ACCUEIL

Archive pour juillet 2014

Amour et Paix – 7ème enseignement

jeudi 31 juillet 2014

 

 

audio

 

Ecouter le message au format MP3

 

 

 

 

Intentions de prière du Pape – Août 2014

jeudi 31 juillet 2014

Universelle – Les réfugiés
Pour que les réfugiés, contraints d’abandonner leur maison à cause de la violence, soient accueillis avec générosité et que leurs droits soient respectés.

Pour l’évangélisation – L’Océanie
Pour que les chrétiens d’Océanie annoncent la foi avec joie à toutes les populations du continent.

popefrancis

« Il va vendre tout ce qu’il possède. »

mercredi 30 juillet 2014

angemimi130692660588_gros

« La pauvreté rend l’homme humble », dit l’Écriture, et le Christ commence ses Béatitudes par celle-ci : « Heureux les pauvres en esprit »… Voulez-vous entendre l’éloge de la pauvreté ? Jésus Christ l’a embrassée lui-même, lui qui « n’avait pas d’endroit où reposer sa tête », et il disait à ses disciples : « Ne vous procurez ni or, ni argent, ni deux tuniques. » Paul son apôtre disait : « Nous sommes comme si nous ne possédions rien et néanmoins nous possédons tout », et Pierre dit : « Je n’ai pas d’or ni d’argent »… Que personne donc ne regarde la pauvreté comme un déshonneur, car comparés à la vertu, tous les biens de ce monde ne sont que paille et poussière. Si nous voulons posséder le Royaume des cieux, aimons donc la pauvreté : « Vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel »…

Personne n’est plus riche que ceux qui embrassent la pauvreté volontairement et de grand cœur…; ils sont plus riches qu’un roi. Les rois ont de grands besoins, ils craignent de manquer de ressources ; alors qu’aux pauvres dont nous parlons, rien ne manque, ils ne craignent rien. Je vous le demande, en effet, des deux qui est le plus riche, celui qui s’inquiète pour amasser toujours plus…, ou celui qui jouit de peu comme s’il était dans l’abondance ?… L’argent rend esclave : « Les dons et les présents aveuglent les yeux des sages », dit l’Écriture… Partagez donc vos biens avec les pauvres, cherchez et suivez Jésus Christ…, et un jour vous entendrez cette parole bienheureuse : « Venez, les bénis de mon Père ; venez recevoir en héritage le Royaume préparé pour vous depuis le commencement du monde. »

(Références bibliques : Pr 10,4 LXX; Mt 5,2; 8,20; 10,9; 2Co 6,10; Ac 3,6; Mt 19,21; Si 20,29; Mt 25,34)

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie 18 sur la lettre aux Hébreux

 

 

Sixième enseignement

mardi 29 juillet 2014

 

audio

 

Ecouter le message au format MP3

 

 

 

« Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. » (Jn 11,5)

mardi 29 juillet 2014

Unite_4

Aimez tout le monde d’un grand amour de charité, mais réservez votre amitié profonde pour ceux qui peuvent échanger avec vous des choses bonnes… Si vous échangez dans le domaine des connaissances, votre amitié est certes louable ; plus encore si vous communiez dans le domaine de la prudence, de la discrétion, de la force et de la justice. Mais si votre relation est fondée sur la charité, la dévotion et la perfection chrétienne, ô Dieu, que votre amitié sera précieuse ! Elle sera excellente parce qu’elle vient de Dieu, excellente parce qu’elle tend à Dieu, excellente parce que son lien, c’est Dieu, parce qu’elle durera éternellement en Dieu. Qu’il fait bon aimer sur la terre comme on aime au ciel, apprendre à s’aimer en ce monde comme nous le ferons éternellement en l’autre !

Je ne parle pas ici de l’amour simple de charité, car il doit être porté à tous les hommes ; mais je parle de l’amitié spirituelle, par laquelle deux ou trois ou plusieurs communient dans la vie spirituelle et deviennent un seul esprit entre eux (cf Ac 4,32). C’est vraiment à bon droit que peuvent chanter de telles âmes heureuses : « Combien il est bon et agréable que les frères habitent ensemble ! » (Ps 132,1)… Il me semble que toutes les autres amitiés ne sont que l’ombre de celle-ci… Pour des chrétiens vivant dans le monde, il leur est nécessaire de s’aider les uns les autres par de saintes amitiés ; par ce moyen ils s’encouragent, se soutiennent, se portent mutuellement vers le bien… Personne ne saurait nier que notre Seigneur ait aimé d’une amitié plus douce et plus spéciale saint Jean, Lazare, Marthe et Madeleine, car l’Écriture le témoigne.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Introduction à la vie dévote, III, 19 (français modernisé)

 

« Le Royaume des cieux est comparable à du levain. »

lundi 28 juillet 2014

mission

Tout le Peuple de Dieu annonce l’Évangile. L’évangélisation est la tâche de l’Église, mais cette Église, l’agent de l’évangélisation, est bien plus qu’une institution organique et hiérarchique, car avant tout c’est un peuple qui est en marche vers Dieu…

Le salut, que Dieu réalise et que l’Église annonce joyeusement, est destiné à tous, et Dieu a établi un chemin pour s’unir à chaque être humain de tous les temps. Il a choisi de les convoquer comme peuple et non pas comme des êtres isolés (Vatican II LG 9). Personne ne se sauve tout seul, c’est-à-dire, ni comme individu isolé ni par ses propres forces. Dieu nous attire en tenant compte de la trame complexe des relations interpersonnelles que comporte la vie dans une communauté humaine. Ce peuple que Dieu s’est choisi et a convoqué, c’est l’Église. Jésus ne dit pas aux apôtres de former un groupe exclusif, un groupe d’élite. Jésus dit : « Allez : de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28,19). Saint Paul affirme qu’au sein du peuple de Dieu, dans l’Église, « il n’y a ni juif ni Grec…, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus » (Ga 3,28). Je voudrais dire à ceux qui se sentent loin de Dieu et de l’Église, à ceux qui sont craintifs et indifférents : Le Seigneur t’appelle toi aussi à faire partie de son peuple et il le fait avec grand respect et amour !

Être Église c’est être le Peuple de Dieu, en accord avec le grand projet d’amour du Père. Cela appelle à être le ferment de Dieu au sein de l’humanité. Cela veut dire annoncer et porter le salut de Dieu dans notre monde, qui souvent se perd, a besoin de réponses qui donnent courage et espérance, qui donnent une nouvelle vigueur sur le chemin. L’Église doit être le lieu de la miséricorde gratuite, où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon la bonne vie de l’Évangile.

Pape François
Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » §111-114 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

 

 

L’été vient caresser nos vies

dimanche 27 juillet 2014
.
28021406
.
(…)
« Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu ! »  La parole de Jésus à ses disciples à leur retour de mission vaut aussi pour nous en ce plein été. Pour beaucoup, l’année n’a pas été facile. La météo, au sens propre et au sens figuré, a été souvent mouvementée.
Et les vacances arrivent comme une embellie bienvenue. Besoin de lumière, de soleil, de repos !
L’été est un temps heureux pour retraiter l’année, pour la relire. Et l’accueillir comme ce qu’a été de fait notre vie, le lieu, que nous le voulions ou non, de la présence de Dieu pour nous. Il faut parfois du recul pour le reconnaître. Comme pour Jacob, à Bethel. Il s’était arrêté pour la nuit et fit un songe. Lorsqu’il sortit de son sommeil, il s’écria : « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. »
Nous allons au pas de Jacob ! Les disciples d’Emmaüs, eux aussi, n’ont saisi qu’après la bénédiction et le partage du pain, la présence du Christ avec eux sur le chemin. Ils marchaient alors les yeux rivés à terre, fixés sur le sol usé de leurs désillusions, et ils découvrent que leur cœur était alors tout brûlant en eux, tandis que Jésus leur parlait au cœur et leur expliquait les Ecritures.
L’été vient caresser nos vies. Une certaine exubérance de la nature, une météo plus tendre, le rythme des jours qui change, pour nous et autour de nous, nous invitent à nous rendre disponibles pour la rencontre : celle des autres, et celle de la parole de Dieu. Car c’est à sa lumière que se tamisera en nous ce que fut cette année. C’est ainsi que se révèle la présence de Dieu.
Les moines aiment dire que la parole de Dieu se rumine. La Parole est en attente de trouver en chacun un espace plus favorable, dans un temps plus long.
Que vivrons-nous ces prochaines semaines ? Que désirons-nous au plus profond ? Ne pourrions-nous le demander à Dieu ? Et veiller aux moyens simples de le mettre en œuvre.
P. Jacques Nieuviarts, conseiller éditorial de « Prions en Église »

La parabole de l’ivraie

samedi 26 juillet 2014

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,24-30. 
Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? ‘
Il leur dit : ‘C’est un ennemi qui a fait cela. ‘ Les serviteurs lui disent : ‘Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ? ‘
Il répond : ‘Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier. ‘ »

ble

C’est la méthode du diable de mêler le mensonge à la vérité et de lui en donner l’apparence et la couleur, pour mieux tromper les âmes simples et faciles à séduire. Voilà pourquoi, dans la semence jetée par l’ennemi, notre Seigneur ne parle que de l’ivraie, qui ressemble beaucoup au blé. Ensuite il indique comment l’ennemi s’y prend : « pendant que les gens dormaient ». Voilà le grave danger que courent les responsables de l’Église, à qui la garde du champ a été confiée ; ce danger, d’ailleurs, ne menace pas seulement les chefs, mais aussi tous les fidèles. Cela nous montre aussi que l’erreur vient toujours après la vérité ; les faux prophètes viennent après les vrais… Le Christ nous dit cela pour nous apprendre à ne pas nous endormir…, à vivre dans une grande vigilance. C’est pourquoi il dit dans un autre endroit : « Celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé » (Mt 10,22)…

Considère maintenant le zèle des serviteurs ; ils veulent arracher l’ivraie tout de suite. Même s’ils manquent de réflexion, cela prouve leur sollicitude pour le bon grain. Ils ne recherchent qu’une chose : non pas tirer vengeance de celui qui a semé l’ivraie, mais sauver la moisson… Que répond le Maître ? « Non, pas encore. » Admirable réponse qui interdit les guerres, la violence, l’effusion du sang pour la cause de l’Église. Oui, il faut épargner la vie des hérétiques ; autrement on allumerait partout des guerres et des divisions sans cesse. « Attendez le moment favorable… Patientez, car peut-être qu’ils sortiront des ténèbres de leur erreur et d’ivraie deviendront pur froment… Si vous l’arrachez maintenant, vous nuirez à la moisson, en arrachant ceux qui pourront changer et devenir meilleurs. »

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°46, 1-2

 

 

 

 

Cinquième enseignement

vendredi 25 juillet 2014

 

 

audio

 

Ecouter le message du 15 avril 1993 au format MP3

 

 

 

.

St Jacques le Majeur, apôtre et martyr († v. 42)

vendredi 25 juillet 2014

San_Giacomo_il_Maggiore_AC

J

acques le Majeur, fils de Zébédée et de Salomé, était frère de saint Jean l’Évangéliste. On le surnomma le Majeur, pour le distinguer de l’Apôtre du même nom surnommé le Mineur, qui fut évêque de Jérusalem. Il était de Galilée et vint au monde douze ans avant Jésus-Christ. Il exerçait la profession de pêcheur, ainsi que son père et Jean, son frère. Un jour qu’ils nettoyaient leurs filets dans une barque sur les bords du lac de Génésareth, Jésus appela les deux frères ; à l’instant, quittant leur barque et leur père, ils se mirent à sa suite et furent bientôt agrégés au collège des Apôtres.

Le choix que Jésus fit des deux frères pour être, avec Pierre, témoins de sa Transfiguration, et plus tard de sa prière au Jardin des Oliviers, montre assez l’affection dont Il les honorait. Après la dispersion des Apôtres, Jacques le Majeur vint en Espagne, dont Dieu le destinait à faire la conquête. Il la parcourut en tous sens et la féconda de ses sueurs ; mais il ne put convertir que neuf disciples. N’est-ce pas un sujet de consolation pour les prédicateurs dont les efforts ne sont pas toujours couronnés de succès ? Dieu se plaît ainsi à éprouver ses envoyés; ils sèment, d’autres recueilleront la moisson.

Du reste, Jacques eut une grande consolation: la Sainte Vierge, vivante encore, lui apparut et lui demanda de construire, en son honneur, une chapelle qui serait une protection pour l’Espagne. La Sainte Vierge a maintes fois prouvé depuis aux Espagnols qu’ils étaient sous sa sauvegarde.

Saint Jacques revint à Jérusalem, y prêcha la foi de Jésus-Christ et convertit beaucoup de personnes. L’Apôtre gagna à Jésus-Christ deux magiciens qui avaient cherché à le confondre par leur art diabolique. Un jour qu’il prêchait, une émeute, préparée à l’avance, se souleva contre lui ; on le conduisit au gouverneur Hérode, en disant : « Il séduit le peuple, il mérite la mort. » Hérode, homme sans conscience, visant avant tout à plaire, commanda de trancher la tête au saint Apôtre.

Le glorieux martyr appartenait à l’Espagne, qu’il avait évangélisée. Sa dépouille mortelle y fut conduite par quelques disciples. Il n’est peut-être pas au monde un ancien pèlerinage plus célèbre que celui de Saint-Jacques de Compostelle. Saint Jacques a été souvent le défenseur de l’Espagne contre les Sarrasins.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Jacques le Majeur 
[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

Sources principales : Abbé L. Jaud (Vie des Saints…) ; vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

.