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Archive pour le mot-clef ‘genèse’

« Abraham a vu mon jour et il a été dans la joie. »

jeudi 26 mars 2015

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« Abraham, votre père, a exulté à la pensée de voir mon jour ; il l’a vu, et il s’est réjoui. » Qu’est-ce à dire ? « Abraham crut en Dieu, qui le lui compta comme justice » (Gn 15,6; Rm 4,3). En premier lieu, il a cru que c’était lui le créateur du ciel et de la terre, le seul Dieu ; ensuite, qu’il rendrait sa postérité pareille aux étoiles du ciel (Gn 15,5). Paul le dit aussi : « comme des astres dans l’univers » (Ph 2,15). C’est donc à juste titre que, quittant toute sa parenté en ce monde, il a suivi la Parole de Dieu, devenant un étranger avec le Verbe, afin de devenir citoyen avec le Verbe, le Fils de Dieu (cf Ep 2,19). C’est à juste titre aussi que les apôtres, ces descendants d’Abraham, ont quitté leur barque et leur père et ont suivi le Verbe (Mt 4,22). Et c’est à juste titre que nous, qui avons la même foi qu’Abraham, prenant notre croix comme Isaac a pris le bois, nous suivons ce même Verbe (Gn 22,6; Mt 16,24).

Car en Abraham, l’homme avait déjà appris et s’était accoutumé à suivre le Verbe de Dieu. Dans sa foi en effet, Abraham a suivi le commandement de la Parole de Dieu et n’a pas hésité à donner « son fils unique et bien-aimé » en sacrifice à Dieu (Gn 22,2), afin que Dieu aussi accepte, en faveur de toute sa postérité, de livrer son Fils bien-aimé et unique en sacrifice pour notre rédemption (Rm 8,32).

Et comme Abraham était prophète et qu’il voyait par l’Esprit le jour de la venue du Seigneur et le dessein de sa Passion, c’est-à-dire le salut pour lui-même et pour tous ceux qui comme lui croiraient en Dieu, il a tressailli d’une grande joie. Le Seigneur Christ n’était donc pas inconnu d’Abraham, puisqu’il désirait voir son jour. Et c’est en tant qu’instruit par le Verbe qu’Abraham a connu le Père du Seigneur aussi et a cru en lui… C’est pourquoi il disait : « J’étendrai ma main vers le Dieu très-haut, qui a créé le ciel et la terre » (Gn 14,22).

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, IV, 5, 3-5 ; SC 100 (trad. SC, p. 432 rev.)

 

 

 

 

 

 

 

« Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier. »

lundi 3 juin 2013

Dieu avait créé l’homme à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26), il l’avait jugé digne de le connaître lui-même, mis par le don d’intelligence au-dessus de tous les animaux, établi dans la jouissance des délices incomparables du Paradis, et enfin constitué maître de tout ce qui se trouvait sur la terre. Cependant, lorsqu’il l’a vu, dévoyé par le serpent, tomber dans le péché et, par le péché, dans la mort et les souffrances qui y conduisent, il ne l’a pas rejeté. Au contraire, il lui a donné d’abord le secours de sa Loi ; il a désigné des anges pour le garder et prendre soin de lui ; il a envoyé des prophètes pour lui reprocher sa méchanceté et lui enseigner la vertu…

Lorsque, malgré ces grâces et bien d’autres encore, les hommes ont persisté dans la désobéissance, il ne s’est pas détourné d’eux. Après avoir offensé notre bienfaiteur par notre indifférence devant les marques de sa bienveillance, nous n’avons pas été abandonnés par la bonté du Seigneur ni retranchés de son amour, mais nous avons été tirés de la mort et rendus à la vie par notre Seigneur Jésus Christ, et la manière dont nous avons été sauvés est digne d’une admiration plus grande encore. « Bien qu’il ait été Dieu, il n’a pas jugé bon de garder jalousement son égalité avec Dieu, mais il s’est abaissé jusqu’à prendre la condition d’esclave » (Ph 2,6-7). « Il a pris nos faiblesses, il a porté nos souffrances, il a été meurtri pour nous » afin de nous sauver par ses blessures (Is 53,4-5). Il « nous a rachetés de la malédiction en se faisant malédiction pour nous » (Ga 3,13) ; il a souffert la mort la plus infâmante pour nous conduire à la vie de la gloire.

Et il ne lui a pas suffi de rendre la vie à ceux qui étaient dans la mort, il les a revêtus de la dignité divine et leur a préparé dans le repos éternel un bonheur qui dépasse toute imagination humaine. « Que rendrons-nous donc au Seigneur » pour tout ce qu’il nous a donné ? (Ps 115,12) Il est si bon qu’il ne demande rien en compensation de ses bienfaits : il se contente d’être aimé.

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église
Grandes Règles monastiques, § 2 (trad.  Lèbe, Maredsous 1969, p. 53-54 rev.)

 

 

Livre de la Genèse 1,1-19.

lundi 11 février 2013

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et l’arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

 

 

« Veux-tu guérir ? » : le carême conduit les catéchumènes à la piscine du baptême

mardi 27 mars 2012

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Le nombre de quarante, frères très chers, a une valeur symbolique, liée au mystère de notre salut. En effet, lorsque dans les premiers temps, la méchanceté des hommes eut envahi la surface de la terre, c’est pendant quarante jours que Dieu a fait tomber les eaux du ciel et a inondé la terre entière sous les pluies du déluge (Gn 7). Dès cette époque, l’histoire du salut était donc annoncée symboliquement : pendant quarante jours, la pluie est tombée pour purifier le monde. Maintenant, c’est aussi pendant les quarante jours du carême que la miséricorde est offerte aux hommes pour qu’ils se purifient…
Oui, le déluge est le symbole du baptême ; ce qui s’est produit alors s’accomplit encore aujourd’hui… Quand les péchés de toute la terre ont disparu, noyés au fond de l’abîme, la sainteté a pu s’élever tout près du ciel ; voilà ce qui se réalise maintenant aussi dans l’Église du Christ… Portée par l’eau du baptême, elle s’élève près du ciel ; les superstitions et les idoles sont englouties, et sur terre se répand la foi, jaillie de l’arche du Sauveur… Certes, nous-mêmes sommes pécheurs…, et ce monde sera détruit. Seuls échapperont à la ruine ceux que l’arche portera enfermés en son sein. Cette arche, c’est l’Église… Oui, nous vous l’annonçons, ce monde fera naufrage ; c’est pourquoi nous vous exhortons, vous, tous les hommes, à vous réfugier dans ce sanctuaire.

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon pour le carême (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 39 rev.)

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« Crée en moi un cœur pur. » (Ps 50,12)

mardi 7 février 2012

« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu » (Mt 5,8). Nous croyons facilement qu’un cœur purifié nous fera connaître la joie suprême. Mais cette purification du cœur semble aussi illusoire que la montée au ciel. Quelle échelle de Jacob (Gn 28,12), quel char de feu semblable à celui qui a emporté le prophète Élie dans le ciel (2R 2,11), trouverons-nous pour mener notre cœur vers les beautés célestes et le dégager de tout son poids terrestre ?…

Nous ne parvenons pas sans peine à la vertu : que de sueurs et d’épreuves ! Que d’efforts et de souffrances ! L’Écriture nous le rappelle souvent : « étroite et resserrée » est la voie du Royaume, tandis que le péché nous mène à notre perte par une route large, unie et inclinée (Mt 7,13-14). Et pourtant la même Écriture nous assure que l’on peut arriver à cette existence supérieure… Comment devenir pur ? Le Sermon sur la montagne nous l’enseigne presque partout. Lisez-en les commandements les uns après les autres, vous découvrirez l’art véritable de la purification du cœur…

En même temps donc que le Christ nous promet la béatitude, il nous instruit et nous forme au succès de cette promesse. Sans doute ne parvient-on pas sans peine à la béatitude. Mais compare ces peines à l’existence dont elles t’éloignent, et tu verras combien le péché est plus pénible, sinon dans l’immédiat, au moins dans la vie future… Que sont malheureux ceux dont l’esprit s’obstine dans les impuretés ! Ils ne verront que la face de l’Adversaire. L’existence d’un juste au contraire est marquée de l’effigie de Dieu… Nous savons quels traits revêt d’un côté une vie de péché et de l’autre une vie de justice, et devant l’alternative nous avons la liberté de choisir. Fuyons donc le visage du démon, arrachons son masque odieux et, revêtus de l’image divine, purifions notre cœur. Ainsi nous possèderons la joie et l’image divine brillera en nous, grâce à notre pureté dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Homélies sur les Béatitudes, n°6 (trad. DDB 1979, p. 86 rev.)

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Un immense jardin

jeudi 12 janvier 2012

Parcourir la Bible c’est parcourir un immense jardin. Dieu  en est le Jardinier unique. Il a tout mis à sa juste place et assuré ainsi le maintien des divers éléments de la nature en équilibre écologique permanent. et le 4 ième jour, « Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2.15).

Un Midrach sur Ecclésiaste (7,13) met en scène l’homme parcourant le jardin d’Eden sous la conduite de Dieu lui-même: “Vois mes oeuvres, comme elles sont belles et dignes d’éloges: tout ce que j’ai crée c’est pour toi que je l’ai créé. Sois attentif à ne pas dégrader, ni détruire mon monde. Car si tu le dégrades, il n‘y aura personne pour le restaurer derrière toi!”.

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« Fils d’Adam »

vendredi 6 janvier 2012

Luc présente une généalogie allant de la naissance de notre Seigneur à Adam et comportant soixante-douze générations ; il rattache de la sorte la fin au commencement et donne à entendre que le Seigneur est celui qui a récapitulé en lui-même toutes les nations dispersées à partir d’Adam, toutes les langues et les générations des hommes, y compris Adam lui-même. C’est aussi pour cela que Paul appelle Adam « la préfiguration de celui qui devait venir » (Rm 5,14), car le Verbe, Artisan de l’univers, avait ébauché d’avance en Adam l’histoire future de l’humanité dont se revêtirait le Fils de Dieu…

Le Seigneur, en devenant le Premier-né des morts (Col 1,18) et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la vie de Dieu ; il est devenu le premier, le principe des vivants, parce qu’Adam était devenu le principe des morts… En commençant sa généalogie par le Seigneur, pour la faire remonter jusqu’à Adam, Luc indique que ce ne sont pas les pères qui ont donné la vie au Seigneur, mais lui au contraire qui les a fait renaître dans l’Évangile de vie. Ainsi également le nœud de la désobéissance d’Ève a été dénoué par l’obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l’a délié par sa foi.

Il était donc indispensable que, venant vers la brebis perdue (Mt 18,12), récapitulant une si grande histoire, recherchant son ouvrage modelé par lui-même (Lc 19,10; Gn 2,7), le Seigneur sauve l’homme qui avait été fait à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26), c’est-à-dire Adam.

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, livre III, 22,3 ; 23,1 (trad. SC 211, p. 439s rev.)


« Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent. »

jeudi 5 janvier 2012

Jacob, le fils cadet d’Isaac et de Rebecca, tu l’as appelé ton bien-aimé, Seigneur ; tu as changé son nom en celui d’Israël (Gn 32,29). Tu lui as révélé l’avenir, en lui montrant l’échelle dressée de la terre au ciel : à son sommet se tenait Dieu, les yeux fixés sur le monde, et sur l’échelle montaient et descendaient les anges… C’était le symbole du grand mystère, comme l’ont dit les hommes que l’Esprit éclairait…

Et moi, pour le bien, je suis aussi le cadet. Pour le mal, assurément je suis un homme mûr, comme l’aîné Ésaü… : j’ai vendu mon trésor pour assouvir ma convoitise (Gn 25,33) et j’ai effacé mon nom du Livre de Vie où sont inscrits dans les cieux les premiers des bénis (Ps 68,29).

Je te supplie, ô toi, Lumière d’en haut, Prince des chœurs de feu. Que pour moi aussi soient ouvertes les portes du ciel, comme elles l’ont été autrefois pour Israël. Mon âme déchue, de grâce, fais-la monter par l’échelle de lumière, signe mystérieux donné aux hommes de leur retour de la terre vers le ciel. Par la ruse du Malin, j’ai perdu l’onction parfumée de ton Esprit ; daigne de nouveau oindre ma tête par ta droite protectrice. Je ne te résiste pas, ô puissant, dans un corps à corps comme Jacob (Gn 32,25), car je ne suis que faiblesse.

Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien
Jésus, Fils unique du Père, 85-95 ; SC 203 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 114)

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« La Vierge Marie qui a fait lever sur le monde l’espérance et l’aurore du salut » (Prière après la communion)

vendredi 9 septembre 2011

 

« Qui est celle-ci ? » demande l’Esprit Saint lorsque Marie vient au monde. « Qui est celle qui s’avance ? Elle surgit comme l’aurore, elle est belle comme la lune, resplendissante comme le soleil » (Ct 6,10)…

« Elle surgit comme l’aurore. » Dans l’éclat de midi, notre premier père a été fait à l’image et à la ressemblance de son Créateur (Gn 1,26). Quoi de plus glorieux pour le créé que de ressembler au Créateur ?… Il lui a donné l’image éternelle ; la ressemblance était à faire : il fallait que l’homme devienne semblable à son Créateur. Lui pourtant a rejeté l’honneur d’un tel privilège…, se vouant à la mort, avec toute sa descendance, dans les ténèbres. Les ténèbres recouvraient toute la terre (cf Gn 1,2), jusqu’à ce que vienne la Vierge. Il n’y avait personne pour sortir de ces ténèbres, personne pour les dissiper… Mais avec la Vierge surgit l’aurore : Marie annonce la vraie lumière ; par sa nativité elle fait luire le plus resplendissant des matins. Elle est l’étoile du matin… Elle est cette aurore que suit –- ou plutôt de laquelle naît –- le Soleil de justice (Ml 3,20), qui seul la surpasse de splendeur…

« A toi, Seigneur, le jour » où Adam a été créé ; « à toi la nuit » (Ps 73,16) où il a été chassé de ta lumière. C’est toi qui a créé l’aurore, c’est-à-dire la Vierge Marie, et le Soleil, ce Soleil de justice qui s’est levé de son sein virginal. Comme l’aurore annonce la fin de la nuit et marque le commencement du jour, ainsi la Vierge a mis en fuite la nuit sans fin. Et jour après jour, elle donne à la terre celui qui a germé de sa virginité.

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l’Église

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Samech

dimanche 7 août 2011

J’ai en haine ceux qui sont doubles de cœur, Et j’aime ta loi.
Tu es mon refuge et mon bouclier ; Je m’attends à ta parole.
Retirez-vous de moi, méchants, Que je garde les commandements de mon Dieu.
Soutiens-moi, selon ta parole, afin que je vive, Et ne confonds pas mon attente !
Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que j’aie toujours les yeux sur tes statuts !
Tu rejettes tous ceux qui s’écartent de tes statuts, Car leurs séductions ne sont que mensonge.
Tu fais disparaître comme des scories Tous les méchants de la terre, C’est pourquoi j’aime tes témoignages.
Ma chair frissonne de frayeur devant toi, Et je crains tes jugements.

Psaume 119

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La lettre samekh représente le soutien ainsi que les arêtes du poisson. Dans ce cas, le samekh devient l’arbre de vie de la tradition, le chemin tracé. Mais c’est un chemin que l’on suit sans regarder avec le risque de se faire enfermer, ce que montre sa forme arrondie. La lettre samekh représente tous nos attachements, nos passions sur lesquelles on s’appuie, mais qui agissent comme un piège qui se referme.
Samekh est le destin, le mouvement circulaire, ce qui tend et siffle telle la corde de l’arc et le serpent de la Génèse.