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L’Église, Épouse du Christ

Les paroles de la lettre aux Éphésiens ont une importance fondamentale : « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d’eau qu’une parole accompagne, car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride (…). “L’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair” : ce mystère est de grande portée, je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église » (5,25-32; Gn 2,24). (…)

Le mystère pascal révèle pleinement l’amour sponsal de Dieu. Le Christ est l’Époux parce qu’« il s’est livré lui-même » : son corps a été livré, son sang a été versé (Lc 22,19.20). C’est ainsi qu’il « aima jusqu’à la fin » (Jn 13,1). Le don désintéressé que comprend le sacrifice de la croix fait ressortir d’une manière décisive le sens sponsal de l’amour de Dieu. Le Christ est l’Époux de l’Église, comme rédempteur du monde. L’eucharistie rend présent et réalise à nouveau sacramentellement l’acte rédempteur du Christ qui crée l’Église, son corps. À ce corps, le Christ est uni comme l’époux à l’épouse. Tout cela est dit dans la lettre aux Éphésiens. Dans le « grand mystère » du Christ et de l’Église se trouve introduite l’éternelle « unité des deux » constituée dès le commencement entre l’homme et la femme.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

 

 

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