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« Es-tu venu pour nous perdre ? »

Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais. »

L’Écriture parle d’un péché de ces anges (2P 2,4). Cette « chute » consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : « Vous deviendrez comme Dieu » (Gn 3,5). Le diable est « pécheur dès l’origine » (1Jn 3,8), « père du mensonge » (Jn 8,44). C’est le caractère irrévocable du choix des anges, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que leur péché ne peut être pardonné. « Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort » (S. Jean Damascène).

L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle « l’homicide dès l’origine » (Jn 8,44), et a même tenté de détourner Jésus de la mission reçue du Père (Mt 4,1-11). « C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu » (1Jn 3,8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu.

La puissance de Satan n’est cependant pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature : il ne peut empêcher l’édification du Règne de Dieu.

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

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