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Archive pour juillet 2011

« Donnez-leur vous-mêmes à manger »

dimanche 31 juillet 2011

« Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie » (Jn 6,51). Par ces paroles, le Seigneur révèle la véritable signification du don de sa propre vie pour tous les hommes, nous montrant aussi la profonde compassion qu’il a pour toute personne. En effet, à de nombreuses reprises, les évangiles nous rapportent les sentiments de Jésus à l’égard des hommes, tout particulièrement des personnes qui souffrent et des pécheurs. À travers un sentiment profondément humain, il exprime l’intention salvifique de Dieu pour tout homme, afin qu’il atteigne la vraie vie.

Toute célébration eucharistique actualise sacramentellement le don que Jésus a fait de sa vie sur la croix pour nous et pour le monde entier. En même temps, dans l’eucharistie, Jésus fait de nous des témoins de la compassion de Dieu pour chacun de nos frères et sœurs. Autour du mystère eucharistique naît ainsi le service de la charité vis-à-vis du prochain, qui « consiste précisément dans le fait que j’aime aussi, en Dieu et avec Dieu, la personne que je n’apprécie pas ou que je ne connais même pas. Cela ne peut se réaliser qu’à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté pour aller jusqu’à toucher le sentiment. J’apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus Christ ». De cette façon, dans les personnes que j’approche, je reconnais des frères et des sœurs pour lesquels le Seigneur a donné sa vie en les aimant « jusqu’au bout » (Jn 13,1).

Par conséquent, nos communautés, quand elles célèbrent l’eucharistie, doivent prendre toujours plus conscience que le sacrifice du Christ est pour tous, et que l’eucharistie presse alors toute personne qui croit en lui à se faire « pain rompu » pour les autres et donc à s’engager pour un monde plus juste et plus fraternel. En pensant à la multiplication des pains et des poissons, nous devons reconnaître que le Christ, encore aujourd’hui, continue à exhorter ses disciples à s’engager personnellement : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». La vocation de chacun de nous consiste véritablement à être, avec Jésus, pain rompu pour la vie du monde.

Pape Benoît XVI
Exhortation apostolique « Sacramentum caritatis », 88 (trad. DC n° 2377, p. 339 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Heth

dimanche 31 juillet 2011

Tu es ma part, ô Eternel ! Je l’ai déclaré : je garderai ta parole.
Je t’ai imploré de tout mon cœur : Aie pitié de moi, selon ta parole !
J’ai fait le compte de mes voies, Et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages.
Je me suis hâté, je n’ai point différé De garder tes commandements.
Les pièges des méchants m’ont environné, Je n’ai point oublié ta loi.
Au milieu de la nuit, je me lève pour te louer Des arrêts de ta justice.
Je m’associe à tous ceux qui te craignent Et qui gardent tes commandements.
Ta bonté, ô Eternel, remplit la terre ; Enseigne-moi tes statuts.

Psaume 119

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H’eth désigne une barrière qui sépare l’intérieur de l’extérieur. Cette barrière sert à délimiter la propriété, marquant la séparation entre les choses de valeurs et les choses saines. H’eth symbolise l’équilibre universel, c’est un réservoir d’énergie et de force vitale.
Cette huitième lettre symbolise : la culture, la nourriture, la réceptivité, l’énergie féminine, la frontière et la limite, la vie.

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Intentions de prières du Pape – Août 2011

samedi 30 juillet 2011

Universelle – Pour la Journée Mondiale de la Jeunesse.

Pour que la Journée Mondiale de la Jeunesse célébrée à Madrid encourage tous les jeunes du monde à enraciner et à fonder leur vie dans le Christ.

Missionnaire – Les chrétiens d’Occident.

Pour que les chrétiens d’Occident, dociles à l’action du Saint-Esprit, retrouvent la fraîcheur et l’enthousiasme de leur foi.

 

Zaïn

samedi 30 juillet 2011

Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, Sur laquelle tu as fondé mon espérance.
C’est ici ma consolation dans mon affliction, Que ta parole me rende la vie.
Des orgueilleux me couvrent de railleries ; Je ne me détourne point de ta loi.
Je me souviens de tes jugements d’autrefois, Eternel, Et j’en suis consolé.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants, Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont mes cantiques Dans la maison où je séjourne comme un passant.
Je me souviens la nuit de ton nom, ô Eternel, Et je garde ta loi.
C’est là ma part, D’observer tes commandements.

Psaume 119

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Zayin est une lettre de puissance et de discernement, le pouvoir du libre-arbitre accordant le choix de faire ou de ne pas faire. Zayin force à s’assumer, à se prendre en charge, il symbolise le combat intérieur, le choc des oppositions, le but à atteindre et la forteresse à conquérir. Il est la tension constante entretenu entre l’homme et ses valeurs.
Par sa septième place dans l’alphabet, il évoque le Chabbat.

Le nombre 7 que représente Zayin, est aussi dans la Bible :
• 7 jours de la Création
• 7 jours de la semaine
• 7 terres
• 7 mers
• 7 cieux
• 7 Palais célestes
• le jubilée après 7 fois 7 ans
• les 7 branches de la Ménorah
• 7 les Patriarches d’Israël (Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph, David).
Le 7 est le nombre de l’accomplissement de l’espace et du temps et de la réflexion après un cycle accompli.

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Vav

vendredi 29 juillet 2011

Et que ta grâce soit sur moi, ô Eternel ! Et ton salut, selon ta parole ;
Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage, Car je me confie en ta parole.
N’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de vérité, Car je m’attends à tes décrets,
Et je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large Parce que j’ai recherché tes ordonnances.
Je parlerai de tes témoignages devant les rois, Et je n’aurai point de honte.
Je ferai mes délices de tes commandements, Que j’aime ;
J’élèverai mes mains vers tes commandements, Que j’aime, Et je méditerai tes statuts.

Psaume 119

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Le vav symbolise la création, l’union, la fécondation entraînant la naissance et la vie; Vav est à la fois le lien et la divergence entre l’être et le néant, le sentiment, l’affection, le désir. Elle symbolise également une complète harmonie intérieure, résultat d’une transformation et d’une persévérance.

Le monde fut accompli en 6 jours dans les 6 directions. Le premier mot de la Genèse, « bereshith » peut se lire « bara shith »: « Créa six », c’est pourquoi la création se déroula en 6+1. Le nombre 6 symbolise l’harmonie, ainsi que la distinction et l’union entre le Créateur et sa Création.

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jeudi 28 juillet 2011

Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, Et je la suivrai jusqu’à la fin.
Donne-moi l’intelligence, pour que je garde ta loi, Et l’observe de tout mon cœur.
Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements, Car j’y prends plaisir.
Incline mon cœur vers tes témoignages, Et non vers le gain.
Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; Fais-moi vivre dans ta voie !
Confirme à ton serviteur ta parole, Que tu as donnée pour que l’on te craigne.
Détourne de moi l’opprobre que je redoute, Car tes jugements sont bons.
Voici, je soupire après tes ordonnances ! Fais-moi vivre par ta justice!

Psaume 119

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Hé est la lettre du souffle de vie. C’est le mode de communication entre les différents niveaux de l’âme, regroupant les cinq principes (Hé a une valeur de 5) : Nefesh, Roua’h, Neshamah, H’ayah, Yeh’idah.

Le mot Hé, apparaît dans la Genèse (47:23), pour signifier « voici », dans le sens de donner :« voici (hé) pour vous la semence ». Toutefois, le Hé peut aussi être utilisé comme un cri de joie ou de triomphe, exprimant une libération du souffle. Ainsi le verset de la Genèse pourrait très bien se traduire par « Hé ! pour vous la semence ».

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Abandonnerons-nous l’honneur du Christ ? Le nouvel outrage d’Avignon

mercredi 27 juillet 2011

La Cité des Papes est une nouvelle fois le cadre d’une manifestation blasphématoire contre le Christ.

Après l’exposition d’un cliché représentant un Christ jeté dans un bain d’urine en avril dernier, c’est au tour du festival de théâtre d’Avignon d’organiser une pièce où l’on voit notamment le visage du Christ lacéré et couvert d’immondices.

Dans un communiqué daté du 25 juillet, le Supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X en France, M. l’abbé Régis de Cacqueray, proteste énergiquement contre ce spectacle dégradant et insultant pour le Christ et la religion catholique, et invite les fidèles à défendre l’honneur de Dieu et du Sauveur des hommes. Lire le communiqué

(Source : FSSPX district de France – DICI n°239 du 26/07/11)

 

 

 

 

mercredi 27 juillet 2011

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Daleth

mercredi 27 juillet 2011

Mon âme est attachée à la poussière ; Fais-moi revivre, selon ta parole !
J’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; Enseigne-moi tes statuts.
Fais-moi connaitre la voie de tes commandements, Et je méditerai tes merveilles.
Mon âme pleure de chagrin ; Relève-moi selon ta parole.
Eloigne-moi de la voie du mensonge Et accorde-moi la grâce d’observer ta loi.
J’ai choisi la voie de la fidélité ; J’ai placé tes décrets sous mes yeux.
Je me tiens attaché à tes témoignages ; Eternel, ne me rends pas confus !
Je courrai dans la voie de tes commandements, Quand tu auras mis mon cœur au large.

Psaume 119

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Daleth, c’est la porte du monde et la stabilité de la création issue du Beth. La pénétration dans la matière épaisse de la création, produit un appauvrissement de la lumière de l’Ein-Sof (dont le Guimel possède encore la richesse), c’est pourquoi Daleth est souvent regardé comme un symbole de pauvreté.
Daleth rend la parole créatrice et permet une action individuelle sur les choses, la concentration de la pensée et de la volonté.
« Pourquoi le Daleth tourne-t-il sa face vers le Hé ? » Parce que tous ceux qui sont pauvres dans ce monde seront riches dans le monde futur (Autioth de Rabbi Akiva).

Saints Anne et Joachim

mardi 26 juillet 2011

Marie est présentée dans les évangiles comme une jeune fille de Nazareth, fiancée de Joseph dont les ascendants sont longuement énumérés dans la généalogie du Seigneur.
Les quatre Évangiles, entièrement tournés vers la Bonne Nouvelle du Christ, sa vie, ses paroles et sa Résurrection, ne font nulle mention de la famille de Marie, sans doute fixée aussi à Nazareth.
La tradition, dès les premiers siècles, appellent les parents de la Vierge Marie, Joachim (« Dieu accorde ») et Anne (« La Grâce – la gracieuse »).
L’imagination des auteurs des Évangiles apocryphes en fait un couple discret, mais il était bien réel et il a su accueillir, éduquer Marie et l’éveiller dans la grâce toute spéciale qui était la sienne, et qu’ils ignoraient.
Le culte de sainte Anne apparaît dès le 6ème siècle dans certaines liturgies orientales et, au 8ème siècle dans les liturgies d’Occident. Son culte est généralisé avant la fin du XIVe siècle.
Sainte Anne est souvent représentée apprenant à lire à sa fille dans le livre de la Bible. Une icône russe, image gracieuse de l’amour conjugal, immortalise le baiser qu’ils se donnèrent lorsqu’ils apprirent la conception de Marie. C’est ainsi qu’ils ont participé au mystère de l’Incarnation.

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