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Archive pour le mot-clef ‘St François de Salle’

Solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l’Église universelle

mardi 19 mars 2019

Combien ce grand saint [que nous fêtons] a été fidèle en humilité ! Cela ne se peut dire selon sa perfection, car malgré ce qu’il était, en quelle pauvreté et en quelle abjection ne vécut-il pas tout le temps de sa vie ! Pauvreté et abjection sous laquelle il tenait cachées et couvertes ses grandes vertus et dignités… Vraiment, je ne doute nullement que les anges, ravis d’admiration, ne soient venus, troupes à troupes, le considérer et admirer son humilité, lorsqu’il tenait ce cher enfant dans sa pauvre boutique, où il travaillait de son métier pour nourrir le fils et la mère qui lui étaient confiés.

Il n’y a point de doute que saint Joseph n’ait été plus vaillant que David et n’ait eu plus de sagesse que Salomon [ses ancêtres] ; néanmoins, le voyant réduit en l’exercice de la charpenterie, qui aurait pu juger cela sans être éclairé de la lumière céleste, tant il tenait cachés tous les dons remarquables dont Dieu l’avait gratifié ? Mais quelle sagesse n’avait-il pas, puisque Dieu lui donnait en charge son Fils très glorieux…, Prince universel du ciel et de la terre ?… Néanmoins, vous voyez combien il était rabaissé et humilié plus qu’il ne peut se dire ou imaginer… : il s’en va en son pays et en sa ville de Bethléem, et nul n’est rejeté de tous les logis que lui… Regardez comment l’ange le tourne à toutes mains. Il lui dit qu’il faut aller en Égypte, il y va ; il commande qu’il revienne, il s’en revient. Dieu veut qu’il soit toujours pauvre…, et il s’y soumet amoureusement, et non pour un temps, car il a été pauvre toute sa vie.

Saint François de Sales (1567-1622)

 

 

 

« Le Puissant fit pour moi des merveilles. »

dimanche 23 décembre 2018

C’est le propre de l’Esprit Saint, lorsqu’il touche un cœur, d’en chasser toute tiédeur. Il aime la promptitude, il est ennemi des délais, des retards dans l’exécution de la volonté de Dieu… « Marie partit en hâte »…

Quelles grâces tombèrent sur la maison de Zacharie lorsque Marie y entra ! Si Abraham reçut tant de grâces pour avoir hébergé trois anges en sa maison, quelles bénédictions tombèrent sur la maison de Zacharie où entra l’ange du grand conseil (Is 9,6), la vraie arche d’alliance, le divin prophète, notre Seigneur enclos dans le sein de Marie ! Toute la maison en fut comblée de joie : l’enfant tressaillit, le père recouvra la vue, la mère fut remplie du Saint Esprit et reçut le don de prophétie. Voyant Notre Dame entrer dans sa maison, elle s’écria : « D’où me vient ceci que la Mère de mon Dieu vienne me visiter ? »… Et Marie, entendant ce que sa cousine disait à sa louange, s’humilia et rendit gloire à Dieu de tout. Confessant que tout son bonheur procédait de ce que Dieu « avait regardé l’humilité de sa servante », elle entonna ce beau et admirable cantique de son Magnificat.

Combien devons-nous être comblés de joie, nous aussi, lorsque nous visite ce divin Sauveur dans le Saint Sacrement et par les grâces intérieures, les paroles qu’il dit journellement dans notre cœur !

Saint François de Sales (1567-1622)

 

 

 

« Qui s’abaisse sera élevé. »

samedi 3 novembre 2018

L’humilité n’est pas seulement de nous défier de nous-mêmes, mais aussi de nous confier en Dieu ; la défiance de nous et de nos propres forces produit la confiance en Dieu, et de cette confiance naît la générosité d’esprit. La très sainte Vierge Notre Dame nous a montré un exemple très remarquable à ce sujet lorsqu’elle prononça ces mots : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38). Quand elle dit qu’elle est la servante du Seigneur, elle fait un acte d’humilité le plus grand qu’il puisse jamais se faire, d’autant qu’elle oppose aux louanges que l’ange lui donne — qu’elle sera mère de Dieu, que l’enfant qui sortira de ses entrailles sera appelé le Fils du Très-Haut, dignité plus grande que l’on eût pu jamais imaginer — elle oppose, dis-je, à toutes ces louanges et grandeurs sa bassesse et son indignité, disant qu’elle est la servante du Seigneur. Mais notez bien que dès qu’elle a rendu le devoir à l’humilité, tout de suite elle fait une pratique de générosité très excellente, en disant : « Qu’il me soit fait selon ta parole ».

Il est vrai, voulait-elle dire, que je ne suis, en aucune façon, capable de cette grâce, eu égard à ce que je suis de moi-même, mais en tant que ce qui est bon en moi est de Dieu et que ce que tu me dis est sa très sainte volonté, je crois que cela peut se faire et qu’il se fera ; et, sans douter aucunement, elle dit : « Qu’il me soit fait ainsi que tu le dis ».

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église

 

 

 

 

Le jeudi de Pâques

jeudi 5 avril 2018

Les apôtres et les disciples de notre Seigneur, comme des enfants sans père et des soldats sans capitaine, s’étant retirés dans une maison tout craintifs, le Sauveur leur est apparu pour les consoler en leur affliction, et il leur dit : « Paix à vous ». Comme s’il voulait dire : « Pourquoi êtes-vous si craintifs et affligés ? Si c’est le doute que ce que je vous ai promis concernant ma résurrection n’arrive pas, paix à vous, demeurez en paix, la paix soit faite en vous, car je suis ressuscité. Voyez mes mains, touchez mes blessures ; je suis bien moi-même, ne craignez plus, la paix soit en vous »…

Comme s’il voulait dire : « Qu’avez-vous? Je vois bien, mes apôtres, que vous êtes tout craintifs et peureux ; mais désormais vous n’en avez plus aucun sujet, car je vous ai acquis la paix que je vous donne. Non seulement mon Père me la doit parce que je suis son Fils, mais encore parce que je l’ai achetée au prix de mon sang et de ces plaies que je vous montre. Désormais ne soyez plus lâches ni peureux, car la guerre est finie. Vous avez eu des raisons de craindre ces jours passés quand vous m’avez vu fouetté…, battu, couronné d’épines, blessé de la tête jusqu’aux pieds et attaché à la croix. J’ai souffert toutes sortes d’opprobres, de dérélictions et d’ignominies… Mais maintenant ne craignez plus, la paix soit en vos cœurs, car je suis victorieux et j’ai terrassé tous mes adversaires : j’ai vaincu le diable, le monde et la chair… Jusqu’à cette heure je vous ai donné diverses fois ma paix ; maintenant je vous montre comme je vous l’ai acquise… Tout ce que je donne à mes plus chers, c’est la paix ; c’est pourquoi, paix à vous, et à tous ceux qui croiront en moi. »

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
OC, t. 9, p. 290s (in Desjardins,  Livre des quatre amours, p. 247 ; français modernisé, rev.)

 

 

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. »

dimanche 11 mars 2018

Dieu ne pouvait-il pas fournir au monde un autre remède que celui de la mort de son Fils ?… Assurément, et il pouvait nous racheter par mille autres moyens que celui de la mort de son Fils ; mais il ne l’a pas voulu, car ce qui était suffisant à notre salut ne l’était pas à assouvir son amour. Et pour nous montrer combien il nous aimait, ce divin Fils est mort de la mort la plus rude et ignominieuse qui est celle de la croix.

Que reste-il donc, et quelle conséquence pourrons-nous tirer de cela, sinon que, puisqu’il est mort d’amour pour nous, nous mourions aussi d’amour pour lui, ou, si nous ne pouvons mourir d’amour, que du moins nous ne vivions autrement que pour lui ?… C’est de quoi se plaignait le grand saint Augustin : « Seigneur, disait-il, est-il possible que l’homme sache que vous êtes mort pour lui et qu’il ne vive pas pour vous ? » Et ce grand amoureux, saint François : « Ah, disait-il en sanglotant, vous êtes mort d’amour et personne ne vous aime ! »…

Il n’y a pas d’autre rédemption qu’en cette croix. Ô Dieu, quelle grande utilité et quel profit pour nous que de contempler la croix et la Passion ! Est-il possible de contempler cette humilité de notre Sauveur sans devenir humble et sans aimer les humiliations ? Peut-on voir son obéissance sans être obéissant ? Oh non, certes, nul n’a jamais regardé notre Seigneur crucifié et est resté mort ou malade. Et au contraire, tous ceux qui meurent, c’est parce qu’ils refusent de le regarder, comme ceux d’entre les enfants d’Israël qui n’avaient pas voulu regarder le serpent que Moïse avait fait dresser sur la colonne.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
OC Annecy, t. 10, p. 363 (in Desjardins, Le Livre des quatre amours, p. 44 ; français modernisé)

 

 

 

L’amour vrai

vendredi 9 mars 2018

Il y a certains amours qui semblent extrêmement grands et parfaits aux yeux des créatures, qui devant Dieu se trouveront petits et de nulle valeur. La raison est que ces amitiés ne sont point fondées en la vraie charité, qui est envers Dieu, mais seulement en certaines ententes et inclinations naturelles.

Au contraire, il y en a d’autres qui semblent extrêmement minces et vides aux yeux du monde, qui devant Dieu se trouveront pleines et fort excellentes parce qu’elles se font seulement pour Dieu et en Dieu, sans mélange de notre propre intérêt. Les actes de charité que nous faisons envers ceux que nous aimons de cette sorte sont mille fois plus parfaits, d’autant que tout est purement pour Dieu, mais les services et autres aides que nous faisons à ceux que nous aimons par inclination sont beaucoup moindres en mérite, à cause de la grande complaisance et satisfaction que nous avons à les faire, et que, pour l’ordinaire, nous les faisons plus par ce mouvement que pour l’amour de Dieu.

Il y a encore une autre raison qui rend ces premières amitiés dont nous avons parlé moindres que les dernières : c’est qu’elles ne durent pas, parce que la cause en étant si frêle, dès qu’il arrive quelque traverse, elles viennent à se refroidir et altérer ; ce qui n’arrive pas à celles qui sont seulement en Dieu, parce que la cause en est solide et permanente.

Les signes d’amitié que nous faisons contre notre propre inclination aux personnes envers lesquelles nous avons de l’antipathie, sont meilleurs et plus agréables à Dieu que ceux que nous faisons attirés par l’affection sensible. Et cela ne se doit pas appeler duplicité ou dissimulation, car si j’ai un sentiment contraire, il n’est qu’en la partie inférieure, et les actes que je fais, je les fais avec la force de la raison, qui est la partie principale de mon âme.

Ainsi ceux qui n’ont rien d’aimable sont heureux, car l’amour qu’on leur porte est excellent, puisqu’il est en Dieu.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
De l’Amour envers les créatures – Entretiens spirituels (Entretiens publiés par la Visitation d’Annecy ; édition 1933 ; p.147-149 ; français modernisé ; rev.)

 

 

 

Pardonner à notre frère de tout notre cœur

mardi 6 mars 2018

La première parole que notre Seigneur prononça sur la croix fut une prière pour ceux qui le crucifiaient ; et c’est alors qu’il fit ce qu’écrit Saint Paul : « Aux jours où il vivait dans la chair, il offrit prières et sacrifices » (He 5,7). Certes, ceux qui crucifiaient notre divin Sauveur ne le connaissaient pas…, car s’ils l’avaient connu ils ne l’auraient pas crucifié (1Co 2,8). Notre Seigneur donc, voyant l’ignorance et la faiblesse de ceux qui le tourmentaient, commença à les excuser et à offrir pour eux ce sacrifice à son Père céleste, car la prière est un sacrifice… : « Mon Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent ce qu’ils font » (Lc 23,34). Combien grande était la flamme d’amour qui brûlait dans le cœur de notre doux Sauveur, puisqu’au plus fort de ses douleurs, au temps où la véhémence de ses tourments semblait lui ôter même le pouvoir de prier pour lui-même, il vint par la force de sa charité à s’oublier soi-même, mais non ceux qu’il avait créés…

Il voulait par là nous faire comprendre l’amour qu’il nous portait, lequel ne pouvait être diminué par aucune sorte de souffrance, et nous apprendre aussi quel doit être notre cœur à l’endroit de notre prochain…

Or, ce divin Seigneur s’étant employé à demander pardon pour les hommes, il est tout certain que sa demande lui fut accordée, car son divin Père l’honorait trop pour lui refuser quelque chose de ce qu’il lui demandait.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Sermon pour le Vendredi saint, 25/03/1622 (français modernisé)

 

 

 

Deuxième Dimanche de l’Avent

dimanche 10 décembre 2017

chemins du Seigneur

Puisque notre divin Sauveur est proche, que faut-il faire pour nous préparer à son avènement ? Saint Jean Baptiste l’enseigne : « Faites pénitence, dit-il, abaissez ces monts d’orgueil et remplissez ces vallées de tiédeur et de pusillanimité, puisque le salut est proche ». Ces vallées ne sont autres que la crainte, laquelle, quand elle est trop grande, nous porte au découragement. Le regard des grandes fautes commises apporte avec soi un étonnement et une crainte qui abat le cœur. Voilà les vallées qu’il faut remplir de confiance et d’espérance, pour l’avènement de notre Seigneur.

« Abaissez les montagnes et les collines » : quelles sont-elles, sinon la présomption, l’orgueil et l’estime qu’on a de soi, qui est un très grand empêchement pour l’avènement de notre Seigneur, lequel a coutume d’humilier et d’abaisser les superbes, car il va pénétrant au fond du coeur, pour découvrir l’orgueil qui y est caché. « Aplanissez les chemins, redressez ceux qui sont tortueux, pour les rendre égaux. » C’est comme s’il disait : « Redressez tant d’intentions obliques, pour n’avoir plus que celle de plaire à Dieu en faisant pénitence, ce qui doit être le but auquel nous devons tous viser ».

Redressez les chemins, rendez égales vos humeurs par la mortification de vos passions, inclinations et aversions. Oh, que c’est une chose désirable que cette égalité d’esprit et d’humeur ; que nous devons travailler fidèlement à acquérir ! Car nous sommes plus variables et inconstants qu’il ne se peut dire. L’on trouvera des personnes qui maintenant étant de bonne humeur seront d’une conversation agréable et joyeuse ; mais tournez la main, vous les trouverez chagrins et inquiets — en somme, les chemins tortueux et raboteux à redresser pour l’avènement de notre Seigneur.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Sermon pour le quatrième dimanche de l’Avent

 

 

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« La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. » (Jc 1,20)

jeudi 15 juin 2017

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Le saint et illustre patriarche Joseph, renvoyant ses frères d’Égypte en la maison de son père, leur donna ce seul avis : « Ne vous courroucez point en chemin » (Gn 45,24). Je vous en dis de même : cette misérable vie n’est qu’un acheminement à la vie bienheureuse ; ne nous courrouçons donc point en chemin les uns avec les autres, marchons avec la troupe de nos frères et compagnons doucement et paisiblement. Mais je vous dis nettement et sans exception, ne vous courroucez point du tout, s’il est possible, et ne recevez aucun prétexte quel qu’il soit pour ouvrir la porte de votre cœur au courroux. Car saint Jacques dit tout court et sans réserve que « la colère de l’homme n’opère point la justice de Dieu » (1,20).

Il faut vraiment résister au mal et réprimer les vices de ceux que nous avons en charge, constamment et vaillamment, mais doucement et paisiblement… On ne prise pas tant la correction qui sort de la passion, quoique accompagnée de raison, que celle qui n’a aucune autre origine que la raison seule. Que si la colère gagne la nuit et que « le soleil se couche sur notre ressentiment » (Ep 4,26), se convertissant en haine, il n’y a quasi plus moyen de s’en défaire. Car elle se nourrit de mille fausses persuasions, puisque jamais nul homme courroucé ne pensa son courroux être injuste.

Il est donc mieux d’entreprendre de savoir vivre sans colère que de vouloir user modérément et sagement de la colère, et quand par imperfection et faiblesse nous nous trouvons surpris par elle, il est mieux de la repousser promptement que de vouloir marchander avec elle.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Introduction à la vie dévote, III, 8

 

 

 

« En ce temps déjà, le centuple… »

mardi 28 février 2017

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Les possessions que nous avons ne sont pas nôtres. Dieu nous les a données à cultiver et veut que nous les rendions fructueuses et utiles… Quittez donc toujours quelque partie de vos moyens en les donnant aux pauvres de bon cœur… Il est vrai que Dieu vous le rendra, non seulement en l’autre monde, mais en celui-ci, car il n’y a rien qui fasse tant prospérer nos affaires que l’aumône ; mais en attendant que Dieu vous le rende vous serez déjà plus pauvre de ce que vous avez donné, et quel saint et riche appauvrissement que celui qui se fait par l’aumône !

Aimez les pauvres et la pauvreté, car par cet amour vous deviendrez vraiment pauvre, puisque, comme dit l’Écriture : « On devient ce que l’on aime » (cf Os 9,10). L’amour rend les amants égaux : « Qui est faible avec qui je ne sois faible ? », dit saint Paul (2Co 11,29). Il aurait pu dire : « Qui est pauvre avec qui je ne sois pauvre ? », parce que l’amour le faisait être tel que ceux qu’il aimait. Si donc vous aimez les pauvres, vous serez vraiment participante de leur pauvreté, et pauvre comme eux. Si donc vous aimez les pauvres, mettez-vous souvent parmi eux : prenez plaisir à les voir chez vous et à les visiter chez eux ; conversez volontiers avec eux, soyez heureuse qu’ils vous approchent à l’église, dans la rue et ailleurs. Soyez pauvre de langue avec eux, leur parlant comme une amie, mais soyez riche des mains, leur donnant largement de vos biens, puisque vous en avez en plus grande abondance.

Voulez-vous faire encore davantage ?… Faites-vous servante des pauvres ; allez les servir…, de vos propres mains…et à vos propres dépens. Ce service est plus triomphant qu’une royauté.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Introduction à la vie dévote, troisième partie, ch. 15 (français modernisé)