, de crainte qu’ils ne semblent avoir été entraînés par l’habileté, rachetés par les richesses, attirés à sa grâce par le prestige du pouvoir et de la notoriété. Il a fait ainsi pour que la victoire vienne du bien-fondé de la vérité, et non pas du prestige du discours.

Judas lui-même est choisi, non par mégarde mais en connaissance de cause. Quelle grandeur de cette vérité que même un serviteur ennemi ne peut pas affaiblir ! Quel trait de caractère du Seigneur, qui préfère compromettre à nos yeux son jugement plutôt que son amour ! Il s’était chargé de la faiblesse humaine et n’a pas refusé même cet aspect de la faiblesse humaine. Il a voulu l’abandon, il a voulu la trahison, il a voulu être livré par son apôtre, pour que toi, si un compagnon t’abandonne, si un compagnon te trahit, tu prennes avec calme cette erreur de jugement et la dilapidation de ta bonté.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Luc, V, 44-45 (trad. cf SC 45, p. 199)

 

 

 

Certains restent sourds aux appels de Dieu

vendredi 12 février 2021

L’aspect le plus sublime de la dignité humaine se trouve dans la vocation de l’homme à communier avec Dieu. Cette invitation que Dieu adresse a l’homme de dialoguer avec lui commence avec l’existence humaine. Car, si l’homme existe, c’est que Dieu l’a créé par amour et, par amour, ne cesse de lui donner l’être ; et l’homme ne vit pleinement selon la vérité que s’il reconnaît librement cet amour et s’abandonne à son Créateur. Mais beaucoup de nos contemporains ne perçoivent pas du tout ou même rejettent explicitement le rapport intime et vital qui unit l’homme à Dieu : à tel point que l’athéisme compte parmi les faits les plus graves de ce temps (…).

Certains athées nient Dieu expressément, d’autres pensent que l’homme ne peut absolument rien affirmer de lui. D’autres encore traitent le problème de Dieu de telle façon que ce problème semble dénué de sens. Beaucoup, outrepassant indûment les limites des sciences positives, ou bien prétendent que la seule raison scientifique explique tout, ou bien, à l’inverse, ne reconnaissent comme définitive absolument aucune vérité. (…) D’autres se représentent Dieu sous un jour tel que, en le repoussant, ils refusent un Dieu qui n’est en aucune façon celui de l’Évangile. D’autres n’abordent même pas le problème de Dieu : ils paraissent étrangers à toute inquiétude religieuse et ne voient pas pourquoi ils se soucieraient encore de religion. L’athéisme, en outre, naît souvent d’une protestation révoltée contre le mal dans le monde. (…) Parmi les formes de l’athéisme contemporain, on ne doit pas passer sous silence celle qui attend la libération de l’homme surtout de sa libération économique et sociale. (…)

L’Église, (…) bien consciente de la gravité des problèmes que l’athéisme soulève et poussée par son amour pour tous les hommes, estime qu’il lui faut soumettre ces motifs à un examen sérieux et approfondi. Elle tient que la reconnaissance de Dieu ne s’oppose en aucune façon à la dignité de l’homme, puisque cette dignité trouve en Dieu lui-même ce qui la fonde et ce qui l’achève. Car l’homme a été établi en société, intelligent et libre, par Dieu son Créateur. Mais surtout, comme fils, il est appelé à l’intimité même de Dieu et au partage de son propre bonheur.

Concile Vatican II

 

 

Appelle Jésus Christ à ton aide

mardi 2 juillet 2019

Il faut armer notre ardeur contre les seuls démons qui, dans l’ordre de la raison, nous haïssent et exercent leur propre ardeur contre nous. Quant à la manière de mener selon les circonstances cette guerre qui est en nous, écoute et fais ceci : joins la prière à la sobriété et à la vigilance, car la vigilance, qui ne cessent de veiller, aperçoivent ceux qui entrent : elles les empêchent un moment d’entrer, puis elles appellent au secours le Seigneur Jésus Christ, pour qu’il chasse les ennemis mauvais. L’attention les empêche d’entrer, en s’opposant à eux. Et Jésus, invoqué, chasse les démons et leurs fantasmes.

Mets beaucoup de rigueur à garder ton intelligence. Dès que tu prends conscience d’une pensée, réfute-la. Mais aussitôt appelle vite le Christ à ton aide. Le doux Jésus, avant même que tu aies fini de parler, te dira : « Je suis venu assurer ta défense ». Et quand ta prière aura renversé tous ces ennemis, veille de nouveau sur ton intelligence. Voici que des vagues encore plus nombreuses que les premières arrivent l’une après l’autre, et sur elle nage ton âme. Mais Jésus revient, éveillé par son disciple, et il commande en Dieu aux vents mauvais (cf. Mt 8,23-27). Pour ces grâces, consacre une heure si tu peux, ou un instant, à glorifier Celui qui t’a sauvé.

Philothée le Sinaïte

 

 

 

Enfin répondre à l’appel de Dieu de se convertir

samedi 27 octobre 2018

Elles me retenaient, mes vieilles idées amies, ces bagatelles de bagatelles, ces vanités de vanités ! À petits coups elles me tiraient par ma robe de chair et murmuraient à mi-voix : « Tu nous congédies ? Fini pour jamais ! À partir du moment qui vient nous ne serons plus avec toi, il ne te sera plus permis de faire ceci, de faire cela. » Oh ! ce qu’elles suggéraient, mon Dieu ! J’hésitais à me débarrasser d’elles, à bondir où j’étais appelé ; l’habitude me disait, tyrannique : « Crois-tu que tu pourras vivre sans elles ? » Mais déjà sa voix était molle, car du côté où je tournais mon visage et où je tremblais de passer, la chaste dignité de la continence m’invitait noblement et gracieusement à venir sans plus balancer, me montrant une foule de bons exemples : « C’est le Seigneur leur Dieu qui m’a donnée à eux. Pourquoi t’appuyer sur toi-même alors que tu ne te tiens pas debout ? Jette-toi en lui, n’aie pas peur. Il ne va pas se dérober pour que tu tombes. Jette-toi sans crainte ; il te recevra et te guérira ».

Cette dispute dans mon cœur n’était qu’une lutte de moi-même contre moi-même. Quand mon regard avait enfin tiré du fond de mon cœur toutes mes misères, il s’est levé une grosse tempête de larmes. Pour laisser crever l’orage, je me suis levé et suis sorti. Sans trop savoir comment, je me suis étendu sous un figuier, je lâchais complètement mes larmes, elles ont jailli à flots, sacrifice digne de toi, mon Dieu. Et je t’ai dit sans retenue : « Et toi, Seigneur, jusques à quand ? Jusques à quand seras-tu irrité ? Ne garde pas le souvenir de nos vieilles iniquités » (Ps 6,4 ;78,5). Je poussais des cris pitoyables : « Dans combien de temps ? Combien de temps ? Demain, toujours demain. Pourquoi pas tout de suite ? ».

Et voici que j’entendais une voix venant d’une maison voisine, voix d’enfant ou de jeune fille, qui chantait et répétait : « Prends et lis ! Prends et lis ! » À l’instant, je me suis repris et cherchais à me rappeler si c’était le refrain habituel d’un jeu d’enfant ; rien de tel ne me venait en mémoire. Refoulant mes larmes, je me suis levé dans l’idée que le ciel m’ordonnait d’ouvrir le livre de l’apôtre Paul et de lire le premier passage sur lequel je tomberais. Je suis rentré en hâte et j’ai pris le livre et j’ai lu ce que j’ai vu en premier : « Non, pas de ripailles et de soûleries, pas de coucheries et d’impudicités, pas de disputes et de jalousies, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. Ne cherchez plus à contenter la chair dans ses convoitises » (Rm 13,13s). Ce n’était pas la peine d’en lire davantage ; je n’en avais plus besoin. Ces lignes à peine achevées, une lumière de sécurité s’est déversée dans mon cœur et toutes les ténèbres de mon incertitude ont été dissipées.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église

 

 

Marie Mère des hommes

dimanche 21 août 2011

Refrain :
Mère des hommes, entends notre appel,
Que l’Esprit Saint nous ouvre ses ailes,
Que nous  soyons bénis de l’Eternel,
En Jésus Christ, le Roi du Ciel. 

Couplet 1 :

Marie Mère des hommes pour la sainteté et le salut du monde.
Marie humble servante du Père Eternel dans l’Amour et la Paix.
Marie mène nous tous au Père,
Marie montre nous la lumière.

Couplet 2
:

Marie Mère des hommes pour l’union sacrée du peuple divin.
Marie servante du Père pour soulager et sauver les hommes.
Marie modèle d’obéissance,
Marie chemin de connaissance.

Couplet 3 :

Marie Mère des hommes pour la conversion de l’humanité.
Marie servante du Père pour guider les cœurs vers le Créateur.
Marie prie pour nous notre Père,
Marie sois toujours notre Mère.

 

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chant Marie Mère des hommes.

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Lire et relire

vendredi 24 avril 2009

livre« A tous ceux qui lisent mes messages, j’accorde mon amour maternel et je demande l’engagement de chacun et de tous, pour apporter l’union sur cette terre. J’ai déjà appelé, j’appellerai encore, ouvrez-moi vos cœurs que je puisse combler votre ignorance. Venez dans la foi de connaître Dieu dans autrui, pour illuminer cette terre d’un amour éternel. »

Marie Mère des hommes – décembre 1993