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Archive pour le mot-clef ‘évangile’

Les premiers seront derniers…

mardi 29 mai 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,28-31.


Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

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Pentecôte, solennité

dimanche 27 mai 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,26-27.16,12-15.
À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le commencement.
J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

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« Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. »

mercredi 18 avril 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,16-21.

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Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »

Que nous dit la croix du Christ, qui est le dernier mot, pour ainsi dire, de son message et de sa mission messianiques ? Certes, elle n’est pas encore la parole ultime du Dieu de l’Alliance, qui ne sera prononcée qu’aux lueurs de cette aube où les femmes d’abord puis les apôtres, venus au tombeau du Christ crucifié, le trouveront vide et entendront pour la première fois cette annonce : « Il est ressuscité ». Ils la rediront à leur tour, et ils seront les témoins du Christ ressuscité.

Toutefois, même dans la glorification du Fils de Dieu, la croix ne cesse d’être présente, cette croix qui — à travers tout le témoignage messianique de l’Homme-Fils qui a subi la mort sur elle — parle et ne cesse jamais de parler de Dieu-Père, qui est toujours fidèle à son amour éternel envers l’homme. Car « Il a tellement aimé le monde — donc l’homme dans le monde — qu’il a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle ».

Croire dans le Fils crucifié signifie « voir le Père » (Jn 14,9), signifie croire que l’amour est présent dans le monde, et que cet amour est plus puissant que les maux de toutes sortes dans lesquels l’homme, l’humanité et le monde sont plongés. Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde. Celle-ci en effet est la dimension indispensable de l’amour. Elle est comme son deuxième nom, et elle est en même temps la manière propre dont il se révèle et se réalise pour s’opposer au mal qui est dans le monde, qui tente et assiège l’homme, s’insinue jusque dans son cœur et peut « le faire périr dans la géhenne » (Mt 10,28).

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia », § 7 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

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3ème DIMANCHE DE CARÊME B

dimanche 11 mars 2012

Renversant !

Jésus vient renverser nos fausses idées, nos marchandages et nos prétendues puretés pour nous permettre de rencontrer un Dieu gratuit dont la seule puissance est l’amour.

Exode 20, 1-17

Psaume 18 (19)

1 Corinthiens 1, 22-25

Jean 2, 13-25

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Bonne Nouvelle

mercredi 15 février 2012

Le terme « évangile » est une traduction de l’expression grecque qui veut dire « annoncer » une bonne nouvelle.

Les récits de la vie de Jésus sont devenus, tout naturellement, annonces de la Bonne Nouvelle, et leurs auteurs ont été appelés évangélistes.

Dans le Nouveau Testament, les Evangiles ne sont pas classés dans l’ordre chronologique probable de rédaction. Il semble assuré que Marc soit le premier à avoir rédigé la biographie de Jésus. Jean est certainement le dernier à avoir écrit la sienne.

Les Evangiles de Matthieu, de Marc et de Luc sont parfois appelés Evangiles synoptiques parce qu’ils peuvent être étudiés ensemble, ayant des parties communes (synopse vient du grec synopsis).

QUATRE REGARDS SUR JESUS

Chaque évangéliste a rédigé son texte en ayant au moins une intention précise et spécifique. C’est ce qui explique l’angle d’attaque pris par chacun en voulant présenter le même personnage. Ces quatre biographes ont entendu, mais aussi perçu et interprété l’histoire de Jésus à leur manière. La personnalité de chacun transpire autant que le but recherché, même s’il tente de relater, aussi précisément que possible, le fruit de ses souvenirs ou de son travail. C’est donc quatre regards, quatre lumières, quatre facettes du Christ que proposent les Evangiles.

Deux des quatre évangélistes sont des disciples de Jésus : Matthieu, et Jean sont en effet de la « bande des Douze ». Marc était sans doute un des proches du groupe sans être désigné comme disciple pour autant.

Le lion, une des quatre créatures ailées apparues au prophète Ézéchiel, était tenu pour le signe de l’évangéliste saint Marc.

Dans le livre des Révélations, le visionnaire voit, autour du trône de Dieu, 4 créatures ailées : un lion, un taureau, un homme et un aigle. Il est communément admis qu’ils représentent les 4 Evangiles, ou les 4 Evangélistes. L’homme représente Matthieu, dont la narration commence avec la généalogie humaine de Jésus ; le lion représente Marc, dont la narration commence par Jean-Baptiste criant dans le désert (le Précurseur vit « à côté » des lions et un lion rugit dans le désert) ; le taureau, animal de sacrifice, représente Luc, dont la narration commence dans le Temple ; et l’aigle représente Jean, dont la narration commence au Ciel, avec le Verbe éternel.

“…Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant, et il y avait autour de la nuée une splendeur… Et au milieu paraissait une ressemblance de quatre animaux ; et c’était ici leur forme : ils avaient la ressemblance d’un homme… Et chacun d’eux avait quatre faces, et chacun quatre ailes… Et la ressemblance de leurs faces était la face d’un homme, et la face d’un lion, et la face d’un bœuf, et la face d’un aigle… Et leur regard était comme des charbons de feu ardent, et comme qui verrait des lampes… …Et la parole de l’Eternel me fut adressée…” (Ancien Testament).

Fête des saints Cyrille, moine, et Methode, évêque, patrons de l’Europe

mardi 14 février 2012

L’Orient et l’Occident, les deux poumons du corps de l’Église

Depuis le début de l’ère apostolique, qui a semé l’Évangile sur cette terre d’Europe et l’a irriguée par le sang des martyrs, s’est développé ce processus pluri-séculaire, continu et fécond, qui a imprégné l’Europe de la sève chrétienne. Les saints patrons de l’Europe, saint Benoît et les saints Cyrille et Méthode sont, de manière particulière, des témoins de ce processus. Le charisme propre de leur œuvre évangélisatrice consiste dans le fait qu’ils ont posé des germes, qu’ils ont fait naître des formes et des styles d’incarnation de l’Évangile dans le tissu culturel et social et dans l’esprit des peuples européens qui étaient en train de se former… Ces saint patrons…restent aussi un modèle et une inspiration actuels pour nous, parce que l’œuvre d’évangélisation, dans la situation particulière où l’Europe se trouve aujourd’hui, est appelée à proposer une nouvelle synthèse créatrice entre Évangile et vie.

Il faut être conscient de l’importance de greffer l’évangélisation renouvelée sur ces racines communes de l’Europe… Ces racines chrétiennes sont particulièrement riches et inspiratrices, parce qu’elles s’appuient sur la même foi, se réfèrent à la même Église indivise… D’autre part, nous devons aussi considérer que ces racines communes sont doubles. Car elles ont pris la forme de deux courants de traditions chrétiennes théologiques, liturgiques, ascétiques, et de deux modèles de culture, divers, non pas opposés mais au contraire complémentaires et qui s’enrichissent mutuellement. Benoît a imprégné la tradition chrétienne et culturelle de l’Occident de l’esprit de la latinité, plus logique et rationnel ; Cyrille et Méthode sont les représentants de l’antique culture grecque, plus intuitive et mystique, et sont vénérés comme les pères de la tradition des peuples slaves.

Il nous appartient de recueillir l’héritage de cette pensée riche et complémentaire et de trouver les moyens et les méthodes appropriés pour son actualisation et une communication spirituelle plus intense entre l’Orient et l’Occident.

Bienheureux Jean-Paul II
Discours du 11/10/1985 au 6ème symposium des évêques d’Europe (trad. DC 1033)

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Pêcheurs d’hommes

dimanche 22 janvier 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,14-20.

Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.

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« Fils d’Adam »

vendredi 6 janvier 2012

Luc présente une généalogie allant de la naissance de notre Seigneur à Adam et comportant soixante-douze générations ; il rattache de la sorte la fin au commencement et donne à entendre que le Seigneur est celui qui a récapitulé en lui-même toutes les nations dispersées à partir d’Adam, toutes les langues et les générations des hommes, y compris Adam lui-même. C’est aussi pour cela que Paul appelle Adam « la préfiguration de celui qui devait venir » (Rm 5,14), car le Verbe, Artisan de l’univers, avait ébauché d’avance en Adam l’histoire future de l’humanité dont se revêtirait le Fils de Dieu…

Le Seigneur, en devenant le Premier-né des morts (Col 1,18) et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la vie de Dieu ; il est devenu le premier, le principe des vivants, parce qu’Adam était devenu le principe des morts… En commençant sa généalogie par le Seigneur, pour la faire remonter jusqu’à Adam, Luc indique que ce ne sont pas les pères qui ont donné la vie au Seigneur, mais lui au contraire qui les a fait renaître dans l’Évangile de vie. Ainsi également le nœud de la désobéissance d’Ève a été dénoué par l’obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l’a délié par sa foi.

Il était donc indispensable que, venant vers la brebis perdue (Mt 18,12), récapitulant une si grande histoire, recherchant son ouvrage modelé par lui-même (Lc 19,10; Gn 2,7), le Seigneur sauve l’homme qui avait été fait à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26), c’est-à-dire Adam.

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, livre III, 22,3 ; 23,1 (trad. SC 211, p. 439s rev.)


Intentions de prières de décembre du Pape Benoît 16

lundi 28 novembre 2011

Universelle – Paix dans les peuples.
Pour qu’à travers la connaissance et le respect réciproque, tous les peuples de la terre grandissent dans la concorde et dans la paix.

Missionnaire – Les enfants et les jeunes.
Pour que les enfants et les jeunes soient des messagers de l’Evangile et pour que leur dignité soit toujours respectée et préservée de toute violence et de toute exploitation.

Du Vatican, Benoît XVI, Pape

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« Paraître debout devant le Fils de l’homme. »

samedi 26 novembre 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,34-36.

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Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste.
Comme un filet, il s’abattra sur tous les hommes de la terre.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

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