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Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), vierge et martyre, copatronne de l’Europe

Inexprimable est l’enfantement d’une conception sans semence, exempte de corruption la délivrance d’une mère qui n’a pas d’époux, car la naissance de Dieu rénove les natures : c’est pourquoi nous, toutes les générations, nous te magnifions selon la foi droite, Mère et Épouse de Dieu.

Ô mon Christ ami de l’homme, mon Dieu de toute bonté, au milieu de la nuit, avant que la trompette, comme dit l’Écriture, ne retentisse ainsi : « Debout, l’Époux est là », purifie mon âme et mon esprit et donne-moi la force d’aller à ta rencontre avec les vierges sages.

Lorsque les âmes de tes justes seront comblées de joie – tandis que les pécheurs gémissent et pleurent, que le feu court devant toi, que le Jugement est aux portes – et que tu paraîtras à ton tour venant du ciel, alors épargne-moi, ô Compatissant, aie pitié de moi et sauve-moi.

Ô toi sans commencement, Incréé, Fils de Dieu, Suprême Déité, dans ta miséricorde, par les supplications de celle qui t’a enfanté, aie pitié de moi, sauve-moi et donne-moi la force de me tenir debout en ta présence, sans fléchir, jusqu’au matin, pour me prosterner devant toi et te glorifier, toi mon Créateur. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.

Nous te présentons la salutation de l’ange, Toute Pure, ô Bénie : « Réjouis-toi, toi qui as contenu le Dieu que rien ne peut contenir ; réjouis-toi, toi qui lève la malédiction et fais advenir la bénédiction ; réjouis-toi, toi qui seule as rouvert la porte du paradis. »

Livre d’heures du Sinaï (9e siècle)

 

 

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