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Archive pour le mot-clef ‘Ste Thérèse Bénédicte de la Croix’

« Les temps sont accomplis… Venez derrière moi. »

lundi 13 janvier 2025

L’enfant de la crèche est le Roi des rois, celui qui règne sur la vie et la mort. Il dit : « Suis-moi », et qui n’est pas pour lui est contre lui (Lc 11,23). Il le dit aussi pour nous et nous place devant le choix entre lumière et ténèbres. Nous ignorons où l’Enfant divin veut nous conduire sur cette terre, et nous n’avons pas à le demander avant le temps. Tout ce que nous savons, c’est que pour ceux qui aiment le Seigneur toute chose aboutit au bien (Rm 8,28), et que les chemins tracés par le Seigneur mènent au-delà de cette terre.

En prenant un corps, le Créateur du genre humain nous offre sa divinité. Dieu s’est fait homme pour que les hommes puissent devenir fils de Dieu. « O admirable échange ! » C’est pour cette œuvre que le Sauveur est venu dans le monde. L’un d’entre nous avait rompu le lien de notre filiation à Dieu ; l’un d’entre nous devait le renouer et expier la faute. Aucun rejeton de la vieille souche, malade et dégénérée, n’aurait pu le faire ; il fallait que sur ce tronc soit greffé un plant nouveau, sain et noble. Il est ainsi devenu l’un de nous et en même temps plus que cela : un avec nous. C’est bien là ce qu’il y a de merveilleux dans le genre humain : que nous soyons tous un… Il est venu pour former avec nous un corps mystérieux : lui le Chef, la tête, et nous ses membres (Ep 5,23.30).

Si nous acceptons de mettre nos mains dans celles de l’Enfant divin, si nous répondons « Oui » à son « Suis-moi », alors nous sommes siens et la voie est libre pour que passe en nous sa vie divine. Tel est le commencement de la vie éternelle en nous. Ce n’est pas encore la vision béatifique dans la lumière de gloire, c’est encore l’obscurité de la foi ; mais ce n’est plus l’obscurité de ce monde — c’est être déjà dans le Royaume de Dieu.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

« Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent. »

samedi 12 octobre 2024

C’est dans le silence éternel de la vie intérieure de Dieu que la décision de la rédemption a été prise. Et c’est dans l’obscurité d’une maison silencieuse de Nazareth que la force de l’Esprit Saint est descendue sur la Vierge, seule et en prière, et que l’incarnation du Sauveur s’est réalisée. Ensuite, réunie autour de la Vierge silencieuse en prière (Ac 1,14), l’Église naissante espérait la nouvelle effusion de l’Esprit, qui avait été promise pour lui donner vie, lui donner sa clarté intérieure, sa fécondité et son efficacité…

Dans ce dialogue silencieux entre les êtres bénis de Dieu et leur Seigneur se préparent les événements de l’histoire de l’Église, visibles de loin et qui renouvellent la face de la terre (Ps 103,30). La Vierge, qui gardait dans son cœur chaque parole dite de la part du Seigneur (Lc 1,45; 2,19), préfigure les êtres attentifs en qui la prière sacerdotale de Jésus renaît sans cesse à la vie.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

« Jésus s’en alla dans la montagne pour prier Dieu. »

mardi 10 septembre 2024

Toute âme humaine est en elle-même un temple de Dieu : voilà ce qui nous ouvre une perspective vaste et toute nouvelle. La vie de prière de Jésus est la clé pour comprendre la prière de l’Église. Nous voyons que le Christ a participé au service divin, à la liturgie de son peuple ; il a mené la liturgie de l’ancienne alliance à s’accomplir en celle de la nouvelle alliance.

Mais Jésus n’a pas seulement pris part au service divin public prescrit par la Loi. Les évangiles font des références plus nombreuses encore à sa prière solitaire dans le silence de la nuit, sur les sommets sauvages des montagnes, dans les endroits déserts. Quarante jours et quarante nuits de prière ont précédé la vie publique de Jésus (Mt 4,1-2). Il s’est retiré dans la solitude de la montagne pour prier avant de choisir ses douze apôtres et de les envoyer en mission. À l’heure du mont des Oliviers, il s’est préparé à aller jusqu’au Golgotha. Le cri qu’il a poussé vers le Père en cette heure la plus pénible de sa vie nous est dévoilé en quelques brèves paroles qui brillent comme des étoiles dans nos propres heures au mont des Oliviers. « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22,42). Elles sont comme un éclair qui illumine pour nous un instant la vie la plus intime de l’âme de Jésus, le mystère insondable de son être d’homme-Dieu et de son dialogue avec le Père. Ce dialogue a certainement duré toute sa vie, sans jamais s’interrompre.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

« Tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. »

mardi 9 avril 2024

Qui es-tu, douce lumière qui me combles
et illumines les ténèbres de mon cœur ?
Tu me guides comme la main d’une mère,
et si tu me lâchais,
je ne pourrais plus faire un seul pas.

Tu es l’espace
qui enveloppe mon être et l’abrite en toi.
Abandonné de toi, il sombrerait dans le gouffre du néant
d’où tu l’as tiré pour l’élever vers la lumière.
Toi, plus proche de moi
que je ne le suis de moi-même,
plus intime que le tréfonds de mon âme,
et cependant insaisissable et ineffable,
au-delà de tout nom,
Esprit Saint, Amour éternel !

N’es-tu pas la douce manne
qui du cœur du Fils
déborde dans le mien,
la nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s’est relevé de la mort à la vie
m’a éveillée moi aussi du sommeil de la mort à une vie nouvelle.
Et jour après jour
il continue de me donner une nouvelle vie,
dont un jour la plénitude m’inondera tout entière,
vie issue de ta vie, oui, toi-même,
Esprit Saint, Vie éternelle !

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

 

« Louez Dieu dans son sanctuaire… Que tout ce qui respire loue le Seigneur. » (Ps 150)

mardi 28 novembre 2023

Dans l’ancienne Alliance, on avait déjà une certaine compréhension du caractère eucharistique de la prière. L’ouvrage prodigieux de la tente de l’Alliance (Ex 25), comme plus tard celui du Temple de Salomon, a été considéré comme l’image de toute la création se rassemblant autour de son Seigneur pour l’adorer et le servir… De même que, selon le récit de la création, le ciel a été déployé comme une tenture, des tentures devaient constituer les parois de la tente. De même que les eaux d’en bas ont été séparées des eaux d’en haut, le rideau du Temple séparait le Saint des Saints des espaces extérieurs… Le chandelier à sept branches est le symbole des luminaires du ciel. Des agneaux et des oiseaux représentent le foisonnement des êtres vivants qui peuplent l’eau, la terre et l’air. Et de même que la terre a été confiée à l’homme, c’est au grand prêtre qu’il revient de se tenir dans le sanctuaire…

À la place du Temple de Salomon, le Christ a bâti un temple de pierres vivantes (1P 2,5), la communion des saints. Il se tient en son centre comme le grand prêtre éternel et sur son autel il est lui-même le sacrifice offert éternellement. Et toute la création est rendue participante de cette liturgie : les fruits de la terre y sont associés en offrandes mystérieuses, les fleurs et les luminaires, les tentures et le rideau du Temple, le prêtre consacré, ainsi que l’onction et la bénédiction de la maison de Dieu.

Les Chérubins ne sont pas non plus absents. Leurs figures sculptées montaient la garde dans le Saint des Saints. Maintenant les moines, leurs images vivantes, veillent à ce que la louange de Dieu ne cesse jamais, sur la terre comme au ciel… Leurs chants de louange appellent dès l’aube la création tout entière à s’unir pour magnifier le Seigneur : montagnes et collines, fleuves et torrents, mers et terres fermes ainsi que tout ce qui les peuple, nuages et vents, pluie et neige, tous les peuples de la terre, tous les hommes de toutes conditions et de toutes races, et enfin les habitants des cieux, les anges et les saints (cf Dn 3,57-90)… Nous devons nous joindre, par notre liturgie, à cette louange éternelle de Dieu. « Nous », qu’est-ce à dire ? Il ne s’agit pas seulement des religieux réguliers…, mais de tout le peuple chrétien.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), vierge et martyre, copatronne de l’Europe

mercredi 9 août 2023

Inexprimable est l’enfantement d’une conception sans semence, exempte de corruption la délivrance d’une mère qui n’a pas d’époux, car la naissance de Dieu rénove les natures : c’est pourquoi nous, toutes les générations, nous te magnifions selon la foi droite, Mère et Épouse de Dieu.

Ô mon Christ ami de l’homme, mon Dieu de toute bonté, au milieu de la nuit, avant que la trompette, comme dit l’Écriture, ne retentisse ainsi : « Debout, l’Époux est là », purifie mon âme et mon esprit et donne-moi la force d’aller à ta rencontre avec les vierges sages.

Lorsque les âmes de tes justes seront comblées de joie – tandis que les pécheurs gémissent et pleurent, que le feu court devant toi, que le Jugement est aux portes – et que tu paraîtras à ton tour venant du ciel, alors épargne-moi, ô Compatissant, aie pitié de moi et sauve-moi.

Ô toi sans commencement, Incréé, Fils de Dieu, Suprême Déité, dans ta miséricorde, par les supplications de celle qui t’a enfanté, aie pitié de moi, sauve-moi et donne-moi la force de me tenir debout en ta présence, sans fléchir, jusqu’au matin, pour me prosterner devant toi et te glorifier, toi mon Créateur. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.

Nous te présentons la salutation de l’ange, Toute Pure, ô Bénie : « Réjouis-toi, toi qui as contenu le Dieu que rien ne peut contenir ; réjouis-toi, toi qui lève la malédiction et fais advenir la bénédiction ; réjouis-toi, toi qui seule as rouvert la porte du paradis. »

Livre d’heures du Sinaï (9e siècle)

 

 

« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »

dimanche 2 juillet 2023

Sur le chemin de la croix, le Sauveur n’est pas seul, et il n’est pas entouré que d’ennemis qui le harcèlent. Il y a aussi la présence des êtres qui le soutiennent : la Mère de Dieu, modèle de ceux qui, en tout temps, suivent l’exemple de la croix ; Simon de Cyrène, symbole de ceux qui acceptent une souffrance imposée et qui, dans cette acceptation, sont bénis ; et Véronique, image de ceux que l’amour porte à servir le Seigneur. Chaque homme qui, dans la suite des temps, a porté un lourd destin en se souvenant de la souffrance du Sauveur ou qui a librement fait œuvre de pénitence a racheté un peu de l’énorme dette de l’humanité et a aidé le Seigneur à porter son fardeau. Bien plus, c’est le Christ, Tête du Corps mystique, qui accomplit son œuvre d’expiation dans les membres qui se prêtent de tout leur être, corps et âme, à son œuvre de rédemption.

On peut supposer que la vision des fidèles qui allaient le suivre sur son chemin de souffrance a soutenu le Sauveur au jardin des Oliviers. Et l’appui de ces porteurs de croix lui est un secours à chacune de ses chutes. Ce sont les justes de l’Ancienne Alliance qui l’accompagnent entre la première et la deuxième chute. Les disciples, hommes et femmes, qui se rallièrent à lui pendant sa vie terrestre sont ceux qui l’aident de la deuxième à la troisième station. Les amants de la Croix, qu’il a éveillés et qu’il éveillera encore tout au long des vicissitudes de l’Église combattante, sont ses alliés jusqu’à la fin des temps. C’est à cela que, nous aussi, nous sommes appelées.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

« Afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. »

mardi 18 avril 2023

Mon Seigneur et mon Dieu,
tu m’as guidée sur un long chemin obscur, pierreux et dur.

Mes forces semblaient souvent vouloir m’abandonner,
je n’espérais presque plus voir un jour la lumière.
Mon cœur se pétrifiait dans une souffrance profonde
quand la clarté d’une douce étoile se leva à mes yeux.

Fidèle, elle me guida et je la suivis
d’un pas d’abord timide, plus assuré ensuite.
J’arrivai enfin devant la porte de l’Église.
Elle s’ouvrit. Je demandai à entrer.

Ta bénédiction m’accueille par la bouche de ton prêtre.
À l’intérieur des étoiles se succèdent,
des étoiles de fleurs rouges qui me montrent le chemin jusqu’à toi…
Et ta bonté permet qu’elles m’éclairent dans mon chemin vers toi.

Le mystère qu’il me fallait garder caché au profond de mon cœur,
je peux désormais l’annoncer à haute voix :
Je crois, je confesse ma foi !

Le prêtre me conduit aux marches de l’autel,
j’incline le front,
l’eau sainte coule sur ma tête.

Seigneur, est-il possible à quelqu’un de renaître
une fois écoulée la moitié de sa vie ? (Jn 3,4)
Tu l’as dit, et c’est pour moi devenu réalité.

Le poids des fautes et des peines de ma longue vie m’a quittée.
Debout, j’ai reçu le manteau blanc placé sur mes épaules,
symbole lumineux de la pureté !

J’ai porté à la main le cierge dont la flamme annonce
qu’en moi brûle ta vie sainte.
Mon cœur est désormais devenu la crèche qui attend ta présence.
Pour peu de temps !

Marie, ta mère, qui est aussi la mienne, m’a donné son nom.
À minuit elle dépose en mon cœur son enfant nouveau-né.
Oh ! nul cœur humain ne peut concevoir
ce que tu prépares à ceux qui t’aiment (1Co 2,9).

Tu es à moi désormais et jamais plus je ne te quitterai.
Où que puisse aller la route de ma vie, tu es auprès de moi.
Rien jamais ne pourra me séparer de ton amour (Rm 8,39).

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

Fête de saint Étienne, premier martyr

lundi 26 décembre 2022

L’enfant de la crèche tend ses petites mains, et son sourire semble déjà exprimer ce que les lèvres de l’homme prononceront plus tard : « Venez à moi, vous tous qui peinez et êtes accablés » (Mt 11,28). (…) « Suis-moi ! » disent les mains de l’enfant, comme le diront plus tard les lèvres de l’homme. Ainsi ont-elles appelé le jeune disciple que le Seigneur aimait et qui, lui aussi, fait maintenant partie du cortège de la crèche. Saint Jean, jeune homme au cœur pur, est parti sans demander : où ? ni pourquoi ? Il a abandonné la barque de son père (Mt 4,22) et a suivi le Maître sur tous ses chemins, jusqu’au Golgotha (Jn 19,26).

« Suis-moi ! » Cet appel, le jeune Étienne l’a entendu aussi. Il a suivi le maître dans son combat contre les puissances des ténèbres, contre l’aveuglement et le refus obstiné de croire, et il a témoigné pour lui, par sa parole et par son sang. Il a marché selon son esprit, l’esprit d’amour qui combat le péché mais aime le pécheur, et qui, jusque dans la mort, défend le meurtrier en face de Dieu.

Ceux qui s’agenouillent autour de la crèche sont des fils de lumière : frêles saints Innocents, bergers pleins de foi, rois humbles, Étienne, le disciple ardent, et Jean, l’apôtre de l’amour, eux tous qui ont suivi l’appel du Maître. En face d’eux, dans la nuit de l’endurcissement inconcevable et de l’aveuglement, se tiennent les docteurs de la Loi qui, sachant en quel temps et en quel lieu naîtrait le Sauveur (Mt 2,5), ne sont pourtant pas partis à Bethléem, et le roi Hérode qui a voulu faire mourir le Maître de la vie. Devant l’enfant de la crèche, les esprits se divisent. Il est le Roi des rois, le Maître de la vie et de la mort. Il dit : « Suis-moi » et qui n’est pas pour lui est contre lui (Mt 12,30). Il nous le dit à nous aussi et nous met en demeure de choisir entre la lumière et les ténèbres.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), vierge et martyre, copatronne de l’Europe

mardi 9 août 2022

L’amour du Christ a été le feu qui a embrasé la vie de Thérèse Bénédicte de la Croix. Avant même de s’en rendre compte, elle en a été totalement consumée. Au début, son idéal a été la liberté. Pendant longtemps, Édith Stein a vécu l’expérience de la recherche. Son esprit ne se lassait pas de chercher et son cœur d’espérer. Elle a parcouru le chemin difficile de la philosophie avec une ardeur passionnée et, à la fin, elle a été récompensée : elle a conquis la vérité, ou plutôt, elle a été conquise. En effet, elle a découvert que la vérité portait un nom : Jésus Christ. À partir de ce moment, le Verbe incarné a été tout pour elle. Considérant cette période de sa vie d’un point de vue de carmélite, elle écrivait à une bénédictine : « Consciemment ou inconsciemment, qui cherche la vérité cherche Dieu ».

Bien qu’elle ait été élevée dans la religion juive de sa mère, Édith Stein, à quatorze ans, « avait librement décidé d’abandonner la prière ». Elle ne voulait compter que sur elle-même, soucieuse d’affirmer sa propre liberté dans ses choix de vie. À la fin d’un long chemin, il lui a été donné de parvenir à une constatation surprenante : seul celui qui se lie à l’amour du Christ devient vraiment libre. L’expérience de cette femme, qui a affronté les défis d’un siècle tourmenté comme le nôtre, représente un exemple pour nous : le monde moderne invite à franchir la porte attrayante de la permissivité, ignorant la porte étroite du discernement et du renoncement. C’est pourquoi je m’adresse spécialement à vous, jeunes chrétiens (…) : méfiez-vous, gardez-vous de concevoir votre vie comme une porte ouverte à tous les choix ! Écoutez la voix de votre cœur ! Ne soyez pas superficiels, mais allez au fond des choses. Et lorsque le moment sera venu, ayez le courage de vous décider. Le Seigneur attend que vous placiez votre liberté entre ses mains miséricordieuses.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)