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Archive pour janvier 2020

« Navré de l’endurcissement de leur cœur »

mercredi 22 janvier 2020

C’est lui l’agneau sans voix, c’est lui l’agneau égorgé, lui qui est né de Marie, l’agnelle gracieuse. C’est lui qui a été tiré du troupeau et mené à la mort, tué le soir, enseveli de nuit (…), pour ressusciter d’entre les morts et ressusciter l’homme du fond de son tombeau.

Il a donc été mis à mort. Et mis à mort où ? Au cœur de Jérusalem. Pourquoi ? Parce qu’il avait guéri leurs boiteux, purifié leurs lépreux, ramené leurs aveugles à la lumière, et ressuscité leurs morts (Lc 7,22). Voilà pourquoi il a souffert. Il est écrit dans la Loi et les prophètes : « Ils m’ont rendu le mal pour le bien ; mon âme est à l’abandon. Ils ont médité le mal contre moi, en disant : ‘Ligotons le juste, car il nous est odieux’ » (Ps 37,21; cf. Jr 11,19).

Pourquoi as-tu commis ce crime sans nom ? Tu as déshonoré celui qui t’avait honoré, tu as humilié celui qui t’avait exalté, tu as renié celui qui t’avait reconnu, tu as rejeté celui qui t’avait appelé, tu as tué celui qui te vivifiait. (…) Il fallait qu’il souffre, mais non par toi. Il fallait qu’il soit humilié, mais non par toi. Il fallait qu’il soit jugé, mais non par toi. Il fallait qu’il soit crucifié, mais non par ta main. Voici les paroles que tu aurais dû crier à Dieu : « Ô Maître, s’il faut que ton Fils souffre, si telle est ta volonté, qu’il souffre, mais non par moi ».

Méliton de Sardes

 

 

 

« Un repos, celui du septième jour, est réservé au peuple de Dieu. » (He 4,9)

mardi 21 janvier 2020

Le sabbat n’a pas été établi comme une épreuve permettant un discernement entre la vie et la mort, entre justice et péché, ainsi que d’autres préceptes par lesquels « l’homme trouve la vie » (Lv 18,5) ou la mort s’il ne les observe pas. Non, le sabbat, en son temps, a été donné au peuple en vue du repos ; avec les hommes, les bêtes devaient cesser le travail (Ex 23,12). (…)

Si le sabbat n’avait pas été institué pour le repos de tout être qui exerce un travail corporel, les créatures qui ne travaillent pas auraient dû, dès l’origine, elles aussi, observer le sabbat afin d’être justifiées. Au contraire, nous voyons, sans répit, le soleil s’avancer, la lune parcourir son orbite, les étoiles poursuivre leur course, les vents souffler, les nuages voguer dans le ciel, les oiseaux voler, les ruisseaux sourdre des sources, les vagues s’agiter, les éclairs tomber et illuminer la création, le tonnerre éclater violemment en son temps, les arbres porter leurs fruits, et chaque créature grandir et se fortifier. Nous ne voyons en vérité aucun être se reposer le jour du sabbat, sauf les hommes et les bêtes de somme qui sont soumis à la loi du travail.

À aucun des justes de l’Ancien Testament le sabbat n’a été donné pour qu’il y trouve la vie… Mais la fidélité au sabbat a été prescrite afin que se reposent serviteurs, servantes, mercenaires, étrangers, bêtes de somme, afin que puissent se refaire ceux qui sont accablés par leur travail. Car Dieu a soin de toute sa création, des bêtes de somme comme des bêtes féroces, des oiseaux comme des animaux sauvages. Écoute maintenant quel est le sabbat qui plaît à Dieu. Isaïe l’a dit : « Voici mon repos : faites reposer celui qui est fatigué » (28,12). (…) Nous donc, gardons fidèlement le sabbat de Dieu ; faisons ce qui plaît à son cœur. Nous entrerons ainsi dans le sabbat du grand repos où ciel et terre se reposeront, où toute créature est recréée.

Aphraate (?-v. 345)

 

 

 

 

L’Église, Épouse du Christ

lundi 20 janvier 2020

Les paroles de la lettre aux Éphésiens ont une importance fondamentale : « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d’eau qu’une parole accompagne, car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride (…). “L’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair” : ce mystère est de grande portée, je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église » (5,25-32; Gn 2,24). (…)

Le mystère pascal révèle pleinement l’amour sponsal de Dieu. Le Christ est l’Époux parce qu’« il s’est livré lui-même » : son corps a été livré, son sang a été versé (Lc 22,19.20). C’est ainsi qu’il « aima jusqu’à la fin » (Jn 13,1). Le don désintéressé que comprend le sacrifice de la croix fait ressortir d’une manière décisive le sens sponsal de l’amour de Dieu. Le Christ est l’Époux de l’Église, comme rédempteur du monde. L’eucharistie rend présent et réalise à nouveau sacramentellement l’acte rédempteur du Christ qui crée l’Église, son corps. À ce corps, le Christ est uni comme l’époux à l’épouse. Tout cela est dit dans la lettre aux Éphésiens. Dans le « grand mystère » du Christ et de l’Église se trouve introduite l’éternelle « unité des deux » constituée dès le commencement entre l’homme et la femme.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

 

 

« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »

dimanche 19 janvier 2020

« Cieux, réjouissez-vous ! Car Dieu a fait miséricorde à Israël. Sonnez de la trompette, fondements de la terre !… Car Dieu a racheté Jacob » (Is 44,23 LXX). On peut facilement conclure de ce passage d’Isaïe que la rémission des péchés, la conversion et la rédemption de tous les hommes, annoncées par les prophètes, seront accomplies par le Christ aux derniers jours. En effet, lorsque Dieu, le Seigneur, nous est apparu, lorsque, devenu homme, il a vécu avec les habitants de la terre, lui l’Agneau véritable qui enlève le péché du monde, lui, la victime totalement pure, alors, quel motif de réjouissance pour les puissances d’en haut et les esprits célestes, pour tous les ordres des saints anges ! Ils chantaient, ils chantaient sa naissance selon la chair : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre ; bienveillance parmi les hommes ! » (Lc 2,14)

S’il est vrai selon la parole du Seigneur – et c’est absolument vrai – qu’« il y a de la joie dans les cieux chez les saints anges pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15,7), comment douter qu’il y ait joie et liesse chez les esprits d’en haut, lorsque le Christ ramène toute la terre à la connaissance de la vérité, appelle à la conversion, justifie par la foi, rend brillant de lumière par la sanctification ? « Les cieux se réjouissent car Dieu a fait miséricorde », non seulement à l’Israël selon la chair, mais à l’Israël compris selon l’esprit. « Les fondements de la terre », c’est-à-dire les ministres sacrés de la prédication de l’Évangile, ont « sonné de la trompette ». Leur voix éclatante est parvenue partout ; comme des trompettes sacrées, elle a retenti de toutes parts. Ils ont annoncé la gloire du Sauveur en tous lieux, ils ont appelé à la connaissance du Christ aussi bien les juifs que les païens.

Saint Cyrille d’Alexandrie (380-444)

 

 

 

Le grand médecin est proche

samedi 18 janvier 2020

Le grand médecin de ceux qui souffrent est proche. Il a pris sur lui nos maladies. Il nous a guéris, et il nous guérit par sa meurtrissure (cf. Is 53,5 ; Mt 8,17). Il est là, il applique maintenant les remèdes salutaires. Il est dit en effet : C’est moi qui ai frappé, qui ai livré à l’abandon, et c’est moi qui guérirai (cf. Dt 32,39). Donc ne crains pas. Quand cessera mon ardente colère, de nouveau je guérirai.

De même qu’une femme n’oubliera jamais d’avoir pitié des enfants de son sein, de même je ne t’oublierai pas, dit le Seigneur (cf. Is 49,15). Si l’oiseau répand sur ses petits sa tendresse, s’il les visite à tout moment, s’il les appelle, s’il porte la nourriture dans leur bouche, combien plus mes compassions se répandent sur mes créatures. Davantage encore s’est épanchée sur toi ma tendresse. Je te visite secrètement. Je parle à ton intelligence. J’apporte la nourriture à ta réflexion qui s’ouvre comme la bouche de la petite hirondelle. Je te donne la nourriture de la crainte du Tout Puissant, la nourriture du désir des cieux, la nourriture de la consolation des gémissements, la nourriture de la componction, la nourriture du chant, la nourriture de la connaissance la plus profonde, la nourriture des mystères divins.

Mais si je mens quand je te parle ainsi, moi qui suis ton maître et ton Père, prouve-le moi et je me tais. Voilà ce que le Seigneur ne cesse de dire à nos pensées. Que le Père des compassions et le Dieu de toute consolation (2 Co 1,3) vous donne une consolation éternelle et une bonne espérance, dans le Christ Jésus notre Seigneur. À lui la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen.

Jean Carpathios (VIIe s.)

 

 

 

« Tes péchés te sont remis. » (Mt 9,2)

vendredi 17 janvier 2020

Pourquoi es-tu affligé ? Vois. Un homme a les mains poisseuses. Un peu d’huile les rends propres. Combien plus peut te purifier la pitié de Dieu. Car de même que tu n’as pas de mal à laver ton vêtement, de même et bien plus encore il n’est pas difficile au Seigneur de te laver de tout reproche, même si chaque jour il te faut naturellement éprouver la tentation. En effet, au moment où tu dis : « J’ai péché contre le Seigneur », t’est donnée la réponse : « Tes péchés te sont remis » (Mt 9,2), « Je suis Celui qui efface, et je ne me souviens pas » (Is 43,25 LXX). « Comme est loin l’Orient de l’Occident, j’ai éloigné de toi tes péchés. Comme un père a compassion de ses enfants, j’ai compassion de toi » (Ps 102(103),12-13 LXX).

Seulement ne t’écarte pas, ne t’éloigne pas de Celui qui t’a choisi pour chanter et prier, mais tout au long de ta vie demeure attaché à lui, soit par pure confiance, soit par sainte audace et confession courageuse. Alors il t’entend et te purifie. N’est-ce pas Dieu qui nous a justifiés, dans son amour de l’homme ? Qui nous condamnera ? (cf. Rm 8,33) Si nous invoquons le nom du Seigneur Jésus Christ, notre conscience est aisément purifiée, et rien ne nous sépare des prophètes et des autres saints.

Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais au salut par Notre Seigneur Jésus Christ qui est mort pour nous. Ainsi, soit que nous veillions dans les vertus, soit que nous dormions dans quelques misère où nous portent naturellement certaines circonstances, nous vivrons avec le Christ (cf. 1 Th 5,9-10), tendant vers lui nos regards, gémissant profondément, pleurant sans cesse, et ne respirant que lui. Revêtons donc la cuirasse de la foi et portons le casque de l’espérance du salut (cf. 1 Th 5,8), afin que ne puissent nous pénétrer les flèches du découragement et du désespoir.

Jean Carpathios (VIIe s.)

 

 

 

La foi, une force de consolation dans la souffrance

jeudi 16 janvier 2020

Le chrétien sait que la souffrance ne peut pas être éliminée, mais qu’elle peut recevoir un sens, devenir acte d’amour, confiance entre les mains de Dieu qui ne nous abandonne pas et, de cette manière, être une étape de croissance de la foi et de l’amour. (…) La lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde. Pour combien d’hommes et de femmes de foi, les personnes qui souffrent ont été des médiatrices de lumière ! Ainsi le lépreux pour saint François d’Assise, ou pour la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, ses pauvres. Ils ont compris le mystère qui est en eux. En s’approchant d’eux, ils n’ont certes pas effacé toutes leurs souffrances, ni n’ont pu leur expliquer tout le mal. La foi n’est pas une lumière qui dissiperait toutes nos ténèbres, mais la lampe qui guide nos pas dans la nuit, et cela suffit pour le chemin.

À l’homme qui souffre, Dieu ne donne pas un raisonnement qui explique tout, mais il offre sa réponse sous la forme d’une présence qui accompagne, d’une histoire de bien qui s’unit à chaque histoire de souffrance pour ouvrir en elle une trouée de lumière. Dans le Christ, Dieu a voulu partager avec nous cette route et nous offrir son regard pour y voir la lumière. Le Christ est celui qui, en ayant supporté la souffrance, « est l’origine de notre foi et la porte à la perfection » (He 12,2).

Pape François

 

 

 

Jésus leur dit : « Allons… » (Mc 1,38)

mercredi 15 janvier 2020

C‘est avec raison qu’il est dit : « Jacob vit en songe une échelle » ; par elle, tu peux t’élever (…). Cette échelle, à deux montants et six marches, représente Jésus Christ, sa nature divine et humaine, et ses vertus : l’humilité et la pauvreté, la sagesse et la miséricorde, la patience et l’obéissance.

Jésus fut humble en assumant notre nature et lorsqu’il « porta son regard sur son humble servante » (Lc 1,48). Il fut pauvre dans la nativité, lorsque la Vierge pauvrette lui donna le jour et n’eut d’autre lieu pour le poser, enveloppé de langes, qu’une mangeoire d’animaux (cf. Lc 2,7). Il fut sage dans sa prédication, puisqu’il commença par faire et enseigner (Ac 1,1). Il fut miséricordieux en accueillant les pécheurs : « Je suis venu, dit-il, appeler non pas les justes, mais les pécheurs à la pénitence » (cf. Mt 9,13). Il fut patient sous les coups de fouet, les gifles, les crachats : « J’ai rendu mon visage dur comme un silex », dit-il par la bouche d’Isaïe (50,7). Jésus « insulté ne rendait pas l’insulte ; dans sa souffrance, il ne menaçait pas » (cf. 1 P 2,23). Il fut enfin « obéissant jusqu’à la mort sur une croix » (Ph 2,8). Cette échelle était appuyée sur la terre lorsque le Christ prêchait et opérait des miracles ; elle touchait le ciel lorsqu’il passait ses nuits en priant son Père.

Voilà donc que l’échelle est dressée. Pourquoi ne montes-tu pas ? Pourquoi continues-tu à traîner par terre tes mains et tes pieds ? Monte donc. Montez, anges, évêques, supérieurs religieux et fidèles de Jésus Christ ! Montez, je vous dis, contemplez combien suave est le Seigneur ; descendez pour aider et conseiller, car c’est de cela que notre prochain a besoin. Pourquoi tentez-vous de parvenir à cette montagne par d’autres voie que par cette échelle ?

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)

 

 

 

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

mardi 14 janvier 2020

Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais. »

L’Écriture parle d’un péché de ces anges (2P 2,4). Cette « chute » consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : « Vous deviendrez comme Dieu » (Gn 3,5). Le diable est « pécheur dès l’origine » (1Jn 3,8), « père du mensonge » (Jn 8,44). C’est le caractère irrévocable du choix des anges, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que leur péché ne peut être pardonné. « Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort » (S. Jean Damascène).

L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle « l’homicide dès l’origine » (Jn 8,44), et a même tenté de détourner Jésus de la mission reçue du Père (Mt 4,1-11). « C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu » (1Jn 3,8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu.

La puissance de Satan n’est cependant pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature : il ne peut empêcher l’édification du Règne de Dieu.

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

« Jésus leur dit : “Venez à ma suite” » (Mc 1,17)

lundi 13 janvier 2020

« Suis-moi ! » Jésus dit ces paroles (…) à chaque chrétien. Suis-moi, nu comme je suis nu, libre de tout empêchement comme je le suis moi-même. Jérémie dit : « Vous m’appellerez “Mon Père” et vous ne cesserez de marcher derrière moi » (Jr 3,19). Suis-moi donc et dépose les fardeaux que tu portes. Tu ne peux, en effet, chargé comme tu es, me suivre, moi qui avance en courant. « J’ai couru plein de soif » (Ps 61, 5 LXX), dit le psaume à mon sujet ; la soif de sauver l’humanité. Et où courut-il ? À la croix. Cours, toi aussi après lui. Comme il a porté sa croix pour toi, prends toi aussi la tienne, pour ton bien. D’où ces paroles de l’évangile de Luc : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même », en renonçant à sa propre volonté ; « qu’il prenne sa croix », en mortifiant ses passions, « chaque jour », continuellement ; « et qu’il me suive. » (cf. Lc 9,23) (…)

Jésus s’adresse à nous comme à une mère qui, voulant apprendre à son petit enfant à marcher, lui montre un pain ou une pomme et lui dit : « Viens après moi et je te le donnerai ». Et lorsque l’enfant est si près qu’il peut presque l’attraper, elle s’éloigne un petit peu en lui montrant l’objet et en lui disant toujours : « Suis-moi, si tu veux l’avoir ». Certains oiseaux tirent les petits de leur nid et en volant leur apprennent à voler et à les suivre. Jésus fait de même. Il se montre lui-même en exemple et nous promet sa récompense dans le royaume, pour que nous le suivions.

« Suis-moi » donc, car je connais le bon chemin et je te guiderai. Dans le livre des Proverbes, nous lisons : « Je te montrerai la voie de la sagesse ; je te guiderai dans les sentiers de la justice : quand tu y seras entré, tes pas seront sans contrainte et si tu cours, tu ne rencontreras pas d’obstacle » (cf. Pr 4,11-12 LXX) . (…) Donc, « suis-moi »

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)