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Entrer dans la vraie paix du sabbat

9 octobre 2024

Lorsque l’homme, s’arrachant au brouhaha extérieur, s’est recueilli au secret de son cœur, qu’il a fermé sa porte à la foule bruyante des vanités…, quand il n’y a plus rien en lui d’agité ni de désordonné, rien qui le tiraille, rien qui le tenaille…, c’est la joyeuse célébration d’un premier sabbat. Mais on peut quitter cette chambre intime pour l’auberge de son cœur…, pour entrer dans le repos joyeux et paisible de la douceur de l’amour fraternel. C’est un deuxième sabbat, celui de la charité fraternelle…

Une fois purifiée dans ces deux formes d’amour [de soi-même et de son prochain], l’âme aspire d’autant plus ardemment aux joies de l’étreinte divine qu’elle est plus assurée. Brûlant d’un désir extrême, elle passe au-delà du voile de la chair et, entrant dans le sanctuaire (He 10,20), où le Christ Jésus est esprit devant sa face, elle est totalement absorbée par une lumière indicible et une douceur inhabituelle. Le silence s’étant fait par rapport à tout ce qui est corporel, sensible, changeant, elle fixe d’un regard pénétrant Ce qui Est, Ce qui est toujours tel, identique à soi-même, Ce qui est Un. Libre pour voir que le Seigneur lui-même est Dieu (Ps 45,11), elle célèbre sans aucun doute le sabbat des sabbats dans les douces étreintes de la Charité elle-même.

Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167)

 

 

 

« Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

8 octobre 2024

Les paroles de Jésus-Christ Notre Seigneur qu’on lit dans l’Évangile, nous rappellent qu’il y a une mystérieuse unité vers laquelle nous devons tendre, pendant que nous nous fatiguons au sein de la multiplicité que présente ce siècle. Or nous y tendons en marchant et avant de nous reposer, pendant que nous sommes sur la voie, et pas encore dans la patrie, à l’époque des désirs et non au jour des jouissances. Tendons-y toutefois, mais tendons-y sans lâcheté et sans interruption, de manière à pouvoir y arriver enfin. (…)

Pour préparer un repas au Sauveur, Marthe s’occupait de soins nombreux ; Marie sa sœur aima mieux être nourrie par lui ; elle laissa donc Marthe aux occupations multipliées du service, et pour elle, elle s’assit aux pieds du Seigneur et écoutait tranquillement sa parole. Docile et fidèle, elle avait entendu ces mots : « Cessez et voyez que je suis le Seigneur. » (Ps 45,11) Ainsi l’une des deux sœurs s’agitait, et l’autre était à table ; l’une préparait beaucoup et l’autre n’envisageait qu’une chose. (…)

Que dit le Seigneur à Marthe ? « Marie a choisi la meilleure part ». La tienne n’est pas mauvaise, mais la sienne est meilleure. Pourquoi meilleure? Parce qu’ « elle ne lui sera point ôtée » On t’ôtera un jour ce fardeau imposé par les besoins d’autrui : les délices de la vérité sont éternelles. On ne lui ôtera donc pas le choix qu’elle a fait ; on ne le lui ôte pas, mais on y ajoute ; on y ajoute dans cette vie, dans l’autre on y mettra le comble, et jamais elle n’en sera séparée.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Par les Remèdes de Vie, guéris mon âme !

7 octobre 2024

De Jérusalem, notre Paradis,
Comme Adam coupable,
Je suis descendu vers le vil Jéricho ;
Je suis tombé entre les mains du Brigand.

Ils me dépouillèrent de la lumière ;
Ils couvrirent mon âme des plaies du péché ;
Ils ne sont pas partis en me laissant à demi-mort,
Mais après la mort, ils me livrent la guerre encore.

Et Moïse le Lévite,
Et Aaron le Prêtre antique,
La nation du Grand Patriarche,
Et les Prophètes de l’Ancienne Loi,

Virent les plaies de mes souffrances incurables,
Et les blessures terribles ;
Ils passèrent avec le remède des seules paroles
Et ne purent les guérir.

À toi qu’ils appelaient Samaritain,
Eux la race juive impudente,
Je montrerai les souffrances de mon âme,
À tes yeux divins qui les voit.

Aie pitié de moi aussi comme Tu as eu pitié d’Adam,
Mets le remède sur la blessure profonde de mon âme ;
Recouvre-la avec ma robe première,
Dont les brigands me dépouillèrent.

Verse dessus l’huile et le vin,
Le remède de vie de l’Esprit d’en-haut,
En donnant de nouveau l’Esprit de l’onction
Et la coupe de la Nouvelle Alliance.

Porte-moi sur la monture de la Croix ;
Emmène-moi à l’auberge, à l’Église ;
Confie-moi au Grand-Prêtre,
Qui en sacrifice offre ton Corps.

Donne au lieu des deux deniers
La Parole de l’Ancien et du Nouveau Testament,
Pour guérir par elle mon âme,
Comme par le pain vivra le corps.

Saint Nersès Snorhali (1102-1173)

 

 

 

« Ils ne font plus deux ; ils ne font qu’un. ».

6 octobre 2024

« Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit pas le séparer ». Cette expression « contient la grandeur essentielle du mariage et en même temps l’intensité morale de la famille ». Nous souhaitons aujourd’hui une telle grandeur et une telle dignité pour tous les époux du monde ; nous souhaitons une telle intensité sacramentelle et une telle intégrité morale pour toutes les familles. Et nous le demandons pour le bien de l’homme ! Pour le bien de chaque homme. L’homme n’a pas d’autre voie vers l’humanité sinon à travers la famille. Et la famille doit être située aux bases mêmes de tout effort afin que notre monde humain devienne toujours plus humain. Personne ne peut échapper à cette sollicitude : aucune société, aucun peuple, aucun système ; ni l’État, ni l’Église, ni même l’individu.

L’amour, qui unit homme et femme en tant qu’époux et parents, est en même temps don et commandement… L’amour est don : « L’amour est de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu » (1Jn 4,7). Et en même temps l’amour est un commandement, le plus grand commandement…: « Tu aimeras » (Mt 22,37-39). Obéir au commandement de l’amour veut dire réaliser toutes les obligations de la famille chrétienne. En fin de compte, toutes se réduisent à celle-ci : la fidélité et l’honnêteté conjugale, la paternité responsable et l’éducation. La « petite église » — l’Église domestique — indique la famille vivant dans l’esprit du commandement de l’amour : sa vérité intérieure, son effort quotidien, sa beauté spirituelle et sa force… Si Dieu est aimé au-dessus de tout autre chose, alors l’homme aime et est aimé avec toute la plénitude de l’amour qui lui est accessible. Si l’on détruit cette structure inséparable, dont parle le commandement du Christ, alors l’amour de l’homme se détachera de sa racine la plus profonde, perdra sa racine de plénitude et de vérité, qui lui sont essentielles. Nous implorons en faveur de toutes les familles chrétiennes, de toutes les familles du monde, pour que soit concédée cette plénitude et vérité de l’amour, tel que l’évoque le commandement du Christ.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

 

« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette. »

5 octobre 2024

Notre époque est tout à la fois dramatique et fascinante. Tandis que, d’un côté, les hommes semblent rechercher ardemment la prospérité matérielle et se plonger toujours davantage dans le matérialisme de la consommation, d’un autre côté, on voit surgir une quête angoissante du sens, un besoin d’intériorité, un désir d’apprendre des formes et des méthodes nouvelles de concentration et de prière. Dans les cultures imprégnées de religiosité, mais aussi dans les sociétés sécularisées, on recherche la dimension spirituelle de la vie comme antidote à la déshumanisation… L’Église a un immense patrimoine spirituel à offrir à l’humanité dans le Christ qui se proclame « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14,6)…

L’Église doit être fidèle au Christ, dont elle est le corps et dont elle poursuit la mission. Il est nécessaire qu’elle « suive la même route que le Christ, la route de la pauvreté, de l’obéissance, du service et de l’immolation de soi jusqu’à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection » (Vatican II, AG 5). L’Église doit donc tout faire pour déployer sa mission dans le monde et atteindre tous les peuples ; elle en a aussi le droit, qui lui a été donné par Dieu pour la mise en œuvre de son plan. La liberté religieuse, parfois encore limitée ou restreinte, est la condition et la garantie de toutes les libertés qui fondent le bien commun des personnes et des peuples. Il faut souhaiter que la véritable liberté religieuse soit accordée à tous en tout lieu… Il s’agit bien d’un droit inaliénable de toute personne humaine.

D’autre part, l’Église s’adresse à l’homme dans le respect entier de sa liberté ; la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L’Église propose, elle n’impose rien ; elle respecte les personnes et les cultures, et elle s’arrête devant l’autel de la conscience. À ceux qui s’opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l’Église répète : « Ouvrez les portes au Christ ! »

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

 

« Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (Lc 10, 20)

4 octobre 2024

C’est l’humilité qui est la maîtresse de toutes les vertus, le fondement inébranlable de l’édifice céleste, le don propre et magnifique du Sauveur. Celui-là pourra faire, sans péril d’élèvement, tous les miracles que le Seigneur a opérés, qui cherche à imiter le doux Seigneur, non dans la sublimité de ses prodiges, mais dans la vertu de patience et d’humilité. (…)

Si l’on vient à faire en notre présence quelque prodige, ce n’est pas l’émerveillement des signes qui doit rendre son auteur estimable à nos yeux, mais seulement la beauté de sa vie. Ce n’est pas de savoir si les démons lui sont soumis qu’il faut s’enquérir, mais s’il possède les membres de la charité que l’Apôtre énumère. Aussi bien, est-ce un plus grand miracle d’extirper de sa propre chair le foyer de la luxure, que d’expulser les esprits immondes du corps d’autrui ; un signe plus magnifique, de contenir, par la vertu de patience, les mouvements sauvages de la colère, que de commander aux puissances de l’air. C’est quelque chose de plus, d’exclure de son propre cœur les morsures dévorantes de la tristesse, que de chasser les maladies et les fièvres corporelles des autres. Enfin, c’est, à bien des titres, une plus noble vertu, un progrès plus sublime, de guérir les langueurs de son âme, que celles du corps chez autrui.

Plus l’âme est élevée au-dessus de la chair, plus est préférable son salut ; plus sa substance l’emporte par l’excellence et le prix, plus grave et funeste serait sa ruine. Des guérisons corporelles, il est dit aux bienheureux Apôtres : « Ne vous réjouissez pas de ce que les démons vous sont soumis. » (Lc 10,20) Ce n’était pas leur puissance qui opérait ces prodiges, mais la vertu du nom qu’ils invoquaient. Et voilà pourquoi ils sont avertis de ne pas revendiquer ni béatitude ni gloire pour ce qui ne s’accomplit que par la puissance et la vertu de Dieu, mais uniquement pour la pureté intime de leur vie et de leur cœur, qui mérite d’avoir leurs noms inscrits dans les cieux.

Saint Jean Cassien (v. 360-435)

 

 

 

Envoyés par le Christ vers le monde entier

3 octobre 2024

« Personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, le Christ Jésus » (1Co 3,11). C’est lui seul « que le Père a consacré et envoyé dans ce monde » (Jn 10,36), « splendeur du Père et expression parfaite de son être » (He 1,3), vrai Dieu et vrai homme, sans qui personne ne peut connaître Dieu comme il faut, car « personne n’a connu le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils a voulu le révéler » (Mt 11,27). D’où il suit que « tout restaurer dans le Christ » (Ep 1,10) et ramener les hommes à l’obéissance à Dieu sont une seule et même chose. Et c’est pourquoi le but vers lequel doivent converger tous nos efforts, c’est de ramener le genre humain à la souveraineté du Christ. Cela fait, l’homme se trouvera, par là même, amené à Dieu : non pas un Dieu inerte et insoucieux des réalités humaines, comme certains philosophes l’ont imaginé, mais un Dieu vivant et vrai, en trois personnes dans l’unité de leur nature, créateur du monde, étendant à toute chose sa providence infinie, juste donateur de la Loi qui jugera l’injustice et assurera à la vertu sa récompense.

Or, où est la voie qui nous donne accès auprès de Jésus Christ ? Elle est sous nos yeux : c’est l’Église. Saint Jean Chrysostome nous le dit avec raison : « L’Église est ton espérance, l’Église est ton salut, l’Église est ton refuge. » C’est pour cela que le Christ l’a établie, après l’avoir acquise au prix de son sang. C’est pour cela qu’il lui a confié sa doctrine et les préceptes de sa Loi, lui prodiguant en même temps les trésors de sa grâce pour la sanctification et le salut des hommes. Vous voyez donc, vénérables frères, quelle œuvre nous est confiée… : ne viser rien d’autre que former en tous Jésus Christ… C’est la même mission que Paul attestait avoir reçue : « Mes petits enfants, je vous enfante à nouveau jusqu’à ce que le Christ ait pris forme en vous » (Ga 4,19). Or, comment accomplir un tel devoir sans être d’abord « revêtus du Christ » ? (Ga 3,27) Et revêtus jusqu’à pouvoir dire : « Pour moi, le Christ est ma vie » (Ph 1,21).

Saint Pie X

 

 

 

Fête des Sts Anges Gardiens

2 octobre 2024

Dieu, qui en Toi-même es bonheur et qui n’a nul besoin des créatures pour ce bonheur, car Tu es en Toi-même la plénitude de l’amour, cependant dans Ton infinie miséricorde Tu appelles à l’existence les créatures et Tu leur donnes part à Ton bonheur éternel et à Ta vie divine intérieure, un Seul Dieu en Trois Personnes.

Dans Ton insondable miséricorde, Tu as créé les esprits angéliques et Tu les as admis dans Ton amour, dans Ta divine intimité. Tu les as rendus capables de l’amour éternel ; quoique Tu les aies comblés, Seigneur, si généreusement de l’éclat de la beauté et de l’amour, Ta plénitude n’en pas été diminuée pour autant, ô Dieu, et leur beauté et leur amour ne T’ont en rien complété, car Tu es tout en Toi-même. Et si Tu leur as donné part à Ton bonheur et Tu leur permets d’exister et de T’aimer, c’est uniquement l’abîme de Ta miséricorde. C’est Ta bonté insondable, pour laquelle sans fin ils Te glorifient, se prosternant aux pieds de Ta majesté, ils chantent leurs hymnes éternels : Saint, Saint, Saint…

Sois glorifié, Un dans la Trinité, Dieu miséricordieux,
Insondable, incommensurable, inconcevable.
L’esprit des anges se noyant en Toi, ne peut Te comprendre,
Ainsi, sans fin chantent-il : Saint…

Sois glorifié, notre miséricordieux Créateur et Seigneur,
Tout-Puissant, mais plein de pitié, inconcevable.
T’aimer est la tâche de notre existence,
Chantant notre hymne éternel : Saint…

Sois béni, Dieu miséricordieux, Amour éternel,
Tu es au-dessus des cieux, des zéphirs et des firmaments,
Ainsi Te loue la foule des purs esprits
De son hymne éternel : trois fois Saint.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

 

 

 

« Jésus, se retournant, les réprimanda. »

1 octobre 2024

Il est plus facile de se mettre en colère que de supporter, de menacer l’enfant que de le persuader ; je dirais même que notre impatience et notre orgueil se trouvent mieux d’imposer des punitions aux récalcitrants plutôt que de les redresser fermement et de les supporter avec douceur. Pourtant c’est la charité de Paul que je vous recommande, celle qu’il avait pour les convertis de fraîche date, et qui allait jusqu’aux larmes et à la supplication quand il les trouvait trop peu dociles ou inaccessibles à son amour.

Prenez garde d’agir par impulsion. En punissant il est difficile de conserver cette égalité d’âme qui est nécessaire pour qu’on ne croie pas que nous agissons pour faire montre de notre autorité ou pour donner libre cours à notre emportement. Regardons [nos garçons] comme des fils sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer. Faisons-nous leurs serviteurs, exactement comme Jésus, qui est venu pour obéir et non pour commander ; n’ayons pas honte de dominer à sa manière à lui, et ne les dominons que pour mieux les servir.

C’est ce que faisait Jésus avec les Apôtres, qui étaient ignorants et grossiers ; bien plus, il les soutenait lorsqu’ils n’étaient pas assez fidèles, et il montrait une bonté et une amitié familières avec les pécheurs, si bien que certains en étaient stupéfaits, d’autres scandalisés, et que d’autres enfin, en venaient à espérer le pardon de Dieu. C’est pourquoi il nous a commandé d’être doux et humbles de cœur.

Saint Jean Bosco

 

 

 

L’Église se maintient humblement dans la vérité

30 septembre 2024

« Oui, même si je suis dans l’ignorance, mon ignorance sera avec moi. » (Jb 19,4 Vg) Le propre des hérétiques est de s’enfler de la vaine arrogance de leur science, de railler souvent la simplicité d’une foi droite et de juger sans mérite la vie des humbles. La sainte Église, au contraire, devant toute vérité qu’atteint sa sagesse véritable, abaisse humblement sa pensée, fuyant la suffisance de la science, la fatuité de la recherche sur les mystères, la présomption de sonder des problèmes qui sont au-delà de ses forces. Il lui est plus utile, en effet, de s’appliquer à ignorer ce qu’elle ne peut pas sonder qu’à définir effrontément ce qu’elle ignore.

D’autre part on dit qu’est avec nous ce qui est pour nous, inversement que n’est pas avec nous ce qui est contre nous. Puisque donc le cœur de l’hérétique s’enfle de sa science et que les fidèles s’humilient dans le sentiment de leur ignorance, le bienheureux Job peut dire en son nom, mais aussi en accord avec l’Église universelle : « Même si j’ai ignoré, mon ignorance sera avec moi. » C’est dire en clair aux hérétiques : Toute votre science n’est pas avec vous, parce qu’elle est contre vous, puisqu’elle vous dresse dans un fol orgueil. Mais mon ignorance est avec moi, parce qu’elle est pour moi, puisque, loin d’avoir l’orgueilleuse audace de faire une enquête sur Dieu, je me maintiens humblement dans la vérité.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)